24/06/1987 Irlandais Italien - Suédois Indifférent Comment dire... On repasse ? Plus humain qu'humain |
pretty little things Alors la chose la plus évidante sur moi, mes tatouages, ô comme j'adore la coloration qui se trouve sur ma peau. En plus, c'est très pratique pour cacher, ou du moins essayer de cacher, la longue cicatrice que j'ai sur l'avant bras droit. Non, pas une tentative de mettre fin à ma vie, mais ça c'est une histoire pour plus tard. Chevelure claire, faut compenser pour le fait que mon style vestimentaire assez sombre. |
sweet but psycho... Ok, je vais être honnête, j'ai un trouble de personnalité limite, alors il n’est pas étonnant de me voir agir de façon bien impulsive et de changer rapidement d’humeur. Je suis quelqu’un de colérique et violent, mais moins qu’au part avant, ayant gagné un meilleur contrôle sur moi-même avec le temps. Je suis devenu une personne quelque peu plus facile d’approche, qui aime bien jouer les confident. Sachez que je suis très fidèle, autant en amour qu’en amitié au point où je serais prêt à faire n’importe quoi pour quelqu’un à qui je tiens. Je suis quelqu’un de très têtu, lorsque j'ai quelque chose en tête, c’est assez difficile de me faire changer d’avis. Autrement, je suis un père aimant qui a une certaine complicité avec les enfants et qui ferait une très bonne nounou, contre tout attente. J’ai une patience à tout épreuve avec les enfants, mais j'ai tendance à perdre plus facilement patience lorsqu’il s’agit d’un adulte. |
anecdotes en tout genre On va faire simple, ne vous en faites pas, j'aime pas trop m'étaler. Nah, mais c'est faux ça, j'ai une trop grande gueule pour ça ! Mais je vais quand-même essayer de pas trop laisser ça durer. Bref.
Si on commence par le présent, faut évidemment que je parle de Aliana. Cette fille est l'amour de ma vie, la seule dont j'ai réellement besoin dans ma vie. Aliana Rosell, ma charmante fille de 9 ans. C'est ma perfection, c'est ma vie, c'est mon tout. Vous l'aurez deviné, ma fille est une princesse et oui, je tuerais pour elle. Bon, après, je m'arrangerai pour pas me faire prendre parce qu'essayez d'être un père présent en étant en prison hein. Toujours dans le présent/semi présent, on est installé à Tir Na Nog depuis maintenant 8 ans. Oui, la gamine était très jeune quand on est arrivé ici, mais bon, ça a pour positif de ne pas avoir engendré une difficulté à s'adapter. Où est sa mère, vous demanderez-vous ? Toujours en Italie, six pieds sous terre. Malheureusement, la maladie l'a emporté peu après la naissance d'Ali. C'est la principale raison pour laquelle j'ai quitté le pays pour me ramasser ici, j'avais besoin de changer d'air et je savais que c'était pas en changeant simplement de ville que j'allais y arriver. Pourquoi avoir choisi l'Irlande ? Pourquoi pas ? C'est une belle place, c'est accueillant, mais surtout, c'est sur ce pays que mon doigt s'est posé quand j'ai fait tourner le globe terrestre. Oui, un choix au hasard. Côté professionnel, croyez le ou non, je gagne ma vie grâce à la musique. Non, je ne suis pas chanteur ou musicien. Enfin, oui je le suis, mais pas dans le cadre professionnel. Non, je suis plutôt auteur-compositeur. Pour ceux qui ne savent pas ce que ça veut dire, je compose les paroles et la musique de chansons. Aussi simple que ça. C'est pratique l'inspiration et la créativité.
Maintenant, si on recule d'environ une décennie, on se retrouve en Italie. C'est là que j'ai rencontré Stella, la mère d'Aliana. C'est là qu'on a vécu pendant environ cinq ans ensemble. Cette femme, je l'ai rencontré à l'université. J'étudiais en musique, elle était en art visuelle. Comment nos chemins se sont croisé, je ne m'en rappelle plus trop, mais je sais que ça a été le coup de foudre au premier regard. Bon aller, je vous épargne les détails de cette romance à l'eau de rose. On s'est aimé, on a vécu, du bon en est survenu et puis ça a prit fin. Je n'en parlerai pas plus. Revenons à l'Italie. Je suis arrivé dans ce pays alors que j'avais 15 ans. Mes parents m'ont envoyé vivre chez mon grand-père maternel. Si on fait abstraction du fait que j'ai été séparé de ma soeur et de ma mère, c'était quand-même bien. Mon grand-père a été très accueillant et m'a rapidement fait sentir à ma place. Il m'a surtout aidé à me sentir plus.. important, moins minable quoi. Oui, il faut l'avouer, mon père m'avait plutôt détruit, vous savez, quand on a plus l'impression d'être un déchet de la société qu'un membre d'une famille ? C'est ça. C'est dans ce magnifique pays que j'ai réussi à m'épanouir et apprendre qui je suis vraiment. ça aura pris du temps, mais j'ai réussi à trouver qui je suis vraiment. Un sale gosse qui aime défier les standards.
Si on décide d'aller en enfer, on va en Suède. C'est là que je suis né et c'est la que j'ai passé les 15 premières années de ma vie. Et dans ces années, les 5 dernières étaient les pire. Alors comment dire. Mon père, pour je ne sais quelle raison, a commencé à me détester, moi, un jeune enfant de seulement 10 ans. Mais pourquoi ? Je n'aurai jamais compris, après, j'ai cessé d'essayer de comprendre, il ne valait pas la peine que je me torture avec ça. Tout ce que je sais, c'est qu'il trouvait toujours un prétexte pour me donner la voler, pour me rabaisser et m'humilier de toutes sortes de façons. Encore une fois, je n'entrerai pas dans les détails de tout ce qu'il a pu faire. La seule chose dont je vais parler, c'est ma "tentative de suicide" comme il l'appel. J'avais 14 ans, je m'occupais de mes affaires, je me faisais petit et j'évitais les embrouilles. Et pourtant, aussi tranquille que je pouvais être, les problèmes se sont rendu à moi. Alors qu'il n'y avait que lui et moi, il est venu me rejoindre à ma chambre alors que je me reposais dans mon lit. Va savoir ce qui lui est passé par la tête, mais avant que j'aie le temps de réaliser ce qui se passait, il a agrippé mon bras droit pour y planter un couteau. D'un mouvement rapide, ce connard a entaillé la chaire en partant du creux du coude et allant jusqu'au poignet. Imaginez mon état. La panique qu'il y avait dans mes yeux alors que je voyais le sang s'évader des mes veines à une vitesse qui ne se voulait pas rassurante. Le moment de désespoir quand j'ai voulu me lever, mais que j'ai fini étalé au sol à regarder ce dernier se décorer d'un liquide rouge. Le pire dans tout ça, c'est ce que mon père a fait en entendant ma mère arriver. Il a simplement placé le couteau dans ma main opposé et est sorti de la chambre pour faire comme s'il ne savait pas ce qu'il se passait. Savez-vous quel a été mon avantage à ce moment ? J'ai toujours eu l'habitude d'aller accueillir ma mère à son retour du boulot. Du coup, en mon absence, elle est tout de suite venu voir dans ma chambre. Je n'ai pas besoin de vous dire quelle a été sa réaction. De toute façon, je n'en ai pas été témoin. Ça a été que quelques jours plus tard que j'ai su ce qui était arrivé ensuite, alors que je me réveillais dans une chambre d'hôpital. Apparement, les ambulanciers seraient arrivé assez vite après que ma mère les aie appelé. Et puis, celle-ci étant infirmière, elle aurait su comment réagir, malgré sa panique. Bref, j'ai eu de la chance de survivre. Mais mon père s'en est sorti sans problème, puis qu'il a réussi à faire passer sa pour une tentative de suicide et non une tentative de meurtre. Mon attitude après ça a beaucoup changé. Vous vous rappelez que j'ai dit avoir un TPL ? C'est même pas un an après que ça a vraiment commencé à se développer. Je suis devenu ce qu'on appel un enfant à problème. Quoi que rendu là, c'est un adolescent à problème. Peu importe. Ma mère ayant de la misère à me gérer et mon père voulant me voir disparaitre du décor, ils se sont entendu pour m'envoyer chez mon grand-père, loin d'eux. |
your powers Est-ce qu'avoir la capacité de rendre les enfants de bonne humeur est un pouvoir ? Nah mais autrement, j'ai rien de spécial, si ce n'est que mon charisme à tout épreuve. |