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 Etoile filant en douce...[Marisol&Ibakha]

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Marisol Laciudad
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I was born with lightning in my heels
Sewed a spur onto my ankle


Qu'ils aillent tous se faire foutre !
Je suis Ch'aska la Grande, la Rayonnante, la beauté des Cieux nocturnes!
Je ne souffrirais pas de rester une minute de plus dans ce mouroir, figée dans du coton qui gratte avec comme seul horizon le bout de mon lit.


¡ Me estoy yendo al demonio de aquí !

Mon père s'inquiète !
Mon homme s'inquiète !
Ma meute s'inquiète !
Je ne suis pas une petite chose en sucre qui va fondre au contact de mon propre liquide amniotique!  ¡Puta madre !

J'ignore si c'est la grossesse qui me fait cet effet, mais  l'espagnol qui coule dans mes veines et que j'avais banni de ma langue pour m'intégrer parmi les irlandais, revient au galop. A croire que ma mère est revenue me hanter la bouche. Il m'arrive de partir au quart de tour dans cet idiome et de larguer Colgan , Theo, Shareen et tous les autres sur le bas côté. Le seul qui me tient tête au même débit -et ça ne laisse pas de me surprendre- c'est Doc. Je projette à présent, aisément, toutes les prises de bec qu'il a pu avoir avec ma mère. Il a très bien retenu les insultes en quechua en tous les cas, le sagouin.

Je fais le mur comme une sale ado, arrangeant une forme bombée dans les couvertures qui fasse illusion d'une "moi" endormie. C'est humiliant d'être à se point infantilisée par le monde entier. Je vais bien. Je vais plus que bien ! ¡Joder! J'ai juste faim, ok ?
Je contemple mon œuvre. Dans le noir ça fera illusion et mes fringues sales, berneront l'odorat de mon beau loup roux. Je me touche le ventre et murmure.

- Mamá solo necesita tomar un poco de aire fresco. Es todo. ¡Sabes que mamá es fuerte! Tú también... Je souris comme une idiote. Je fais ça souvent en ce moment. Mi pequeña luna...

Je pousse le rideau : rien à gauche, rien à droite. Juste la respiration ronronnante de Theo qui dort dans le lit à côté. Je m'échappe à la faveur du noir, effectue quelque pas dans le couloir et découvre enfin mon environnement à ma guise.

- C'est partie pour la balade ma petite chérie, que je susurre tendrement à l'étincelle qui loge dans mon bide.

Opération : Infirmerie buissonnière ! GO !
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Ibakha Amal
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La première partie du plan a été simple bien qu’un peu embarrassante. Josie lui a volontiers donné un test de grossesse avec un regard appuyé dans sa direction qu’Ibakha n’a pas cherché à interpréter.

La deuxième partie qui consiste tout simplement à effectuer le test a été plus compliqué. Elle ne voulait pas le faire à la Grange et risquer de se faire surprendre par Hunter. Elle préfère affronter la vérité, quelque qu’elle soit, seule pour le moment. Elle avisera ensuite. C’est pourquoi elle a quitté le confort des bras de son loup une fois certaine qu’il soit bien endormi.
S’il est négatif, elle n’en parlera pas à Hunter et commencera enfin à se protéger, si jamais…si…
Elle n’arrive même pas à envisager la chose.  
Les doigts tremblants, elle a suivi toutes les instructions dans les latrines communes, heureusement vides à cette heure et à trouver refuge dans la salle commune, entourée de silence et de l’odeur de ses frères et sœurs. Elle a posé le test devant elle, sur la table et a les yeux rivés sur la montre.

Les dix minutes se sont écoulées.
Lentement, elle se penche pour récupérer la sorte de tube et baise les yeux sur le petit écran.

Deux barres.

- Oh mon dieu…souffle-t-elle. Elle récupère précipitamment l’emballage, comme si les instructions avaient pu changer en l’espace de quelques minutes.
Mais non.
Elle est enceinte.
Un gouffre vertigineux s’ouvre à ses pieds.

« Idiote ! Triple idiote ! C’est de ta faute !!! Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même !! »

Voilà ce qui arrive lorsqu'on laisse ses hormones - et son coeur - parler avant sa raison ! Elle a été stupide !! Stupide de se dire qu'elle était déjà trop vieille pour que cela arrive si facilement...

Elle repose le tout sur la table et applique ses paumes sur ses paupières closes, espérant sans y croire que tout ça n’était qu’une regrettable erreur. Elle n’a même jamais réfléchi à la possibilité d’être mère. Elle se disait que peut-être un jour, le sujet allait arriver sur le tapis avec Hunter. Mais pas aussi vite, pas alors qu’elle ne se sentait absolument pas prête ! Pas alors qu’ils n’ont pu savourer une vie à deux que depuis quelques semaines !
Elle devait se calmer avant de retourner auprès d’Hunter. Elle ne prendra pas de décision ici et maintenant.
La nouvelle devait être digérer.
Ibakha regarde son ventre comme s’il l’avait trahi.
Ses sens lui indiquent soudain que quelqu’un approche. A cette heure ? L’odorat perturbé par les murs de béton et le manque d’aération, elle n’arrive pas à savoir qui arpente les couloirs aussi tard. Un loup si elle en croit ses narines…

« Merde ! » Elle n’a rien pour planquer l’emballage et le test. Rapidement, elle remet le tout en boîte et le glisse sous le canapé sans voir qu’elle a oublié la notice qui s’est glissée entre deux coussins. Elle n'a même pas le temps de se recomposer une expression plus neutre.

- Marisol ? s’étonne-t-elle en voyant leur déesse sur le seuil de la pièce. Tout va bien ? Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ?
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Marisol Laciudad
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Les couloirs sont déserts. Tout le monde dort. Je  savoure le son de ses propres talons claquant sur le sol. Je suis prise d'un sentiment de félicité profond. Etrange. Je marche, seule, debout, sans fauteuil roulant, sans assistance, sans remontrance. Je marche, juste. Je caresse les murs gris, me fichant bien qu'ils soient mon seul horizon, désormais. Je ne me suis pas sentie aussi libre depuis que nous sommes arrivés. Presque un mois plein.

Le temps passe si vite.

Bientôt je serais ronde, pleine de toi, petite étincelle. J'ai hâte et peur à la fois. Je mets un certain temps à retrouver mon chemin jusqu'à la petite salle de réunion que Simone nous a trouvé. J'ai beau être une déesse, cette femme me donne l'impression d'être redevenue una chiquita gauche et timide qui regarde le bout de ses souliers plutôt que ses yeux. Elle dégage une certaine classe. Royale.
J'adore Tutus, mais je me demande pourquoi elle est avec cet adorable trou du cul. C'est un gros prolo sans manière doublé d'un sale gosse. Il a plein de qualités, mais je mettrais pas "classe" dans la liste. J'imagine sa tête offusquée et ça me fait rire toute seule.

Je pousse la porte de la salle commune, m'attendant à une exploration dans la quiétude délicieuse de ma petite solitude, quand je tombe nez à truffe avec une certaine louve dont l'expression coupable titille ma curiosité.

- Marisol ?
- Iba'
- Tout va bien ? Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ?
- Je te retourne la question...
Je fronce les sourcils et ferme la porte. Tu es toute seule ? Tu t'es fâchée avec Hunter ?

Je viens tranquillement m'asseoir sur le canapé avec elle. Cette petite promenade a un peu sollicité mes muscles atrophiés par la stature allongée.

- Moi, je vais bien, t'inquiète ! J'avais besoin de ... je fais des mouvements désordonnés avec mes mains tout en levant les yeux au ciel.... Tu vois !?

Evidemment que non. Comment le pourrait-elle ? Elle s'est installée en pleine nature sous l'azur artificiel du silo. Elle marche, respire, vis sa vie sans qu'on la scrute ou on la couve, telle de la porcelaine prête à se briser.
Neuf mois dans la ouate... Je vais crever d'ennui et de frustration.

Un bout de papier me gratte la fesse. Je le retire d'entre les coussins en me demandant ce que ça peut-être. Une notice.
Une.
Notice.
De.
Test
De grossesse.


Je regarde Ibakha avec des yeux ronds.

- SANTA MADRE NOCHE !!!!
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Ibakha Amal
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- Marisol ?
- Iba'
- Tout va bien ? Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ?
- Je te retourne la question...
Voilà une très bonne question… à laquelle elle préfère ne pas répondre. Heureusement, Marisol poursuit.
- Tu es toute seule ?
Petit sourire un peu crispé qu’elle voulait pourtant ironique.
- Oui, je ne cache personne dans le placard si c’est ta question.
- Tu t'es fâchée avec Hunter ?
Ibakha écarquille ses yeux allongés, n’arrivant même pas vraiment à considérer la chose.
- Oh non ! Non, Hunter est… parfait, allait-elle dire avant de s’arrêter par simple pudeur. Tout va bien.

Marisol vient s’installer à ses côtés, réduisant à néant son espoir de la voir quitter la pièce pour continuer sa balade nocturne.

- Colgan est au courant que tu te promènes seule la nuit, dis-moi ? Elle la voit souffler un peu et demande, plus inquiète. Tu es certaine que ça va ?
- Moi, je vais bien, t'inquiète ! J'avais besoin de ... Tu vois !?
Ibakha hoche la tête.
- Tu en as assez qu’on t’entoure de coton comme une petite chose fragile ? Compréhensible. Ca me rendrait folle. Et c’est peut-être ce qui lui pend au nez… non, elle refuse catégoriquement ! Elle pousse un profond soupir. Je ne suis pas médecin, mais je trouve tout ça un peu excessif. Tu as l’air bien plus reposé qu’avant. Quelques sorties avec nous au Silo ne te feraient pas de mal. Et puis tu verrais Colgan se faire mener par le bout du nez par notre nouvelle mascotte, Sizreïs…

Et puis Marisol se dandine et extirpe un bout de papier froissé qu’Ibakha reconnait sans même le regarder, vu qu’elle l’a consulté de nombreuses fois.

- SANTA MADRE NOCHE !!!!
Aussitôt la louve plaque sa main contre la bouche de Marisol.
- Pas si fort, chuchote-t-elle avant de retirer sa paume. Je…
Elle déglutit, évite son regard et se demande un instant si elle doit lui dire la vérité. Mais il s’agit de Marisol après tout, sans doute la mieux à même de comprendre. Elle reprend machinalement la notice et la défroisse entre ses doigts pour la plier correctement.
- Je suis... enceinte apparemment. Elle a un rire bref et dissonant. Une prostituée de carrière qui tombe enceinte comme une adolescente…si ça n’est pas parfaitement ironique. Je suis une imbécile et…sa voix se brise un peu avant qu’elle ne se reprenne… je ne sais absolument pas ce que je vais faire. On se connait depuis un mois ! On ne peut pas être déjà pa…elle bute sur le mot…parents ! C’est insensé. J'ai déjà du mal à me gérer moi et Hunter...
Elle ne sait absolument pas quelle serait sa réaction, la craint un peu. Elle pivote brusquement la tête, l’air perdu et vrille son regard dans celui de la déesse.
- Ne le dis pas s’il te plait… à personne ! Promets-le… même pas à Colgan.
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Marisol Laciudad
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- Tu t'es fâchée avec Hunter ?

Son expression est plus ouverte qu'un livre et je me demande brusquement si c'est "l'Effet Hunter". L'Ibakha d'avant n'aurait jamais rien laissé filtrer d'aussi évident.

- Oh non ! Non, Hunter est…
- Gentil ? Charmant ? Sexy ? Caliente ?
-...Tout va bien.


Un sourire amusé creuse mes fossettes.

- J'imagine tout à fait... Ca ne m'explique pas pourquoi tu quittes le lit du petit prince pour te planquer ici.

La contre-attaque d'Ibakha est immédiate.

- Colgan est au courant que tu te promènes seule la nuit, dis-moi ?
- Estás loco o qué ?! Si il pouvait me foutre sous vide, il le ferait !
- Tu es certaine que ça va ?

Je grimace. J'en ai marre qu'on me pose sans cesse la question.

- Moi, je vais bien, t'inquiète ! J'avais besoin de ... Tu vois !?
- Tu en as assez qu’on t’entoure de coton comme une petite chose fragile ?
- Precisamente ! J'en ai ras les ovaires ! Dès que je bouge un orteil Colgan et le Doc me regarde comme si j'allais me réduire en poussière ! Merde à la fin !
- Compréhensible. Ca me rendrait folle.


Ibakha soupire. Je l'entends rarement soupirer de cette manière aussi.... "Expressive" ?

- Je ne suis pas médecin, mais je trouve tout ça un peu excessif.
- AH ! Merci !
- Tu as l’air bien plus reposé qu’avant.
- Je manque atrocement d'exercice et à force de rester allongée non stop j'ai les os des hanches qui me perforent le cul !


J'ai perdu tout sens de la poésie depuis qu'on me force à garder le lit.

- Quelques sorties avec nous au Silo ne te feraient pas de mal. Et puis tu verrais Colgan se faire mener par le bout du nez par notre nouvelle mascotte, Sizreïs…
- La petite fille qui lui fait des dessins ? Il les accroche au dessus de son lit. Je suis trop jalouse ! Déjà que je sais que quand ce bébé naitra je n'aurais plus grâce à ses yeux...Alors, s'il me fait des infidélités pendant la grossesse !


Je boude comme une gamine, mais ce que je profère est à moitié vrai. C'est une des angoisses tapies au fond de mon coeur d'humaine : que je perde tout intérêt aux yeux de mon consort une fois notre enfant sorti de mon ventre. C'est idiot, mais cette part de moi faillible s'est persuadée qu'il ne me couve de la sorte que parce que je porte son bébé.

Heureusement, je peut compter sur les amies pour me divertir de mes idées noires.

- SANTA MADRE NOCHE !!!! HUMHPF HUM.. HUM !!!!!
- Pas si fort !
Je retire sa main de ma bouche mais je la fixe toujours avec la même expression ahurie.
- Ibakha Amal... que je chuchote avec aussi peu de discrétion que les enfants qui ne savent pas murmurer.
- Je…Je suis... enceinte apparemment.
- ¡¿Estàs bromeando ?! T'es en cloque !!!???
Je bas des cils estomaquée.

Une expression de joyeuse idiote gonfle mes joues. Son sourire, en revanche, n'a rien de plaisant.

- Une prostituée de carrière qui tombe enceinte comme une adolescente…si ça n’est pas parfaitement ironique.
- Mais non, mi querida..
J'enlace tendrement par les épaules pour la rassurer. Tu es une louve en pleine chaleur et, j'ajouterais, une louve très amoureuse !
- Je suis une imbécile et…… je ne sais absolument pas ce que je vais faire.
- Tu ne veux pas le garder ?
- On se connait depuis un mois ! On ne peut pas être déjà pa……parents ! C’est insensé. J'ai déjà du mal à me gérer moi et Hunter...


Je ne sais comment répondre à son trouble. Oui, c'est vrai que ça semble un peu précipité, mais en même temps, je n'ai aucune leçon à donner. J'étais persuadée que Colgan était l'homme de ma vie quasiment à notre première rencontre et je me suis installée dans la sienne en adoptant ses enfants quasiment un mois après. Dans la foulée je lui confessais même un premier "Je t'aime". J'aurais pu porter tous les bébés qu'il voulait dès cet instant. Comme ma mère avant moi, on ne tergiverse pas en matière de coeur : quand on sait, on sait.

- Ne le dis pas s’il te plait… à personne ! Promets-le… même pas à Colgan.
- Tu as ma promesse !
Je trace une croix sur mon coeur. Cruz de madera, cruz de hierro, si miento que me queme el sol.

Je la sers contre moi pour lui offrir un peu de réconfort. C'est si rare de la voir ainsi perdue.

- C'est ton corps, Ibakha et ta décision. Je pense qu'il serait préférable que tu en parle avec le futur père, mais son avis sera consultatif, à mon sens. Si tu ne te sens pas prête, tu n'as pas à te forcer. Mais, à l'inverse, si tu as juste peur, sache que tu auras toute une meute pour t'aider à élever ton louveteau. Je me redresse et caresse ses jolies pommettes avec mes pouces. Vale ?
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Ibakha Amal
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- Une prostituée de carrière qui tombe enceinte comme une adolescente…si ça n’est pas parfaitement ironique.
- Mais non, mi querida..
Ibakha se laisse enlacée, même si elle déteste cet état de faiblesse et de fébrilité dans lequel la nouvelle la plongée, elle sait aussi qu’à cet instant, elle a besoin de soutien. Pas de la déesse, mais de l’amie, enceinte qui plus est.
- Tu es une louve en pleine chaleur et, j'ajouterais, une louve très amoureuse !

Elle lui lance un regard ennuyé, quand bien même il n’y a rien de plus vrai.

- Je suis surtout une imbécile et…… je ne sais absolument pas ce que je vais faire.
- Tu ne veux pas le garder ?
- On se connait depuis un mois ! On ne peut pas être déjà pa……parents ! C’est insensé. J'ai déjà du mal à me gérer moi et Hunter...

La situation est beaucoup trop complexe. A cela s’ajoute le monde qui vire au cauchemar en dehors. A-t-elle vraiment envie de donner à son enfant un faux extérieur ? Aussi paradisiaque soit-il ? Des pleines lunes qui n’en sont pas vraiment…

- Ne le dis pas s’il te plait… à personne ! Promets-le… même pas à Colgan.
- Tu as ma promesse ! Cruz de madera, cruz de hierro, si miento que me queme el sol.
- Merci.

Elle se sert un instant contre Mariol avant de reculer. Elle regarde à nouveau son ventre parfaitement plat puis, après une hésitation pose sa main dessus.

- C'est ton corps, Ibakha et ta décision.
- Je sais mais… je m’en veux tellement. Ça ne m’est jamais arrivé avant, jamais ! L’amour rend profondément stupide ! Elle échange un regard complice avec Marisol accompagné d’un sourire entendu. Ca n’est pas à toi que je vais l’apprendre.
- Je pense qu'il serait préférable que tu en parle avec le futur père, mais son avis sera consultatif, à mon sens. Si tu ne te sens pas prête, tu n'as pas à te forcer.
Elle passe ses bras autour d’elle dans un geste instinctif de protection dont elle n’a pas conscience.  
- Je n’ai aucune idée de la façon dont il va prendre la nouvelle. Mais… je ne suis pas certaine que l’avortement fasse partie de sa « culture ». Peut-être qu’en fonction de ce que je déciderai il vaudrait mieux que je ne lui dise pas… Je sais qu’il respectera ma décision mais… je ne veux pas … l’accabler avec ça. Elle baisse la tête en fermant les yeux. Seigneur… c’est si compliqué… Un né-loup pour couronner le tout ! Ou ...des nés-loups ? Comment ça marche exactement ? L'idée qu'il puisse y avoir plus d'un enfant la fait paniquer complètement. Et puis, je ne gère déjà pas ma propre violence… comme je vais pouvoir l’enseigner à un enfant !
- Mais, à l'inverse, si tu as juste peur, sache que tu auras toute une meute pour t'aider à élever ton louveteau.
Elle sourit plus franchement et pivote la tête vers son amie. C’est vrai. Elle ne sera pas seule comme elle l’a longtemps été. Hunter sera à ses côtés, elle veut le croire, quoiqu’elle décide. Tous les autres aussi.  
- Je sais. Nos enfants pourraient grandir ensemble…Voilà une phrase que je n'aurais jamais cru prononcer un jour.
Elle se prête à imaginer un instant un bébé qui serait un peu comme elle, un peu comme lui, en train de courir avec un enfant roux et son sourire s’agrandit.
- Vale ?
Elle prend une profonde inspiration et se redresse.
- Il va bien falloir. Tu crois… tu crois que je dois lui dire ? Elle garde le silence un instant. Comment tu sais… que tu feras une bonne mère ? Elle a un petit rire. Je ne sais même pas ce que ça veut dire « une bonne mère ». Je n’ai jamais vraiment eu de modèle.
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Marisol Laciudad
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- C'est ton corps, Ibakha et ta décision.
- Je sais mais… je m’en veux tellement. Ça ne m’est jamais arrivé avant, jamais ! L’amour rend profondément stupide ! Ca n’est pas à toi que je vais l’apprendre.
- Dis tout de suite que je suis sauvagement con !
J'éclate de rire. Mais je note que c'est la première fois que tu admets être croque-love de notre Grognon National. C'est fabuleux, mi querida ! Je pense qu'il serait préférable que tu en parles avec le futur père, mais son avis sera consultatif, à mon sens. Si tu ne te sens pas prête, tu n'as pas à te forcer.
- Je n’ai aucune idée de la façon dont il va prendre la nouvelle.
- S'il réagit mal, j'irai lui botter le cul ! Paroles !
- Mais…
- Mais...?
- Je ne suis pas certaine que l’avortement fasse partie de sa « culture ».
- Si tu veux pas du cachorro, il ouvrira pas sa mouille sinon je lui botterait aussi le cul !
- Peut-être qu’en fonction de ce que je déciderai il vaudrait mieux que je ne lui dise pas…  La déesse fait la moue, assez peu convaincue. Je sais qu’il respectera ma décision mais… je ne veux pas … l’accabler avec ça.
- Par expérience, les secrets dans un couple es mierda ! Que tu veuilles du petit ou pas, ne lui cache pas. Il est franc du collier  notre Hunter, il est honnête comme l'animal qui coule à moitié dans ses veines.
- Seigneur… c’est si compliqué… Un né-loup pour couronner le tout ! Ou ...des nés-loups ? Comment ça marche exactement ?
- Aucune idée ! Tu enamorado doit être bien mieux renseigné que moi ou Colgan.
- Et puis, je ne gère déjà pas ma propre violence… comme je vais pouvoir l’enseigner à un enfant !


J'attrape la main de son amie et la serre avec tendresse.

- Ma belle, hey, respire! Si tu veux vraiment pas être maman, rien ne t'y oblige. Mais, à l'inverse, si tu as juste peur, sache que tu auras toute une meute pour t'aider à élever ton louveteau.
- Je sais. Nos enfants pourraient grandir ensemble…
- Et on deviendra  grosses comme des baudruches ensemble !


Je lui claque la cuisse hilare puis soupire.

- Une meute pleine de rires d'enfants, ça serait chouette, en vrai. On a besoin de ça je crois. De petites vies porteuses d'espoir et de bonheur. Nos loups ont besoin de se rappeler qu'il ne sont pas que des guerriers en colère. Tout guerrier à besoin de savoir qu'il se bat pour la quiétude d'un foyer.... Je frotte le dos D'Ibakha. Vale ?
- Il va bien falloir. Tu crois… tu crois que je dois lui dire ?
- Tout à fait ! Je persiste et signe !
- Comment tu sais… que tu feras une bonne mère ?
- J'en sais foutre rien !


On ricanent, nous les deux sœurs de trottoir .

-Je ne sais même pas ce que ça veut dire « une bonne mère ». Je n’ai jamais vraiment eu de modèle.
- J'ai eu cette chance, mais regarde Shareen ! Elle a eut des parents à chier et c'est un super maman pour nous tous ! Moi j'crois qu'on sait pas tant qu'on a pas notre bébé dans les bras... Quand j'ai rencontré les enfants de Colgan je n'avais pas la moindre idée que j'allais les aimer comme si je les avais enfantés. C'est venu d'un coup, comme une connexion évidente.
Un silence, je regarde Ibakha avec une tendresse sincère. Pas besoin d'avoir eu un modèle, soit juste la mère que tu aurais rêvé d'avoir...
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- Je sais. Nos enfants pourraient grandir ensemble…
- Et on deviendra grosses comme des baudruches ensemble !
Ibakha roule des yeux.
- Charmante perspective. L’avantage c’est que je pourrais me montrer encore plus sauvage que d’habitude. On mettra ça sur le compte des hormones, comme on le fait avec ton mauvais caractère en ce moment, se moque-t-elle gentiment avec un petit sourire qui veut tout dire sur les lèvres.

Le rire de Marisol éclate comme un petit rayon de soleil.

- Une meute pleine de rires d'enfants, ça serait chouette, en vrai. On a besoin de ça je crois. De petites vies porteuses d'espoir et de bonheur. Nos loups ont besoin de se rappeler qu’ils ne sont pas que des guerriers en colère.
- Et nous qu’on peut être aimé malgré tout…souffle la louve.
- Tout guerrier a besoin de savoir qu'il se bat pour la quiétude d'un foyer... Vale ?  
- Il va bien falloir. Tu crois… tu crois que je dois lui dire ?
- Tout à fait ! Je persiste et signe !
- Comment tu sais… que tu feras une bonne mère ?
- J'en sais foutre rien !

Avec Marisol tout semble toujours plus simple et elle sent déjà ses angoisses reculer. Et cela n’a rien à voir avec sa divinité pour une fois. La Marisol humaine a toujours eu ce pouvoir-là, tout comme Shareen. Voir le bon côté, dédramatiser les choses. Un don précieux.

- Je ne sais même pas ce que ça veut dire « une bonne mère ». Je n’ai jamais vraiment eu de modèle.
- J'ai eu cette chance, mais regarde Shareen ! Elle a eu des parents à chier et c'est un super maman pour nous tous !
Ibakha lui glisse un coup d’œil entendu.
- Tu sais bien que chez Shareen c’est carrément de sa nature profonde. S'occuper des autres c’est presque un sacerdoce.
- Moi j'crois qu'on sait pas tant qu'on a pas notre bébé dans les bras...
- Quand il est trop tard donc…
- Quand j'ai rencontré les enfants de Colgan je n'avais pas la moindre idée que j'allais les aimer comme si je les avais enfantés. C'est venu d'un coup, comme une connexion évidente.
Dans un geste affectueux qu’elle réserve à de rares personnes, Ibakha noue ses doigts à ceux de Marisol et les deux femmes échangent un regard plein d’affection.  
- Pas besoin d'avoir eu un modèle, soit juste la mère que tu aurais rêvé d'avoir...
Le regard d’Ibakha se perd sur la grisaille du mur en face d’elles.
- Je n’ai pas de « maman idéale » en tête. J’ai fait une croix sur la mienne sans chercher à en construire une dans ma tête. Je me contentais de ce que j’avais. Elle revient planter son regard dans celui de Marisol. Je ne me suis jamais imaginée en couple…encore moins maman. Je m’étais faite à l’idée il y a longtemps que ça n’était pas pour moi mais… avec Hunter… Les choses sont différentes. J’ai envie de choses différentes. Je ne pensais simplement pas que tout ça me tomberait dessus aussi vite…
Lentement, Ibakha enlace son amie.
- Merci Marisol. J’irai lui parler.

Au même moment, un grattement de gorge se fait entendre. Sur le seuil de la porte, un Colgan torse-nu, les cheveux un peu ébouriffés et le visage et les yeux encore chiffonnés de sommeil les observe.
- Tout va bien ? baragouine-t-il d’une voix rauque de sommeil mais toutefois inquiète.
- Oui ça ira, affirme Ibakha en souriant à Marisol. Tu ferais mieux de retourner te coucher Colgan, on dirait que tu es littéralement tombé du lit.
- La place vide à côté de moi m’a réveillé, continue-t-il sur le même ton. Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ? Il tend la main vers Marisol. Allez… viens te recoucher avec moi… m’oblige pas à te porter comme un sac à patate !
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Marisol Laciudad
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- Je n’ai pas de « maman idéale » en tête. J’ai fait une croix sur la mienne sans chercher à en construire une dans ma tête. Je me contentais de ce que j’avais. Je ne me suis jamais imaginée en couple…encore moins maman. Je m’étais faite à l’idée il y a longtemps que ça n’était pas pour moi mais… avec Hunter… Les choses sont différentes. J’ai envie de choses différentes.
- L'amour rend tout différent.
- Je ne pensais simplement pas que tout ça me tomberait dessus aussi vite…
- On est jamais prête pour ce genre de choses. Mais quand c'est là, c'est là.
- Merci Marisol. J’irai lui parler.


Je la sers contre moi avec effusion. J'essaie de lui rendre toute cette chaleur, tout cet amour maternel dont elle a été dépourvue. Ibakha mérite qu'on l'aime, qu'on prenne soins d'elle. Et ce beau moment de sororité est foutu en l'air par un gros grincheux.

- Tout va bien ?

Colgan est là, hirsute, ensommeillé, torse-nu. Je lutte contre mon coeur -ce traitre- dont la pulsion primaire est de fondre. Il est tellement mignon quand il est tout grognon au levé, mi amado lobo. Je l'aime si fort... Sauf que lui ne me le dit jamais. J'ai beau être patiente, ma patience s'émousse, à force, elle ressemble à un gruyère avec des trous énormes par lesquels fuient toute ma confiance en moi. Il me délaisse pour sa petite mandragore et je passe trop de temps à gamberger.
Ibakha répond à ma place.

- Oui ça ira. Tu ferais mieux de retourner te coucher Colgan, on dirait que tu es littéralement tombé du lit.
- La place vide à côté de moi m’a réveillé. Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ?
- Je profite d'un rare moment de liberté
, dis-je en levant le menton haut.
- Allez… viens te recoucher avec moi…
- Non.
- M’oblige pas à te porter comme un sac à patate !
- Ose et je te roussis le poil plus qu'il ne l'est ! Si c'est d'un doudou dont tu as besoin, va donc chercher ton petit poisson chéri !
dis-je avec un air de défi.

Je me fais l'effet d'une gamine puérile et jalouse. Laide. Je suis juste minée à l'idée de n'être qu'un ventre.
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Colgan Murtagh
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- Je profite d'un rare moment de liberté.
Il connait cette expression butée par cœur. Colgan pousse un long soupir et lui tend la main
- Allez… viens te recoucher avec moi…
- Non.
- Ne fais pas les gamines butées, Marisol… M’oblige pas à te porter comme un sac à patate !
- Ose et je te roussis le poil plus qu'il ne l'est !
- Eh ben fais donc, du moment qu’on retourne se coucher, ajoute-t-il sans que la menace ne semble l’avoir réveillé et en s’avançant vers elle.

Sentant l’humeur tourner, Ibakha opère un repli stratégique de survie que Colgan trouve plutôt sage. Elle presse la main de Marisol lui lance un petit regard que l’Alpha n’est clairement pas capable de déchiffrer dans son état puis s’éclipse après leur avoir souhaiter une bonne nuit.
Il se tient à présent debout devant Marisol et la tire gentiment pour la mettre debout.
- Si c'est d'un doudou dont tu as besoin, va donc chercher ton petit poisson chéri !

Colgan arque un sourcil, sans comprendre d’où vient cette remarque stupide.
- Ok…
Il la soulève dans ses bras – non pas comme un sac à patate comme il l’a menacée, il ne prendrait pas le risque de faire une pression sur son ventre – et avance en se fichant totalement des protestations de Marisol. A la place d’aller vers leur chambre, il bifurque vers l’entrée du Silo et se dirige bille en tête vers son atelier. Il n’avait pas tellement prévu de lui montrer de cette façon mais il sent une rancœur chez sa compagne qu’il ne veut pas voir tourner en gangrène. Pas alors qu’il souhaite reconstruire leur famille.
- Je ne sais pas ce que cette gosse t’a fait, mais je ne passe pas tout mon temps avec elle.

Il la repose au sol uniquement lorsqu’ils se trouvent au milieu de son petit atelier. Le berceau est toujours là, à attendre un coup de peinture. Il a déjà sculpté quelques figurines pour le mobile et qui trônent fièrement sur son établi.

- Voilà ce que je fais après le travail. Je voulais lui faire son lit…comme je l’ai fait pour Charlie et Eliott. Il te plait ? demande-t-il d’une voix presque timide. Je voulais que tu choisisse la peinture...
Puis il s’approche d’elle et lui prend la main dont il embrasse le dos avec révérence.
- Ce que je vais te dire risque de ne pas te plaire… J’ai besoin de ce temps en solitaire pour essayer de remettre dans l’ordre dans ma tête…et dans mon cœur. Et j’ai besoin du temps que je passe avec Sizreïs parce que…parce que j’ai besoin de savoir si je peux encore être un bon père… un père digne de notre bébé, si j’arrive à retrouver la joie simple de jouer à des jeux innocents, à transmettre, rire et à faire rire… Je ne veux pas que notre enfant grandisse avec un terroriste. Je voudrais…qu’il ait le même père…que j’étais avant. Il a une sorte de grimace. Je sais que ça ne serait jamais vraiment comme autrefois, mais y tendre…c’est mon but.
Il attrape la nuque de Marisol et colle son front au sien.
- Je veux qu’on soit une famille…à nouveau, une famille unie et heureuse…autant qu’on puisse l’être dans ces circonstances. Son autre main glisse sur son corps jusqu’à reposer sur son ventre. Et pour ça, je sais que je dois avancer, changer. C’est ce que j’essaie de faire. Et ce chemin, je dois le parcourir seul. Tu as assez donné pour moi. Il est tant que je réapprenne à rendre mon tour…si ça n’est pas trop tard.
Il l’enlace étroitement, son nez frotte contre sa peau juste en dessous de son oreille, là où il sent vraiment.
- Je sais que tu n’es pas heureuse en ce moment et que tu as l’impression de tourner en rond…dis-moi…dis-moi ce que je peux faire.  
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Marisol Laciudad
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- Qu'est-ce que tu fais ?! NON ! NON ! ¡Cabrón de lobo ! ¡Soy tu diosa! ¡Me debes respeto! ¡COLGAN ! No me obligues a maldecirte en queshua............. ¡COLGAAAAAAAAN !

Et voilà que je suis kidnappée, telle une vulgaire princesse en détresse. Alors certes, nous évitons l'humiliation du sac à patate. Il n'en demeure pas moins que mon imbécile de loup fini à la rouille se comporte comme un homme des cavernes! Je suis furieuse et je m'égosille dans les couloirs au beau milieu de la nuit sur plusieurs mètres avant de me fatiguer toute seule. J'opte alors pour la bouderie en règle.

Nous arrivons au Silo, où brille un croissant lunaire factice. Monsieur l'Alpha consent, dans son viril despotisme, à me rendre l'usage de mes pieds pour qu'ils foulent la sciure de bois.

- Où sommes-nous ?! Allume la lumière je ne vois rien ! Je ne suis pas nyctalope aux dernières nouvelles, fais-je avec humeur.

L'électricité inonde la pièce et le spectacle qui s'offre à moi me laisse muette.
, Colgan s'est installé un atelier d'ébéniste.
, il a repris lentement le cour de son art.
, il façonne depuis je ne sais quand un petit berceau pour notre enfant à venir.

- Voilà ce que je fais après le travail. Je voulais lui faire son lit…comme je l’ai fait pour Charlie et Eliott.
- P.. Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
fais-je d'une voix étranglée par l'émotion. P.. pourquoi tu ne me dis jamais rien...
- Il te plait ?


L'espace d'un instant je retrouve l'homme d'une gaucherie timide qui m'a rendue follement amoureuse, l'homme qui m'a pris la main dans une ruelle sordide tout en s'excusant de devoir s'en aller pour coucher ses petits. Mon Colgan.

- Il est magnifique...
- Je voulais que tu choisisse la peinture...


J'ai un rire idiot et l'envie de pleurer en même temps.

- Ce que je vais te dire risque de ne pas te plaire… J’ai besoin de ce temps en solitaire pour essayer de remettre dans l’ordre dans ma tête…et dans mon cœur.
- Couillon de toi ! Ce qui me rend folle, ça n'est pas que tu ais besoin de ce temps à toi, mais que tu ne t'en confies pas. Parles moi... Pourquoi tu gardes tout pour toi comme ça.... Je deviens folle au point de jalouser une fillette à moitié plante !
- Et j’ai besoin du temps que je passe avec Sizreïs parce que…parce que j’ai besoin de savoir si je peux encore être un bon père…
- Oh... Colgan... Bien sûr que tu l'es !
- Un père digne de notre bébé, si j’arrive à retrouver la joie simple de jouer à des jeux innocents, à transmettre, rire et à faire rire… Je ne veux pas que notre enfant grandisse avec un terroriste. Je voudrais…qu’il ait le même père…que j’étais avant.
Je prends son visage entre mes mains, en caresse les joues rugueuse.
- Mon amour....Ce ne sont pas des choses qui s'oublient. C'est comme le vélo, ça, c'est au fond de toi pour toujours.
- Je sais que ça ne sera jamais vraiment comme autrefois, mais y tendre…c’est mon but.
- Mi adorado, nous avons tous changé. Le monde a changé...
- Je veux qu’on soit une famille…à nouveau, une famille unie et heureuse…autant qu’on puisse l’être dans ces circonstances.


Il me touche, moi et mon ventre qui commence à se tendre sur ses toutes premières rondeurs. Je recouvre tendrement sa main avec mes doigts.

- Et pour ça, je sais que je dois avancer, changer. C’est ce que j’essaie de faire. Et ce chemin, je dois le parcourir seul. Tu as assez donné pour moi. Il est tant que je réapprenne à rendre mon tour…si ça n’est pas trop tard.
- Il n'est jamais trop tard...
- Je sais que tu n’es pas heureuse en ce moment et que tu as l’impression de tourner en rond…dis-moi…dis-moi ce que je peux faire.


Je cogne délicatement mon front contre le sien., à plusieurs reprises.

- Parle-moi, stupide tête en bois ! Comment veux tu que je sache tout ce qui se trame dans ta tête trop pleine si tu ne m'en fais jamais confession ? J'aurais bien mieux vécu ces dernières semaines si j'avais su à quoi tu pensais. Je soupire. C'est toujours la même choses, hein ? Tu penses, tu penses, tu penses, et tu me laisses sur le carreau à essayer de deviner. Je suis peut-être une déesse, mais je ne peux toujours pas lire dans ta tête.

Je le regarde avec une petite moue suppliante.

- Tu me manques, Colgan. J'ai jamais été enceinte de ma vie. Mon corps et ma tête, y'a tout qui se chamboule. Je me sens méchante pour un rien et je me déteste de l'être. Je ne me reconnais pas et j'ai peur... et tu n'es pas là pour me rassurer. Tu es toujours... ailleurs.

Voilà. J'ai la chiale qui revient au galop. Je déteste ce yoyo émotionnel permanent. Ca m'épuise.

- Je pends plus mes antidépresseurs pour le bébé. Et si je redevenais barjo, hein ? Si je retombais aussi bas qu'avant ? ... Et puis.. j'ai tellement l'impression de ne servir à rien ici ! Tout le monde me considère comme une bombe à retardement qu'il faut traiter avec doigté, foutre dans du coton pour pas qu'elle explose. J'en ai marre... Donnez-moi un truc à faire que j'arrête de penser ! Je ne me supporte plus !



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Colgan Murtagh
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- Il n'est jamais trop tard...
Il a un petit sourire incertain.
- J'essaie de le croire. Je sais que tu n’es pas heureuse en ce moment et que tu as l’impression de tourner en rond…dis-moi…dis-moi ce que je peux faire.

Son bras cercle sa taille, les yeux dans les siens.
- Parle-moi, stupide tête en bois ! Comment veux tu que je sache tout ce qui se trame dans ta tête trop pleine si tu ne m'en fais jamais confession ? J'aurais bien mieux vécu ces dernières semaines si j'avais su à quoi tu pensais.
- Je sais. Mais pour ça, il aurait fallu que je sache moi-même ce que je faisais et ce qu’il y avait dans ma caboche. Pour notre installation ici, on a dû parer au plus pressé, gérer la Pleine Lune, l’hostilité des autres…et puis il y a eu cette histoire avec Lewis. Je n’ai pu me poser vraiment que depuis quelques jours.
- C'est toujours la même chose, hein ? Tu penses, tu penses, tu penses, et tu me laisses sur le carreau à essayer de deviner. Je suis peut-être une déesse, mais je ne peux toujours pas lire dans ta tête.
Un sourire à la fois triste et amusé étire ses lèvres.
- Encore heureux… Je suis désolé. Je ne voulais pas « te laisser sur le carreau » … juste débroussailler un peu tout ce que j’avais là-dedans, fait-il en tapotant sa tempe du doigt.

- Tu me manques, Colgan.
Cette confession lui arrache une grimace et il attrape l’une de ses mains pour nouer ses doigts aux siens.
- Je suis là.
- J'ai jamais été enceinte de ma vie.
- Moi non plus à vrai dire…
- Mon corps et ma tête, y'a tout qui se chamboule. Je me sens méchante pour un rien et je me déteste de l'être. Je ne me reconnais pas et j'ai peur... et tu n'es pas là pour me rassurer. Tu es toujours... ailleurs.
- Je sais.

Que peut-il dire d’autre ? Il chasse cette petite voix pernicieuse qui lui susurre que décidemment, quoiqu’il fasse, il n’arrive à rien de bon. Même en essayant de se reconstruire il en devient maladroit et fait du mal à Marisol. Il ferme un instant les yeux, mâchoires crispées. Penser de cette façon ne mènera à rien. Les larmes qui perlent aux coins de ses yeux sombres lui arrachent le cœur. Quand cessera-t-il de lui causer du chagrin ? Il l’attire plus près encore et la serre avec force en embrassant la couronne de ses cheveux.

- Je prends plus mes antidépresseurs pour le bébé. Et si je redevenais barjo, hein ? Si je retombais aussi bas qu'avant ? ...

L’angoisse de son étoile est tellement forte qu’il a l’impression qu’elle suppure par tous les pores de sa peau. Fermement, il lui attrape le visage et met le sien à son niveau pour braquer ses yeux dans les siens.

- Hey…ne dis pas ça ! Tu n’étais pas barjot…juste…profondément malheureuse. Et cette fois, je ne te quitterai plus tu m’entends ? Jamais. Je ne te laisserai pas replonger dans quoique ce soit et la Meute non plus. Mais je suis certain que tu ne le feras pas… Je vais réapprendre à te rendre heureuse, je te le promets. Tellement, que tu n’aurais plus jamais de raison de penser un truc pareil.  
Il colle sa bouche à la sienne pour sceller cette nouvelle résolution entre eux.
- Je suis désolé… tellement désolé… chuchote-t-il contre ses lèvres.

- Et puis.. j'ai tellement l'impression de ne servir à rien ici ! Tout le monde me considère comme une bombe à retardement qu'il faut traiter avec doigté, foutre dans du coton pour pas qu'elle explose. J'en ai marre... Donnez-moi un truc à faire que j'arrête de penser ! Je ne me supporte plus !

Cette fois, le rire de Colgan traduit un amusement plus franc. Il recule la tête et la contemple avec une tendresse palpable.

- Ca mon étoile, c’est un autre problème. Le doc veut te mettre dans de la ouate, ça c’est certain. Mais tu sais…on patauge plus ou moins tous avec cette nouvelle vie, on essaie tous de se trouver quelque chose à faire. Tu as le choix Marisol, je ne t’empêcherai de rien et si le Doc t’emmerde, j’irai lui parler. De toute façon, il me déteste plus ou moins déjà. Tu sais qu’Ygerne veut monter des classes pour les enfants ? Tu as toujours été merveilleuse avec eux… tu pourrais l’aider… Je t’aurais bien proposé de m’aider à peindre tout ce que je dois lui fabriquer pour ses classes mais je ne suis pas certain que les émanations chimiques soient très recommandées dans ton état.  
Délicatement, il remonte son menton pour la regarder et embrasse le bout de son nez.
- Tu es une femme de caractère, Marisol. Tu ne vas quand même pas te laisser emmerder par ton père, quelques montées d’hormones et l’inaction, si ?  
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Marisol Laciudad
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- Hey…ne dis pas ça ! Tu n’étais pas barjot…juste…profondément malheureuse.
- Pt'êt , mais qui te dit que les hormones me feront pas déraper comme ça, encore une fois, hein ?
- Et cette fois, je ne te quitterai plus tu m’entends ? Jamais. Je ne te laisserai pas replonger dans quoique ce soit et la Meute non plus.

Je pince les lèvres et renifle misérablement. J'ai l'impression de monter et dévaler le Kilimandjaro toutes les deux secondes et demie. Mes émotions sont infernales.

- Mais je suis certain que tu ne le feras pas…
- Comment tu peux être sûr ?
- Je vais réapprendre à te rendre heureuse, je te le promets. Tellement, que tu n’aurais plus jamais de raison de penser un truc pareil.


La dernière fois qu'on s'est embrassé comme ça, c'était avant que la sirène ne retentisse et nous force à partir de chez nous. Cela me semble si loin. Une autre vie.

- Je suis désolé… tellement désolé…
- Callate... Continue de m'embrasser plutôt...


Je presse ma bouche avidement contre la sienne. Je ne veux pas que cette sensation se perde, s'effiloche. Je veux ma dose jusqu'à la prochaine traversée du désert. Une fois suffisamment contentée (pour le moment) je poursuis.

- Et puis.. j'ai tellement l'impression de ne servir à rien ici ! Tout le monde me considère comme une bombe à retardement qu'il faut traiter avec doigté, foutre dans du coton pour pas qu'elle explose. J'en ai marre... Donnez-moi un truc à faire que j'arrête de penser ! Je ne me supporte plus !

Madre Noche, Grande Quilla ! Comme son rire m'a manqué! Comme sa frimousse tachetée et ses petites rides plissant le coin de ses yeux sont belles ! Tout mon cœur crépite comme du petit bois quand je les vois.

- Ca mon étoile, c’est un autre problème. Le doc veut te mettre dans de la ouate, ça c’est certain.
- Toi aussi, un peu, ne mens pas !
Je lui tapote le tarin du bout de l'index.
- Mais tu sais…on patauge plus ou moins tous avec cette nouvelle vie, on essaie tous de se trouver quelque chose à faire. Tu as le choix Marisol, je ne t’empêcherai de rien et si le Doc t’emmerde, j’irai lui parler.
- Tu ferais ça ?
- De toute façon, il me déteste plus ou moins déjà.
- Déjate de disparates. Papa t'adore !
- Tu sais qu’Ygerne veut monter des classes pour les enfants ?
- Faire l'école ?! Ah non ! C'est une bonne idée ! Y'a tellement de gosses désœuvrés dans ces bunkers.
- Tu as toujours été merveilleuse avec eux… tu pourrais l’aider…
- Ca craint pas avec mes sauts d'humeur ? J'ai pas envie de perdre mon calme et de faire pleurer les bambinos.
- Je t’aurais bien proposé de m’aider à peindre tout ce que je dois lui fabriquer pour ses classes mais je ne suis pas certain que les émanations chimiques soient très recommandées dans ton état.
Je grimace. Tu es une femme de caractère, Marisol. Tu ne vas quand même pas te laisser emmerder par ton père, quelques montées d’hormones et l’inaction, si ?

Je fais la moue et minaude, pendue à son cou.

- Je me laisserais moins emmerdée si ma confiance en moi était davantage nourrie de câlins...De bisous... d'amour.....Je le regarde avec un sourire qui creuse mes fossettes de chipie. Petit soupir théâtral de déesse. Mes batteries sont à plat...
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Colgan Murtagh
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- Déjate de disparates. Papa t'adore !
Colgan arque un sourcil sceptique.
- Adorer… c’est un terme un peu fort. Et désolé de te décevoir il m’en veut… et il a le droit. Tu sais qu’Ygerne veut monter des classes pour les enfants ?
- Faire l'école ?! Ah non ! C'est une bonne idée ! Y'a tellement de gosses désœuvrés dans ces bunkers.
- Tu as toujours été merveilleuse avec eux… tu pourrais l’aider…
- Ca craint pas avec mes sautes d'humeur ? J'ai pas envie de perdre mon calme et de faire pleurer les bambinos.
Il ricane gentiment en attrapant ses mains qu’il baise tour à tour.
- Tu es enceinte Marisol, tu ne vas pas te transformer en hystérique à chaque fois que tes hormones te jouent des tours. Tu as toujours eu une patience d’ange avec nos enfants et leurs cousins, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas qualifiée pour le job. L’essentiel c'est que tu en aies envie.
Il vient poser à nouveau son front contre le sien.
- Bien sûr que je ne serai pas tranquille tant que les trois mois fatidiques ne sont pas passé… il fronce les sourcils et se corrige, bon peut-être même jusqu’à ce que le bébé soit né et que vous soyez tous les deux en pleine forme, mais je ne veux pas que tu passes les mois qu’il reste à ruminer et à t’angoisser dans ton coin.

Il conclue finalement sa réflexion par un défi pour lui rappeler qui elle est vraiment.
- Tu ne vas quand même pas te laisser emmerder par ton père, quelques montées d’hormones et l’inaction, si ?

Elle passe ses bras autour de son cou et Colgan sourit largement en la voyant minauder.
- Je me laisserais moins emmerdée si ma confiance en moi était davantage nourrie de câlins...De bisous... d'amour...
Il vient croquer gentiment ses fossettes qu’il adore.
- Vraiment ?
- Mes batteries sont à plat...
Colgan sourit, peu dupe de son petit manège qui lui rappelle une complicité et une tranquillité qu’il croyait à l’agonie depuis longtemps.
- C’est inacceptable.
Il se penche pour l’embrasser à nouveau, d’abord doucement, puis de plus en plus appuyé tandis que ses mains se calent dans le creux de son dos. Finalement, il s’écarte avec un léger soupir de regret.
- Les choses vont changer, je te le promets.

Il préfère ne pas parler de ce connard de De Landuc mais en croyant les affaiblir, il a réussi à les rendre tous plus fort encore, plus soudés qu’ils ne l’ont jamais été. Que ça soit lui et Marisol, la Meute tout en entière où leur rapprochement de Malsheem. Et c’est bien la plus belle des vengeances qu’il puisse imaginer. Vivre, se battre… ensemble.
Il contemple la jeune femme dans les yeux, refermant ses doigts autour de l’Huaca qui pend toujours à son cou. Bientôt…bientôt il pourra.

Il s’éloigne ensuite de quelques pas et se tourne vers le berceau.

- Je suis content qu’il te plaise. Quand je l’ai montré à Lewis il m’a indiqué à peu près un milliard d’améliorations possibles qui m'obligeraient à tout recommencer jusqu’à ce qu’il se rende compte de la tête que je tirais et qu'il me dise sobrement que "C'est très bien comme ça".
Il revient vers son atelier et lui montre les différentes figurines qu’il a déjà sculpté avec beaucoup de finesse.
- Je suis en train de faire un mobile. La plus grosse étoile c’est toi évidemment, le loup, c’est moi et la meute, les deux plus petites étoiles c’est Charlie et Eliott et la dernière c’est ta mère. Je n’ai pas encore eu d’idée pour le Doc… Mais comme ça toute sa famille veillera sur ses rêves. Il faut que tu m’arrêtes ou je vais remeubler toute notre chambre.
Leur enfant lui a redonné le goût de la création.    
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- C’est inacceptable.
- Qu'est-ce que tu attends pour changer les choses, hein ?
que je roucoule tout près de sa bouche qu'il ose enfin de réapproprier. Ses baisers me laissent douloureusement sur ma faim. A peine se laisse-t-il aller qu'il s'arrête déjà.
Aime-moi à la fin ! Est-ce si compliqué ?
- Les choses vont changer, je te le promets.

Je le laisse quitter mes bras avec un soupir de manque effroyable. Colgan flatte les courbes du berceau plutôt que les miennes. Soit. Je garde ma frustration pour moi. Il y a longtemps que je ne l'ai plus vu sculpter du bois. Apprendre qu'il réapprivoise sa créativité longtemps en sommeil me réjouit. Ce sont des signes positifs qui montrent qu'il réapprend à vivre pour lui. Pour de vrai.

- Je suis content qu’il te plaise. Quand je l’ai montré à Lewis il m’a indiqué à peu près un milliard d’améliorations possibles qui m'obligeraient à tout recommencer jusqu’à ce qu’il se rende compte de la tête que je tirais et qu'il me dise sobrement que "C'est très bien comme ça".
- Lewis est trop tatillon. Si c'est pas lui qui fait, ce n'est pas bon, de toute façon... Moi je le trouve très beau comme ça. J'ai même peur de mettre de la peinture dessus et de tout gâcher.
- Je suis en train de faire un mobile.  Je me glisse à ses côtés et enroule un bras autour de sa taille. C'est toute pelotonnée contre lui que j'écoute ses explications. La plus grosse étoile c’est toi évidemment, le loup, c’est moi et la meute, les deux plus petites étoiles c’est Charlie et Eliott et la dernière c’est ta mère. Je n’ai pas encore eu d’idée pour le Doc…
- Un cœur ? Le coeur d'Erzulie ?
- Mais comme ça toute sa famille veillera sur ses rêves.
- J'aime beaucoup cette idée... C'est adorable et poétique !
- Il faut que tu m’arrêtes ou je vais remeubler toute notre chambre.
- Fais ! Amuse-toi ! Pourquoi non ?
Je gratouille son menton piqueté de poils roux. C'est une bonne chose que tu retrouves enfin ce pourquoi tes doigts sont fait. Petit gloussement tout doux. Peut-être que bientôt ils se rappelleront aussi comment me faire l'amour, sait-on jamais ?

Je dépose un bécot tendre sur sa joue.

- J'attendrais. Attendre c'est ce pourquoi je suis le plus douée, finalement.
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