Date d'inscription : 23/02/2021 Messages : 17 Localisation : Au CUPIDOUX
Mar 2 Mar - 14:49
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Douze au début. Cinq au-dessus d’eux. Dix et quatre restent et deux et un partent.
Jay et Jesse sont à la maison, tu es seul. Tu dois te débrouiller seul. Lentement tu finis de clôturer les derniers dossiers de ta journée. Tu sens au fond de toi ma lassitude, mon manque de voler dans les cieux, la sensation de mes ailes dorées me soulevant dans les airs.
Tu secoues ta tête, te motivant à finir cette journée, qui commence à être vraiment longue, insupportable, chiante, et encore beaucoup plus de synonyme aussi peu heureux...
Soupire long, désespoir en un souffle. Fatigue. Tu passes ta large main sur ton visage laissant tes doigts se perdre dans ta barbe de trois jours.
Tu te redresses, tout tes sens en alerte. Il y a quelque chose pas loin, un truc qui te ressemble, nous ressemble.
Un fracas résonne dehors, tu te lèves d’un bond repoussant ton siège qui se cogne contre le mur. Tu sors de ton bureau, tapant du pied sur le sol, faisant claquer les talonnettes de tes grolles. Tu sors de l’agence, repoussant la porte avec force, écartant les portes en verre du Cupidoux. Tu regardes de droite à gauche et c’est là que tu la vois. Fluette rouquine, penchée sur une poubelle, les mains perdue dans les détritus. Lentement, doucement tu te rapproches. À pas de velours. Flottant presque au-dessus du sol. « Tout va bien ? »
Ta voix, grave, rauque, lourde, résonne dans la rue vide. Lentement, sensuellement, volage, tel là toge que je portais il y a de nombreuses années.
Date d'inscription : 06/02/2021 Messages : 63 Localisation : Au centre de tri des bunkers
Mar 2 Mar - 23:00
Did you need some help ?You that I know, behind that faceft. @Keyllann FullerLa faim me tiraille le ventre. Je fais le tour du quartier et repère une grosse poubelle de resto dans une ruelle de l'autre côté de la route. Je traverse et ouvre la benne en un fracas assourdissant avant de me pencher à moitié dedans pour en extirper les restes encore comestibles.
Réduite à manger les restes, les ordures, les déchets. Moi qui étais invité aux plus somptueux banquets d'Odin. Pathétique.
Une voix retentit et je sursaute avant de sortir difficilement de la réserve malodorante. Une fois face à l'homme je lève doucement la tête jusqu'à fixer mer orbes émeraudes dans son regard glacé. Je recule de quelques pas de peur qu'il ne me frappe comme d'autre l'ont fait.
C'est votre poubelle ? Je suis dé...
Un frisson me parcourt et un éclat doré passe imperceptible aux "mortels" dans mon regard
Cette sensation, cette chaleur, cette odeur envoutante. Il est un amant divin pour peu que j'en sais. Je le reconnais et je détourne le regard honteuse. Comment être digne lorsqu'on était tout et que l'on est plus rien, rien que l'ombre de sois même, rien que l'ombre de son ombre.
Ne me regarde pas. Je t'en prie. Ne pose pas tes yeux sur celle que je suis devenue...
Une larme de honte coule sur ma joue. Je la ressens ta peine et ta fierté bafouée. Je suis désolée...
Ne le soit pas. Rien y changera
Je me prends le bras en enfouissant la tête dans mes épaules et ose enfin reprendre la parole.
J'ai faim... C'est tout...
Je serre les dents et tente de t'apaiser. Un homme sort du bâtiment opposé et nous fonce dessus furieux. C'est sa poubelle à lui. Je ferme les yeux pour me pas risquer de le blesser avec mes pouvoirs ou les tiens.
Date d'inscription : 23/02/2021 Messages : 17 Localisation : Au CUPIDOUX
Mer 3 Mar - 9:52
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Tu l’as sens en toi, dans ton être. La honte et la détresse. Elle qui régnait sur les cieux. Oh Keyllann laisse-moi ta place, laisse-moi parler, laisse-moi la guider.
Doucement tes yeux se ferment, doucement une aura plus forte se dégage de notre corps. Lente, chaude, sensuel. Flottant dans l’air comme un parfum d’antan, le souvenir d’un amour sincère. « Oh ma chère... Mais qu’est-il arrivé ? La nuit est votre demeure ! Comment... »
Ta question reste en suspens alors qu’un homme sort d’une bâtisse en hurlant de rage. Une enjambé, je me retrouve devant elle, la protégeant de notre carrure de taureau. Il court sans se douter qu’il fait face non pas un homme mais a une divinité. Il a face à lui l’Amour personnifié, le désir en chair et en os. Il ne s’arrête pas pour autant, je fais un pas, attrapant le gus par la gorgeet insufflant en lui une vague de chaleur, un plaisir puissant. Je me colle à lui, mes yeux dans les siens. Si j’avais pu je l’aurais enroulé de mes ailes dorés, je l’aurais câliné dans ce cocon de plumes, mais ici sur terre j’en suis dépourvu.
Oh désir, brûle et ravage cette âme. Oh feu ardent de l’Amour gonfle et explose dans ce corps frêle.
Je te sens en moi, toi mon hôte gémir de plaisir, sentir cette excitation qui parcourt vos deux corps lié par votre peau. Je plonge mon visage dans cou, inspirant les effluves de sa peau.
Flou. Vague. Intense.
Je ferme nos yeux, sous la charge d’information. Traitement sensoriel... Tu les ouvres, nous ne sommes plus dans la rue. Attaché à un lit, des lanières de cordes enserrant notre poing et chevilles. Un claquement sec et un gémissement sort de nos lèvres. Ta respiration devient saccadée, dur, rauque. Une femme passe devant toi, un stick dans la main, elle le fait passer sur notre pied, le molletet le refait claquer sur notre cuisse. Un autre gémissement sort de tes lèvres.
Flou. Vague. Réalité.
J’expire, libérant ainsi notre esprit de ses fantasmes. J’arque un sourcil et resserre notre poing sur sa gorge. «Qu’est-ce que tu veux ? »
Mes mots sont froids, direct, sans compassion. Tu es le dominant du duo. Il veut être soumis, il le sera...
Date d'inscription : 06/02/2021 Messages : 63 Localisation : Au centre de tri des bunkers
Sam 6 Mar - 23:37
Did you need some help ?You that I know, behind that faceft. @Keyllann FullerJe frissonne lorsque je sens chez lui un changement qui résonne au miens. Je le reconnais divin par ton biais. Il est duel lui aussi. Ils sont notre égale. Ils sont notre reflet. Mais tu te cache en moi, au plus profond de nos ténèbres. Ils ont toujours été ta maison, ton sanctuaire et ce froid qu'ils auraient dû laisser en moi est réchauffé par ton âme qui rayonne de la douceur des rêves que tu apporte.
Elle n'osera pas se montrer à vous à travers moi... C'est ma faute...
C'est moi qui nous ai réduit à cela. Je t'ai muselé, portée par mon désespoir je t'ai nié et t'ai fait souffrir. Je ferrais tout pour te redonner l'assurance et la gloire qui te reviennent car maintenant je crois. Je crois en toi. Et je te vénère, comme la puissante reine que tu es. Celle de la nuit et celle des songes.
Le réel propriétaire de la benne sort, furieux, et l'avatar et son dieu s'interposent alors que nous reculons telle la victime que nous sommes devenue par ma faute. La tension violente et sexuelle est palpable. Si tu n'existais pas là, quelque part en moi, je ne la sentirais même pas, cette douce chaleur, se parfum envoutant teinté de colère. Je ne résiste pas a vouloir le calmer. Les colère divine sont souvent dévastatrices.
Attention ne le touche pas directement On en subirait les effets aussi...
Je hoche la tête et m'approche pour me mettre sur le côté. Je lève la main et observe son bras avant d'y poser mon toucher délicat sur sa manche. Je fixe mon regard émeraude dans les yeux de notre comparse. L'homme au bout de son bras est a la fois terrifié, extatique et envouté.
Libérez le s'il vous plait... C'est sa poubelle, il en est responsable, c'est moi qui suis en faute.
Pour moi... Libère le.
Tu disparais à nouveau au fond de mon âme meurtrie et je presse se bras musclé alors que son aura commence à nous émoustillées. L'homme ne mérite pas il ne fait que son travail à la base.
Date d'inscription : 23/02/2021 Messages : 17 Localisation : Au CUPIDOUX
Dim 7 Mar - 20:07
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« Désir d’un corps à corps D’un appétit en accord Où nos peaux vibrent D’une ardeur fébrile » Myriam Meurant
Je sens son plaisir, je le sens qui bat dans ses veines. Il aime être dans cette position, il aime me voir au-dessus de lui, il aime être soumit, j’en ai fait l’expérience. Ma poigne toujours sur son cou, diffuse en lui mon aura de luxure. Une main se pose sur ton coude, coupant ma concentration. Je relâche son cou, et lui dis avec dureté : « Dégage ! »
Tu regardes l’homme partir, cachant de ses mains sa virilité gonflée par mon contact érogène. « Viens avec moi ! Rentrons ! »
Je ferme les yeux, et laisse mon hôte reprendre sa place dans la carcasse qui nous unis. Tu marches droit, ne cherchant pas à cacher ton intimité gonflée par le Touché Érotique. Tu pousses la porte de ton agence, laissant la gamine entrer. « Comme tu l’as vue, je ne suis pas un simple humain. J’ai en moi, l’âme d’un dieu. Éros pour être plus précis. »
Tu t’assoies sur le bureau de l’accueil croisant une jambe sur l’autre « Et toi qui êtes-vous ? »
Date d'inscription : 06/02/2021 Messages : 63 Localisation : Au centre de tri des bunkers
Mar 9 Mar - 17:19
Did you need some help ?You that I know, behind that faceft. @Keyllann FullerSa voix résonne comme un ordre et je sursaute avant de m'exécuter, rentrant la tête dans les épaules les yeux baissé. Je rentre, passant devant lui en évitant de le toucher ou même de trop je regarder. Les plaisirs de la chaire sont loin mais ils n'en reste pas moins palpables
Mes propres souvenir orgiaque ou autre me reviennent en mémoire au simple parfum qui se glisse à nous. La nuit tout est plus intense et les les sens sont mis en exergue. Hyper sensitivité que je t'ai léguée, partagée, bien malgré moi. Je voudrais pouvoir te laisser tranquille, te laisser en paix. Je ne sais même pas comme ni pourquoi je suis ici. Pardonne moi.
Je l'ai fais il y a longtemps. Je te suis même reconnaissante, au moins je ne suis pas seule. Mes bras se glissent autour de moi et se me resserre dans une étreint invisible en fermant les yeux, un fin soupire de soulagement passe mes lèvres avant de relever mon attention sur l'hôte face à moi. Je hoche la tête avant de répondre une voix douce et posée.
Eros. Oui. Je sais... on partage tout pour être en sécurité
Je tapote ma tempe avec mon index avec un sourire contrit et reprends.
Nous sommes Nótt, déesse de la nuit dans le panthéon nordique... Pour être plus précise... Je suis déjà pas bien une simple humaine de base alors bon...
Je baisse à nouveau les yeux, me cachant derrière quelques mèches qui tombent devant mon visage.
On devrait partir. On a déjà assez causé de problèmes à Eros et a son hôte.
Mon regard dans le vide revient à la réalité des traits de mon vis à vis en hochant la tête silencieuse.
Nous allons vous laisser.
Merci pour votre aide messieurs.
Je m'incline légèrement avant de me reculer et de me retourner direction la porte.
Date d'inscription : 23/02/2021 Messages : 17 Localisation : Au CUPIDOUX
Dim 14 Mar - 20:15
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« Il est hors de question que je vous laisse partir Ny… Nott. Vous êtes dans le besoin et je ne peux vous laisser continuer comme ça ! Restez-avec nous. Keyllann à quelques papiers à finir et ensuite je vous trouve de quoi vous nourrir et si vous avez besoin de vous loger une nuit ou deux. Artémis et Apollon seront ravie de vous recevoir, Mère Nuit ! »
Je reprends le contrôle, Je ne lui laisse pas le choix. C’est une déesse et je ne peux la laisser seule. Je sais ce quelle vie, se retrouver sur terre, ne pas savoir où aller, vivre dans un corps qui n’est pas le sien, dans un monde qui n’est pas le sien. « Laisse nous te venir en aide ! »
Machinalement je porte ma main a mon pendentif en forme d’arc, le faisant coulisser sur la chainette d’or pur, geste qui calme ma colère. Et lentement je te laisse revenir. « Oui. Mes frères et moi seront ravis de vous offrir le gite et le couvert à toutes les deux si vous n’avez nulle part où aller. »
Tu tends ta main à la jeune femme, ton visage éclatant d’un sourire immaculé, les flammes de la torche du désir tatouée sur ton avant-bras semblant bougée. Elle se recule, s'inclinant doucement, devant ta stature et elle finit par se retourner en nous remerciant de notre bienveillance. Non il est hors de question que je la laisse partir, elle a besoin d'aide. En un mouvement fluide, nous attrapons sa main, nous sommes en co-conscience, deux être unis dans le même but. Tu lui saisie le bras, resserrant ton étreinte sur sa peau pâle et douce comme la soie. Nous l'attirons à nous, collant son corps frêle contre notre carrure. Diffusant en elle, sans le vouloir, une vague de désir, du plaisir brute, accentuant ses envies de chaires, comme les tiennes. Tu ne peux cacher le gonflement de ton entrejambe contre son ventre, alors que nous l'enserrons de nos bras. «Excuse moi je ne voulait pas provoquer ce que tu ressens... Mais nous avons agit de concert. Reste, s'il te plaît... Laisse nous te venir en aide Nott.»
Date d'inscription : 06/02/2021 Messages : 63 Localisation : Au centre de tri des bunkers
Jeu 1 Avr - 16:52
Did you need some help ?You that I know, behind that faceft. @Keyllann FullerJe suis reconnaissante. Ils ont vraiment l'air inquiète pour nous. Je lui souris tendrement et secoue la tête à la négative.
C'est très gentil mais nous allons nous en sortir. Merci.
Je me dirige vers la porte et suis prête à sortir lorsqu'il me rattrape et me colle à lui. Un frisson ardant me parcours et je soupire de désir, les pipille légèrement dilatées.
Ce contact divin libère des envies qui ne sont plus les nôtres depuis un certain temps. Des envies que nous refoulions pour notre survie. Des envies prédatrices qui me font reprendre le contrôle
Tu ose. Tu ose m'envouter, me charmer. Moi que tu appelle "Mère Nuit". Je ne suis pas ta mère Eros. Je ne suis qu'une entité primordiale. J'étais là avant le début une part du vide, du néant et du cahos. Et tu ose...!
Je reprends le contrôle, rouge de gêne et tremblante d'envie. Mon souffle est lourd de sensualité et je pose mon front sur sa clavicule en soupirant. Mes mains glisse sur ses bras et s'accrochent à sa chemise. Cherchant mes mots.
Désolée... Elle... Elle a peur pour nous. De nous sentir si vulnérable et.. en manque clairement.
Je relève la tête sans pour autant oser le regarder. J'ai honte et je n'aime pas me sentir vulnérable. Enfin, si j'adore ça mais ce n'est clairement pas le moment ni la personne. Personne ne voudrait de moi, de nous. trop compliqué. Je relève enfin les yeux sur lui, un air lascif, sensuel, que je ne me connais pas.
J'accepte de rester à quelques conditions. Si tu me paye à manger je veux de rembourser. En cash, en bouffe, en travail, en... ce que tu voudras. Le seconde c'est que je ne dormirais pas chez toi. on a des choses a faire cette nuit. Veiller, observer le ciel. Protéger les rêves.
Je caresse sa musculature du bout du pouce pour me rassurer et me concentrer sur autre choses que sa verge pulsant contre moi comme un appel à la luxure à travers le tissus.
C’est sans le vouloir que nous attrapions sa main, que nous attirons à nous sont corps frêle et chétif. Que notre peau entre en contact avec la sienne, nous le savons tout les deux, nous savons qu’il faut faire attention, qu’il ne faut surtout pas toucher quelqu’un quand je suis la conscience première. Mais il était vital que cette gamine qui abrite la déesse de la nuit. Ton contact, libérant des phéromones excitantes, charges électrostatiques glissant sur la peau, cherchant toute zone de plaisir. La déesse explose, elle nous fustige. Mais reste collé à notre carrure de titans. Je gronde alors que tu tentes de contenir ma colère. « Grand bien vous fasse Nott ! Faites donc ! Partez ! Laissez vous mourir, vous qui aviez une splendeur si grande dans l’ancien temps… Mais allez-y ! Je suis l’Amour, connexion entre toute chose, je suis partout et je vis toujours car on se souvient de moi ! Je suis Éros, Cupidon, Saint Valentin ! Je suis partout à la fois ! Je suis dans tous les cœurs ! Et vous ? Quelqu’un vous vénère-t-il encore ? Avez-vous prière ? Des offrandes ? »
Je marque une pause, ma colère lisible sur mon visage : « Je ne crois pas non ! Alors oui je vous appelle Mère Nuit, car c’est un des noms que l’on vous donne ici sur terre, mais vous n’êtes en rien ma mère ! Je suis né du Chaos et de l’Ordre, je suis un mélange d’Utopie et de Dystopie… Je suis là où l’amour règne… »
Tu me coupes, en gueulant : « Stop !! Calmez-vous ! Vous ne voulez pas non plus mesurer vos queues là non… »
Tu me repousses loin dans ta conscience prenant le relais et libérant l’hôte et la déesse de mon pouvoir, de mon envoutement… « Non ne t’excuse pas nous sommes en tort, nous savons à quel point notre pouvoir à un impact, mais je ne pensais pas qu’il oublierait qu’il n’a pas le droit de toucher les autres sans mon accord. Sans que ce soit justifiable… »
Tu poses ton front sur le sien, respirant longuement pour calmer tes ardeurs et faire tomber la pression qui pulse dans ton corps. « J’ai si tu veux une place de secrétaire et d’assistante de libre pour gérer cet endroit, pour tenir la boutique quand je suis absent ou quand je suis en rendez-vous… »
Tu te décroches d’elle, la fraicheur du bâtiment vide glissant sur ton torse, le froid mordant ta peau couverte par ta chemise bleue claire. « Très bien… Il n’y a pas de problème… Allez suis-moi. »
Tu te tournes en soupirant, content de pouvoir enfin respirer, de pouvoir enfin laisser cet épisode derrière nous. « Nous avons ici une cuisine avec un frigo qui est plein, tu peux te servir de ce que tu veux, que ce soit à manger ou pour boire. Et si tu veux en prendre pour toi là nuit, tu peux je me doute que la déesse qui sommeil en toi, doit te prendre beaucoup d’énergie »
Tu l’invites à se servir, alors que tu prends une pomme verte acide dans un panier de fruit et que tu croques dedans. [/b]
Nótt O. Rökkrdóttir
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Dim 27 Fév - 14:38
Le contact est prit comme une agression par la déesse mais les paroles sont un tel manque de respect que même moi je suis en colère. Mais je la sens, moi, cette douleur et cette honte que cache difficilement mais avidement cette colère. Alors c'est moi qui la cache, qui la protège et revient au front. Je me dresse entre Elle et eux ou du moins entre Elle et Lui.
Je la sens cette fureur douloureuse, cet emportement émotif qui anéanti notre être. Elle se déchaîne dans notre conscience, notre palais mental. Elle ravage ce qu'elle peut, ce qu'elle a, ce qui lui reste. Nous. Et elle s'écroule, blessée, amer.
Et en parallèle ce désir involontaire et intrusif qui nous prend au tripes.
Mais je ne suis pas seule à reprendre le dessus. Il fait front avec moi. Et je soupire de soulagement alors que la tension se fait moins forte. Je reprends petit à petit mes esprits. Je m'écarte également de Keyllann pour ne pas être tentée. Se-secrétaire...? Oui parfait. Je pense pouvoir m'en charger. Je suis étourdie de toute ses émotions. Je reste un instant immobilie, le regard dans le vide, déglutie, respire puis je suis dans la partie kitchenette.
J'écoute ce qu'il me dit et observe. J prend un verre et de l'eau au robinet puis une pomme verte également. Je me fais petite. Je suis vulnérable à côté de lui et je me sens vidée de toute mon énergie. Je croque ma pomme et soupires en prenant le temps de mâcher et d'apprécier les saveurs.
Tu es quel type d'hôte ? Je veux dire.... tu... tu es humain ? Je pince les lèvres et baisse la tête en détournant le regard. Pardon. C'est indiscret. Je m'y prends sûrement très mal pour essayer de faire connaissance. Les pieds dans le plat c'est tout moi.
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