Châtiment féerique PV Thaïs

Date d'inscription : 20/05/2020

La haine coule dans tes veines, ton désir de vengeance fait battre ton corps de pierre. Tu es debout au sommet de la falaise qui t'as vu sortir de l'eau, surplombant la plage sur laquelle tu as marchée la première fois comme une seconde naissance. Ton regard bleu gris scrutant la mer à la recherche de… Que peux-tu bien rechercher, elles ne sortiront pas, elles t'ont renié, toi et ton désir de rendre à l'humanité ce qu'ils t'ont volé.

Ton regard s'arrête sur une jeune femme debout les pieds à la limite du ressac, tu as envie de lui jouer un mauvais tour, mais tu dois avant tout faire attention, tu ne dois pas te faire remarquer par d'autre humain, cette race maudit de bipède qui ruine la Terre Mère…

Tu la fixes de ton perchoir, des idées sombre illuminant ton esprit, quand tu remarques un objet reverbérant la lumière de l'astre couchant. Un geste de bras et l'objet disparaît dans la mer, tes yeux deviennent gris foncé et une paire de grandes ailes diaphanes déchire ton t-shirt et en un battement, tu te retrouves dans les airs prête à plonger dans l'eau iodée de la mer d'Irlande. Il ne te faut que quelques secondes pour toucher le liquide qui t'as donné la vie et en ressortir avec une bouteille de Whisky bon marché que tu lui jettes à ses pieds. Ton corps a complètement changé, tes cheveux sont devenus noirs, ta peau pâle montre un état de décomposition avancé, ta véritable forme se dévoile devant l'humaine qui mérite ton courroux. Ta voix grondante raisonne sur la plage portée par un vent violent soufflant de la mer:
La mer n'est pas une déchetterie, sale humaine répugnante !

Date d'inscription : 08/06/2020

Châtiment féerique

Chienne de vie.
Encore un trou du cul de médecin qui la vire. Encore un hôpital qui ne veut plus voir sa gueule.
Comme si c'était inscrit quelque part qu'il faut laisser les morts intacts, avec leurs yeux et tout. Pff.
Elle sort les petits globes bleus et les regarde d'un œil méprisant.
Si cette chienne là n'était pas morte, elle l'aurait haï comme les autres. Mais en tenant ses pupilles dans sa main, la colère contre le cadavre était bien dérisoire.
Jonglant doucement un instant en prenant la direction du rivage, elle finit par attendre la falaise non loin.
Après un dernier regard yeux dans les yeux, la bête les jette calmement sur le sol avant de les écraser contre le talon de sa ranger dans un bruit de craquement sinistre qui lui donne un air satisfait.

Au moins, elle pourra dormir en paix, et elle ne verra plus rien, elle.
Rien qu'à y penser, sa colère revient. L'hypermnésie était une plaie qu'elle avait du mal à supporter. Chaque moment de sa journée était traçable, chaque humain rencontré, chaque regard surpris, de dégout ou de mécontentement. Elle pouvait recompter toutes les femmes de sa journée, tous les bambins qu'elle avait rencontré, leur minois innocents, ce qu'ils tenaient dans leur mains...

Elle pris une gorgée pour faire comme si ça allait la faire oublier.
Le mauvais whisky qu'elle avait acheté sur la route coula facilement dans sa gorge, et plus rapidement qu'elle ne l'avait cru.
La mer impitoyable s'étendait, se foutant complétement du sort des Hommes, de leurs espoirs ou leurs peurs. La tranquilité à l'état pur.

Et ça, ça la faisait rager aussi, Thaïs. La tranquillité d'autrui, quand bien même ce serait une mer sans vie, était bien plus enviable que sa condition.
Alors, d'un geste de rage mêlé à son impuissance, la Lamia jetta de toute ses force la bouteille dans les flots. L'onde l'engloutit immédiatement, la narguant silencieusement de se mettre en colère contre une étendue d'eau.

Et ce n'est que lorsque la bouteille lui reviens qu'elle relève les yeux sur la flotte. Dedans, il y a tous ce qu'on dirait d'une noyée depuis des années, mais mécontente. Un zombie marin peut être, si ce n'est que sa voix est allié au vent.
Et merde.
Elle était obligée, dans sa poisse ultime, de faire chier une habitante aquatique.
L'insulte la fait sourire, et elle ramasse sa bouteille sans un mot.
Posant son regard sur le verre mouillé, puis l'humanoïde décomposé, elle finit par rejetter la bouteille à la mer avec une de ces phrases de Jemenfoutiste:

"Si tu crois qu'une pétasse mouillée va me défendre de faire quoi que ce soit, tu peux te fourrer le poing dans une de tes immondes plaies jusqu'au cul."

Elle en avait encore fait trop, elle le savait, et comme d'habitude elle s'en foutait.
Qu'ils aillent tous se faire foutre.

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 20/05/2020

Tu ne t'attendais pas à moins venant d'une humaine, c'est dans leur cœur de tout détruire, de ravager ce que leur donne la Terre Mère.

Tu fais fasse à cette femme qui vient de te prouver que tu ne trompes pas sur sa race. Tu flottes à la surface de l'eau ton visage de naufragée exposé à ses yeux. Ta voix portée par le vent que tu déchaînes, la mer répond à ta colère en devenant de plus en plus mouvementée, la colère fait bouillir ton sang et l'humaine jette à nouveau la bouteille à la mer, elle cherche à te provoquer, elle semble ne pas avoir avoir peur en toi, et bien elle l'aura cherché. Tu disparais dans l'eau avant de réapparaître devant elle, une lueur morbide dans ton regard, tu tends tes doigts vers elle et d'un coup sec du ferme le poing dans le vide et un grondement résonne dans le ciel, les éléments sont sous ton commandement tu sens chaque particules d'eau qui t'entoure.

Une tempête approche, la mer éclate et des vagues de plus en plus haute se brise sur le sable. Tu pousses un hurlement de rage que le vent porte jusque dans les terres de la belle île d'émeraude. Tu plonges ton autre main dans l'eau pour en sortir la bouteille de whisky que tu jettes au visage de la criminelle avant de lever une vague que tu fais s'écraser sur elle l'emportant dans les eaux tumultueuses que tu manipules comme si elle faisait partie de ton corps.

Date d'inscription : 08/06/2020

Châtiment féerique

La "pétasse mouillée" comme elle l'a si bien prénommée disparaît dans l'eau un instant, et elle pense en avoir finis. ça c'était finie bien plus facilement qu'elle n'aurait pu l'espérais, et rebroussais déjà chemin lorsqu'un orage se fit entendre et que la chose réapparaît devant elle.

Cette fois, elle avait du merder avec bien plus puissant qu'elle.

Mais c'était aussi ça le destin, et la Lamia sourit un instant avant que la bouteille ne lui explose à la gueule. Le verre lui défonce la joue droite et l'arrête du nez, et le bruit crisse dans ses oreilles. Mais pas le temps de répliquer ou de rouvrir les yeux que Thaïs se retrouve dans les bras de la mer en colère.

C'est la merde., qu'elle se dit sottement, et avant de finir en quenelle de serpent, elle se change en sa créature. Le mocassin d'eau prend la place de la femme, et l'allure serpentine et l'apnée améliorée aidant, retourne vers la surface.

La mer est déchaînée, et la Lamia l'a bien cherché. Mais trop fier pour réparer sa connerie, elle tente de se glisser hors de l'eau, cherchant du regard la noyée qui la foutue dans cette merde.
Mais rien à part des nuages et de la flotte ne ressort de tout ça.

Alors Thaïs se mixte: La queue serpentine reste, mais le haut reviens, et c'est avec un sourire sarcastique qu'elle crie:

"Tout doux fée Morgane, je veux pas de ton épée du royaume! On peux jamais déconner avec vous, vous êtes susceptible! ça doit être la taille, ça rend irritable d'être naine. à moins que ce soit la gueule de noyée qui te met dans cet état! "

Bon, elle sent qu'enfonce clairement... Mais le corps de la femme en colère réapparaît à sa vue et, s'aidant de sa nage reptilienne, elle finit par se rapprocher de la furie qui ne doit pas la percevoir en joli serpent d'eau.

Elle en profite pour mordre dans la cheville nécrosée de la protectrice de la mer.
Qu'importe les conséquences, la dame en souffrira bien!

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 20/05/2020

Tes yeux brillent d’une nouvelle lueur, un amusement certain, elle veut jouer avec sa victime avant de l’achever et de faire disparaître son corps dans la mer. Tu soulèves la mer et une vague gigantesque tombe sur la brune et l’emporte loin de la plage, tu regardes l’eau s’enrouler autour de son frêle corps et la tirer loin de tout ses repères. Mais c’est alors qu’elle change de forme pour devenir un serpent, qui glisse sur les courants de la mer enragé. Elle remonte à la surface et une partie de son corps reprend forme humaine. Intéressante, cette femme est une créature, mais pourtant elle n’échappera pas à ton châtiment féerique. Sa voix résonne entre les vagues qui s’écrase sur la falaise et ce qu’elle dit ressemble encore plus a une insulte, tu sors de l’eau flottant au-dessus des vagues tes doigts prêts a commander aux vagues de s’écraser sur son frêle corps rachitique…

Mais elle disparaît dans l’eau avant de réapparaître a tes pieds ou elle plonge des crocs acérés et libérant une toxine dans ton corps, une douleur lancinante parcourt ton corps, comme si on te brûlait la cheville et la jambe. La souffrance que tu ressens te fait vriller le cerveau, et sous l’égide de cette nouvelle émotion, tu tends les mains vers le ciel et dans un geste violent, tu abaisses les bras vers ta cible et comme mue par ta volonté un arc de foudre quitte le ciel pour plonger dans l’eau a quelques mètres de la femme serpentine. Et tu plonges à sa suite emportant la lamia avec toi vers les fonds marins, et tu fais tourner tes bras autour de ton corps et la mer commence à suivre le mouvement, l’eau tourne autour de toi de plus en plus vite et finis par projeter la femme serpent contre le fond marin.
« Que peux-tu faire contre moi qui contrôle l’océan ? Tu es inférieur à moi ici dans mon milieu ? »

Tu tends ta main devant toi et plusieurs lames d’eau se forment devant toi prête à trancher le corps reptilien de la brune.

Date d'inscription : 08/06/2020

Châtiment féerique

La mer est glaciale, et je sais que c'est en partie de ma faute.
Si j'étais pas la connasse que je suis, j'aurais regardé la mer tranquille, et j'aurais gardé ma bouteille.
Mais il était trop tard pour avoir des remords, je suppose.

La seule satisfaction sur le coup, c'est la morsure. Le pied morbide se crispe sous la pression du poison, et je me demande l'effet qu'il va réellement avoir sur elle. Est ce qu'elle va essayer de se tuer, comme les humaines que j'ai empoisonné? C'est une faë après tout, ça ne marche pas exactement pareil, mais si elle se suicide, au moins j'aurais une fin de soirée tranquille, et l'expérience que mon poison est unanimement fatal.

Ses yeux qui s'ouvre en grand sous la surprise et la douleur me donne une satisfaction non dissimulée, et je m'éloigne d'elle pour rejoindre rapidement le rivage.

Mais quelques secondes plus tard, un foudroiement beaucoup trop proche me fais retourner. "PM" est en colère, et après la flotte, c'est le ciel qui me tombe sur la tête?

Pas le temps de lui lancer une injure de plus qu'elle est sur moi, emportant mon corps filiforme de serpent vers les abysses. Heureusement que ma forme me permet une apnée maîtrisée, et lorsque sa voix résonne dans l'eau, à la place d'une réponse humaine et vocale, j'essaye de me dépêtrer de la ronde menaçante de l'eau qui me garde au fond.

Ma petite taille est là une faiblesse: je ne peut pas rivaliser avec le courant en cette taille, mas mon apnée est meilleure, et si je me transforme je perdrais cet atout, et sûrement connaissance aussi.
Alors j'attends, impuissante, mais je remarque que ce qui me retiens s'affaiblit, ce qui me redonne de la vigueur.

Après de longues minutes d'attente incertaine, le tourbillon est assez affaibli pour que je puisse m'en sortir, et arrivée auprès d'elle en nage plus que rapide, je lui enserre le poignet pour mieux la mordre de nouveau.

Deux morsures, c'était bien rare pour moi. Mais au moins cela permit de relâcher son attention, assez pour remonter à la surface.

En sachant qu'où qu'elle se trouve, elle m'entendra, je l'arrose d'injures.

"Hé coconne, t'as tendu la perche pour te faire battre! La prochaine fois, pense à ranger tes nageoires dégueulasses au lieu de les donner à un serpent comme moi. Reine de la mer mon cul!"

Je rejoins la plage non sans mal, et, reprenant une forme humaine, lance un doigt rageur telle une ado rebelle.
Je suis exténuée, il fait froid sous le vent qu'elle a allumée, et si je pouvais reprendre ma bouteille, ça m'arrangerait... Mais je lance toujours de l'essence sur le feu.

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 20/05/2020

La colère brûle tes veines en même temps que le poison se répand en toi et agit sur ton esprit. La haine grandit comme une nappe de pétrole sur une mer calme. Ta vision se trouble, mais tu dois finir ce que tu as commencé et châtier cette créature qui a osé s'en prendre à la nature devant toi. Tu fais tourbillonner l'eau autour de toi, en bougeant les mains et les bras autour de toi. Emprisonnant la créature sur le fond marin, tu te concentres sur ta haine et mettant de côté la douleur qui coule dans tes veines et qui brûle ta chaire. Tu libères ta force et les lames d'eau coupante fusent dans toutes les directions ratant la femme serpent, elle nage vite et ton corps est ralentie par le poison qui commence à atteindre tes fonctions cérébrales et qui s'insinue dans tes pensées tel un serpent s'approchant de sa proie avant de mordre.

Un mouvement dans l'eau, une vibration qui se rapproche, tu n'as pas le temps d'agir que ta proie attrape ton poignet pour replonger une nouvelle fois ses crocs et injecter son venin dans ton corps. La douleur est telle que tu te raidis.

Tu es lente, et tu n'as pas le temps de blesser ou de ralentir la course de la femme qui échappe une fois de plus à tes griffes. Tu remontes à la surface tes pieds frôlant le niveau de la mer. Tu la regardes, elle te parle, mais tu n'entends rien ne serais ce que cette voix qui te répète que tu n'es qu'une moins-que-rien, que tu ne pourras jamais avancer dans ta quête, que tu ne pourras pas les venger. Cette voix fait bouillonner ton sang et accélère ton rythme cardiaque, ta colère est décuplé à la fois envers cette femme et toi-même, car elle n'a pas tort tout est de ta faute, si tu avais pu les protéger, tu ne serais pas obligé de fouler cette terre pour te venger… Tu pousses un hurlement qui fait éclater le tonnerre, de nombreux éclairs quitte le ciel pour rejoindre le sol ou la mer n'épargnant rien sur son passage. Tu veux tout détruire, même si tu dois te détruire par la même occasion. Ta peau redevient humaine, tes cheveux lisses et roux, et deux grandes ailes vertes grises se déploient dans ton dos. Tu lèves les bras vers le ciel et de petits arcs électriques passent entre tes doigts. En baissant les yeux, tu reportes ton attention sur la Lamia et d'un battement d'elle, tu te retrouves face à elle, le poing armé et sans contrôler ta force, tu lui assènes un coup-de-poing, tu en profite pour appeler la foudre à tomber sur elle:
"Tintreach!"

Le ciel gronde et une lumière aveuglante quitte la nappe nuageuse pour venir frapper l'endroit où se trouve la brune. Le choc de l'arc électrique avec la terre est si puissant qu'il te projette en arrière dans la mer. Tu ressors de l'eau et regardes la plage prêtes à en finir avec la créature serpentine.

Date d'inscription : 08/06/2020

Châtiment féerique

La grognasse me rejoint beaucoup trop tôt, et je déchante: et maintenant, il faut que je cours pour éviter le tsunami?

Le cadavre est fou de rage, mais petit à petit, je remarque les changements qui se font sur son corps. La peau qui s'éclaircit, les cheveux aussi, reprenant vie sous mes yeux perplexe. Seul la fureur reste sur ses traits devenue jolis.

Je me demande ce que ça fait, d'être mordue deux fois par une Lamia: à ce jour, je n'avais mordue que des humains, rarement des hommes d'ailleurs, qui, fou de douleur, étaient partis en courant, tandis que les femmes, après s'être recroquevillées sur elle-même, finissait pas s'en prendre à leur vie, ou celle de leurs enfants.

Mais là, les choses étaient différentes. Ce n'était pas une humaine, mais un démon de la mer venu tout droit des enfers abyssales pour me niquer ma race. Et elle avait été assez près de son but pour que je me méfie et n'ai pas envie de recommencer.

Et là, plongée dans me s pensées pendant l'espace de quelques secondes, je ne réagit pas assez vite pour éviter le coup. le poing me défonce la temps avec une force exacerbée, tandis qu'un orage tente de me tomber sur la tête.
Au dernier moment, je prend ma forme de serpent et me terre dans le premier trou que je vois, quelques microsecondes avant que l'éclair ne s'abatte. La force du coup me colle à la parroi mi sableuse, mi terreuse, et je reste là, comme assommée par cet enchaînement presque fatal.

Encore engourdie, mais prête à ramper le plus vite possible hors du champs de vision de la créature, je remarque un détail qui me stoppe immédiatement:

Un petit groupe de jeune se trouve à une centaine de mètre, stupéfait par l'orage et pliant bagage.

Leur dernier geste pour la mer? Lui donner... Leurs cannettes de mauvaise bière.

Je ne peux m'en empêcher, et reprend une forme humaine pour me plier de rire, espérant que l'autre rapplique leur bourrer le train comme elle me l'a fait.

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 20/05/2020

La foudre tombe dans un fracas assourdissant, creusant dans le sable un cratère profond où la mer commence à s'engouffrer avec violence et fracas. Tu bas des ailes et survoles la plage a la recherche de ta victime qui reprend forme en éclatant de rire, une voix dans ta tête résonne :
-Elle se fout de toi, elle se moque de toi. Regarde la rire, car tu es trop faible comparé à elle.

Un mouvement plus long attire ton regard et tu les vois une bande de jeune mortel qui quitte la plage en courant laissant derrière eux les derniers vestiges de leur soirée. Tes yeux habituellement vert vire au noir et des arcs électriques passent entre tes mains. Eux aussi seront châtiés pour avoir contribué à la pollution qui tue ta Terre-Mère. Tu te laisses tomber dans l'eau en fermant les yeux, l'impactes soulève la mer et lorsque tu ouvres les yeux et lèves les mains vers le ciel un vague de plus de trois mètres, tu rabaisses tes mains vers la plage et la vague roule et se brise sur le sable emportant les mortels dans ses flots ainsi que la lamia. Tu fonces vers les mortels et en faisant plusieurs gestes des mains, tu lances des lames d'eau qui tranche leurs corps comme s'il n'était fait que de papier.

Tu reportes ton attention sur la brune et tu pousses un hurlement de rage avant de commencer à te gratter la jambe et le poignet.
"Que m'as tu fais connasse écailleuse !"

Tes yeux noires brillent de fièvre et une migraine transperce ton cerveau.

Date d'inscription : 08/06/2020

Châtiment féerique

Oh.
putain.

Je n'ai pas le temps de crier, ou siffler ou même de me carapater plus loin que déjà la marée en furie nous submerge, moi et les autres pauvres débiles de la plage.

Je suis sonnée, et malgré l'apnée relative de mon animorphose, je n'ai pas le temps de retenir ma respiration.

Cette fois, je coule, et certainement pour de bon.

Adieu whisky.
Adieu colère et jalousie, mes plus grands amis pour le moment.
Adieu, femmes à qui j'aurais voulu arracher les enfants.
Adieu génitrice de mes couilles.
Adieu fœtus adorable qui n'a jamais vécu.
Adieu Az'...

Sentant l'eau dans mes poumons avec l'aspiration des vagues, je reprend mon apparence humaine: au moins, j'ai de plus grand poumons... donc moins d'eau à l'intérieur.
Et je peux dire mes derniers mots...

Et tandis que je me tourne vers la déesse des eaux qui me tue, je me rend compte que mon poison commence à vraiment faire effet.

J'aimerais en rire, voire en sourire, mais je n'aurais pas le temps de voir la fin du spectacle.

"Désolée..."

Désolée surtout pour la bouteille que j'ai lancé.
ça m'a couté la vie...

Quelle merde.

Perdant peu à peu connaissance, je me laisse aller dans le confort sombre de la mort qui me prend...

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 20/05/2020

Un hurlement sinistre résonne sur la baie de Tir Na Nog, le vent se lève et l'orage continue de gronder au-dessus de la plage. Sous tes ordres, le vent soulève le sable qui vole autour de toi tel un voile de mort.

Il faut qu'elle te réponde, qu'elle te dise ce qu'elle t'a fait pour que tu puisses te soigner mais non elle semble sur le point de quitter ce monde. Tu accours vers elle et tu lui hurles :
"Ou crois-tu aller comme ca ???"

Tu poses une main sur ses poumons et tu te concentres sur l'eau qui les remplis, haine ou pas envers son égard elle ne mourra pas tant qu'elle n'aura pas répondue à ta question ! Tu ne l'as laissera pas quitter cette terre sans savoir comment faire pour te soigner de son poison qui lentement vient te brûler les neurones.

D'un coup sec, tu viens appuyer sur son torse et tu remontes ta main vers sa gorge en faisant remonter l'eau de ses poumons doucement vers sa gorge puis dans sa bouche et l'eau finie par jaillir par son nez et sa bouche.
"Réveille toi!!"

Tu poses ta main un nouvelle fois sur sa poitrine projette en elle une décharge électrique pour la reveiller...

Date d'inscription : 08/06/2020

Châtiment féerique

Il est beau ce bébé.
Il dort, endormi dans son sac mortuaire, les lèvres légèrement ouvertes, les doigts serrés.
Il est bleu ce bébé.
D'avoir le sang gelé à jamais, de la raideur de la morte qui nous sépare, lui et moi.
Il faudrait qu'il ait un nom ce bébé.

Je ne trouve pas.
Je ne trouve pas...

"Réveille toi!!"

La flotte me brule les poumons.
Je tousse, c'est l'enfer.
Mon nez est obstrué d'iode et de sel et de pisse de poisson...

"PUTAIN!"

Un cri comme une nouvelle née, le cul nu en moins. Un cri de rage. D'avoir échoué à mourir, ou autre chose.

J'ouvre les yeux sur la pétasse mouillée.

"Mais laisse moi crever en paix salope, c'est ce que tu voulais non?!"

Pour une fois que je rêvais, il fallait qu'on me tire à la vie?
J'essaye de me redresser, mais l'eau me coule encore de la gueule, et le sable me colle affreusement à la peau et dans mes cheveux...

"POURQUOI? Pourquoi tu veux plus ma peau maintenant?!"

Codage par Libella sur Graphiorum

» Analysis in Progress ♦ Thaïs & Ebène

RP

Châtiment féerique PV Thaïs