- Je pourrais essayer...tu seras mon Gardien à nouveau ? Tu veilleras à ce que je ne fasse de mal à personne ?
- Toujours, mon amour. Je serais toujours ton Gardien, comme tu es ma Gardienne.

Elle hoche doucement la tête en le regardant par en-dessous, souriant distraitement. Elle glisse ses doigts entre les siens, appréciant simplement sa présence tranquille après une journée à supporter tout le reste de la meute.

- Je suis sérieux à propos de notre union.
Elle relève les yeux vers lui et se rend compte alors que sa neutralité de ton habituelle et son manque de réaction pouvait renvoyer un mauvais message.
- Je m'en doute si tu es allé jusqu'à en parler à Colgan. Pardon... je suis désolée, j'ai simplement cru que... tu parlais d'une sorte...d'union entre toi et moi, pas quelque chose... d'officiel.
Elle lutte avec les mots et s'explique sans doute maladroitement. Elle a un froncement de sourcil de frustration.
- Je... j'ai besoin...de me faire à l'idée. Non pas parce que je n'en ai pas envie mais parce qu'on épouse pas une prostituée.
Même Colgan n'était pas aller jusqu'à épouser Marisol.
Toujours accrochée à son cou, elle dépose de tendres baisers sur sa joue.
- Mais tu n'es pas comme les autres.  
- Je veux m'engager à être ton compagnon, devant nos frères-loups, notre déesse, les esprits de la Nature... Mais cela prendra la forme que tu désireras. Je ne ferais rien que tu ne désireras toi-même.
C'est lorsqu'il parle comme ça qu'elle se sent fondre de l'intérieur comme une stupide midinette. Pire qu'une Nina en plein délire de l'amour éternel.
- Je t'aime, lui souffle-t-elle à l'oreille en guise de réponse. Il n'y a que ça qui compte pour moi. Faisons quelque chose qui nous ressemble alors, ici, chez nous, ça me convient.  
- Je veux juste... juste que l'univers sache que désormais, Ibakha Amal a une famille bien à elle.

Ibakha recule la tête et le scrute avec une profonde intensité et une fixité animale.
- J'avais déjà une famille avant, dysfonctionnelle et parfois insupportable. Mais toi...tu es bien plus que ça...quelque chose que je n'ai jamais eu avant. Elle trace du bout des doigts les traits rudes de son visage en suivant son geste du regard avant de replonger ses yeux dans les siens. Tu es mon refuge... mon merveilleux et inattendu havre de paix. Le seul avec qui je peux être moi-même et qui ne me le reprochera jamais. C'est bien plus précieux qu'une famille pour moi. Pour la première fois depuis très longtemps, je me sens chez moi à tes côtés.
Elle étire un sourire amusé.
- J'aurais peut-être dû garder tout ça pour le jour J, non ? Elle donne un petit coup de nez contre le sien.  

- Je... j'ai besoin...de me faire à l'idée. Non pas parce que je n'en ai pas envie mais parce qu'on épouse pas une prostituée.
- Qu'est-ce que ça change, au juste ? Hunter ne comprend sincèrement pas. Je me fous pas mal de ce que le monde des hommes impose comme bienséance, je n'obéis pas à ses principes. J'ai été élevé comme un animal. La Nature et la Lune me gouverne. La seule société dont je respect les préceptes c'est la meute et mes ancêtres.
- Mais tu n'es pas comme les autres.  
- Toi non plus. Je veux m'engager à être ton compagnon, devant nos frères-loups, notre déesse, les esprits de la Nature... Mais cela prendra la forme que tu désireras. Je ne ferais rien que tu ne désireras toi-même.

Ibakha semble se détendre entre ses bras et abandonne progressivement les tensions qui habitent ses muscles.

- Je t'aime... Hunter gronde de satisfaction, comme à chaque fois qu'il entend ces mots là dans sa bouche. Il n'y a que ça qui compte pour moi. Faisons quelque chose qui nous ressemble alors, ici, chez nous, ça me convient.
- Je veux juste... juste que l'univers sache que désormais, Ibakha Amal a une famille bien à elle.
- J'avais déjà une famille avant, dysfonctionnelle et parfois insupportable. Mais toi...tu es bien plus que ça...quelque chose que je n'ai jamais eu avant. Tu es mon refuge... Le loup sourit doucement face à cette assertion. C'est exactement ce qu'il veut être... Mon merveilleux et inattendu havre de paix. Le seul avec qui je peux être moi-même et qui ne me le reprochera jamais. C'est bien plus précieux qu'une famille pour moi. Pour la première fois depuis très longtemps, je me sens chez moi à tes côtés.
- C'est tout ce que je désire, lui répond-il avec une tendresse communicative.
- J'aurais peut-être dû garder tout ça pour le jour J, non ?
- J'ai jamais été friand de grands discours publics. J'aimerais néanmoins que la Meute soit là, ici, au complet, avec nous. Caresse sur sa joue. Mais si tu préfères que cela reste en comité réduit, nous pouvons nous limiter aux autorités essentielles : Colgan, Marisol et Mère-Nuit. Il ricane en enfouissant son nez dans ses cheveux. Le gueuleton est en option... On est pas obligé de rincer le gosier de tout le monde, même si ça manque clairement d'occasions pour faire la fête sous terre et que celle-ci en est une sacrée bonne.

Ils échangent plusieurs baisers, pressés l'un contre l'autre.

- Tu comptes le dire à Marisol et Shareen ? Je pense qu'elles aimeront l'entendre de ta bouche...

Bouche à laquelle il s'abreuve goulument, l'empêchant presque de répondre et de respirer. Il faut qu'il tempère son envie perpétuelle de la dévorer. Si proche de la pleine lune, la chose est terriblement ardue.

- Pour la première fois depuis très longtemps, je me sens chez moi à tes côtés.
- C'est tout ce que je désire.

Ibakha en soupir de satisfaction. Tout est si simple avec lui. Il n'y a pas de longs atermoiements, d'hésitation, de remise en question par rapport à ce qu'elle. Etre acceptée et désirée pleinement est une sensation grisante dont elle ne pourrait plus se passer.

- J'aurais peut-être dû garder tout ça pour le jour J, non ?
- J'ai jamais été friand de grands discours publics.
- En voilà une surprise, se moque-t-elle gentiment.  
- J'aimerais néanmoins que la Meute soit là, ici, au complet, avec nous. Elle niche sa joue contre sa large paume. Mais si tu préfères que cela reste en comité réduit, nous pouvons nous limiter aux autorités essentielles : Colgan, Marisol et Mère-Nuit.
- Considérant que je subis déjà la présence ces imbéciles de frères et soeurs louve au quotidien, je dirais qu'il m'est possible de les supporter comme témoins de notre union.  

Elle s'accroche plus fermement à ses épaules, lève le menton pour lui offrir le tendre de son cou.

- Le gueuleton est en option... On est pas obligé de rincer le gosier de tout le monde, même si ça manque clairement d'occasions pour faire la fête sous terre et que celle-ci en est une sacrée bonne.
- Oh crois-moi, s'ils sont tous là, le gueuleton n'est définitivement pas en option. Par contre, j'imagine que rien ne nous obligera à rester le temps que durera leurs appétits. Elle vient mordre le lobe de son oreille avant d'y murmurer. On aura certainement d'autres choses à faire en tête à tête. D'autres appétits à assouvir...

Ca aussi c'est très neuf. Elle ne se lasse jamais de lui, jamais. Chaque fois qu'ils font l'amour c'est à la fois familier et neuf comme une première fois. Elle aime le sentir sur un fil, prêt à la dévorer à tout instant.

- Voilà ce que je te propose : après notre première lune, une cérémonie simple avec la meute ici si Dysderie le permet, le gueuleton au Mess et viendra qui voudra. On y restera le temps qu'il faut avant de nous éclipser pour revenir à la maison. Juste toi et moi. Nous aurons notre union en petit comité comme on le souhaite tous les deux et quelque chose de plus festif pour ceux qui en ont envie. Moi c'est juste de toi dont j'ai besoin. Ca te va comme ça ?
- Tu comptes le dire à Marisol et Shareen ? Je pense qu'elles aimeront l'entendre de ta bouche...

Difficile de répondre lorsqu'elle se fait attaquer en règle par des baisers qui la laissent haletante et l'esprit obnubilé par lui et uniquement lui.
- Je leur dirai, réussit-elle a formuler contre ses lèvres gourmandes. Elle émet un petit gloussement ravi. C'est si surréaliste... Jamais je n'aurais cru me marier un jour...encore moins avant ses deux-là. Et si on m'avait dit il y a deux ans que ça sera en plus avec toi, j'aurais trouver ça terriblement drôle. J'ai toujours cru être parfaitement transparente.