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Anton Virgo
Anton Virgo
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❝ I love the smell of gasoline
I light the match to taste the heat. ❞

☾☾ -- AnTérion #2



Respire. Respire silly me.
Inspiration.
Expiration.
Et le projecteur se branche sur toi dans une valse de guitare électrique et de flammes brûlantes et alléchantes. Le chanteur, Vic, que tu ne connais que trop bien te nomme de sa voix cassée mais tant adorée de ses fans.
« Mesdames et messieurs, on applaudis bien fort le créateur de ses merveilles, celui qui nous a tous invité ici. Anton Virgo pour qui l'inspiration, l'art n'ont plus aucune limite. Merci Anton pour ce show. », place Vic avant de te sourire dans un clin d'oeil discret.
Il ne perd pas le Nord celui-là. Même sur scène. Mais d'un côté, il te rassure, te met à l'aise là où tu n'as pas l'habitude d'être. C'est un poil tendu et intimidant de voir tout ce monde autour de l'estrade, d'entendre ces claquements de mains et certains cris venant de la foule.
« Tu vois, ils ont aimé. », qu'il te confie dans le creux de l'oreille pour que tu puisses l'entendre.
En réponse, tu lui lances un regard reconnaissant et continues de sourire pour le public. Mais ton attention est rapidement attiré par une toute autre personne que le chanteur de hard rock tatoué. Du regard, tu cherches l'intrus, ton ami, le siphon qui t'a inspiré pour cette nouvelle collection d'hiver. Tu cherchais vainement une ligne directrice et son visage t'étais apparu à l'esprit, et tu t'étais finalement dis... Pourquoi pas ? Seulement, tu n'arrives pas à repérer le brun, le monde le cachant sûrement à tes yeux. Tu te contentes donc de lever la main en signe de remerciement avant que Vic ne te tire de la scène rectangulaire pour t'emmener derrière les rideaux où la fête ne faisait que commencer. Encore sonné par les lumières et le bruit, tu te laisses faire jusqu'à ce que tu reprennes raison. Doucement mon beau. Vic a toujours été un peu trop captatif à ton égard, parfois même assez violent dans ses gestes qui ne se veulent qu'affectif à ses yeux. Tu te décales donc un peu pour qu'il lâche ton bras qu'il tenait vigoureusement. Il faut dire qu'il est balaise, peut-être ne contrôle-t-il pas assez sa force, ses pulsions ? Peut-être qu'il n'en a même pas conscience ? Dans tous les cas, tu te méfies quelque peu et préfère rester en retrait, même si son intérêt aiguise parfois tes sens. Il ne te laisse certes pas désintéresser, mais ce n'est vraiment qu'en dernière alternative. Pour l'instant, tu as plus important à faire, comme par exemple rejoindre Astérion. Mais à peine l'écran de ton téléphone allumé, tu aperçois le message qui fait tomber immédiatement ton demi-sourire. Il ne viendra pas, il l'a écrit noir sur blanc, peut-être avant que le show ne commence, il y a deux ou trois heures de cela. Tu n'avais pas surveiller tes messages depuis. Mais qu'importe. Il ne viendra pas. Un peu dégoûté, fâché même, le cœur grondant et blessé, tu fermes brusquement l'engin et le range dans ta poche. Et avant même que tu ne puisses t'enfuir, ton staff et certains mannequins viennent t'embrasser et te féliciter, avec une coupe de champagne à l'appui. Vic en profite d'ailleurs pour prendre part aux réjouissances et t'emmener dans la salle VIP, là où les plus grands et le personnel t'attendent pour célébrer cette soirée.
Tu voudrais partir, rentrer chez toi, mais l'ambiance te fait l'effet d'un pansement, et tu oublies bientôt dans l'alcool et les accolades chaleureuse l'absence de ton plus grand ami, ta muse de ce soir.
Au bout de cinq verres, te voilà complètement grisé par l'intérêt qu'on te porte, par l'affection de certains et certaines que rien n'arrête. On t'embrasse sur la joue, on la caresse presque tendrement, on te serre dans les bras, on te prend par les épaules. C'est chaud, c'est bon, c'est merveilleux. Tu craques, tu t'enfonces dans ce faux amour qu'on te porte. Tu en profites, parce qu'ils t'auront oublié dès demain, ils passeront à quelqu'un d'autre. Un moment, tu titubes en allant chercher un sixième verre d'alcool, le coeur et les chevilles aussi gros que ceux d'un taureau, et tu tombes sur Vic qui te rattrape de justesse. Il a l'air amusé, tout aussi grisé que toi. Combien en a-t-il bu ? Plus que toi ou moins ? Sincèrement, tu t'en fous royalement. Tu es bien installé et d'humeur frivole qui plus est. Tu veux t'amuser ce soir. Pourquoi pas avec lui ?
« Vic, Vic, Vic... Tu as plus attiré leur attention que ma collection. », minaudes-tu alors que le bout de tes doigts habiles grimpe sur les tatouages qu'il porte aux bras.
Ces derniers te rappellent quelque chose, un autre souvenir, mais tu ne t'en rappelles pas sur le moment, l'esprit un peu embué et occupé. Tu le regardes, te mordant vilainement la lèvre inférieure, jouant avec ses émotions et ses pulsions. Qu'est-ce que ça t'a manqué ! Le chanteur se prend au jeu et vient murmurer des mots à ton oreille, sûr et certain que cela éveillera en toi plus que des formalités, des taquineries. Et il a raison. Tu vas pour lui répondre sur le même ton que ton regard se perd à l'horizon et croise une silhouette trop familière pour que tu ne puisses l'éviter.
ZAP.
Tes pensées et ton attention divergent brusquement de direction. Vic n'existe plus.
« Attend, je reviens. », lui lances-tu, trop heureux de voir ton ami finalement débarquer.
Bizarrement, tu ne lui en veux pas (l'alcool qui coule dans tes veines y est sûrement pour beaucoup), bien au contraire, tu es content qu'il ait changé d'avis, qu'il soit sorti de sa cage pour venir passer un bon moment avec toi. Tu sautilles vers lui et le prend dans tes bras avec la même excitation.
« ASTERION. »
Tu veux le garder contre toi, toute la soirée, et le montrer à quiconque passe devant vous. Parce qu'il est beau, à sa façon, même habillé de cette manière. Parce que c'est ton ami et que tu veux le présenter à tous ceux ici présents. Parce que cela clouerait ta soirée, te rendrait encore plus heureux. Tu envisages quand même de te dégager un jour pour que tu puisses lui sourire et voir son visage.
« Tu es venu finalement ? Roh, je suis content. On s'amuse comme des fous ici, tu vas voir. J'ai plein de gens à te présenter, viens. »
L'alcool te fait parler, mais ta vision est complètement faussée. L'odeur du taureau et sa présence physique te suffisent pour enfler ton cœur d'impressions.
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Astérion Earth
Astérion Earth
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Une main sur le volant, l’autre tenant la bière que tu avais, tu roules un peu trop vite à travers les rues éclairées de la ville. Tu grognes et manques presque de louper un virage, de renverser une vieille et de griller un feu. Tu tapotes le volant de l’index, nerveux. C’est l’alcool qui te rend comme ça, ou ta décision ? Pourtant tu es en court de route non ? Tu as changé d’avis entre temps, non ? Alors qu’est-ce qui ne va pas… Tu ne sais pas. Le coeur ne suit pas très bien et quand tu te gares c’est pas mieux. Tu regardes l’usine dont sort des lumières qui n’ont rien à voir avec la façade.

Tu souffles un peu avant de finir ta bière dont le cadavre finit dans ton coffres avec deux de ses sœurs. Tu passes une main sur ton visage et sait qu’il va gueuler. Tu sais qu’il va pas aimer de te voir comme ça pendant SON moment. Il va sûrement t’en vouloir de le gâcher avec tes humeurs de chien, mais si tu es dans cet états c’est de sa faute. Tu te caches cependant bien de lui dire. Tu tapes du poing sur ton volant avant de prendre enfin ton courage pour sortir, verrouiller la voiture et marcher vers la porte. Enfin la porte. Tu as un pass un peu spécial que le blond t’a donné il y a un moins de cela.

Quand il est venu t’annoncer, fier, qu’il avait enfin trouvé LE lieu de son show. Et qu’il voulait ABSOLUMENT que tu y sois. Tu n’avais pas répondu à l’époque et avait juste pris le pass, par réflexe. Tu passes donc nickel devant les espèces de gorille qui tiennent la porte et qui doivent bien faire deux mètres. Tu soupires et voit que le show n’est toujours pas fini. Tu en profites alors pour aller au toilettes, te nettoyer le visage rapidement, espérer que tes yeux rougis par les larmes et l’alcool ne se voient pas et sort de là en allant un peu plus près. Adossé à un espèce de poteau, tu vois le défilé.

Tu fronces d’ailleurs les sourcils en te disant que le style était bien différent de ce que pouvait offrir le blond en général. Et même la musique te disait quelque chose. Tu restes là, dans ton coin, les bras sur ta poitrine en attendant que cela se termine. Mais alors que les minutes s’éternisent, tu souffles et sort de nouveau pour aller fumer. C’est trop. Trop de monde, trop de truc qui déraille dans ton cerveau et de toute façon, tu peux pas avertir le blond que finalement tu étais là, vu que comme un imbécile, ton portable était chez toi.

Et tu n’avais pas vraiment envie de faire l’aller retour. Tu rentres alors, passe tranquillement à travers les gens et on te pousse dans le carré VIP. Tu te facepalm en relisant ton pass et lève les yeux aux ciels en te disant que c’était bien le genre de Virgo de te foutre dans la merde avec des gens pareils. D’ailleurs, le voilà qui… oh… Tu serres la mâchoire et le poing. Ah d’accord. Tu souffles et te demandes bien à quoi tu pensais en venant ici. Tu soupires et va te poser au bar pour prendre un verre de n’importe quoi. Bière au départ. Deux verres. Puis finalement tu as dérivé sur de l’absinthe. Premier verre avant d’entendre une voix au loin.

ASTERION.

Tu sens que le blond est sur ton dos alors que tu as un verre vert dans la main. Tu ne réagis pas beaucoup à son accolade. Trop énervé pour ça. Tu essayes quand même de prendre sur toi et tu te retournes pour lui sourire. Fade ce sourire. Tes yeux sont vide. Noir. Noir de jais. Noir de colère et de jalousie.

- Tu es venu finalement ? Roh, je suis content. On s'amuse comme des fous ici, tu vas voir. J'ai plein de gens à te présenter, viens.

Tu hoches la tête mais ne bouge pas.

- Nan ! J’suis bien là ! Puis t’as l’air de bien t’amuser tout seul sans moi!

Que tu dis un peu fort à cause du bruit ambiant, regardant bien comme il faut le… oh merde ce chanteur. Tu soupires en le voyant s’approcher. Tu regardes Anton et montre bien ton non enthousiasme.

- Ne me dit pas que tu as invité les...
- Bah alors on m’oublie… Oh… Astérion Earth… Toi ici?
- Victor Van Rod… Oui moi ici… Et toi ?

Tu grimaces en le voyant, verre à la main. Il s’approche d’Anton et passe son bras sur les épaules de ce dernier, dans un mouvement un peu trop proche. Tu serres les dents de plus belle. Que le Siphon fasse mumuse avec un peu tous le monde, tu peux accepter, ou pas… mais lui…

- J’suis le chanteur d’honneur de cet artiste de génie. Et ouais on s’amuse bien. Tu comptes faire les rabat joie encore une fois Earth?

Tu regardes Anton en silence. Cette fois c’est trop. Ton verre éclate dans ta main, mais tu ne réagis pas. Tu sors juste de quoi payer, même trop. Tu te redresse et écarte Anton du chanteur en souriant.

- Scuse moi Virgo pour ça, d’avance… J'aurais du faire comme j'avais dit et ne pas me pointer.

Que tu dis avant de… foutre une belle droit dans la gueule du métaleux d’en face. Tu laisses tous le beau monde autour se plaindre.

- Et voilà Van Rod. Ça fait combien d’année que je te la dois depuis Oxford ? Quatorze ans ? Dix ans ? Donner pour un rendu tu me diras. Maintenant, comme je sais que je n’étais pas attendu, je m’en vais.

La main toujours en sang, tu regardes une dernière fois Anton, toujours aussi jaloux, avant de soupire et de lever les mains en signe de bonne foi alors que la sécurité veut t’embarquer. Tu n’aurais pas du venir de base.
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Anton Virgo
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Un miracle qu'il soit apparu dans ton champs de vision, là, parmi toutes les chaises du bar, parmi les cadavres de bouteilles. Ces dernières l'entourent, grandes et petites, entamées ou complètement vides. Mais seul son visage s'illumine dans le gris de tes yeux. Et plus tu t'approches, plus le bonheur te semble à portée de main pour ce soir, jusqu'à ce que l'étreinte se termine. Cela te fait un bien fou de pouvoir extérioriser ton affection pour ton frère d'arme. D'habitude, tu ne peux pas trop te le permettre, car le brun est très grognon et te remet rapidement en place. Là, à l'instant, il n'en a même pas eu l'occasion, tu ne lui as clairement pas donné le choix. Parce que c'est ta soirée, c'est la sienne, et parce que tu veux lui communiquer ta bonne humeur, l'amour fraternel que tu portes pour lui. Tu es tellement aveuglé par l'alcool et l'adrénaline qui coulent doucement dans tes veines que tu ne remarques pas son air buté et agacé. Pourquoi serait-il dans cet état avec une telle soirée ?
Tu ne comprends cependant pas pourquoi il ne veut pas bouger pour que tu ailles lui présenter tout le personnel et quelques célébrités de Tir nà Nog qui se sont déplacés ici. N'est-ce pas merveilleux de rencontrer tout ce monde ? Puis, tu te souviens que ce n'était pas nécessairement le genre du siphon d'être aussi sociable. Il préférait le calme et la solitude. Soit, tu es prêt à le lui concéder, avec un sourire... qui n'apparaît finalement pas. Tes yeux viennent de se poser enfin sur son visage et tu te rends compte que Astérion n'a pas l'air du tout enthousiaste d'être là. Qu'est-ce qu'il se passe pour l'Amour des Enfers. Il a l'air même très, très fâché, comme quand tu as fais une bêtise. Ses sourcils sont froncés et tu dois tendre l'oreille pour comprendre l'origine de sa détresse. En n'ayant même pas le temps de réagir verbalement, voilà qu'un bras fort et musclé enroule tes épaules, te clouant désagréablement au sol. Un coup d'oeil vers le colosse et tu remarques qu'il ne s'agit que de Vic. Tu suis leur discussion sans les intercepter, car les phrases te parviennent avec un petit temps de retard. Tu te contentes donc de les regarder, les lèvres entrouvertes de surprise et d'incompréhension. Tu es un peu perdu Anton, un tout petit peu.
« Vous vous connaissez ? », que tu lâches entre deux interjections, mais aucun des deux ne prêtent trop attention à ta question.
Déjà parce qu'elle est assez bête, et puis parce que tu n'es qu'un insecte entre deux abeilles. Avant même que tu ne le remarques, Astérion se tait et te porte un regard assez indifférent, comme s'il attend que tu répondes à sa place, comme si le "problème" qui se tient devant lui est de ta faute et que tu peux l'expulser à tout moment. Alors, c'est vrai, tu peux demander à Vic de se faire retirer par la sécurité, mais il n'a rien fait de mal. Tu ne comprends pas alors que le chanteur du groupe se vante de t'avoir pour la nuit.
« Q-quoi ? »
Tu interroges ton ami du regard. Mauvais instinct. Astérion ne faisait que bouillonner intérieurement, et il a apparemment atteint ses limites. Il t'écarte, son visage étrangement calme mais ses yeux noirs de folie, et tu sais qu'il va faire quelque chose qu'il regrettera. Mais tu n'as pas le temps de l'arrêter que son poing se retrouve déjà dans le nez de Vic. Telle une candidate de télé-réalité, tu étouffes une exclamation en cachant ta bouche avec une main, et tu cries le nom de l'assaillant.
« Astérion ! »
Tu hoquètes sous le choc. Tout va trop vite, tout est allé trop vite. Pourquoi est-ce que le brun a-t-il fait ça ? Pourquoi ? Parce que les deux se connaissent, d'Oxford. Parce qu'ils restent entre eux une affaire étincelante qui ne s'est pas conclue par un accord. Très vite, les gens s'attroupent pour voir le spectacle, mais ce dernier est déjà fini. Vic se tient à demi-terre, tente de se relever, le nez dans ses doigts, alors que la sécurité charge ton ami vers la sortie sans que tu ne l'aies remarqué. Ton regard jongle entre les deux, hésitant, mais le choix est finalement rapidement fait.
« Vic, je suis désolé... »
Puis, tu te retournes et accours vers les portes de sortie d'urgence où l'on a amené le taureau, ou bien plutôt où le taureau s'est emmené tout seul, comme un grand, la tête haute, l'honneur apparemment sauvé. C'est quoi cette merde ? La violence de la scène t'a quelque peu secoué et réveillé. Aussi, tu réussis à marcher à bonne allure sans que tu te prennes les pieds dans le carrelage. C'est un progrès.
Dehors, le froid te mort brusquement le visage alors que tu tentes désespérément d'apercevoir la silhouette du siphon. Ne me dit pas qu'il est parti. Ses problèmes sont les tiens depuis qu'il t'a pris sous ses ailes, depuis que tes problèmes sont devenus siens. Par plusieurs fois, Astérion a été présent pour toi, t'a sauvé de quelques situations précaires. Alors tu voudrais en faire de même, si ce n'est autant. Voilà pourquoi tu n'es pas resté aux côtés de Vic et que tu as suivi le brun jusque dans la nuit noire, là où l'amusement s'évapore directement dans l'air pour aller mourir dans les nuages. La musique s'éteint avec la distance et les murs qui vous séparent du carré VIP, les lumières se font plus rares, mais tu arrives quand même à le voir. Tu accours vers lui, la respiration sifflante et l'arrête pas le bras.
« Astérion ! »
Cela fait la troisième fois que tu exclames son prénom. Il le faut pour qu'il daigne se retourner, te montrer son visage et sa main bleutée et ensanglantée. Et pendant que tu essayes vainement de l'arrêter dans sa course, tu essayes de comprendre ce qu'il vient de se passer.
« Je ne comprends rien, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu as cogné Vic ? Tu aurais pu me le dire et on l'aurait évité. »
Donne-moi des réponses ou je vais devenir fou. L'attente se prolonge alors que tu t'accroches au personnage, par sa veste, par son t-shirt, qu'importe. Mais tu ne le laisseras pas s'enfuir comme un voyou. Vous étiez supposés passer un bon temps, et voilà que tout a tourné en gros bordel. Cela mérite des explications, au moins. Et puis, tu ne peux pas le laisser partir dans cet état. Taurus est bien trop agité, instable et blessé pour reprendre la route. Tu tentes de lire ses émotions dans le fond de ses iris, mais il fait trop sombre ou il y en a trop pour que tu ne puisses les comprendre. Ou bien...
« Tu as bu. »
Simple observation, mais lancée avec un petit froncement de sourcils. Il a bu avant de venir ou avant que tu ne le voies. Pourquoi ? Et pourquoi n'est-il pas venu à toi en premier lieu ?
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Astérion Earth
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La tête haute, l’esprit léger, tu passes la portes suivit des molosses qui vérifient bien que tu prennes le chemin. Enfin, l’esprit léger… c’est vite dit. Tu as quand même la rage et la frustration dans le sang alors que ta main est encore pleine de verre. Tu rages de plus belle et tu te dis que tu nettoieras ça en rentrant. Tu n’as pas la tête à ça en ce moment, pas du tout. Tu t’approches d’ailleurs de ta voiture et tape du poing sur la vitre de la portière conducteur, mais cela te fait encore plus mal. Tu manques d’hurler sous la douleur, mais c’est une autre voix qui casse la nuit, brise le silence et trouble ta solitude aimée.

- Astérion !

Tu lèves les yeux aux ciels en reconnaissant entre mille la voix du Siphon. Tu essayes de nouveau de prendre sur toi pour pouvoir te retourner et le regarder. Mais pour dire quoi ? Tu essayes de faire de ton mieux pour paraître plus ou moins calme. Plus ou moins… Si tu te voyais dans une glace, c’était bien l’inverse qui se produisait. Tu as encore les yeux rouges. Bien rouge. Tu sens alors que le blond est à ton niveau, et que tu devras lui répondre à des questions, une liste de question. Pourquoi tu sais cela ? Parce que ce Siphon là, tu le connais que trop bien. Et cela massacre toujours ton coeur.

- Je ne comprends rien, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu as cogné Vic ? Tu aurais pu me le dire et on l'aurait évité.

Ah bah oui bien sûr, tu as eu raisons. Tu l’aurais expliqué comment en plus ? Que c’était un vieux camarade de classe d’Oxford et que vous avez eu plein de différent pendant l’année. Que ensuite tu as du lui faire comprendre pas mal de chose et qu’il aurait fallu que tu t’éloignes et qu’à la fin du diplôme, faire le tour d’Europe avec les Earth n’était pas de refus. Tu l’expliques comment ça ? Surtout que ça te ramène en arrière et dans les moments comme ça tu n’aimes pas du tout faire cette rétrospection sur toi même.

- Hum...
- Tu as bu.

Oh. Bravo Sherlock. Tu applaudis, un peu sarcastiquement.

- Tu crois ?

Tu lèves les yeux aux ciels et passe une main sur ton visage en t’adossant contre ta voiture. Tu sais que tu es lucide. Tu sais que ce que tu vas lui dire va le blesser. Mais c’est le coeur qui parle plus que la raison. C’est le coeur qui déconne et qui laisse ses émotions partir en cacahuètes.

- Pourquoi tu m’as suivis ? T’as pas encore des invités à.. je ne sais pas… lécher les bottes ? Jouer les hypocrites sur leurs tenues toutes aussi brillantes et impossible à porter en temps normal qu’immonde au regard ?

A quoi ? Tu cherches un peu. Puis la tête de l’autre débile te revient en tête. Comment il t’avait regardé en gardant prêt de lui Anton. Tu en bouillonnes encore de jalousie.

- Puis tu avais l’air plutôt proche de Van Rod. Alors retournes-y à faire joujou avec ce pourri gâté et laisse moi faire ce que j’aurais du faire depuis le début. Rester chez moi et dormir !

Que tu dis en ouvrant la porte de ta voiture. Qu’allait donc faire ton ami ? T’arrêter ? Te laisser faire ?
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Anton Virgo
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Cette soirée est sensée bien se passer. Elle est sensée n'être fait rien que pour vous deux. Astérion et toi. Deux étoiles au firmament sur lesquels tous les yeux sont fixés et impressionnés. Deux âmes sœurs, dont une qui a voulu honorer l'autre en créant de toutes pièces sa collection d'hiver. Tout devait être parfait, chronométré, mais plus les minutes passent, plus le décor se décortique, s'effrite et se casse la gueule. Tu aurais voulu qu'il en soit autrement, que le siphon soit venu plus tôt pour voir le défilé, qu'il n'ait pas mis un poing à Vic et qu'il ne soit pas sur le point de partir. Mais c'est bien lui que tu appelles, c'est bien son nom que tu cries dans l'infini de la nuit. Astérion ! Tu continues dans ta tête, ton corps suivant l'esprit, pour qu'il s'arrête et ne prenne pas le volant.
Tant de questions germent dans ta tête, mais surtout tant d'émotion percute ta poitrine. Tu es perdu, affolé et triste. Bientôt fâché, furieux même d'entendre le brun te rabrouer de cette façon. Que lui as-tu fais pour qu'il devienne aussi cassant ? Tu ne savais pas pour Vic, sinon tu ne l'aurais pas invité. Alors pourquoi est-ce qu'il s'en prend à toi ? Pourquoi il a l'air d'en vouloir à la Terre entière, mais que tu te prends tout dans la figure ? Pourquoi ? La même question qui tapisse ton esprit encore et encore. Mais plus intense que la frustration et la folie, la colère te donne des coups de marteaux au cœur. Les paroles de ton frère d'arme te blesse et tu ne supportes pas d'en être aussi sensible. Tu voudrais partir, le pousser contre sa voiture, tu voudrais lui avouer ses quatre vérités à lui aussi. Mais tu ne le fais pas, pas avec lui. Tu as trop vécu de choses à ses côtés pour que tu ne t'emportes comme un ouragan. C'est plus fort que toi, tu dois serrer des poings et baisser le regard devant lui, laissant passer ses insultes sur tes invités et ses critiques sur ta nouvelle collection. L'analyse surpasse les émotions. Taurus doit bien avoir une raison pour déverser ces mots. Il y en a toujours une.
Tu l'interceptes alors qu'il ouvre la portière de sa voiture et qu'il fait mine d'y entrer. Il te reste encore un peu de force pour faire le pas et te mettre entre les deux, quitte à ce que tu doives le pousser un peu. Toi aussi, tu as bu et tes jambes sont comme du coton, mais tu ne le laisseras pas prendre le volant dans cet état, tu ne le laisseras pas s'enfuir sans aucune autre explication. Tu clignes des yeux avant de reprendre la parole.
« Tu ne peux pas dire ça. C'est injuste. Pourquoi tu dis ça comme ça ? », lances-tu vindicativement.
C'est encore un peu flou dans ta tête pour que tu ne reprennes chacune de ses phrases et que tu lui répliques. C'est trop. Tu t'emmêlerai les pinceaux pour finalement n'arriver à rien.
« J'invite qui je veux. Je fréquente qui je veux. Qu'est-ce que ça peut te faire ? »
Tu fronces les sourcils alors que ta vision se floute et que le paysage autour de toi tangue un peu trop.
« Je ne t'ai jamais forcé à venir, même si c'est ce que je désirai profondément, parce que tout ça c'était sensé être pour toi. Pour toi et moi. Je m'en fous des autres. Je m'en fous de Vic. Je voulais juste qu'on passe une bonne soirée, et que tu vois ce que tu m'inspires à faire. Quand je ne t'ai pas vu, je n'ai rien dis, c'était ton choix. Mais ne me dis pas qui je dois fréquenter alors parce que- »
L'émotion et le monologue te font tourner la tête.
« Parce que je ne vais pas attendre que tu te pointes pour commencer à vivre. »
Coup de poing final, la frustration s'enlève déjà de tes épaules. Une bonne chose de faite. Tu ne pensais vraiment pas être capable de le replacer calmement, sans que des larmes ne commencent à jaillir, mais l'alcool t'a désinhibé et t'a délié la langue. Tu reprends donc ton souffle, assez fier de ne pas être sorti des chantiers battus et d'être resté à la fois doux et froid.
Cela n'explique en rien la réaction d'Astérion, alors tu aimerais bien ce dernier reprenne du sang froid et soit un minimum raisonnable dans ses propos. Parfois, tu ne le comprends tellement pas que tu as peur. Peur de le perdre pour toujours. Peur qu'il ne s'en aille de colère et ne revienne plus. Alors pour essayer d'abaisser les tensions, ton regard et tes mains se portent sur ses doigts ensanglantés.
« Et tu t'es fais mal dans tout ça... c'est malin. »
Tu ne sais pas par où commencer pour réparer tout ceci, alors tu le laisses répondre, le temps que tu réfléchisses à la prochaine étape. Où est le sparadrap ?
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Astérion Earth
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Bingo. C’est un éclair jaune que tu vois qui se met en travers de toi et de la place de conducteur qui t’attend alors que, possiblement, tu ne devrais pas prendre le volant de suite. Il a ses mains sur toi, pour te repousser. Parce qu’évidement, de vous deux, c’est toi qui a le plus de force. Tu pourrais le balancer par terre pour fuir comme un malpropre. Mais même dans ton état tu es incapable de lui faire du mal, à ta Virgo. Ta Virgo…

- Tu ne peux pas dire ça. C'est injuste. Pourquoi tu dis ça comme ça ?

Tu détournes le regard. Tu n’as pas envie de croiser ses yeux pour qu’il comprenne ce que tu y caches dans les tiens. Pourquoi tu n’as pas amener tes lunettes de soleil tient ? Ah bah oui. On est en pleine nuit, mais cela aurait pu t’éviter de devoir te balader avec ce regard complémentent épuisé, vidé d’énergie positive dont tu fais preuves en temps normal. Vidé de force, vidé de conviction. Vidé de ce qui fait l’essence même de ton caractère. Jovial et bon vivant.

- J'invite qui je veux. Je fréquente qui je veux. Qu'est-ce que ça peut te faire ?

C’est bien ça le soucis. Tu voudrais le garder pour toi, ta Virgo. Ton Siphon. Ton blond. Mais tu n’as aucun droit dessus. Qu’est-ce que cela peut te faire ? Tout. Parce que cela te rend agressif, te rend malheureux et détruit ce petit coeur que tu as, déjà fragilisé par un rythme cardiaque lent. Qu’est-ce que cela peut te faire ? Te renfermer dans ton appartement en pleurant et pensant que tu n’auras jamais en retour un dixième de ce que tu ressens à son égard. Mais tu ne dis rien de tout cela. Tu te contentes de continue à serrer le poing alors que ton sang coule et frappe le sol à chaque seconde.

- Je ne t'ai jamais forcé à venir, même si c'est ce que je désirai profondément, parce que tout ça c'était sensé être pour toi.

Boom.

- Pour toi et moi. Je m'en fous des autres. Je m'en fous de Vic. Je voulais juste qu'on passe une bonne soirée, et que tu vois ce que tu m'inspires à faire.

Boom boom.

- Quand je ne t'ai pas vu, je n'ai rien dis, c'était ton choix. Mais ne me dis pas qui je dois fréquenter alors parce que-

Tu relèves un peu la tête. Prêt à te prendre le dernier coup de couteau. Celui te fera bel et bien comprendre que cette fois tu étais allé trop loin. Alors qu’il avait fait tout ça pour toi. Il a fait ça pour vous.

- Parce que je ne vais pas attendre que tu te pointes pour commencer à vivre.

Ca y est… il est là. Le dernier coup de poing dans le ventre. Le coup de poignard dans le dos. Le brisement de coeur qui réduit ton organe en miette. Tu ne sais plus quoi dire si ce n’est que tu as encore plus envie de partir et de le laisser profiter de sa soirée. Il ne mérite pas d’être aux côtés d’un abruti comme toi.

- Et tu t'es fais mal dans tout ça... c'est malin.

Tu sursautes. Complémentent sorti de ta torpeur. Ses doigts de fée qui touchent t main ensanglantée. Tu la retires d’un coup, la ramenant vers toi. Tu grimaces. De douleur ? Non. Tu grimaces parce que tu ne veux pas qu’il te voit comme ça. Tu n’es qu’une bête parmi les bêtes. Une des abomination que la mythologie grecques ai pu inventé. Et lui, au-delà des apparences est encore un prince immaculé dans son milieu. Et tu ne veux pas qu’il se tâche de ton propre sang. Tu détournes de nouveau le regard.

- C’est rien...

Tu soupires un peu et t’adosse à la voiture derrière toi, vu que tu ne peux toujours pas rentrer dans la tienne. Pourquoi il est capable de te rendre comme ça déjà ? Ah oui… Idiot d’andouille.

- Ca me fait pas mal… juste…

Tu regardes les dégâts. Des morceaux de verres qui sont encore coincés te narguent entre le sang séché et le sang encore chaud qui s’en va de tes vaisseaux. Tu soupires de plus belle, un peu plus calme et définitivement au bord de la crise de nerf. Il faut que tu te reprennes rapidement et soignes ça...

- Juste… Qu’il faut peut-être que je soigne ça avant que je parte.. montre moi juste où je peux faire ça et je te laisse tranquille.

Parce que tu as déjà fait assez de dégâts comme ça. Stupide Minotaure qui s’est éloigné de son labyrinthe pour espérer se mêler à la foule d’un prince. Stupide Bête qui croyait approcher la Belle sans faire attention aux citoyens. Pauvre idiot d’Astérion que tu es.
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Anton Virgo
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Où sont les compresses stériles ? Pas sûr qu'il y en ait dans les environs, mais te poser ces questions t'aide à te calmer un peu, à évacuer le trop plein de colère et de frustration. Tes épaules s'apaisent quelque peu alors que tu prends sa main fragile dans la tienne. Mais Astérion la retire immédiatement, comme si tes doigts l'ont brûlé, comme s'ils ne vont que plus l'acharner. Ton coeur se brise un peu sous le refus de se faire aider, et tu lèves alors un regard sur son visage. Les yeux du brun sont tes meilleurs amis, car tu peux lire en lui tout ce qu'il ressent à cet instant. Est-il encore fâché contre toi ? Ou bien trop honteux de s'être éclaté la main contre son pire ennemis ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus rien de lui. Tu ne piges rien, tu as besoin qu'on te montre la voie ou bien tu vas faire fausse route et dire ou faire quelque chose qu'il ne faut pas.
Regarde-moi. Tu voudrai qu'il plante ses prunelles, parfois si noires, parfois plus claires, dans les tiennes et qu'il s'ouvre. Mais le siphon reste fidèle à lui-même, sa tête tourné sur le côté pour cacher les émotions qui traverse son cœur. Cela te rend plus triste que fâché, car il a l'air de prendre conscience de son comportement et à l'air presque embarrassé. Comment es-tu supposé réparer tout ceci si tu ne sais pas ce dont il a besoin ?
« Ça saigne encore. »
Tu le supplies presque du regard. Laisse-moi m'en occuper. Pour une fois. Qu'il te laisse t'approcher suffisamment. La blessure peut s'infecter et il perd du sang.
Tu lèves des yeux quand il te répond sur un ton qui se veut indifférent. Il n'a rien compris. Même après tout ce que tu viens de lui dire, il ne comprend toujours pas, et cela commence à te titiller le gosier et les tripes. Comment le lui faire comprendre ? Le secouer comme un saule ? Le frapper de désespoir au poitrail ? L'embrasser pour avoir toute son attention ? Une fois encore tes mains viennent l'arrêter dans son élan.
« Justement... je ne veux pas que tu me laisses tranquille andouille. »
Tu perds un peu patience et tape du pieds, énervé et frustré de ne pas pouvoir lui faire ouvrir les yeux. Un véritable taureau ce siphon là ! Aussi borné que ses cornes avec lesquels il embroche ta poitrine.
« Et si tu penses que je vais te laisser monter dans cette voiture, c'est mal me connaître. »
D'ailleurs, tu fermes la porte dans un bruit sourd et t'y adosses, les bras croisés sur tes vêtements fortunés. Ils brilleront moins une fois que la crasse de la bagnole dessus, mais tu t'en fiches éperdument pour le moment.
Quelque chose en toi te pousse à envier la présence du taureau à tes côtés, à envier le ton de sa voix à tes tympans, et peut-être même sa chaleur à laquelle tu as déjà pu goûter. Tu laisses échapper un hoquet. Je n'aurais pas du boire autant.
« Laisse-moi m'occuper de ta main Astérion. Il y a un kit de pharmacie pas très loin dans le complexe. »
Retourner là-bas et le laisser là pendant quelques minutes ne te satisfait guère, mais vous n'avez pas d'autre choix. Tu penses alors à toutes les personnes qui ont assisté à la scène, toute à l'heure. Tu n'as clairement pas envie de les croiser, encore moins le chanteur qui te serrait un peu dans ses bras.
« Allez... »
Tu t'adoucis. C'est fou comme tu peux passer d'une émotion violente à une guimauve avec lui. C'est comme s'il avait ce pouvoir, cet effet sur toi : incapable de lui résister.
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Astérion Earth
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Le regard fuyant, tu fais de ton mieux pour éviter qu’il puise voir tes yeux. Qu’il puise éventuellement y comprendre quelque chose dans tout ce bordel qui passe dans ta cervelle d’andouille bourrée à la bière et à l’absinthe. Mais il est presque aussi têtu que toi celui là. Peut-être que tu as trop déteint sur lui au fil du temps, qui sait. Ou c’est juste pour ce moment là.

- Ça saigne encore.

Qu’il te dit en forçant presque à croiser les yeux. Ses yeux. Cet océan de rage et de tristesse. Qu’il te dit alors qu’il remet ses mains sur les tiennes. Tu grimaces de plus belle, toujours aussi nerveux de savoir que ton sang puisse le tâcher. Tu ne sais pas comment il va réagir, lui qui déteste le désordre et la saleté. Tu tentes alors de le regarder, de croiser son regard. Qu’il puisse enfin voir le noir corbeau de tes iris. Entouré de rouge. Ce même rouge qui est toujours là ces lendemains où tu es seul dans la nuit. Et que tu décides de ne pas aller au boulot sans lunettes de soleil.

- Justement... je ne veux pas que tu me laisses tranquille andouille.

Tapement du pied sur le sol, tapement du pied qui te fait à moitié sursauté. Comme les lapins quand quelque chose les dérangent. Ou alors c’est parce que tu es allé trop loin et que tu as définitivement énervé le Siphon en face de toi. Contrairement à toi, sa patience n’est pas aussi élevée. Contrairement à toi, il a besoin d’exprimer ce qu’il ressent quand toi tu t’efforces de le cacher pour mieux digérer ça. Seul. Mais lui non.

- Et si tu penses que je vais te laisser monter dans cette voiture, c'est mal me connaître.

Claquement de porte qui vérifie ses dires. Tu déglutis et sait qu’il n’y a plus d’alternative. Tu es au pied du mur parce qu’il t’a poussé pour te bloquer. Il t’a forcé sans que tu puisses te défendre de ton plein gré. Bon, en même temps, tu n’as pas non plus envie de te lui rentrer dedans. Tu n’as pas envie de lui faire mal. Ni de le faire souffrir. Et ce soir c’est encore la preuve que t’y prends mal avec lui, mais bon. Tu t’y prends comme tu peux aussi. Mais il n’aide pas beaucoup non plus.

- Laisse-moi m'occuper de ta main Astérion. Il y a un kit de pharmacie pas très loin dans le complexe. Allez...

Arfeuh. Tu soupires un grand coup en regardant le dit complexe. Tu dois vraiment retourner là dedans ? Avec sûrement tous les regards et les jugements de cette partie de la société ? Avec ce gratin qui risqueraient d’en parler aux Lancas ? Tu vas justifier ça comment à la prochaine visite ? Entre deux tasse de bergamote et deux feuilles de bingo ? Tu t’es énervé ? Non. Impossible, ils savent que tu ne t’énerve jamais. Tu baisses la tête. Il a gagné.

- Ok… On rentre, tu t’en occupes et je me tais…

Comme à chaque fois. C’était quand la dernière fois qu’il avait du te réparer ? C’était contre les sorciers d’Emeraude il y a un an ? Tu avais eu ton dos en charpie et il avait tous fait pour que tu cicatrices correctement. Tu te souviens encore de la douleur lorsqu’il a passé le désinfectant sur les plaies. Tu lui avais montré ton dos, tu lui avais montré tes tatouages. Il avait insisté pour prendre soin de toi. Tu te ne souviens plus du fil de la discussion qui a suivi. Tu sais juste que depuis, vous êtes restés amis. Et cette nuit encore, tu le suis au milieux des gens. Tu le suis et espère que vous allez être seuls dans un coin. Retour au calme, tu t’assois dans un coin et laisse ta main, paume vers le ciel, entre ses doigts de fée. Un temps, un silence.

- J’suis désolé...

Que tu prononces, les yeux toujours vers le sol. Tu cherches quoi répondre de plus. Tu t’attends bien sûr à ce que le blond te réponde que ce n’est rien, mais à tes yeux c’est tout le contraire. Tu as fait quelque chose d’idiot. Tu ne sais pas si tu pourrais te le pardonner un de ces jours. Tu ne sais pas s’il te pardonne complètement.

- J’suis désolé d’avoir gâché ta soirée… Je sais qu’elle comptait pour toi… Je voulais venir depuis le début… puis j’ai...

Eu une prise de conscience ? Eu une crise de panique ? Eu un faux espoir dans un élan de joie ? Eu ton coeur qui a lâché alors que tu pensais au sourire du sorcier en face de toi ? Eu la jalousie qui t’a rongé d’un coup sans crier garde ? Autant de réponse que de scénario possible à une phrase ouverte.

- Je t’ai envoyé ce texto.. puis j’ai changé d’avis et… j’ai pas pu te le dire parce que comme un idiot j’ai oublié mon tel chez moi et… Aïe..

Que tu dis en grimaçant. Ils sont vicieux ces morceaux de verre dites-moi...
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Anton Virgo
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Incapable de lui résister, de hausser le ton en sa présence. Incapable de tout plein de choses. Mais capable de certaines choses que le brun aurait souhaité ne pas entendre ou voir. Avec lui, tu n'es pas le même qu'avec une simple connaissance. Il est ton ami, celui qui t'a sauvé la peau des fesses maintes fois, celui en qui tu as une confiance aveugle. Il est ton frère d'arme, un siphon comme toi, aussi votre lien est imperceptible, unique.
Pourtant, le début de votre relation avait été assez difficile puisque le taureau avait du te trainer jusqu'à cette ville par le col. Je laisse imaginer aux lecteurs les boutes verbales que vous avez pu partager durant cette sombre période de vos vies. Lui, le Culte de Lilith, ses confrères et consœurs l'avaient obligé à venir t'enrôler dans votre petite secte. Et toi, à cette époque, toi, tu essayais tant bien que mal d'échapper aux griffes de la police milanaise qui cherchaient le meurtrier de ta petite-amie. En y repensant, c'est sûrement grâce à Astérion et au Culte que tu es toujours en vie. Encore une dette qui te colle à la peau et refait souvent surface lorsque tu passes du temps avec le brun. Tu te remémores parfois ce qu'il a fait pour toi, afin de ne pas trop pousser tes taquineries jusqu'au bout, afin que tu le laisses souffler entre deux vannes dévergondées, entre deux remarques sifflantes sur son style de vie.
Bref, même s'il a excité tes nerfs avec son boudin, son visage dénué d'émotion, presque méprisant, et sa main en charpie font l'effet contraire. Ils t'adoucissent, te montrent clément et te poussent à prendre soin de lui. Allez, dis oui. La vérité est que tu ne veux pas le voir partir en fanfare dans sa voiture dans son état. Tu ne veux pas qu'il te laisse seul dans cette soirée remplie de prétendus amis. Tu ne veux pas qu'il te déteste, tu es prêt à tout pour voir sur son visage l'éclat d'un sourire et dans ses yeux un firmament d'étoiles. Tu ne peux pas le laisser saigner dans la rue. Ton instinct te hurle de le soigner, de prendre soin de lui, de réparer sa main qui goûte sur le sol. La vue du sang ne te fait pas frissonner. L'anatomie de l'être humain n'est plus un mystère pour toi, tu l'as assez disséquer pour ne pas tourner de l'oeil.
Enfin, le brun accepte ton offre et tu peux soupirer, rassuré de le savoir entre tes bonnes mains au lieu d'être au volant de sa bagnole, l'esprit trop embrumé pour faire attention aux environs. Avec toi à ses côtés, il ira mieux, il pourra broyer du noir, se calmer et, qui sait, passer du bon temps.
« Super, viens, on va se trouver un coin tranquille, promis. »
Un sourire se glisse donc sur tes lèvres alors que tu l'entraines doucement et discrètement dans le complexe, faisant un signe au garde pour qu'ils le laissent passer. Directement, la musique fait rage dans vos tympans en parallèle avec l'extérieur où le calme de la nuit vous berçait presque. La chaleur des rires outrageux et des danses et baisers enflammés vous parvient et fait rougir tes pommettes. Quelques pas et vous vous retrouvez rapidement dans un couloir. Tu te retournes de temps en temps pour surveiller ton taureau et le rassurer d'un sourire ou d'un clin d'oeil chaleureux. Évidemment, sur le chemin, tu croises des gens que tu es obligé de saluer et d'échanger quelques mots dans la rapidité. C'est ça, le monde de la mode. Il faut être un satané rayon de soleil vingt-quatre heures sur vingt-quatre, connaître le monde entier et se l'approprier.
« On va aller dans ma loge, il y a un kit là-bas et on y sera seul. »
Ou du moins, tu l'espères, car Vic a pris l'habitude d'y passer ce soir. Tu ouvres la porte et t'introduis dans la petite pièce éclairée mais cosy, fermant discrètement l'entrée à clé une fois Astérion dedans. Tu te retournes en soufflant, fatigué des interactions que tu as pu avoir en venant ici, puis range rapidement un coin de la table où gisent des pinceaux, du fard à paupière, des crayons khôl et une ligne de coke sur un petit miroir. Tu rougis directement en voyant la drogue dure en pleine étalage dans ta loge, sous les yeux de ton ami, comme si son jugement t'es très précieux.
« Ce n'est pas à moi... c'est à Vic. »
Sous-entendant qu'il est passé ici avant que vous ne vous rendiez sur votre estrade respective. N'est-ce qu'une impression où tu as l'impression que cette explication ne fait qu'empirer l'état de Taurus ? Mais sa réponse est toute autre, assez surprenante d'ailleurs alors qu'elle parvient à tes oreilles. Tu lances même un regard intéressé et grave à Astérion tout en cherchant le kit pharmaceutique. Ce n'est pas souvent que tu l'entends s'excuser, toute cette affaire l'a finalement touché plus que tu ne le pensais. Le moment est presque sacré tant il pousse ses explications, choses qu'il n'avait jamais fait auparavant, à part quand vous restiez plusieurs jours sans vous parler après une dispute. L'émotion fait presque vibrer ta poitrine et tu ne perds pas un mot de ce qu'il te dit. C'est mignon. Oui, pour une fois, tu lui trouves un air mignon.
Tu te rapproches donc avec le matériel de soin et t'assieds à ton tour, silencieusement. Il y a tant de choses que le brun ne te dit pas, mais que tu perçois maintenant dans le tréfonds de ses yeux noirs éclairés par les lumières de la loge. L'homme a l'air triste et en colère, et le pire c'est que tu as l'impression d'être l'auteur de toutes ces émotions. Comment ? Pourquoi ? Si seulement, il voulait bien te le dire.
« Ce n'est pas grave Térion. Je ne t'en veux pas pour ça. Au moins, tu m'as prévenu, c'était honnête de ta part. »
C'est vrai, quelqu'un d'autre, une de tes connaissances par exemple, n'aurait même pas daigné t'envoyer un message. Tu continues à parler, sur un ton plutôt doux qui se veut guérisseur, et prend en main une pince à épiler afin de retirer les morceaux de verre. Avant de commencer le carnage, tu fais l'effet d'une anesthésie en prenant son poignée dans une de tes mains.
« C'est ta réaction que je n'ai pas comprise. Je ne t'ai jamais vu te comporter de cette façon là. », lances-tu avec un regard indiscret dans sa direction, un peu inquiet de témoigner de sa réaction à ce sujet.
Cependant, il faut bien que tu en aies le cœur net. Vous êtes proches l'un de l'autre, mais tu ignores toujours ce qui le met hors de lui, ce qui le pousse à autant boire le soir, ce qui l'entraîne à rager contre lui-même au point de ne pas dormir. Beaucoup, trop, de fois, tu vois le brun doter de lunettes de soleil qui lui permettent de cacher ses yeux rougis et fatigués. Tu te permets alors ce soir de l'interroger sur tout cela, pour en avoir le cœur net, pour pouvoir mieux l'aider.
« Pourquoi tu as changé d'avis ? On dirait que... tu as pleuré. »
Tu grimaces en prononçant ces derniers mots, car tu sais d'avance comment il réagira. Tu en profites donc pour rabaisser la tête et t'occuper des bouts de verre coincés dans sa chair. Tu les enlèves un par un, puis essuies le sang et désinfectes les multiples plaies avec l'alcool servi dans un flacon blanc. Tu peux enfin t'aventurer à relever la tête. A tes risques et périls.  
« Et voilà mon chéri, je te bande la main -sans mauvais jeu de mot vilain- et elle sera comme neuve. »
Tu essayes d'apporter un peu de positivisme dans tout cela. Tu veux des explications, une rétrospection des actions du siphon, mais en même temps tu veux également son bonheur. Quand ce sera fini, je te ferai sourire Astérion. Que Lilith m'en soit témoin.
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Tu sais que ta réponse déclenchera autre chose, mais pour le bien de tous le monde, il faut parfois apprendre à lâcher prise. C’est ce que tu décides de faire ce soir.

- Super, viens, on va se trouver un coin tranquille, promis.

Dans ton mutisme, tu le suis. Tu ne fais rien d’autre. Tu le suis dans ce silence que tu t’es imposé et garde la tête baissée, battu. Même ton entêtement a eu raison de toi. Traversée du parking, tu t’es mis dans ta bulle. Traversée de la porte, tu restes à ses côtés sans rien rajouter. Tu n’entends pas le bruit ambiant alors que vous êtes dans le complexe. Tu n’entends même pas les murmures que vous provoquez durant votre traversée des convives. Est-ce que tu regardes alors autour de toi ? Est-ce que tu as une nouvelle prise de conscience et ton envie de partir revient d’elle même ? Non.

Tu es comme un cheval avec des œillères. Tu te contentes de suivre ton guide parmi ses semblables. Il fait de son mieux pour en éviter un maximum d’ailleurs. Il est tout de même obligé de faire des arrêts de temps en temps, saluer les meilleurs, le gratin de ses invités. Mais fait un efforts pour empresser le pas, pour ne pas attendre alors que tu caches ta main au yeux de tous.

- On va aller dans ma loge, il y a un kit là-bas et on y sera seul.

Qu’il finit par te dire et que tu réponds en hochant la tête. Tu t’engouffres dans la pièce sans demander ton reste et cherche rapidement un endroit pou te poser. Tu ne remarques pas le bazar qu’il élimine. Tu ne remarques pas ce qui semble gênant pour lui qui pourrait te paraître à la limite un peu étrange connaissant ton… ami ?

- Ce n'est pas à moi... c'est à Vic.

Ah. Ça explique… Non rien. Mieux vaut pas que tu saches en fait. Tu es complémentent dans les vapes. En temps normal, tu aurais à moitié levé les yeux et tu aurais dis que tu t’en fichais, qu’il fait ce qu’il veut avec qui il veut. Et tu aurais pris sur toi. Tu aurais canaliser cette rage et cette jalousie dans un coin en rentrant. Mais tu as déjà tout sorti et ton cœur est incapable de refaire le circuit de montagne russe émotionnel que tu as à chaque fois. Du moins pas deux fois dans la même soirée. Tu te contentes alors des excuses. Des explicatifs rapide et limitées.

- Ce n'est pas grave Térion. Je ne t'en veux pas pour ça. Au moins, tu m'as prévenu, c'était honnête de ta part.
- Hum...
- C'est ta réaction que je n'ai pas comprise. Je ne t'ai jamais vu te comporter de cette façon là.

Tu ne veux pas répondre de suite à cela. Cracher sur Van Rod c’est une chose. Mais lui dire que cela aurait était lui ou un autre était le vrai problème… c’est une autre paire de manche. Au moins, l’écervelé de métalleux passera pour une excuse. Et tu n’aurais pas à mentir à Anton. Tu ne lui mens jamais d’ailleurs. Tu poses ton front sur la table en le laissant finir, en guise de seule réponse que tu puisses lui apporter. Tu mords ta lèvre sous la douleur, mais tu ne tremble pas. Trop habitué à devoir te désinfecté à droite et à gauche. Un vrai cascadeur, un casse-cou pur et dur quand tu étais gosse. Tu te souviens que ta tante jouait les infirmières à chaque fois que tu allais dans le jardin. Tu n’as jamais vraiment pleuré de douleur physique. Et tu ne veux que ça commence devant lui. Alors de nouveau tu prends sur toi et grimace encore plus en serrant le poing quand il passe l’alcool à désinfecter sur tes plaies.

- Pourquoi tu as changé d'avis ? On dirait que... tu as pleuré.

Oui. Vingt fois oui. Tu te redresses un peu et regarde ton visage dans le miroir de la loge en serrant les dents. Cela se voit encore qu’ils sont rouges ? Oui. Tu soupires et prend une forte inspiration bovine. Exténué. De toi même. Tu finis pas secouer la tête pour ne pas continuer cette torture de te regarder dans la glace et de te voir aussi pitoyable que tu l’es déjà.

- Et voilà mon chéri, je te bande la main -sans mauvais jeu de mot vilain- et elle sera comme neuve.

Tu as un rictus nerveux à sa blague. Mais le sourire disparaît aussi vite qu’il est venu. Rien ne change. Il est toujours aussi graveleux quelque fois s’il le veut. Tu regardes le résultat et essaye de serrer ta main, mais très vite, la douleur t’en empêches. Mieux faut alors laisser le Siphon s’en occuper. Tu serres les dents de nouveau en pensant au choses que tu devras éviter dans les deux jours qui suivent pour atténuer la douleur. Heureusement que ton métier demande la parole et pas l’écriture. Bon, pas de guitare pour passer le temps et le maniement des cartes se fera lentement.

- Merci...

Que tu murmures. Tu lèves les yeux vers lui, un instant. Puis tu dévies de nouveau.

- Je ne sais pas ce qui m’a pris. Le revoir m’a… m’a fait revenir en arrière… C’était assez douloureux… Puis il l’a mérité ce coup de poing.

Que tu craches en regardant ailleurs. Trop longue l’histoire pour la raconter. Vas savoir s’il veut l’entendre. Ce sera la combien de fois que tu t’ouvres et parle de ton passé avec lui ? Troisième ? Quatrième ? Tu ne sais pas mais tu comptes ces moments sur les doigts de tes mains et de tes pieds en fait.

- Il était moins baraqué avant… Peut-être les stéroïdes ou la muscu… Mais même avec ça, il ne m’a jamais vaincu au bras de fer et il se dégonflait au jeu du couteau.

Que tu dis en rigolant. Vieille manie. Tu relèves les yeux, attendant une réaction de la part de ton blond.
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Anton Virgo
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Avant même que ton désir de le faire sourire ne caresse ton esprit, ton camarade siphon réprime un ricanement à ton sous-entendu débonnaire. Tu le connais bien, c'était trop tentant, et tu savais que ça le ferait réagir intérieurement, tu ne pensais juste pas qu'il laisserait voir sa réaction. Astérion peut être très cachotier quand il le veut, et il est difficile de lui arracher les vers du nez. C'est sûrement une des raisons qui te pousse parfois -souvent- à le taquiner, à pousser ses limites. Tu sais qu'il est fort pour déguiser ses émotions et ses sentiments, alors tu essayes toujours de le tester, de voir jusqu'où il peut aller. Sans tous tes stratagèmes, tu ne le connaîtrais sûrement pas autant que tu le connais aujourd'hui. Certes, parfois tu peux te montrer assez entreprenant et féroce, voire ridicule ou perverti à ses yeux, mais c'est pour mieux l'entraîner à s'ouvrir, à se laisser aller et essayer de nouvelles choses. Tu n'arrêteras jamais tant que cela ne l'embête pas, et pour l'instant tu touches du bois car cela ne serait tardé. Vous êtes comme le Yin et le Yang, il y aura toujours une frontière qui vous séparera. Tu ignores encore laquelle, mais tu penses qu'elle est belle et bien présente et que ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne sorte le bout de son nez. Et il te faudra faire attention ce jour là, car tu pourrais bien le perdre à jamais. N'y pensons pas davantage. Cette idée te serre la poitrine et la gorge rien qu'en y pensant. Ce jour n'est pas encore venu. Et tu espères qu'il prendra tout son temps pour arriver à destination, voire qu'il ne viendra jamais, se perdant sur le chemin.
Pendant ces petites réflexions dignes d'une adolescente en fleur, tes doigts, entraînés à coudre pendant des heures, s'occupent allègrement de la main du blessé. Ils la prennent délicatement, la caressent même lorsque le bandage doit être mis. Tout n'est que douceur et attention.
« Ce n'est rien. J'espère que la douleur partira bientôt. »
Tu regardes les alentours à la recherche d'un indice, mais seule la coke cachée rapidement dans un tiroir pourrait lui faire l'effet d'un antalgique. Il ne te reste plus qu'à sortir les vieilles superstitions, alors tu soulèves délicatement la palme du brun et te penches un peu pour y déposer un fin baiser.
« Un bisous magique. Il paraît que c'est guérisseur. », lui lances-tu sur un ton amusé et jovial pour qu'il se sente un peu mieux.
Pourtant, à le regarder encore et encore, Astérion a l'air toujours préoccupé. Le rouge de ses yeux ne s'est pas apaisé et la gravité de ses traits reste immuable. Tu aimes les défis, mais celui-ci te pince un peu le coeur. Cela t'attriste vraiment de le voir dans cet état, aussi pompette que toi et la tête remplie de pensées noires. Tu ignores encore le pourquoi du comment, mais il te semble que tu te rapproches doucement mais sûrement de la vérité. Parce que tu l'as mis en confiance, le brun te parle. Il s'agit bizarrement encore de Vic, ce qui te fait froncer des sourcils. Il a vraiment l'air d'avoir un problème avec le métalleux. Pour une raison qui t'est inconcevable et inconnue, leur passé semble entremêlé. Malgré un mauvais sentiment aux tripes, ta curiosité gagne la partie, comme toujours, tu te dois de lui demander ce qu'il en est véritablement.
« Vous vous connaissiez bien ? C'était ton ami à Oxford ? »
Le nom de la prestigieuse université t'était parvenue jusqu'aux oreilles lors de leur première confrontation dans la salle de danse VIP. Tu regardes Astérion avec beaucoup d'attention, captant chacun de ses traits, à la recherche du moindre indice. Tu espères sincèrement qu'il ne renfrognera pas et qu'il s'ouvrera un peu plus à la discussion cette fois. Parce que la curiosité enflamme ton esprit et fait bouillir ta poitrine. Tu sais juste que quelque chose est arrivé et que Vic a apparemment merdé. Pourquoi le brun serait-il aussi fâché de le revoir sinon ? Tu te mords la lèvre inférieure, déjà friand d'en savoir plus sur cette histoire.
« Tu peux tout me dire tu sais ? Je serais motus et bouche cousue, promis. Si j'avais su que tu ne l'aimais pas, jamais je ne lui aurais demandé de venir. »
Est-ce vraiment la vérité ? Car combien de groupe de Heavy Metal connais-tu à part celle de Vic ? Aucune. Aurais-tu choisi la loyauté ou la passion de voir ton show être parfait ?
« Et dire que j'allais coucher avec lui ce soir... Ew. »
Dernier ressort à ton humeur fataliste, tu étais en effet prêt à partager ses draps, à soupirer sous ses coups de reins musclés et tatoués, à le griffer jusqu'à ce que tu lâches enfin un râle de plaisir. L'idée, maintenant, te semble impossible, car tu ne le verras plus du même œil. Astérion y a veillé. D'ailleurs, encore un peu sonné par le champagne que tu as bu, tu coinces ton regard dans le sien et porte tes doigts sur ses tatouages au bras. La vue de ce soir est bien meilleure.
« Si ça peut te consoler, je préfère largement les tiens aux siens. C'était un peu le bordel, je n'arrivais plus à suivre. Toi, tu es comme un livre, une belle histoire. Effrayante, mais belle. »
Voilà qui le réjouira peut-être.
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Astérion Earth
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Un remerciement parmi d’autre. Un remerciement pour ce qu’il fait pour toi. En échange de quoi ? Le plus souvent parce que tu avais frappé pour lui, parce que tu t’étais battu pour lui. Son honneur, sa vie. Ton problème, ton amour. Cet amour que tu t’interdis de dévoiler par peur et que tu t’efforces alors de transformer qu’en simple devoir de protection envers lui. Mais la jalousie prend le dessus le plus souvent. Tu es un émotionnel. Tu agis par le cœur et non la raison. C’est dans ta poitrine que résonne l’essence même de tes gestes. L’essence même de tes actes. Pas dans la tête.

- Ce n'est rien. J'espère que la douleur partira bientôt.

Qu’il dit. Tu hoches alors la tête en voyant ta main a peu près soignée. Tu évites de la serrer de nouveau pour voir ce qu’il adviendra de la douleur et pour éviter de ré-ouvrir les plaies. Tu vois que le Siphon devant toi cherche quelque chose. Tu ne sais pas quoi, mais tu ne tardes pas à la découvrir.

- Un bisous magique. Il paraît que c'est guérisseur.

Tu rougis d’un coup alors que ses lèvres touche ta paume. Tu détournes alors le visage et te contente de parler d’autre chose. Tu dévies la conversation pour éviter de devoir te justifier de cette prise de couleur soudaine. Un jour, faudrait que tu retournes sur les routes avec les Earth. Juste pour reprendre un peu de teint et éviter de devenir tomate à chaque foutu occasion. Puis aussi ça te couperait un peu de la ville et tous le bordel. Tu pourrais revenir pour les réunions. Puis en parlant de Van Rod, tu te rends compte que l’idée de partir serait peut-être terrible. Virgo se retrouverait seul. Sans attaches. Sans toi. Mais cela le toucherait vraiment ? Oublions ça pour le moment.

- Vous vous connaissiez bien ? C'était ton ami à Oxford ?
- C’est plus compliqué que ça.
- Tu peux tout me dire tu sais ? Je serais motus et bouche cousue, promis. Si j'avais su que tu ne l'aimais pas, jamais je ne lui aurais demandé de venir.
- Tu pouvais pas savoir. Cela fait plus de quatorze ans que je n’avais plus de nouvelle si c’était à travers la réussite de son groupe.
- Et dire que j'allais coucher avec lui ce soir... Ew.

A cette phrase, tu te tais. Tu baisses alors les yeux et serre le poing gauche plus fort, à t’en faire blanchir les jointures. C’était bien ça ce que tu avais vu. Tu serres la mâchoires alors que le passé te fouette le visage. Te perds dans une réalité qui t’es propre… Coupé vivement par des doigts froids qui se baladent sur tes bras nus qui te font frissonner. La différence de température est assez grande et tu serres les dents de plus belle. Mais pour éviter, sûrement sous l’effet de la proximité et de l’alcool, de faire une connerie.

- Si ça peut te consoler, je préfère largement les tiens aux siens. C'était un peu le bordel, je n'arrivais plus à suivre. Toi, tu es comme un livre, une belle histoire. Effrayante, mais belle.

Tu poses alors les yeux sur les dessins qui marquent ta peau depuis des années. Tu déglutis et regarde avec un peu plus d’attention toi aussi. Des démons sur ta gauche. Un cimetière sur ta droite. Cette forêt d’arbres morts… Tu retournes tes mains pour revoir le Marl Boro sur tes phalanges. Tu zieutes le tatouages sur ton pouce. Un mélange étrange de lettre superposées que toi seul connaît. Tu regardes tout ça et soupires.

- Victor et moi… On se connaissait depuis la primaire. Il n’a jamais su pour ma condition de Siphon. Jamais. Un accord que j’ai eu avec mes grand-parents. A cette époque nous n’avions pas grand contact avec le Culte et nous évitions de provoquer le diable en cherchant plus d’information.

Tu n’étais qu’un gosse. Un enfant à qui la mère avait été arraché, choyé et choisi par une entité supérieur pour représenter un signe astrologique parmi les douze existant.

- On a quasi tous fait ensemble. Les conneries. Les premières bières. Les examens. Les révisions. Pour tout ce qui touchait aux sexe, il était toujours le premier par contre.

Petit sourire débile alors que tu desserres doucement le poing.

- On a fait la première année d’Oxford ensemble… mais… Il est partis avant la rentrée de la seconde année… et c’est là que je l’ai perdu de vue… La dernière fois qu’on s’était parlé… Il m’a gueulé dessus en soirée et m’a foutu une beigne.

Tu t’en souviens encore de celle là. Tu avais fini par terre, le nez en sang.

- Tu comprends mieux pourquoi je lui ai rendu ? Après toutes ses années ? Il est partis sans donner de nouvelle et quand on se revois il me traite de rabat joie en se permettant de te manquer de respect ? C’était plus fort que moi...
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Anton Virgo
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Le corps de ton ami est parsemé de tatouages, les uns plus beaux et intéressants que les autres. Au début de votre relation, tu n'y avais pas vraiment prêté attention, parce que c'était dans la société italienne quelque chose de mal vu. Et puis, avec son look de l'époque, tu pensais férocement que ce genre de peinture sur le corps était débile et puérile, présent dans le seul but de se démarquer des autres et d'apporter un peu plus l'attention sur soi-même. Risible tentative de se rendre spécial, car au fond on est seul, du début jusqu'à la fin, et c'est une fatalité que les âmes mûres sont en capacité de comprendre. Et puis, le temps passant, vous aviez fini tous les deux par déposer les armes et ouvrir vos barrières incassables. Et tu avais compris que ces dessins traduisaient son histoire alambiquée et l'essence même de son âme. Ton regard, porté souvent dessus (en même temps, il ne t'en donnait parfois pas le choix), avait complètement changé et se teintait d'une curiosité plus qu'intimidante, tes yeux perçant presque la chair du brun. Jusqu'à ce que, de nos jours, tu n'en fasses l'égérie de ton défilé. Enfouis dans la masse de la nouvelle collection, plus métal que jamais, on peut revoir certains tatouages sur des chemises et des pantalons imprimés. Sur scène, le rendu t'a bien plu.
Un sourire en bouche, essayant de rassurer comme tu peux Astérion, tes doigts s'éternisent et glissent sur sa peau colorée. Comme tu aimerai connaître le sens de tous ceux qui y sont, mis à part le Marlboro imprimé sur ses phalanges. Celui-là, tu ne le comprendras sûrement jamais, et tu le soupçonnes même d'être là à cause d'une soirée un peu trop arrosée. Lorsque enfin le siphon décide de parler, de s'ouvrir (Dieu que tu aimes ces moments), tu romps le contact pour le laisser tranquille dans sa réflexion. Ses paroles t'étonnent et te bousculent, car le lien qu'il te décrit et qui le lie à Vic' semble avoir disparu complètement. Un meilleur ami perdu de vue et inconscient de ses erreurs, il n'y a pas pire trahison dans la vie. Malheureusement, si. Pire trahison ne peut qu'être celle d'un être tant aimé qu'on se tordrait en deux pour le satisfaire. Léonie avait été une de ces personnes que tu aurais pu aimer à l'infini et au-delà, avec laquelle tu te serais épanoui. Merde, t'étais même prêt à lui demander sa main, tu l'imaginais en robe de mariée à tes côtés. Tous les deux, vous auriez pu dominer Milan puis le monde, tu en étais certain à l'époque. Mais la tromperie avait cassé ce rêve éveillé par un coup de foudre. Tu avais perdu tes moyens dans ce café, la voyant avec un autre homme. Tes pouvoirs avaient déferlé sur la traitresse jusqu'à ce que son corps ne soit plus qu'un bout de viande amoché et qu'un rideau de poussière ne t'aide à t'échapper. Douce vengeance. Le sentiment de dominer sur sa vie et sa mort était si grisant.
« Je te comprends. Il t'a trahi et il doit payer pour toutes ses années passées sous silence et pour l'humiliation que tu as ressenti à cette soirée. Un œil pour un œil. Une dent pour une dent. »
A cet instant, l'image de Vic' se détériore quelque peu dans ton esprit. Abandonner les gens qui t'aiment de cette façon, c'est incompréhensible et pitoyable. Tu te promets de lui en glisser un mot quand vos chemins se recroiseront plus tard. Déjà qu'il n'était pas l'élégance incarnée, l'idée de coucher avec lui est complètement révolue.
« Tu as même été trop gentil à son égard. J'aurais rendu sa vie misérable à ta place. »
Et Lilith sait à quel point tu excelles dans ce domaine. Siphon de la malice et de l'espièglerie, de l'élégance et de la curiosité.
« Si tu veux, je peux m'en occuper. »
Tu poses un regard contre le sien, à l'amiable, comme pour y déceler une lueur d'espoir et d'accord. Ce pourrait être amusant. Un sourire étrange s'affiche sur ton visage à mesure que tu attends sa réponse.
« Même si je peux déjà t'assurer que l'homme en question s'est perdu dans les méandres de sa célébrité. Il en veut toujours plus et les drogues le lui donnent. Ça ne le rend que plus vaniteux et rustre. »
Il n'en vaut clairement pas la peine. Oublie-le. Astérion a l'impression d'avoir compris tout ceci, alors tu n'insistes pas sur ce point. Tu reviens donc à ta mission principale : dorer un peu plus la soirée du brun qui a passé pour l'instant un mauvais moment. Tu es l'invité, c'est à toi de faire en sorte qu'il aille mieux.
« N'en parlons plus. Tu ne mérites pas qu'il te mette dans cet état. »
Un sourire. Donne-moi un beau sourire. Tu rêves de le voir aussi frivole que toi, inconscient face à ses problèmes comme un adolescent. Les sujets ternis et ombragés attendront le lendemain. Tu te lèves et poses tes deux mains sur ses épaules pour attirer toute son attention.
« Si tu as d'autres secrets sur ta vie à me révéler, c'est le moment Taurus chéri. », accompagné d'un petit clin d'oeil enfantin et taquin.
Il est maintenant temps que vous vous libériez de votre passé, du présent et du futur. Que la fête commence.
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Astérion Earth
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Alors que tu t’ouvres un peu, que tu racontes un bout de ta vie que tu ne dévoiles jamais dans tous les détails, le blond continue de jouer avec les dessins sur tes bras. Cela est plus qu’agréable et tu sais pourtant qu’il ne faudrait pas en profiter. Tu sais que le Siphon aime, d’une certaine manière, prendre soin de toi. Mais même si cette soirée montre que tu as une place spéciale dans sa vie, tu as toujours l’impression que rien ne serait comme avant si tu lui disait tout.

- Je te comprends. Il t'a trahi et il doit payer pour toutes ses années passées sous silence et pour l'humiliation que tu as ressenti à cette soirée. Un œil pour un œil. Une dent pour une dent.

Tu souris légèrement. Ce n’est pas ton genre de faire ça en général, mais là… Même si tu n’as pas vraiment ressenti de haine envers lui, plutôt du d’égout… mais le fait qu’il puisse s’approcher et toucher Anton comme ça… Cela t’as complémentent sorti de tes gongs. Enfin bref.

- Tu as même été trop gentil à son égard. J'aurais rendu sa vie misérable à ta place.

Tu fronces les sourcils. Il en serait vraiment capable ? Pour toi ? Tu ne sais pas si c’est vrai. Cela te réchauffe le cœur, juste un peu. Cela te fait un peu sourire. Parce que tu ne sais pas trop avec lui quand il agit comme ça si c’est uniquement pour toi ou s’il est pareil avec les autres. C’est un peu compliqué. Tu vogues entre deux eaux avec lui. Incapable de savoir à quel moment il est sincère. Quoiqu’il ne t’a pas menti, tout comme toi. Non ?

- Si tu veux, je peux m'en occuper.
- Hein ? Non t’en fais… je ne suis pas sûr qu’il mérite autant d’attention...
- Même si je peux déjà t'assurer que l'homme en question s'est perdu dans les méandres de sa célébrité. Il en veut toujours plus et les drogues le lui donnent. Ça ne le rend que plus vaniteux et rustre.
- Oh… A ce point ?

Tu remarques alors le fameux plateau avec les lignes blanches. Tu soupires en repensant à Vic durant votre adolescence. Il était si gentil. Un peu violent dans ses paroles et dans sa phase ado rebelle contre les parents, mais il te protégeait. Il à toujours fait un demi-tête de plus que toi de toute façon… Cela était facile, même si tu ne démordait pas non plus et tu savais te servir de tes poings. Tu sais toujours t’en servir d’ailleurs vu comment son nez saignait.

- N'en parlons plus. Tu ne mérites qu'il te mette dans cet état.
- Merci Virgo...

Tu le vois qui s’éloigne et pose ses mains sur tes épaules. Tu ne sais pas ce qu’il va te demander ou plutôt ce qu’il va dire, mais depuis deux ans, tu t’attends maintenant à presque à tous avec lui. Même si ta détermination t’as été utile pour le ramener au Culte, tu sais que dans ses réactions et ses demandes, il peut être assez étrange. Imprévisible d’ailleurs.

- Si tu as d'autres secrets sur ta vie à me révéler, c'est le moment Taurus chéri.

Tu serres les dents. D’autres secrets ? De quoi ? Sur quoi. Tu baisses les yeux et regarde tes tatouages. Tu ne sais pas trop. Tu n’aimes vraiment être au centre de l’attention.

- Je… non. Je pense pas… Tu savais que j’avais un faible pour le chocolat noir?

Tu ne sais même pas pourquoi tu as dis ça. La panique ? Tu souris un peu et rigole. Tu te facepalm et grimace de douleur parce que par réflexe, tu t’es balancé sur le front ta main blessée. Tu soupires de ta connerie et la garde contre toi en te maudissant un peu, juste assez pour te dire que tu as besoin de dormir, rentrer chez toi. Être seul. Mais tu te doutes bien que le Siphon ne l’entendra pas de cette oreille.

- Excuse moi. Le stress retombe là. Mais je vois pas quoi te dire de plus ce soir…
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Anton Virgo
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Oui, à ce point. Vic' s'est perdu dans un monde qu'il supporte mal. Il aurait du rester à Oxford, en compagnie de son meilleur ami, il aurait du ne pas laisser la célébrité l'emporter dans ses méandres. Mais tu n'en dis pas plus à son sujet, parce qu'il a accepté ton invitation et qu'il a l'air complètement enlisé dans ses problèmes personnels. Et puis, toi aussi, tu as failli succomber au sommet de la pyramide à Londres. Tu refusais même de suivre Astérion jusqu'en Irlande, tu as mis sa vie et la tienne en danger pour tes aspirations. Ces dernières t'avaient aveuglé, mais le brun avait réussi à s'immiscer dans tes réflexions et ainsi te ramener à la raison.
Mais inutile de remuer le passé. Revenons au présent où tout se décide, où chaque parole, fait et geste tranchent les choix de tout Homme. Les tiens sont d'aider ton camarade à se détendre. Et pour cela, tu vas tout mettre en œuvre, quitte à ce que vous dansiez la polka sur la table. Mais pour l'heure, tu gardes le brun sur le devant de la scène, le défiant de te révéler encore un de ses plus sombres secrets. Tout le monde en a, à la pelle, Astérion plus que toi. Et ça te peine un peu de ne pas le connaître dans sa totalité, comme si tu n'es pas digne de confiance, de confidence. Ce soir, tu ne ressens pas cette émotion morose, car il a su s'ouvrir, il a su trouver le bon moment. L'alcool a peut être favorisé l'échange, mais tu restes positif dans l'idée qu'il t'aurait dit tout ceci même sobre.
« Oui, tu me l'as dis Noël dernier, tu ne te souviens pas ? »
Le sourire coincé sur le coin de tes lèvres persiste, car le souvenir réchauffe ta poitrine.
« Je t'avais un peu harcelé pour savoir ce que tu voulais. »
Et comme toujours, le brun avait capitulé dans un profond soupire. A Noël, sans surprise, il s'était donc retrouvé avec deux boîtes de chocolat noir de haute qualité, planquées dans sa botte. Un petit rire sort inconsciemment de ta gorge que tu fais mourir directement. Tu ne voudrais pas non plus le mettre mal à l'aise. Tu sais qu'il l'est souvent avec toi, sûrement à cause de ton caractère un peu trop exubérant à son goût. Tu le prends souvent mal parce qu'il se renferme encore plus à ces moments passés l'un avec l'autre. En règle général, il te quitte alors que tu ne voulais que plus d'amusement. Mais telles sont les lois de l'amitié. On ne peut pas faire tout ce que l'on veut parfois, il faut savoir se plier aux désirs des autres.
« Fais attention... », lui lances-tu alors qu'il se fait mal.
Tel qu'il dit les choses, tu as la mauvaise impression qu'il te fuit encore une fois. Encore une fois. Une heure passée à tes côtés semblent être plus que suffisante. Mais tu ne dis rien, même si ton sourire s'est effacé. L'alcool et sa blessure doivent lui peser un peu plus qu'il y a plusieurs minutes. Et puis, mintenant qu'il t'a laché le morceau, qu'il se sent un peu mieux, il n'a plus beaucoup d'intérêt à rester. C'est logique, qu'attendais-tu plus de sa part ? Tu ne peux pas non plus le garder en laisse tout le temps que tu souhaites.
« Ce n'est pas grave. », dis-tu en enlevant tes mains de ses épaules et en basculant un peu en arrière pour te soutenir à la table.
Ce n'est pas grave, dehors, il y a du monde, de la musique, tu trouveras bien un moyen de faire passer le temps. Peut-être que tu tomberas sur quelqu'un qui veuille rester à tes côtés, toute la nuit durant. Peut-être pas. Tu verras.
« Tu as besoin qu'on te ramène ? J'appelle un Uber X sinon. »
Et nonchalamment, tu sors ton téléphone portable, et pianote dessus pour voir les disponibilités.
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Astérion Earth
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- Oui, tu me l'as dis Noël dernier, tu ne te souviens pas ?
- Vrai.
- Je t'avais un peu harcelé pour savoir ce que tu voulais.

Tu te maudis d’avoir oublié ce Noël. Parce que pour une fois, tu l’avais fêter une première fois avec toute ta famille réunie. Les Earth et les Lancas. Et la seconde, avec le blond. Rien qu’à deux. En tête à tête. Et c’est ce soir là que tu t’étais rendu compte que les sentiments que tu nourrissais à son égard étaient bien réel et pas seulement un fantasme débile que tu aurais pu t’inventer parce que tu passais trop de temps avec lui. Et le fait d’avoir reçu ses boîtes de chocolat de sa part t’avait réchauffé le cœur. Tu avais été un peu heureux de voir qu’il pouvait penser à autre chose que lui même, qu’il écoutait quand il le pouvait. Et quand il le voulait. Son cadeau ? Tu avais réussi à avoir la dernière veste de collection de sa marque préférée. Tu n’as jamais dit comment tu l’avais eu. Un petit secret que tu te gardes bien. Va savoir ce que tu pourrais lui offrir cet année.

- Fais attention...

Qu’il te dit lorsque tu te rend compte que tu as usé de la mauvaise main pour te punir de ta bêtise. Mais qu’importe. Au moins tu as dis l’essentiel. Et pourtant une part de toi, enfouie dans ton cœur, ne veut pas partir. Tu grognes un peu parce que tu ne voudrais pas le laisser à la merci de tous dehors. Tu lui fais suffisamment confiance pour ne pas se mettre dans la merde. Mais le reste du gratin ? Le reste des gens dehors ? Non.

- Ce n'est pas grave. Tu as besoin qu'on te ramène ? J'appelle un Uber X sinon.

Tu secoues la tête et te relève vers lui, ta main droite contre toi et la main gauche qui attrape celle du blond. Pour lui faire comprendre que tu resterais là. Pour lui. Pas pour eux. Pas pour sa collection même si tu sais qu’il en reste très très fier. Pour lui. Il n’y a que pour lui que tu peux encore faire ce sacrifice là. Tu fais toujours celui là de toute façon. Son bonheur au détriment de ton sourire. Au détriment de tes choix.

- Non t’inquiète. Je peux encore les supporter un peu.

Tu serres sa main dans la sienne. Réflexe. Envie. Parce que sentir sa peau froide contre la tienne te réchauffe le cœur. Tu baisses les yeux vers ces deux mains liées qui n’auront jamais le même sens à tes yeux que pour les siens. Tu souris, un peu. Juste assez pour appuyer tes propos.

- Je peux encore rester un peu avec toi ce soir. Si ça te dérange pas. Je promet pas de sourire tout le temps. Mais de rester à tes côtés, oui.

Et éventuellement que tu puisses faire comme tu as toujours fais. Le surveiller. Regarder ceux qui s’approchent avec des yeux emplis de violence. De rage. Alors que ton visage n’offrira qu’une expression de calme. Un vrai bodyguard. Quitte à poser tes mains sur ses hanches pour le garder contre toi un peu plus. Tu pourrais. Certes, tu n’es pas très démonstration d’affection en public, surtout quand il s’agit de lui, surtout pour éviter les malentendus. Mais là…

- Ca te convient comme ça ? Au moins que je puisse me faire pardonner du scandale que j’ai fait tout à l’heure.
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Anton Virgo
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Les voyages s'accumulent sur l'écran en direction du centre-ville, vers l'appartement du taureau. Il y a l'embarras du choix, à des prix plus que raisonnables qui doivent faire blanchir les taximans. Pourtant, vous n'êtes pas à la rue, vous pouvez payer de tant en tant, de façon honnête, un conducteur qui s'est endetté pour avoir une licence taxi. Malheureusement, la mode actuelle est au Uber et compagnie, alors naturellement tu avais téléchargé l'application pour en faire un usage bien trop décadent. A chaque longue course (d'un quartier à un autre, en gros), tu l'allumes et elle chauffe, ne te posant pas plus de questions. Tu es bien trop encré dans ton monde à paillette, tu consommes bien trop pour remettre en question tout un système d'abus. Tu profites juste de l'économie libérale à fond, tu t'amuses, et dans ce cas précis tu rends service même si cela ne t'enchante guère.
Tu ne vas pas attacher Astérion à une chaise de la loge pour l'obliger à rester. Le pauvre doit avoir mal à la main et l'alcool ne doit pas l'aider non plus. Il a tous les droits de partir se reposer chez lui, son petit nid qu'il déteste quitter plus de deux heures. C'est un casanier, très profondément attaché à son chez-soi et mal à l'aise chez les autres. Tu comprends, ou du moins tu essayes. Mais tu ne peux pas nier la morosité qui s'est d'un coup installé dans ton coeur, celle qui te pèse sur les épaules à chaque fois que le brun a des affaires à régler ailleurs qu'en ta compagnie. La même morosité lorsque tu te retrouves seul, à philosopher sur la vie et ta place dans cette dernière, un martini arrosé à la main. S'ensuit en général une nuit peu agréables, parsemée de rêves plus anxiogènes les uns autant que les autres. Ces derniers se suivent et s'accumulent en ne prêtant même pas attention à ta sensibilité légendaire. Tu redoutes donc ces nuits, et le mieux pour les éviter est de trouver une symbiose, un contact réconfortant et romantique chez quelqu'un d'autre, quitte à tomber sous le charme d'un inconnu. C'est sans doute ce que tu iras chercher dans la masse de monde en salle VIP toute à l'heure, après t'être séparé de ton ami.
Pourtant, on t'arrête dans ta recherche, en prenant une de tes poignes. Le toucher t'est imprévu alors tu relèves la tête, surpris.
« Oui ? »
Tu ne piges pas encore ce que le contact signifie, tu ne veux pas trop t'avancer en vérité, de peur d'être déçu une nouvelle fois. Puis, enfin, le siphon exprime à voix haute le fond de sa pensée. Il reste, c'est tout ce qu'il te faut pour rendre ton cœur en fleur et illuminer ton visage d'un sourire. Ce sont dans ces moments-là que tu te rends compte à quel point tu aimes ton ami, à quel point tu pourrais l'aimer un peu plus qu'il ne le faut. Mais le questionnement ne va pas plus loin que cette limite, car l'imaginer se caresse même pas ton esprit. Lui et toi, pour une nuit, il s'agirait d'un accident, et sûrement que l'alcool ingurgité y serait pour quelque chose. Lui et toi, pour la vie, c'est impensable, car ça n'arrivera jamais. Au fond de toi, tu le sais, alors tu ne réfléchis même pas sur ce fondement universel que le taureau et toi êtes beaucoup trop différents pour s'unir d'une telle façon. On n'a pas arrêté de vous le dire, vous le ressassez, et vous-même par occasions vous l'avouiez lors de vos disputes. Seulement, à cet instant, ton coeur bat trop vite à la vue du brun. Son geste est doux mais ferme, et son regard perdu dans cette entremêlement de vos doigts, comme si tu es la moitié de son âme, la moitié de son corps. Tu ne peux pas rester insensible, tu ne peux pas rester debout, là, à ne rien faire, à ne rien dire. Les battements du myocardes s'étendent dans toute ton torse, ébranlant certains organes sur son passage.
« Oh mais tu vas passer un bon temps Astérion, c'est une promesse. »
Une promesse dont il ne pourra pas résister. Tu joues un moment avec sa palme et ses doigts, filant les tiens contre sa peau charnue.
« Ne t'inquiète, ils ont déjà tout oublier. »
L'alcool et les drogues se sont passés de main en main, la frasque de ton compagnon de sortie n'est sûrement plus qu'un lointain souvenir. Car face à l'euphorie, rien n'est plus essentiel et important. En parlant de ce sentiment grisant, tu le fais reculer puis avancer, vos mains toujours entremêlées, jusqu'à la porte de la loge. Avant de sortir vous amusez comme vous le pouvez, tu lui lances un dernier regard à l'abri de ceux des invités.
« Prêt ? »
Et sans vraiment attendre sa réponse, le pouvoir du bonheur supprimant toute hésitation, tu l'entraînes dans le couloir pour rejoindre la salle échauffée par les corps en transe et en symbiose pour la plupart d'entre eux. Il fait si sombre, l'endroit parfait pour délier sa langue et ses envies les plus sombres. Certains jets de lumière viennent illustrer à la perfection les sons de basse du DJ. Les ondes vous parviennent, faisant vibrer tout votre corps. Ici, tu te sens dans ton habitat naturel, mais tu sais que ce n'est pas le cas du brun. Toujours accroché à lui, tu ne comptes pas le laisser tout seul, alors tu l'amènes contre toi à l'orée de la foule (pas dedans pour qu'il ne se sente pas mal), poses ton autre main libre sur sa nuque et lui fait signe de se détendre. Autour de vous, personne n'y prête attention, tout le monde est dans un état identique si ce n'est pire. Certains préfèrent rester dans leur bulle, appréciant seulement les pulsations de la musique électro métal. D'autres se satisfont plus d'une ou plusieurs compagnies, le cas de Vic' que tu aperçois aux grippes d'une blonde sulfureuse. Tu détournes du regard préférant fixer un Astérion démuni sur la piste de danse.
« Laisse-moi t'aider. »
Un sourire amusé parsème ton visage alors que tu l'emmènes dans une danse douce et lente, un slow vintage, en totale contradiction avec le rythme de la salle. C'est anachronique, mais au moins, vous dansez, tu laisses l'inconscience te prendre en charge pour une fois. Tu tournes sur toi-même, vos mains se touchant toujours en un point, et tu souhaites que ton acolyte oublie ses problèmes, les mette de côté, le temps d'un instant. T'es une étoile, laisse-toi briller.
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Astérion Earth
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Il était déjà parti dans ses recherches pour un taxi avant même que tu puisses lui répondre. Il tenait absolument à ce que tu partes ou alors il te connaissait assez bien pour savoir que tu voulais ta tranquillité. Aller savoir... Ou alors vu ton état, il pensait que tu serais mieux chez toi, au chaud dans ton canapé. Cela aurait pu être vrai en temps normal. Cela aurait pu être vrai dans une soirée à la Anton dite classique. Mais là… Tu as besoin de lui cette fois. De sa présence pour ne pas retourner dans le noir et pleurer. Autant qu’il a besoin de la tienne depuis le début de la soirée en fait. Tu ne sais pas pourquoi, mais pour le moment vous en êtes au point où vous ne vous disputez pas trop à cause de vos différences.

Au point où vous vous supportez assez pour rester ensemble. Enfin qu’importe, dans les prochains jours tu vas exploser parce qu’il aurait fait ou dit un truc qui te dérange et se sera reparti pour trois jours de silence. Au moins, tu as pris un peu ton courage à deux mains pour lui dire ce que tu voulais ce soir. Et de ton plein gré tu lui avais pris la main. Simplement, en ami, pour éviter aussi de te bercer d’illusion. Au moins, ses yeux s’illuminent de voir que tu étais prêt à finalement passer un peu de temps à ses côtés. Rien n’est perdu.

- Oh mais tu vas passer un bon temps Astérion, c'est une promesse.

Tu espères que oui. Quoi que… Si tu restes avec lui… c’est sûr que la soirée risque d’être plutôt réussie. Tu vois qu’il fait des efforts pour que tu te sentes bien. Tu en as besoin en ce moment. Tu n’es absolument pas dans ton monde, dehors, dans la salle. Tu n’es absolument pas assez en forme pour revêtir le côté Lancas qui dort en toi, qui normalement te sert dans ce genre de situation. Tu n’es pas prêt pour les supporter, les gens autour, les gens qui jugent, qui crachent dans le dos de leurs amis. Les gens de cet univers là, select, hypocrite.

Qui ne voient que le superficiels de la chose. Tu ne sais même pas si certains sont réellement là pour le travail de ton ami ou alors ils sont là pour montrer qu’ils étaient présent, à cette soirée, à faire des envieux. Et aussi de savoir que ton ex meilleur ami traîne dans la salle n’aide en rien l’envie de passer une bonne soirée. Surtout s’il est complémentent enfumé, drogué, alcoolisé et enjôleur sur presque tout ce qui bouge. Mais tu secoues la tête pour oublier tout ça alors que tu sens ses caresses sur le dos de ta main. Les caresses du blond qui te fait tant sourire et tant maudire la vie.

- Ne t'inquiète, ils ont déjà tout oublier.

Tu souris un peu alors qu’il te guide vers l’extérieur, pour rejoindre la foule. Et dans un autre réflexe, sûrement dû aussi encore à l’alcool qui s’en va peu à peu de tes veines, tu entrelaces tes doigts aux siens. Tu la serres dans la tienne, pour ne pas le perdre dans les couloirs. Puis vous êtes encore loin des yeux curieux de la foule en délire. Tu peux encore respirer et juste profiter de lui, seul. Tu peux encore avoir le droit de te montrer possessif, l’espace d’un instant. Juste te dire qu’il est à toi alors que tu n’en a aucun droit.

Des fois, il ne comprend pas pourquoi tu es si protecteur, te fait rappeler qu’il veut respirer. Dans ces moments là, tu te renfrognes, l’engueule et lui hurle que tu ne fais que le protéger. Mais c’est faux. Tu veux juste rester prêt de lui, l’avoir à toi. Maudit égoïste que tu es. Cela te brise à chaque fois le cœur quand il se vante des gens qu’il rencontre, mais tu ne peux que sourire en ami. Et ce soir encore, tu es obligé de sourire en ami, d’avoir cette proximité partagée. Alors pour l’espace de cet instant éphémère, tu profites de sa main dans la tienne. Encore un peu.

- Prêt ?

Tu serres les dents, en appréhension de ce qui risque d’arriver. C’est comme lorsque tu devais faire tes exposés à l’oral à l’école. Une horreur, ces paires d’yeux sur ta trombine rougissante à chaque seconde. Tu te souviens encore des regards curieux de tes petits camarades alors que tu tremblaient, feuille à la main. Ta timidité un jour qui arrêtera de te rendre ainsi. Tu es un solitaire. Tu n’aimes pas qu’on braque les lumières sur toi. Tu n’aimes pas être au centre de l’attention. Tu n’es pas une bête de foire. Tu es juste quelqu’un qui étale ses émotions autrement qu’à l’oral.

Et c’est pire pendant les réunions de Siphons, quand il faut débattre et donner son avis. Tu es souvent le dernier à être sollicité, parce qu’on t’oublie ou alors ton silence les interpelle. Pas pour ça que tu prend la parole quand on te le demande. Tu te contentes de voter oui ou non. Tu te retournes un peu vers lui et tente d’offrir une réponse mais tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il t’entraînes dans le bruit ambiant de la musique qui te semble familière. Au moins, vous n’êtes pas au milieu de la scène et personne ne vous voit. Tu respires un peu. Juste un peu.

- Laisse-moi t'aider.
- Hein?

Temps d’absence alors que tu es happé, sans le vouloir. Pris dans un slow qui vous sépare de la foule et vous bloque dans une bulle décalée du temps. Un moment de flottement et de bonheur dans la folie fiévreuse du lieu. Il recule et tu tiens encore sa main alors qu’il tourne sur lui même dans un profond sourire. Tu souris, toi aussi, légèrement et le ramène alors contre toi. Tu as tes mains sur ses hanches et fermes les yeux pour profiter de sa douce présence à tes côtés. Il n’a pas eu tort. Là tu passes un bon moment.

Tu te surprends même à poser ton front contre le sien. Juste un instant. En oubliant le monde autour et les commentaires qui peuvent s’y propager. Il n’y a que toi. Il n’y a que lui. Il n’y a que vous. Dans une bulle de tendresse étrange qui sera toujours présente entre vous. Ce qui t’empêche de dire vraiment ce que tu penses. Ce que tu ressens. Mais qui existe bel et bien dans un coin. Tu es alors là, à danser avec lui, les yeux fermés et tu es proche. Trop. Tu prends une grande inspiration et recule un peu pour poser ton front sur son épaule cette fois.

Tu te loges contre lui. Dans un élan d’affection. Un peu tactile avec lui. Il est bien le seul avec qui tu es comme ça. Et tu respires. Tu réfléchis. Tu penses à tout ce que tu pourrais lui avouer à cet instant. Tout lui dire en ce moment de flottement intime qui se créer entre vous. Mais tu n’y arrives pas. Tu bloques toujours. Tu déglutis alors et recule un peu. Tu as toujours tes mains sur ses hanches mais tu te redresses pour croiser ses yeux. Tu souris toujours un peu. Toujours. A jamais, tu le souhaites dans le fond de ton petit cœur fragile.

- Virgo, je...

Que tu commences. Que tu arrêtes. Que tu étouffes dans un élan de lucidité. Non. Tu ne peux pas. Tu secoues la tête et essaye de détourner le regard pour reprendre tes esprits et tout cacher. Encore. Toujours. Faut vraiment que tu puisses un jours pouvoir t’exprimer là dessus avec quelqu’un, autre que lui. Ta famille ne compte pas, ils veulent juste que tu sois heureux depuis l’épisode avec Hillary. Tu prends une nouvelle inspiration.

- Merci de m’avoir invité…

Que tu dis, simplement. Relogeant ta tête contre son épaule, s’accrochant à ses hanches. Contre lui. Bulle de bonheur.
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Anton Virgo
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Inspiration.
Expiration.
Et le cycle recommence, à l'infini - ou du moins tu le voudrai, tu le souhaites de toute ton âme. Astérion est si calme, si détendu, tu le sens contre toi, tu le vois. Pour une fois, il t'a écouté, pour une fois il t'a fait confiance et s'est laissé aller dans quelque chose qui lui est étranger. Alors qu'il baisse son front pour toucher le tien, vos visages à quelques centimètres l'un de l'autre, tu ne l'auras jamais autant approché. C'est la première que vous vous effleurez ainsi et tu as l'impression, sur le coup, que votre amitié vient d'évoluer en quelque chose de plus fort. Tu le sens dans ton cœur, dans ta poitrine, dans ton buste entier, quelque chose s'est réveillé. Tu ne sais pas encore ce que c'est, rien n'est urgent, mais tu aimes les sensations qu'elle provoque. Jamais auparavant, tu n'avais ressenti cela pour quelqu'un, pas même pour Leoni que tu avais longtemps pensé être ton âme sœur. Illusion d'une aventure amoureuse à ses prémices. Là, maintenant, sur cette piste de danse, sur cette musique qui ne t'est même pas enivrante, là, naît en toi un lien indivisible qui se tisse et te lie à ton ami. C'est donc ça qu'on ressent... Le brun t'était déjà vitale, mais aujourd'hui il devient précieux, unique en son genre. Tu ne peux pas en avoir deux, ni trois, il est le seul.
Le pire, c'est que ce lien qui vous unit semble être là depuis le début, et il t'a juste pris un peu de temps pour le découvrir. Car dès lors que le visage du taureau est apparu sous tes yeux, il y a deux ans et demi de cela, sa vocation était de te protéger et toi de lui résister, de l'embêter, de secouer son train-train quotidien. N'est-ce pas donc ce qu'il se passe toujours de nos jours ? Il est prend soin de toi, te protège par exemple de rustres un peu trop collant et mal-poli. Et toi, tu l'emmènes dans des coins où il ne serait jamais allé en temps normal, tu le taquines, lui fais voir différentes facettes des choses.
L'embrasse que vous partagez, piétinant doucement le sol de temps à autre, s'éternise et réchauffe délicieusement ton corps. L'alcool circule encore dans tes veines, mais a baissé depuis l'épisode du parking. Aussi, le moment te paraît bien réel et t'enveloppe d'un bonheur bon-enfant. Tu ne dis mot pendant tout ce temps, profitant au maximum de votre symbiose. Qui sait si dans quelques heures, quelques jours, tu seras toujours capable de pouvoir vivre cela tel quel. Cueille le jour. Carpe diem. Ou plutôt cueille la nuit dans votre cas. Tu n'es donc pas prêt de te décoller de l'emprise qu'a Astérion sur toi. Seulement, tu le sens bouger au bout d'un moment, il relève sa tête, alors tu en fais de même, le regard un peu inquiet. Il veut te dire quelque chose, tu sens bien qu'il essaye, qu'il mâche ses mots, comme s'il ne veut pas lâcher une bêtise. Mais laquelle ? D'un froncement de sourcils, tu voudrais capter le flux de ses pensées pour ne pas qu'il galère autant à formuler ces dernières. Et finalement, il te remercie, chaudement, pour cette soirée qui s'était annoncée pourtant mal. Comme le destin fait bien les choses. Tu le crois sur parole, Astérion t'a toujours été honnête jusqu'à là, mais un doute persiste alors qu'il revient appuyer sa tête contre ton épaule. Faire tant de comédie pour un simple remerciement ? Que voulais-tu vraiment me dire ? Connaissant le déterminisme du brun, tu ne le sauras sûrement jamais. Ou bien, tu peux essayer de deviner. Peut-être qu'il veut te demander un service, mais qu'il n'ose pas ? Dans tous les cas, la chose lui a paru de trop pour qu'il ne te la murmure.
« C'est rien, je suis content de te voir comme ça. »
Tout sourire. C'est ce que tu souhaitais depuis quelques heures. Et c'est ce que tu lui souhaiteras pour les jours, les mois qui viennent. Son bonheur. Car sans le sien, tu serais bien malheureux à ton tour. Vous êtes liés, rappelle-toi. Pas en corps, mais en esprit. Mais qui sait, peut-être que les corps suivront ? Tu portes un regard sur lui, à mesure que tes pensées se concrétisent. Et si... et si tu vous imaginais tous les deux dans un même lit, à vous regarder comme deux amoureux épris, à vous caresser comme deux amants, à vous désirer comme deux animaux. La scène te fait piquer du fard et tu nies tout directement d'un bloc. Non, par Lilith, enlève-moi ces images en tête. C'est impossible, ça ne fera pas, jamais. Même si tu pourrais te crisper d'envie pour lui, il n'est pas non plus laid, vous n'êtes pas fait l'un pour l'autre. C'est écrit dans les astres, sur le papier, dans les tripes d'un animal sacrifié. Astérion et Anton, beaucoup vous oppose.
« Je sais que tu n'as pas osé me dire ce que tu pensais vraiment, à la minute. Mais tu peux tout me dire. Pour toi, je serais aussi muet qu'une pierre. »
Juste pour toi. Les secrets ou les pensées cachées des autres ne t'intéressent pas, à part si tu en es la principal sujet. Avec le taureau, c'est différent. Tu aimes l'entendre parler de lui, de ses ressentis, de sa journée. Tu apprécies le son de sa voix et écouter ses petits problèmes de tous les jours. Tu fais parfois semblant que tu ne paies pas attention, mais tes oreilles sont grandes ouvertes et captent tout ce qu'il a à te dire.
« Comment va ta main, tu as encore mal ? »
Tu anticipes un peu et l'entraines, main dans la main, à t'avouer ce qu'il a en tête. Astérion a besoin d'être poussé parfois, d'être guidé, afin qu'il mette ses mots sur ses émotions. Car la plupart du temps, il les engloutit et lorsque ça pète, il ne vaut mieux pas se trouver sur son chemin. Tu le connais trop bien pour savoir tout cela, tu as même été souvent fouetté par les vents de son mutisme ou les orages de sa détresse. Et ce soir, il n'est pas question qu'il rentre muselé de frustration. Non, ce soir, il est sensé tout lâcher, tu te souviens ?
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La musique semble ralentir dans ta tête alors que tu es complémentent pris dans le mouvement. Ce fin mouvement qui vous lie alors que tu vous épargné des regards et des contacts du monde. Tu es dans le noir, les yeux fermés et tu te contentes juste d’entendre. D’entendre ces guitares saturées dans un fond de batterie violente qui guide les coeurs dans un bruit répétitifs et rapide. Ces sons te sont familiers. Cette scène t’es familière. Mais ce n’est plus un rêve. Cela l’a-t-il déjà été ? Oui sûrement. Au détour d’un arrangement avec Morphée alors que l’alcool avait pris le dessus.

Tu te revois encore dans ce rêve, c’était blanc. Tout blanc. Les murs, le plafond, le sol. Même tes vêtements étaient blanc. Trop lisses et propre pour t’appartenir. Au milieu, il se tenait là. Contrastant avec cet environnement aveuglant. En noir. D’un noir profond. Aussi profond que peux devenir ton regard quand tu es en colère. Mais il te souriait. Il souriait et t’invitait à une danse, une valse. Comme ces grandes valses des anciens films en noir et blanc. Ces valses que l’on rêverait de vivre quand on sera plus grand, que l’on voudrait imaginer lors d’une fête de fin d’année avec le ou la plus belle du lycée.

Mais c’est avec lui que tu la vivais. Avec ce blond qui te fait chavirer.

- C'est rien, je suis content de te voir comme ça.

Murmure. Murmure près de tes oreilles alors que tu rapproches tes mains et les enroules dans son dos. Corps contre corps dans l’interdit du lieu, des regards. Ou de la morale. Ou juste de tes propres démons qui t’arrachent les ailes de l’espoir de leur ongles de sang. Il est content, ton Siphon. Il est heureux, ton blond. C’est le principale et tu te le répètes. Que tu te fracasses dans tes pensées à répétition et dans ton myocarde en charpie. Refoulement complet de ce que tu pourrais avouer dans un élan de tendresse inachevé. Frustration enivrante qui pourrait éclater mais que tu canalises depuis des mois.

- Je sais que tu n'as pas osé me dire ce que tu pensais vraiment, à la minute. Mais tu peux tout me dire. Pour toi, je serais aussi muet qu'une pierre.

Une pierre ne serait jamais assez muette pour cela. Une tombe serait plus appropriée, mais le message resterait étrange avec cette métaphore. Et je en ferais pas de blague avec le marbre. Tu te redresses un peu alors qu’il te prend la main. Tu serres un instant les dents. Beaucoup trop de souvenir te reviennent en tête alors que tu sens son coeur qui pulse dans sa main. Peut-être parce que tu serres aussi cette dernière un peu trop fort. Tu ne saurais dire. Tu t’en rend compte et lâche un peu. Un peu. Mais tu le veut quand même avec toi. Contre toi. Alors de nouveau tu entrelaces tes doigts dans les siens.

- Comment va ta main, tu as encore mal ?
- Ça va...

Que tu murmures à ton tour. Mais la musique refait un détour dans ta tête et fait des montagnes russes avec ta cervelle. Tu secoues la tête. Le crâne tape de plus belle dans un coin de tes tempes. Mitraillette. Marteau piqueur. Boule de disco. Tous ces mots qui peuvent traduire ce que tu ressens en ce moment même dans ta caboches fatiguée. Tu t’arrêtes dans la danse entamée et regarde ton ami avec détresse.

- J’ai soif...

Nouveau murmure dans la nuit. Tu voudrais rester avec lui, mais ton corps suivra ton coeur ? Tu t’es juré de rester à ses côtés. Promesse lointaine. Promesse d’actualité. Protection rapprochée. Ta vie pour la sienne. Tu te masses le front.

- Je… je crois que je vais m’asseoir un peu… pardon...
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Anton Virgo
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A mesure que l'alcoolémie redescend dans vos veines, la fatigue se fait de plus en plus ressentir. L'euphorie, déjà, s'envole dans l'horizon de la nuit et la simplicité du moment revient peser sur vos épaules. Cependant, ce n'est pas le pire, car tu as ton ami collé contre toi, ses bras t'entourant le buste, ce qui te rend le moment tout aussi grisant. La soirée est bien entamée et Morphée commence à se faire désirer, le sommeil t'enrobe tout entier et abaisse de temps en temps tes paupières. Tu les rouvres vivement, évidemment, pour ne pas perdre une seconde de cette nuit passée en compagnie du brun. Beaucoup de choses ont été faites et dites, depuis le début d'après-midi jusqu'à présent. Tes pieds t'ont soulevé beaucoup trop d'heures pour que tu ne puisses pas les sentir se recroqueviller à l'intérieur de tes mocassins. Et tu te doutes bien que la journée d'Astérion a été, elle aussi, bien remplie tant au boulot que sur le plan émotionnel. Ses yeux rouges et sa main coupée t'en ont donné la preuve dans la loge. Il a l'air indifférent, au fond de lui une guerre peut avoir lieu. Cela te rend nerveux et triste pour son compte, mais tu te dis qu'il a fait un grand pas ce soir. Parce qu'il t'a avoué que quelque chose l'avait froissé. Il t'a avoué qu'il allait mal. Maintenant, tu sais qu'il faut que tu sois présent pour lui, qu'il faut que tu le soutiennes de toutes tes forces, que tu ne le lâches pas. Tu le sais, alors il ne peut qu'aller mieux.
A moi de le protéger. Aussi, tu lui poses la question, tu le rassures. Astérion a le droit de vouloir partir, s'éloigner, aller se reposer. Ce n'est finalement pas sa main qui le fait souffrir, mais sa soif et ses jambes. Parfait. Tu sais exactement là où aller pour finir votre petite soirée. L'air inquiet, tu accompagnes ses gestes de tes doigts sur son front puis lui prend la main.
« Viens, on prend une bouteille d'eau et on va s'assoir dehors. Ça te va ? »
Tu te doutes bien que oui, du moment que vous sortez de cette grande salle où la chaleur et le bruit deviennent presque insupportable face à votre fatigue légendaire. Tu l'emmènes au bar sans vraiment l'entraîner, en restant à ses côtés, à égale distance. Une fois accoudée au comptoir, tu fais signe à un serveur employé pour l'occasion. Ce dernier te donne la grande bouteille d'eau avec un grand sourire. Vous pouvez enfin aller vous reposer.
Dehors, une brise froide s'engouffre dans vos vêtements, ce qui te fait frissonner. Heureusement, dans votre dos, la porte reste ouverte et un flux de chaleur se fait quand même ressentir. Tu t'assieds à même le trottoir, en poussant un sourire, et regarde ton partenaire en faire de même. Avant même de te servir, tu lui tends la bouteille pour qu'il puisse rassasier sa soif. Tu attends un instant avant de reprendre la parole pour ne pas trop le bousculer, le rendre encore plus nauséeux.
« Quelle journée... »
Tu ne t'es pas assis pendant des heures d'affilée. Tu te demandes même comment cela est encore possible à supporter. Il faut dire que les émotions ont été puissantes ce soir. Le stress, la nervosité, les pulsions, la joie, l'incompréhension, la colère et la déception, etc. Et la nuit n'est pas encore finie. Pourtant, un bâillement écrase toute envie de rester une heure de plus sur place. Tu es le centre de ce show mais rien ne te retient ici. Le déménagement ne se fera que plus tard en soirée par des experts. Tu n'auras qu'à ramener ta collection à l'atelier, la remettre sur pieds pour pouvoir l'exposition dans le magasin. Pour l'instant, tu te concentres sur le chemin du retour et sur l'état de ton ami. Tu penches ta tête pour toucher son épaule, le regard hagard.
« Une clope et on rentre ? »
Tu l'interroges du regard du bas de son épaule. Il faut qu'il soit en forme pour conduire, car tu détesterait qu'il lui arrive malheur, si petit soit-il.
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Astérion Earth
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Ses doigts sur ta peau ne te calment guère. Il touche ton front qui n’est pourtant pas fiévreux. Juste la fatigue qui te fait dégager plus de chaleur qu’à la normal. Il doit s’inquiéter alors que tu as juste besoin de boire un peu et de sortir de cet enfer. La pièce brûle plus pour toi que ton propre corps. Tu baisses de nouveau la tête et te contente d’écouter à moitié ce qui se passe. Tu le vois qui prend ta main, toujours avec cette même douceur dont il fait preuve depuis le début. Tu t’en mords les doigts. Tu as encore cette impression de ne pas mériter tout ça.

- Viens, on prend une bouteille d'eau et on va s’asseoir dehors. Ça te va ?

Tu hoches la tête en souriant un petit peu. Des flashs lumineux te happent un peu alors que tu suis le siphon vers le bar. Tu te retournes pour voir d’où cela peut venir, mais rien n’indique que quelqu’un prenait une photo. Tu as du rêvé, ou alors c’est les lumières de la salle qui déconnent. Tu grimaces un peu et te contentes alors de sortir le premier. Un grand frisson te parcoure le dos alors que le vent te fouette le visage dans sa brise glaçante. Tu secoues la tête et pose tes fesses par terre, à côté du blond.

- Quelle journée...
- Hum...

Tu attrapes la bouteille qu’il te tend et commence à la vider de moitié en quelques gorgées. Tu en avais bien besoin. Tu t’autorises même à en verser un peu dans ta main pour rincer ton visage. Trop chaud. Tu lui rend ensuite la bouteille en remettant les cheveux en arrière. Ils commencent à devenir trop long eux aussi. Tu soupires en pensant à quand est-ce que tu pourrais les couper. Et avec qui… Tu te retournes vers ton ami, le contact de sa tête sur ton épaule qui te coupe dans tes pensées. Tu te contentes de basculer ta tête contre la sienne.

- Une clope et on rentre ?

Tu hoches légèrement la tête. Tu aurais dis oui en temps normal. Histoire de pense à autre chose, juste ressentir la chaleur dans ton corps, que l’odeur envahisse tes narines et que le goût te fasse un peu vivre un paradis perdu. Mais le fait est que pour le moment, tu as un goût amer dans le fond de la gorge. Tu as juste envie de retrouver un semblant de solitude. Tu serres les dents.

- Pas pour moi, désolé… Rentrer à la maison me suffira...

Que tu murmures alors que ta main chercher inconsciemment la sienne. Toujours ce soudain besoin de contact avec lui. Un peu cassé par ton caractère trop timide. Mais que ce soir tu veux un peu briser. Par besoin. Tu passes tes  doigts sur le dos de sa main, lentement.

- Dis… tu veux dormir chez moi ce soir?

Question qui se pose de temps en temps. Quand l’un de vous à trop de poids sur le coeur et qu’un peu de compagnie s’oblige. Mais très souvent tu fini par dormir dans ton propre canapé pour lui laissé ton lit double. Juste le savoir chez toi qui te rassure. Alors par habitude, tu poses la question. Cela pourrait faire fuir tes démons et tes cauchemars ce soir… Encore une fois..

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Anton Virgo
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L'endroit est plus calme et tellement mieux approprié à la fin de soirée qui approche dangereusement. Tu avais proposé de griller une cigarette plus pour Astérion que pour toi, la nicotine permettant de ne pas trop bailler au point de s'endormir au volant. Tu ne voudrais pas qu'il se blesse pendant le chemin du retour. Mais le brun a l'air de tenir bon sans, alors tu finis par hausser des épaules et rester contre la sienne, glissant petit-à-petit vers le pays des rêves. Tu te souviens fermer des yeux, de temps en temps, t'enfonçant dans un épais coton. Heureusement, la voix de ton précieux ami te réveille et aiguise les rouages de ton cerveau un peu enfumé. Il vient de te demander si tu veux dormir chez lui. Tu grimaces automatiquement, car tu ne rêves à ce moment là que de ton lit confortable et rassurant. Celui du siphon est bien, mais... il n'est pas le tien, et Lilith sait que tu as du mal à t'acclimater à un lit. Et puis, il sera vide et froid, chose qui pourrait changer une fois chez toi. Ta réponse se fait attendre, tu ne veux pas dire de conneries que tu regretteras plus tard. Astérion est bien assez amoché comme ça. Peut-être aura-t-il besoin d'aide avec sa main ? Tu relèves donc la tête, le regardant avec de petits yeux.
« Oui, ok. »
As-tu le choix ? Tu ne peux pas le laisser dans cet état tout seul. Et puis, il te ramène en voiture, ce serait malpoli de ta part de refuser une offre si gentiment proposée. Comme vous semblez être sur la même longueur d'onde, tu te lèves, difficilement, et commence à marcher vers la voiture, attendant le brun pour qu'il ouvre les portières. Une fois fait, vous vous y engouffrez et le manège peut commencer. Les rues et les avenues défilent jusqu'à ce que vous arriviez à destination. Là, juste sous la vitre de la bagnole, se trouve l'immeuble de ton acolyte. Sobre, pas du tout à ton goût, mais tu conçois que certaines personnes n'aient aucune sensibilité sur tous ces détails. Tu n'oses imaginer l'intérieur de l'appartement, car à chaque fois que tu y entres tous tes sens sont en pagaille. Astérion est vraiment le mec par excellence et quand tu te réveilles plus tôt le lendemain, tu en profites pour faire parfois le ménage. Mais demain matin, tu n'en auras certainement pas la force, tu rentreras tôt chez toi pour finir ta nuit dans tes draps.
Vous montez les marches jusqu'à arriver au lieu d'atterrissage. Enfin. A peine un mot échangé avec le brun et tu te retrouves dans sa chambre. Naturellement, tu prends le lit parce que tu es une princesse, trop fragile pour pouvoir fermer l'oeil sur un canapé, et qu'il refuse toujours de toute façon. Tu ne veux pas demander une centième fois qu'il te rejoigne, car il y a de la place pour deux, et commences à te déshabiller. Tu dors nu, tout le temps, printemps, été, automne, hiver. Être chez le brun ne changera en rien tes habitudes.
« Bonne nuit Térion. », lui lances-tu avant de te calfeutrer dans ses draps, t'enroulant autour d'eux.
Une respiration, tu sens le parfum naturel du taureau, mélange de ses fluides, sourit et part vers des destinations plus ou moins violettes.

FIN
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