L'excitation des dernières heures avant le jour-j fut à son paroxysme, t'empêchant même de bien dormir la veille au soir. Ta nuit avait été perforée d'insomnies en tout genre que ta nervosité légendaire n'avait pas su éloigner. Pourtant, ce n'était pas ton mariage que l'on acclamerait demain, de bon matin. Ce n'est pas autour de ton annulaire qu'un anneau allait glisser lorsque le pasteur prononcerait les mots sacrés. Alors pourquoi stresser autant ? Pourquoi essayer d'imaginer comment la journée se passerait en compagnie d'Astérion ? Pourquoi écrire un scénario d'avance où il t'inviterait à danser sous un toit de fleurs blanches ? Je déraille. Lors d'une de tes insomnies, tu y réfléchis et tu finis par conclure qu'il n'y a rien de plus beau et de plus accomplissant qu'un mariage liant deux âmes à l'infini. C'est ton rêve, un jour, de descendre l'allée au bras d'une magnifique créature que tu auras conquis pour l'éternité. Mais, tu te rendis compte que ce n'était pas prêt d'arriver, du moins pas avant plusieurs mois, car aussi faudrait-il rencontrer l'heureuse élue de ton cœur. Tu t'étais donc rendormi, le cœur gros de tristesse, mais l'espoir comblant le vide qui s'était installé. Le réveil fut rude et difficile, mais l'excitation balaya toute flegme et résignation. Rien que de revoir ton habit pour l'occasion te donna la force de faire la toilette et te pouponner au maximum pour l'événement. Tu avais soigneusement confectionné ce vêtement d’apparat, en gardant à l'esprit qu'il ne fallait en aucun cas éclipser la beauté des mariés. Ce serait méchant de ta part et peu respectueux. Aussi, tu t'étais retenu dans certains détails à ne pas atteindre la perfection, et il en fut de même lorsque tu t'apprêtas à relever tes yeux couleur bronze. Une fois terminé, tu pouvais enfin te glisser dans ton costume et apprécier ton reflet dans le grand miroir de la chambre. « Que magnifico. », finis-tu par lâcher entre tes lèvres, dans un petit sourire malicieux. Même si le rouge devait être à la base un blanc immaculé et gracieux, à l'image de la Madonna de Michel-Ange, tu n'étais pas déçu du résultat. La sonnerie avait retentit et cassé ton petit show, mais l'excitation de voir Astérion était trop puissante pour que tu ne puisses regretter le miroir quelques minutes de plus. Tu avais ouvert la porte avec un grand sourire et t'étais arrêté avant de lui faire la bise, à ton habitude, sur les deux de ses joues. La vision qu'il t'offrait t'avait époustouflé. Jamais tu ne l'avais vu porté un costume. Jamais tu n'aurais imaginé qu'il le porterait aussi bien. La surprise et l'éblouissement t'avaient rendu muet, mais le brun avait su briser le silence avec une de ses blagues ridicules mais mignonnes. « Oh... heu... laisse-moi prendre mon manteau et j'arrive. » Et c'est les yeux grands ouverts sous le choc et le cœur fanfaronnant dans ta poitrine que tu étais allé chercher de quoi te couvrir. Puis, vous étiez descendu ensemble, tes yeux n'arrêtant pas de se poser sur ses épaules carrées et la frontière entre sa chemise blanche et sa ceinture de pantalon, là où le tissu rentrait dans un territoire encore inconnu. Pendant tout le trajet, tu n'avais dis mot, te contentant d'énumérer des banalités. Puis, une fois arrivée, les rencontres et les discussions en tout genre avaient quelque peu éjecté au loin ton intérêt pour le siphon. Suivait ensuite la cérémonie sacrée et silencieuse de l'échange des anneaux entre les mariés, et à ce moment là ton regard s'était porté vers le visage impassible de ton ami et un petit sourire attachant avait naquis sur tes lèvres. C'est un flot d'applaudissement et de cris heureux qui te réveilla soudain de ta contemplation. Les deux stars de la journée sont enfin mariés. Tu claques alors des mains et te joins rapidement à l'hystérie collective. « Bravo ! », oses-tu même crier, dans ta langue natale, la langue roulant contre ton palet. Puis, tu te retournes, de nouveau, vers le brun pour apprécier le moment de joie avec lui. Il sourit, ce con. Il est beau quand il sourit, ce qui est malheureusement rare de le surprendre ainsi. Alors tu profites de sa vision et sourit à ton tour vaguement. Une coupe de champagne et ce sera parfait. Tu en as déjà bu deux depuis ton arrivée ici, mais on ne lésine pas sur le Champagne. C'est un vin qui se boit facilement et qui est là pour divertir les esprits. « Content ? » Tu lui demandes, car il s'agit du mariage de sa demie sœur après tout, et il a travaillé dur pour mettre tout ceci en œuvre.
Astérion Earth
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Dim 26 Jan - 21:15
Tu te réveilles au milieu de la nuit. La lune est haute dans le ciel. Un souffle te réchauffe et des doigts effleurent tes joues. Tu ouvres les yeux dans la pénombre et reconnais cette forme que tu chéris tant. Tu ne sais pas si tu es encore dans un rêve. Ou alors si et du coup tu souris un peu en levant la main sur son torse chaud. Il sourit lui aussi, passant son pouce sur tes lèvres que tu entrouvres pour mordre son ongle. Il vient se poser sur tes reins en venant soupirer ton nom à ton oreille.
Tu en frémis et te cambre pour venir chercher ses lèvres que tu dévores alors qu’il caresse chaque parcelle de ta peau. Tu grognes et te redresse pour lui mordre le cou. Que tu dévores sans demander ton reste. Il gémit, il vient contre toi. Il vient s’offrir à toi. Il hurle ton nom alors que tu recules ton visage pour voir le sien, dévorer et lèvres. Il sourit de plus belle. Il est beau ton blond… Il te griffe le dos… Votre danse charnelle est douce… Tu épouses ses formes sous tes mains. C’est beau. Tu mords son épaule, la bulle de bonheur va éclater. Tu atteins ta limite. Tu atteins sa limite…
DRIIIIIIINNNGGG
Sursaut soudain. Tu es en sueur et ton coeur déraille à vitesse grand V. Tu passes une main sur ton visage et soupire et regardant autour de toi. Tu soupires un grand coup et te lèves lentement pour atteindre la salle de bain. Une douche froide s’impose. Tu sais que c’est le jour J, que tu as stressé toute la semaine pour savoir si c’était une bonne idée ou non, mais là, ce rêve… Tu y réfléchis alors que l’eau froide frappe ta tête… tu donnes un coup de poing dans le mur en grimaçant. Tu dois faire avec. C’est impossible. Cela ne pourra jamais arriver… Tu essayes de prendre sur toi alors que tu dois te concentrer sur autre chose.
C’est l’heure de te changer. Tu ressors de la salle de bain, à moitié trempé. Tu sèches tes cheveux en regardant le costume que tu dois mettre et soupire. Tu finis par te sécher complètement et tu soupires en attrapant la chemise blanche. Tu essayes de mettre correctement ton pantalon et la ceinture. Tu rajoutes la veste par dessus et soupire très fort avec la cravate rayée. Tu grimaces l’emporte sur ton épaule en réunissant tes affaires pour prendre tes clés de voiture. Il est temps d’aller chercher celui qui allait t’accompagner à cette cérémonie. Il est temps d’aller chercher Anton. Tu ne sais vraiment pas ce qui va se passer. Tu appréhendes un peu et tu essayes de remettre tes cheveux en place alors que tu sonnes.
Tu es devant sa porte en te grattant la nuque. Il ouvre. Vous vous regardez un instant. Tu le vois, en rouge. Il semble ne pas du tout être habitué à te voir comme ça non plus. Tu souris un peu.
- Heu… T’veux m’laisser sur le parquet alors que j’ai fais un effort de me changer AVANT la cérémonie? - Oh... heu... laisse-moi prendre mon manteau et j'arrive.
Tu rigoles un peu. Au secours cela commence bien. Tu le guides ensuite vers ta voiture qui aborde déjà des espèces de fleur sur le capot et les rétroviseurs. Tu ne sais d’ailleurs pas ce qui anime le blond. Tu le trouves bien silencieux pendant le trajets. Tu secoues la tête, un peu. Tu croises que rarement son regard d’ailleurs. Mais là n’est pas l’objectif de la journée. Il faut que tu restes concentré pour que tout sa passe bien. Vous passez à temps le seuil de l’église et tu lui indiques sa place alors que la tienne est debout, près du prêtre. Tu tends les alliances et c’est dans les cris, les pleurs de joie et les applaudissement que le baiser se fait. Tu applaudis dans un demi sourire et va ensuite rejoindre le cortège pour que vous vous déplaciez pour le reste de la fête.
Il est temps de manger, d’échanger des verres et de saluer les amoureux mariés. Tu es debout, dans un coin un verre d’eau à la main. Tu souris et te prépare à attraper un amuse bouche lorsqu’un voix te sort de tes pensées.
- Content ?
Tu relèves la tête et sourit un peu.
- Très… mes nuits tronquées ont porté leurs fruits...
Que tu dis en soupirant. Tu as hâtes de retrouver un rythme de sommeil décent et tes horaires de travail normal. Tu serres un peu les dents.
- Et toi ? Ca va ? Je vois que tu as trouvé la source de champagne...
Que tu dis en rigolant doucement. Tu lui tends ensuite un plat de petit four qui étaient sur la table de buffet.
- Amuse bouche ? Ou depuis Londres tu es complètement soigné et imperméable à cela?
Que tu dis, toujours en rigolant, en prenant un en main que tu approches de lui. Souvenir doux amer...
Anton Virgo
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Un dur labeur venant d'Astérion et certains sacrifices ont été entrepris. Tu le sais, tu le sens dans son regard, dans ses yeux et leur lueur traitresse. Tu peux y lire sa fatigue psychique et physique. Mais, heureusement, le bonheur y pointe également le bout de son nez. La joie d'être ici, sous cette tente qui vous protège à la fois du froid et des intempéries. Le brun a vraiment pensé à tout, un véritable organisateur de mariage. Il devrait se lancer, devenir professionnel. Cette pensée absurde te fait sourire alors que tu écoutes avec attention sa réponse à ta question très simple. Lorsqu'il ouvre la bouche, tu hoches de la tête pour le soutenir psychologiquement parlant. « J'imagine... tu as tellement donné. » Pauvre chéri. Tu voudrais presque le prendre dans tes bras, mais tu te contentes pour l'instant de le regarder longuement. Son visage t'est si familier et parfois si facile à décrypter, surtout quand il est de bonne humeur. Inversement, quand il broie du noir, tu te perds dans le doute et l'anxiété, comme si tu n'es plus sûr de le comprendre, de le connaître. Basta, c'est du passé tout ça. Pour le moment, ton ami est là, devant toi, ses traits éclairés quoiqu'un peu bouffis, et te retourne d'ailleurs la question en y rajoutant une pique. Tu étouffes un rire à sa taquinerie et bois une gorgée de l'alcool rien que pour le plaisir de le provoquer. « Oui, il est dé-li-cieux. Un régale pour mes papilles. » Et tes autres sens, quelque peu inhibés depuis cette troisième coupe. Tu n'es pas encore au bord du précipice, loin de là, mais marche sur le chemin qui t'y amènera peut-être en fin de soirée. Pour l'instant, tu profites de l'ambiance, de la boisson et du buffet à volonté. D'ailleurs, en parlant de ce dernier, le taureau te tend des... amuses-bouches. La référence à votre troisième rencontre en ce monde t'excite au plus haut point. Avant, ce souvenir t'aurait énervé, mais quand tu y repenses maintenant, votre relation ayant évolué sur tant de niveau, cela t'arrache un sourire. La malice se dessine rapidement sur vos deux visages, alors que vous prenez un malin plaisir à rappeler vos pires tirades d'antan. Ta langue vient claquer le palet dans un bruit sourd alors que tes pupilles suivent avec attention son geste de la main. Il pense sûrement que tu lui prendras des doigts pour l'engloutir, mais il a oublié que ton âme est vile et joueuse. Quel naïf il fait à cet instant, tu t'en frotterais bien les mains, mais à défaut, tu t'en lèches les babines avant d'avancer sensuellement tes demies-lunes vers l'amuse-bouche. Et tu dévores ce dernier avec provocation et délice, ne le quittant même pas des yeux. Soigné et imperméable mh ? Oh tu adores le taquiner de la sorte, lui prouver le contraire en y mettant tout ton cœur, toute ton âme. La friandise engloutie, tu peux enfin lui répondre et clouer la fin de ton petit spectacle. « Au contraire... ça me donne encore plus envie d'en manger. Pas toi ? » Oh, douce victoire. Tu le vois déjà ranger son assiette sur le buffet, un peu dégoûté de ne pas avoir eu la réaction qu'il espérait. « Taurus chéri, tu devrais le savoir après tout ce temps... tu joues avec le feu. » Je suis la flamme qui te dévorera un jour. Évidemment. Il ne l'a pas encore compris, et c'est très amusant à voir, du moins ça l'est dans ta cervelle. La vérité, c'est que chacun d'entre vous a son moment de gloire dans vos petites taquineries qui n'ont jamais cessé. Une autre gorgée de champagne coule le long de ton œsophage. Gosh, que c'est jouissif. Tu aimes autant dominer que l'être, que ce soit en joute verbale ou dans les draps d'un lit. Mais il y a une saveur accordée à Astérion qui te donne des frissons sur tout le corps et hérisse les poils de ta nuque et de tes avant-bras. Le siphon ne te rend définitivement pas indifférent. Tu le sais depuis quelques jours maintenant, mais t'éberlues à nier toute cause à effet d'un bloc. Pourquoi ? Quand ? Au diable ces questions qui tordraient le ventre de peur.
Astérion Earth
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Jeu 30 Jan - 0:01
- J'imagine... tu as tellement donné.
Il ne peut même pas savoir à quel point tu as laissé de côté ton rituel des huit heures de sommeil pour que tout soit quasi parfait. Tu es resté en contact permanent avec l’autre témoin, celui du marié. Surtout pour accorder vos violons, pour que les attentes des mariés soient respectés. Vous aviez passés des heures à débattre sur le budget, pour placer correctement les invités pour le repas. Cela ne s’est pas fait sans peine. Heureusement que les deux familles s’entendaient bien de base. Et tout cela était enfin fini. Tu secoues la tête pour revenir dans le présent. Tu as un peu de mal d’ailleurs en ce moment, mais ce n’est pas le lieu de s’en inquiéter. Et puis, tu n’es pas seul. Et il s’amuse ton cavalier. Ta Virgo s’amuse.
- Oui, il est dé-li-cieux. Un régale pour mes papilles.
Qu’il te répond quand tu fais une remarque sur le champagne. Tu lèves les yeux aux ciels et alors essaye de le provoquer un peu. Au moins pour qu’il ne voit pas l’embarras et comment tu le regardes. C’est peut-être une vieille technique de prestidigitateur, amène l’attention de son public ailleurs. Mais tu en as besoin. Alors tu t’empares d’un plateau de petits four pour lui en tendre un et lui rappeler avec ironie la seconde fois où tu lui avais sauvé la vie. Tu rigoles intérieurement en espérant que ta petite pique fasse effet et le claquement de langue contre le palet du blond t’indique que tu es dans la bonne… oh…
Il s’approche et tu penses qu’il va croquer un grand coup limite en mordant tes doigts mais… C’est mal connaître le Siphon en face de toi. Il s’agit d’Anton Virgo. C’est donc avec une certaine sensualité et langoureusement qu’il croque dans la pâtisserie. Avec le regard limite lubrique. Tu sens même le bout de sa langue qui passe contre tes doigts. Tu as des frissons qui te parcourent le long de la colonne vertébral et tu deviens tout rouge. Il vient de faire dériver ton cœur encore plus qu’il n’en est capable de faire.
- Au contraire... ça me donne encore plus envie d'en manger. Pas toi ?
Sa réplique est pleine d’assurance. Tu es toujours aussi rouge et tu poses lentement le plateau sur la table alors que tu sens la chaleur te monter aux joues. Tu grimaces un peu alors que tu déglutis en détournant le regard. Tu ne réponds même pas, tu te contentes de t’en prendre un au pif et tu le fourre dans ta bouche et bois ton verre d’eau.
- Taurus chéri, tu devrais le savoir après tout ce temps... tu joues avec le feu. - Je m’en rend compte de jour en jour, t’en fais pas...
Que tu murmures plus pour toi même que pour lui. Tu lèves un peu les yeux aux ciels.Tu te pinces l’arrête du nez pour respirer un bon coup à cause du coup de chaud que tu as eu. Parce que si tu te refais la scène… ta mémoire peut transposer ça sur un autre souvenir. Et tu n’as pas envie. Tu soupires et essayes donc de défaire un peu ta cravate. Elle te serre soudainement le cou.
- En vrai… Y a vraiment qu’toi pour me faire un truc pareil...
Tu passes une main sur ton visage. Tu sembles nerveux et continue de remplir ton verre d’eau pour boire. C’est alors que la musique commence à devenir plus rapide, avec des air de guitare espagnol. Tu fronces les sourcils et te facepalm. Tu te tournes vers Anton.
- Ok, alors c’est l’heure de la danse en cercle… On va me forcer à y aller parce que c’est la tradition. Tu veux venir avec moi ou tu regardes de loin comment j’ai oublié les pas qu’on m’a appris gamin?
Anton Virgo
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Un sourire s'étend sur ton visage à mesure que tu te délectes de la réaction du brun. Ce dernier rougit, comme à son habitude, et s'enfuirait en battant des bras s'il le pouvait. Tu as gagné, encore une fois, chose qui devient assez fréquent depuis plusieurs mois, comme si Astérion avait perdu l'envie de te taquiner lui aussi, au point de t'énerver au plus haut point. Votre relation a évolué, mais ces petites chamailles entre vous sont ce qui vous a rapproché dès le début. Tu les vois s'éloigner, avec regret et incompréhension parfois, jour après jour sans que tu ne puisses rien faire, à part lui rappeler ce pourquoi vous êtes forts. Allez, charrie-moi encore, j'adore ça. Mais le teint de ton ami ne déchante pas et il ne répond qu'en défaisant sa cravate. Dommage. Tu trouveras sûrement mieux pour t'évader cette après-midi, peut-être un beau visage, une belle âme passera par là, battant plusieurs fois des paupières dans ta direction. Une rencontre comme tu les aimes. Électrique. Un coup de foudre sur place. Mais tes rêves sont balayés par les paroles du taureau et la musique me parvient petit-à-petit aux oreilles. C'est chaud, c'est entraînant, ça fait vibrer les corps. Le monde se rapproche de notre emplacement et forme une sorte de cercle tandis que j'écoute à moitié Astérion m'expliquer ce qu'il se passe. Apparemment, vous êtes sensés danser une gigue sur des grattements de guitare à l'espagnol. Magnifique, il ne manquait plus que ça. J'hésite à aller m'assoir un peu plus loin et contempler la scène, c'est à dire Taurus qui danse, d'un grand sourire hilare, mais d'un autre côté tu as envie de l'accompagner. Tu me rappelles la danse que vous avez partagé la nuit de ton spectacle de mode, et sincèrement tu aimerais pouvoir revivre un instant identique. Tu restes donc planter comme un piquet et te rends compte rapidement qu'on commence à tourner autour de toi, alors d'un sourcil levé en l'air tu repères le brun et prend son bras pour qu'il t'entraîne dans la folle danse. « J'arriiiiive. », tu cries presque dans l'entrain de la foule en cercle. Tu manques de t'étaler de tout ton long mais Astérion est là pour ne pas que tu finisses piétiner. Et quand les pas restent marqués dans ton esprit, un grand rire d'enfant sort de ta gorge. Comme si tu jouais pour la première fois avec d'autres gamins. Tu t'accroches au torse de ton ami, et à la fin, tu ne le lâches pas tout de suite, la tête tournant bien trop pour que tu puisses faire un pas sans t'écrouler. Par tous les diables. « Taurus ! », tu t'exclames en essayant de reprendre une respiration normale. Tes mains sur ses épaules, le sourire aux lèvres, vous dérivez ensemble. « Pfiou, j'en- j'en peux plus. » Tu aurais bien besoin d'un bouche-à-bouche. La pique te brûle la langue, mais tu la ravales rapidement. Ce ne sont pas des blagues digne d'un ami. « Heureusement que tu t'es souvenu des pas. » Comme quoi, Astérion a parfois besoin d'une impulsion pour qu'il devienne un peu plus confiant en lui. Du côté de la sono, la musique se calme et offre une charmante mélodie, plus suave, plus lente et pesante. Ton cœur s'adoucit et retombe dans sa cage comme une pierre au fond d'un lac. Tu ne laisses pas le choix au brun et prends sa taille, l'emmène dans quelques pas qui se font pensifs. « Tu es le premier mec qui accepte de danser avec moi. C'est la deuxième fois. » Un "merci" se perd dans le fond de ta gorge alors que ton myocarde tente tant bien que mal de suivre, manquant un battement sur deux. Comme la dernière fois, à la soirée, tu as la bonne impression que le temps s'arrête dans les bras de ton ami.
Astérion Earth
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Sam 8 Fév - 15:57
Tu attends un peu sa réponse alors que la guitare commence à s’énerver d’un coup. Du moins en rythme. Mais au final tu sens un bras qui t’emporte et tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit au blond que tu es déjà dans le cercle. Tu grimaces l’espace d’un instant avant de te mettre à rire et de suivre à plein poumon la chanson qui accompagne cette farandole endiablée. Et au mieux de tout ça, tu entends un léger :
- J'arriiiiive.
Tu te retournes un peu pour rompre le cercle et l’invite à te rejoindre. Ta main vient se placer dans son dos, sur ses hanches et tu le gardes ainsi contre toi pour éviter qu’il tombe. Tu le guides comme tu peux dans cette danse qui est jouée à chaque événement dans la famille. Tu l’a apprise petit, tu l’as dansée quand tu avais une vingtaine d’année pendant plus de deux ans. Et maintenant encore tu la danses comme si ta vie en dépendait alors que tu chantes et rit aux éclats. Tu ne vois pas la fin que vous relâchez le reste des participants lentement. Et dans un essoufflement significatif, ton cœur battant plus fort dans ta poitrine tu as gardé le Siphon avec toi. Il ne te lâche pas.
- Taurus ! - Oui?
Tu essayes de le guider plus loin, dans un coin plus calme et éloigné de la piste. Histoire de reprendre vos esprits, calmer vos émotions et respirer plus que normalement.
- Pfiou, j'en- j'en peux plus. - Et moi donc... - Heureusement que tu t'es souvenu des pas.
Tu rigoles de plus belle sous cette remarque. Tu ne sais même pas comment tu as pu, mais qu’importe. Tu soupires en souriant et lève la tête vers le plafond. Tu reprends doucement tes esprits et te rend compte que tu as encore le blond contre toi. Tu comptes casser cette distance, pour ne pas montrer ta soudaine gêne, mais c’est trop tard. Tu lèves un peu les yeux vers lui alors que tu poses tes mains sur ses bras, incapable de leur trouver une autre place.
- Tu es le premier mec qui accepte de danser avec moi. C'est la deuxième fois.
Tu déglutis et fait un léger sourire alors que tu baisses les yeux pour regarder vos pieds. Le premier ? Tu as du mal à t’y faire que ce soit la vérité. Et que ce la fait bel et bien deux fois que vous vous retrouver dans cette position. Certes la première, vous étiez un peu bourré, autant toi que lui et la situation n’était pas tout à fait la même.
- Ah ouais ? J’ai du mal à y croire...
Tu sais pas pourquoi tu dis ça. C’est la première chose que tu passe par la tête. Tu claques d’ailleurs ta langue contre ton palais en te rendant compte que c’était peut-être déplacé comme remarque. Tu secoues la tête et la redresse.
- Pardon. C’est pas ce que je voulais dire...
Tu t’en veux soudainement et détourne le regard en te mordant la lèvre. Tu cherches quelque chose de censé à dire alors que tu sais que l’on vous observe. Étrangement, personne ne dit rien.
- Je vais pas mentir… c’est la même chose pour moi…
Et non les rock endiablé dans les chambres d’université à des heures improbables avec de la musique de sauvage punk rock avec un Vic bourré au whisky ne comptent pas.
Anton Virgo
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Des hommes, nombreux, sont passés entre les mailles de ton lit, mais jamais aucun ne t'a porté un intérêt aussi fort et puissant. Aucun finalement ne se voyait à tes côtés, un dimanche matin, à préparer le petit déjeuner, encore tout barbouillé par les caresses auxquelles vous vous étiez adonnées. Non, les hommes que tu avais collectionné partaient en général au milieu de la nuit, laissant ton lit refroidir. La solitude n'en était alors que plus marquée et douloureuse. Comme si tu ne vaut pas plus qu'une nuit endiablée. Comme si ton corps n'est qu'un objet à embrasser, mais ton âme est à jeter par dessus la fenêtre. Peut-être que tu les avais mal choisi, tous ces mâles. La remarque salée de ton ami trouve alors sa place dans tes pensées sur tous tes attentats à l'affection, clairement avortés. Tu ne peux éviter un petit pincement au coeur, laissant mourir le sourire au bord des lèvres. Ne voulais-tu pas, quelques minutes plus tôt, qu'il te charrie ? La pique tombe mal, mais ta fierté t'interdis de te laisser démunir aussi facilement, et surtout devant ton âme sœur. Ce ne sont que des futilités. Rien à signaler, que tu te répètes inlassablement. Et pourtant, la minuscule douleur s'étend millimètre en millimètre dans ta poitrine en émoi. Parce que le siphon te voit finalement à cet instant comme tous les autres que tu croises dans les salons et les soirées un peu trop agitées. Là, après cette danse espagnole, la vérité éclate de sa bouche. Une vérité que tu avais peur d'entendre de sa part. Parce que tu pensais qu'il te voyait sûrement d'un oeil différent. Est-ce qu'il a perçu ta réaction ? Tu n'espères pas, mais il est difficile de rester stoïque face à de telles paroles condamnatoires. Ou bien le brun s'excuse-t-il de son propre chef, sentant sa remarque un peu trop déplacée ? Tu ne le sauras jamais, le regard tombé sur une table à côté de vous, les yeux trop vitreux pour pouvoir les planter dans les siens. Pas encore... bientôt, mais pas tout de suite. Tu laisses le temps à ton corps et tes émotions de se faire à la vérité universelle que ton ami a dicté peu élégamment. « Ahah, c'est exactement ce que tu voulais dire... et je ne peux malheureusement pas t'en vouloir. » Pourtant, un goût amer naît dans le creux de ta gorge trop serrée pour l'occasion festive d'un mariage. Ton emprise sur le corps du siphon se relâche un peu. Ton enclin à danser avec lui, un peu en retrait, semble s'étouffer. Tu as besoin de foule, de rire, d'oublier un nom horrible qui n'arrête pas de cogner dans ta tête. Un nom vulgaire. Une insulte à ton âme en détresse. Une insulte même à ton corps que tu donnes un peu trop rapidement aux autres, par nécessité, par affection. « Je sais... » C'est plus fort que toi, tu ne peux t'empêcher, mais tu le connais si bien à présent. Tu sais presque tout de lui. Et lui presque rien de toi. Tu as voulu cette différence après tout, en ne lui évoquant que très peu ton passé, en n'allant pas dans les détails. Et finalement, regarde où cela t'a mené. Un ami qui ne voit pas ton véritable visage et qui pense comme tout le monde, comme tous les mecs de passage : un homme facile. C'est le prix que tu dois payer pour ton silence, pour toute cette fois où tu as préféré questionner le brun sur son passé, plutôt que de tirer le voile sur le tien. La finalité est pesante, trop pour ton petit coeur qui tire la joie de l'attention qu'on te porte et des fleurs qu'on te lance. Alors, tu caches ton visage dans le cou du brun, resserrant votre étreinte. Ce n'est plus vraiment une danse, c'est un moment que tu attrapes pour extérioriser tes craintes et la triste vérité. Une larme coule sur une de tes joues, puis deux et trois. Puis, tu les ravales et tu restes contre lui, le temps de reprendre une respiration normale, et de réfléchir quoi faire avec cette étiquette collée au derrière front. Pour l'instant, il te semble si difficile de trouver quelqu'un qui veule communier avec ton âme. Presque impossible.
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Jeu 20 Fév - 14:55
- Ahah, c'est exactement ce que tu voulais dire... et je ne peux malheureusement pas t'en vouloir. - Virgo...
Tu déglutis. Tu t’en veux. Tu soupires, ne fini pas ta phrase et baisses les yeux alors que la vérité est là. Tu l’as sûrement vexé. Il va sûrement t’en vouloir. Ou alors tu ne sais pas qu’il t’aime trop pour que cela se voit. Mais tu ne vois rien de toute façon. Tu as encore des putain d’œillères. Tu ne vois l’évidence qu’il y a entre vous, ce lien qui se tisse depuis quelques semaines que tu rejettes, ignore ou même essaye de couper au ciseaux. Les ciseaux de la friendzone. Mais tu te fais mal avec ces ciseaux là de toute façon. Tu ne coupes les doigts. Et le lien est toujours là. Tu es juste trop con pour le voir.
- Je sais...
Tu sens qu’il s’arrête un peu, il recule. Ça va se finir comme ça ? Parce que tu as dis une connerie à cause de ta stupide jalousie ? Apparemment non. Le blond revient vers toi, la tête contre ton cou. Tu fronces les sourcils alors que tu sens autre chose sur ton épaule. Il pleure ? Tu t’en veux. Tu t’en veux et ne trouve rien d’autre à faire que resserrer l’étreinte, garder tes mains dans son dos que tu caresses doucement. Ta main droite remonte dans son cou, sa nuque pour la masser doucement. Dans une simple envie de le réconforter. Ton coeur bat trop fort dans ta petite poitrine. S’il fait attention, il l’entendra. Tu soupires et lui murmure doucement.
- Hey Virgo.. J’te jure… je le pensais pas… J’suis désolé… le prend pas comme ça s’il te plaît..
Tu grimaces et tournes un peu la tête pour… faire un truc qu’il y a un an tu n’aurais encore jamais fait avec lui. Tu l’embrasses. Tu l’embrasses sur la joue. Tu gardes une emprise sur sa nuque et doucement, tu poses tes lèvres sur sa peau. Tu en as autant besoin de que lui. Il a besoin d’affection et tu as besoin de le voir heureux. Mais depuis quelques temps que tout ça semble compromis. A cause de quoi ? De toi ? Qui met des barrières, de plus en plus ? Qui t’éloignes ? Par peur ? Par sentiment que tu penses non réciproque ?
- Virgo.. Virgo… regarde moi… Hey...
Que tu demandes doucement, tes mains sur ses joues. Tu veux le redresser, croiser son regard. Tu souris un peu
- Pleure pas… Ca te va mal tu sais ? Puis… si tu chiales… je vais finir par chialer aussi… Et là on va s’poser des questions…
Petit rire qui fait son chemin entre tes lèvres alors que tu pouces tu essayes de sécher ses joues.
- J’suis là… Je suis là...
Que tu dis en recommençant, en reposant un baiser sur sa joue, son front… Jusqu’où ça ira ?
Anton Virgo
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D'habitude, tu fronces des sourcils, tu fulmines, tournes des talons ou déguerpis, tu répliques d'une pique encore plus machiavélique et vulgaire. Mais il n'en est rien alors que tu reposes ta tête contre le brun. Tu ne bouges pas, là. Seules les quelques larmes se mouvent sur tes joues et tombent, s'écrasant sur le costume noir d'Astérion. Tu n'es même pas en colère contre lui, mais bien contre toi-même, pour être si insipide et transparent. Tu fais tout pour qu'on te remarque, mais au final rien ne te revient en main, pas même de la part de ton ami le plus proche. Es-tu si fake au point de soulever en lui de la moquerie à ton égard ? Et pourtant, récemment, tu as eu l'impression d'avoir été complètement authentique en sa compagnie. A l'aise. Bien dans ta peau, comme tu ne l'as jamais été. Tu as même touché le plafond de ta créativité en terme de stylisme. Et tout ça s'envole maintenant. Tout ça n'a plus d'importance. Parce que tout le monde s'en fout, et tout le monde se regarde en chien de faïence dans ce monde de fou. Il n'y a plus de place pour l'amitié, la franchise, l'affection et l'amour. Il faut faire avec. Toujours. C'est ta fibre de survie qui le veut. C'est ton instinct qui te crie de ravaler tes larmes, de te relever et de sourire. Mais perdu dans tes pensées et tes réflexions noires, tu n'avais pas pris en compte la réaction du brun. Celle qu'il a quand il te prend dans ses bras et te serre si fort. Sa chaleur se dégage à travers les tissus et t'enrobe le visage et le corps. Il te fait presque renifler par le nez. Les sens en éveil alors qu'il te parle, qu'il te murmure à l'oreille des excuses douces et réconfortantes, ses mains te caresses le dos. Comme une mère ferait à son enfant en pleurs. « Je ne le prends pas... comme ça. », que tu essayes de rétorquer par amour propre. Mais le constat est le même, Astérion n'est pas un idiot et voit bien qu'il t'a terriblement ébranlé. Son baiser prend d'autant plus de sens qu'il n'est doux et agréable sur la peau de ta joue. Des papillons s'y envolent, accrochant à leurs ailes des petits bouts du malaise que tu ressens. Tu voudrais bien qu'il t'embrasse encore et encore, mais on ne t'en regarderai que plus bizarrement. Tu geins presque à cette dernière idée embarrassante. Le brun te réconforte comme il peut et t'assure qu'il est là pour toi, qu'il t'a sûrement vu pour qui tu es. C'est rassurant, tu ne peux pas le nier, et ses baisers sont soigneusement déposés ça et là sur ton visage, de telle sorte que tu rougis presque de cette explosion d'attention. Un petit rire vient même sortir d'entre tes lèvres, celui d'une adolescente de seize ans, suivi d'un vague sourire et d'un fort battement de cœur. Tu l'observes, yeux dans les yeux, pour ne rien perdre de cet échange, pour t'assurer que ce n'est pas une comédie, que c'est bel et bien une réalité. Tes menottes s'accrochent aux bras du siphon que tu gardes tout contre toi, dans la chaleur de son antre. Tu ne veux pas quitter son étreinte, ni même qu'il arrête d'embrasser chaque parcelle de ton visage. Tu aimes quand il fait ça, peut-être un peu trop, mais tu l'ignores encore. « Pardon... j'ai-j'ai cru te perdre toi aussi. » Pas d'une mort imminente. Mais d'un malentendu. « Embrasse-moi encore... s'il te plait ? » Sans même prêter attention à la foule, non loin de vous. Sans aucun sous-entendu. Sans aucune honte. Juste la naïveté d'un enfant que trop peu aimé. « Et dis que tu m'aimes. » N'en ferais-tu pas un peu trop ? Mais l'envie est présente et puissante. Celle d'aimer de se faire aimer.
Astérion Earth
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Ven 21 Fév - 19:04
- Je ne le prends pas... comme ça.
Bien sûr qu’il ne le prend pas comme ça. Évidemment que tu ne vas pas le croire. Depuis le temps que tu le connais… En vrai, tu ne sais que ce qu’il veut bien te montrer. Mais tu as su aussi comprendre à quoi il pouvait réellement penser. Et là, il cache juste qu’il s’est prit un bon revers dans son amour propre. Mais au moins, tes caresses et tes embrassades l’on ramené à une réalité où tu es encore là devant lui. Votre réalité.
- Pardon... j'ai-j'ai cru te perdre toi aussi. - Virgo…
Tu souris un peu alors que tu vois enfin ses yeux. Ce petit bleu océan que tu aimes tant. Tu continues de lui retirer l’eau salée qui reste sur ses joues. Peut-être que tu en profites aussi, juste pour avoir l’exclusivité, pouvoir être le seul en ce moment là à faire ce geste très affectif.
- Ça va mieux? - Embrasse-moi encore... s'il te plait ? - Hein?
Tu t’arrêtes, alors que ses mains se posent sur tes poignets. Tu le regardes, divisé. Divisé parce que tu as envie qu’il aille mieux et de faire en sorte que ta famille ne se pose pas trop de question. Déjà que leur avoir dit que tu viendrais accompagné d’un homme les a rendu silencieux pendant le repas… C’était ta demie-sœur qui a brisé la glace en disant qu’elle était juste contente pour toi que tu sois pas seul dans cette ville et pour la fête. Puis ton père t’as juste demandé si c’était un ami. Tu avais répondu que c’était compliqué, mais oui. Mais là… Tu déglutis un peu et te dis à la limite que quelques baisers perdus sur la joue, ce n’est rien.
- Et dire que tu m'aimes.
Hein ? Quoi ? Il veut que tu lui dises quoi ? Tu recules un peu la tête sur la surprise qui doit se lire sur ton visage et dans tes yeux. Tu te donnes une claque mental en te disant qu’il veut juste un peu d’attention, d’affection et donc que c’est amical. Oui c’est ça, un je t’aime platonique et amical. Mais ton cœur se serre. Il se serre d’un coup et se fige dans ta poitrine, la rendant lourde. Parce que ce n’est pas ce je t’aime là que tu voudrais lui dire. Tu es soudain pris dans un espèce d’espace temps alternatif. Tout semble ralentir autour de vous, alors que tu croises son regard et qu’il attende ta réponse. Tu entrouvres la bouche, incapable de trouver les bon mots… Taurus… Réveille toi… Tu claques un peu des dents et pose ton front… contre le sien. Il es plus grand que toi, il l’a toujours été. Tu déglutis de nouveau et ferme les yeux, prenant un certain courage…
- Je..
La langue… la langue fourche… la langues change. Ce n’est plus l’anglais que tu emplois…
- Te iubesc...
Que tu murmures. Avec tout ce qui va avec. Avec toute l’émotion que peut cacher ce mot. Avec tous les sentiments qui ressortent, les sentiments que tu caches depuis ce fameux noël… Ses sentiments qui frappent ta poitrine chaque fois que tu le vois. Ces sentiments qui te font pleurer et rire. Ce sentiment là… Tu as toujours les yeux fermés… et… inconsciemment tu… tu te rapproches du blond.. Un peu… Trop… Tu sens son souffle sur tes lèvres… Le temps… n’est plus avec vous… Tu effleures ses lèvres des tiennes… un instant
Ding ding !!
Sursaut alors qu’une fourchette cogne contre un verre. Tu recules et regarde autour alors que… Ah oui… La musique reprend et la pièce montée est en train d’arriver. Tu soupires.
- Ah heu.. Hum… Je… on...
Que tu dis alors que tu attrapes sa main pour aller t’asseoir, comme le reste des invités… Sa main que tu gardes dans la tienne alors que tu vois ta demi-sœur entrain de couper le gâteau avec son mari. Tu ne croises plus son regard, mais tu gardes ce contact… peut-être que tu te surprends à… entrelacer tes doigts dans les siens.
- Leule ! Ciocolată sau vanilie?
Tu la regardes, un instant. Puis tu regardes le blond à tes côtés.
- Heu.. Eu o vreau cu ciocolata. Dar tu ?
Tu te facepalms un peu. Réalisant dans quelle langue tu lui parlais.
- Pardon Virgo... Et toi?
Anton Virgo
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Tu as envie qu'on t'adore, à ce moment idyllique, à ce mariage symbolique. Le taureau plus que quiconque dans cette salle. Tu t'étais persuadé qu'un beau brun tzigane ferait l'affaire pour ce soir, mais la vérité est que ton ami t'est beaucoup trop vital pour que tu ne l'abandonnes à son sort, pour que tu ne te sépares de lui aujourd'hui. Vous étiez venus ensemble, alors vous repartirez ensemble. Ainsi soit-il. Et cela ne te dérange pas plus que cela, ne te frustre pas au point de le fuir pour te chercher une âme pour la nuit. Parce que tu es en train de partager un moment d'émotion en sa douce compagnie. Un moment que tu n'aurais jamais cru vivre à ses côtés. Celui de vos fronts et de vos coeur en symbiose. De vos lèvres si proches les unes des autres, et qui s'appellent, s'attirent irrémédiablement. De vos confessions intimes dans un murmure. Dis-moi que tu m'aimes. Tout ton corps, tout ton esprit le lui hurle silencieusement. Tu veux qu'il t'obéisses pour une fois, qu'il lâche sa prétention et ses préjudices pour une fois. Qu'il t'aime autant que tu l'aimes, comme deux hommes peuvent s'aimer, sans peur, en toute simplicité, en toute amitié. Contre ta peau, tu le sens perdre son pieds, tu te sais alors gagner la bataille, celle que ton affection maladive livre à tout être qui ose t'approcher. Ton coeur se gonfle ostensiblement et un sourire perfore tes lèvres lorsque tu reconnais les mots tant attendu dans la langue natale du brun. Tu es joie. Tu es amour. Un papillonnement nait dans ton ventre pour ne plus te quitter. Te iubesc. Je t'aime. Oh, tu en ries intérieurement, comme une adolescente en pâmoison, tes lèvres désirant plus que tout attraper ses mots si puissants et si doux de sa bouche. « Oh. » Mais vous êtes séparés par le son du gong. On vous rappelle sur la planète Terre, sous cette tente de mariage où l'on est censé célébrer le rapprochement de deux êtres. Pas le vôtre. Aussi, le devoir appelle le taureau qui se recule, le visage incrédule, surpris comme s'il sort d'une hypnose. Ton sourire baisse, s'évanouit, tout comme votre moment se perd dans les bourrasques de vent. Et tout cela pour le gâteau. Une part qu'on te propose d'ailleurs. Tu ne comprends pas les Hommes. Heureusement, la déconnexion avec Astérion n'est pas totale, car ses phalanges viennent retrouver les tiennes dans un contact explosif. Il ne t'a pas oublié, et ça fait détaler ton myocarde dans la poitrine. « C'est rien, je commence à prendre l'habitude. Je vais prendre une part blanche, ça m'a l'air un peu plus festif. » Tu n'en perds en tout cas pas ton anglais, ni même la main du brun toujours collée à la tienne. De l'autre, tu acceptes le dessert dans une assiette. « Grazie. » Tu en profites pour glisser tes origines italiennes face à tant de Roumains. Et puis, vient rapidement le vide et le silence. Tu n'oses lâcher le siphon pour une simple gourmandise, alors tu te retournes vers lui et fais tinter vos assiettes l'une contre l'autre, comme si vous teniez des flûtes. « Comme quoi, on se complète Taurus. Peut-être même un peu trop ? », tu lâches en surveillant du coin de l'oeil sa réaction aux allusions. « On est peut-être fait l'un pour l'autre. » Un haussement discret d'épaule accompagne tes propos que tu suggères légèrement au brun, espérant qu'il ne se renfrognera pas cette fois. Parce que tu as vu qui tu es réellement pour lui. Parce qu'il a laissé tomber sa carapace et qu'il s'est révélé à tes yeux. Maintenant, tu ne vas plus le quitter. Il est à toi, tu en es persuadé.
Astérion Earth
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Sam 7 Mar - 17:36
Le temps reprend lentement son cours autour de vous. Les gens s’animent et tu entends des rires, des messes basses… C’est toi par contre qui est au ralenti. Tu essayes de revenir à la réalité. Mais ton cœur semble se noyer dans une mer déchaînée sous l’émotion. Tu t’accroches pour garder la tête hors de l’eau, tu t’accroches comme tu peux pour rester envie, calmer ton cœur battant. Tu serres cette main qui est dans la tienne, comme une bouée de sauvetage qui est la seule chose qui peut encore te réveiller. Ta demi-sœur réussi un peu à te sortir de cette torpeur. Tu n’as même pas le réflexe de retirer ta main qui est toujours entrelacée dans celle du blond. Il faut d’ailleurs qu’il réponde pour le gâteau.
- C'est rien, je commence à prendre l'habitude. Je vais prendre une part blanche, ça m'a l'air un peu plus festif.
Festif… Tu relèves la tête pour regarder la pièce montée blanche et noire. Tu souris en coin en guise de réponse et baisse la tête en caressant sa peau sous ton pouce. Cela te rassure, te déstresse un peu. Tu inspires lentement, mais sûrement alors que les plat viennent à vous. Tu hoches la tête en silence pour remercier celle qui vous sert.
- Grazie. - Merci...
Tu ne rajoutes pas plus. Tu te contentes d’attraper doucement ta fourchette de ta main, la gauche, et de la planter dans la mousse pour pouvoir y goûter. Tu sursautes un peu en entendant le tintillement des deux assiettes.
- Hein? - Comme quoi, on se complète Taurus. Peut-être même un peu trop ?
Tu le vois qui hausse un peu les épaules. Tu le vois qui te regarde étrangement. Comment ça un peu trop ?
- On est peut-être fait l'un pour l'autre.
Tu manques de t’étouffer avec ta mousse. Tu te racles la gorge en lâchant ta fourchette. Tu te tournes vers lui pour croiser son regard, savoir ce qu’il veut dire, décrypter les émotions de son visage. Il aurait compris ce que tu lui as dis tout à l’heure ?
- Qu’est-ce que tu as dis? - Astérion!
Tu te redresse et relèves la tête. Tu sais à qui appartient cette voix plutôt grave. Tu reconnais ce ton. Inquiet, nerveux, tu lâches la main du Siphon et tu recules pour faire face au patriarche Earth. Tu te masses le poignets alors qu’un homme d’un cinquantaine d’année est devant vous. Ses yeux marrons vous observent, vous analysent, son visage ressemble légèrement au tient, les rides en plus.
- Papa ? Que.. qu’est-ce que tu.. - Je peux te parler après le lancer de bouquet ? Seul à seul ?
Qu’il appuie en regardant le styliste. Tu déglutis un peu. Tu as beau avoir une trentaine d’année, ton père reste ton père. Tu ne sais pas ce qu’il veut te dire, mais entre ce que tu avais dis au repas de famille et ce qu’il voit maintenant… Tu inspires doucement.
- … Oui… bien sûr… pas de soucis...
Il lance un regard qui semble inquiet en direction d’Anton avant d’hocher la tête et de repartir pour inviter ta belle-mère à danser. Tu serres la mâchoire en soupirant… Tu regardes, penaud, Virgo et te grattes le bras.
- … Désolé pour ça… Mon père peut sembler… direct, mais il n’est pas… méchant...
Tu te masses la nuque, nerveux. Tu baisses de nouveau la tête pour regarder les tatouages qui sont sur tes phalanges… Tu cherches quelque chose d’autre à dire, à faire…
- Virgo… pour tout à l’heure… je...
Je quoi ?
Anton Virgo
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Amant, ami, frère. Qu'importe. Qu'importe, tant qu'il reste à tes côtés, tant qu'il t'aime de tout son âme, de toutes les fibres de son corps. Tant qu'il est là, jusqu'à la fin, jusqu'à votre fin. Mais avant de te lancer corps et âme dans ce projet, tu as besoin de savoir si son affection est réciproque, tu as besoin qu'il s'ouvre encore une fois, qu'il relève sa carapace et te fasse confiance. Sans tout cela, tu n'y arriverai pas, tu vivrai avec un fantôme à tes côtés, et ce n'est clairement pas ce que tu désires depuis tant d'années. Tu veux quelqu'un d'aussi fou que toi. Quelqu'un d'aussi désespéré. Hein ? « Deux. », tu lances sur l'offensive, comme pour le désarçonner encore plus. Puis, tu attaques fort, puissamment. Assez, du moins, pour que ton ami s'étouffe presque avec sa mousse au chocolat. Tu lèves les yeux au ciel en le voyant se ratatiner devant son assiette et lâche sa main pour pouvoir croiser des bras sur ta poitrine, d'un air venimeux. Tu ne le comprendras sûrement jamais. Astérion peut se montrer si viril et taquin à certains moments, mais la minute d'après on dirait qu'on lui a retiré ses deux attributs masculins. Où est ton tempérament taureau ? Mais son paternel vient gâcher votre petit interlude et tu soutiens d'ailleurs son regard inquisiteur et inquiet. Quelque chose ne va pas, et ça te concerne peut-être. Ton instinct te le crie, te le hurle, mais tu ne mouches pas, tu restes stoïque et droit dans tes chaussures jusqu'à ce que le père d'Astérion ne recule et s'en aille. Tu comprends que le brun doit aller le rejoindre, alors tu t'abstiens de tout commentaire, même si des centaines de questions se ruent dans ton esprit en quête de réponses immédiates. Un hochement de la tête et tu lui coupes la parole. « Je n'en doute pas un instant. Va, ça a l'air d'être urgent. » Et un petit sourire s'allonge, histoire de le rassurer. Tu ne pars pas, tu restes ici, surtout après ce regard que t'a lancé le paternel. La curiosité est à son apogée et tu es prêt à tout pour en connaître le dénouement. Alors tu te rapproches du taureau et pose une main sur son épaule, l'agrippant avec affection et sensualité. « On en reparlera ce soir, darling. Ne m'oublies pas. » Un petit clin d'oeil irrésistible en guise de signature et tu le libères enfin de ton emprise. Le papillon peut enfin s'envoler, mais ce n'est qu'une question d'heures avant que tu ne le chasses et l'emprisonne à nouveau. Tu le convaincras alors de tout te raconter, de a à z, et surtout tu t'occuperas à le défaire de sa carapace.
Astérion Earth
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Dim 15 Mar - 22:21
Tu n’as pas le temps de finir complétement tes phrases. Le blond hoche simplement la tête lorsque tu parles et essayes de justifier le comportement étrange, mais compréhensible de ton père. Il a sûrement vu comme toi cet inquiétude sévère.
- Je n'en doute pas un instant. Va, ça a l'air d'être urgent.
Tu regardes le siphon, un temps. Tu te retournes vers ton père… Second temps. Tu te mords la lèvre parce que tu veux aussi t’expliquer pour autre chose. Ce rapprochement que vous avez eu, ce presque baiser qui n’a pas eu lieu. Toutes ces choses qui méritent réflexions et discussion. Mais au final… Anton t’arrête aussi là-dessus. Il pose sa main sur ton épaule, avec une certaine douceur.
- On en reparlera ce soir, darling. Ne m'oublies pas. - Virgo...
Mais des cris de joie te coupent. Déjà ? Elles sont … Tu soupires. Les demoiselles d’honneur et les femmes célibataires sont déjà réunis au centre des tables alors que ta demi-sœur Valentina grimpe sur un escabeau, à ton opposé et hurle à plein poumon qu’elle va lancer le bouquet. Tu soupires et te lèves pour sortir de la tente. Tu te masses la nuque et marche un peu pour t’éloigner de la fête et du bruit. Tu vois d’ailleurs ton père qui te suit de pas beaucoup et s’approche pour te faire face. Tu ouvres la bouche, mais il lève la main pour te faire comprendre qu’il pose les questions et que tu dois y répondre. Pas l’inverse. Il prend une grande inspiration avant de lever les yeux vers toi.
- Dis moi la vérité, Astérion… Qui est-ce ?
Tu soupires et baisses la tête. Tu te ratatines en te grattant le bras. Laurentiu sent bien ton malaise et prend ton poignet pour que tu arrêtes.
- Je… c’est compliqué... - Compliqué comment ? Tu me dis pendant la répétition du repas que tu seras accompagné d’un ami, un autre Siphon qui est plus et ensuite, pendant un temps de danse, la moitié des Earth me disent que tu allais l’embrasser...
AH ! Tu passes une main sur ton visage. Tu inspires comme tu peux, à deux doigts de péter un câble. Évidemment que la moitié du clan vous as vu… Évidemment qu’ils sont partis poser des questions à ton père. Pendant plus de cinq ans, tu n’as jamais mentionné que tu avais trouvé quelqu’un, donc là...
- Je me fiche bien de savoir avec qui tu es, je veux juste que tu sois honnête avec moi. Et là, tu ne me dis pas la vérité et tu ne sembles pas souriant comme à ton habitude… Alors oui je veux savoir ce qui ne va pas. - Papa...
Tu sens ses mains qui se posent sur tes épaule.
- Tu sais très bien pourquoi je m’inquiète… n’est-ce pas ?
Tu hoches la tête doucement. Tu le sais plus que quiconque. Tu fermes les yeux un instant avant de reculer pour venir t’asseoir dans l’herbe. Il te suit, continuant de t’observer alors que tu regardes devant toi.
- C’est compliqué entre nous… pas parce que je ne sais pas ce que je ressens pour lui, mais parce que je ne sais absolument pas ce qu’il ressent pour moi… Il est tactile aussi bien avec moi qu’avec d’autre… C’est très difficile de savoir ce qu’il a en tête et si je pourrais être le seul à en profiter… Je ne sais pas si je pourrais supporter certaines choses venant de lui en étant son petit ami alors que je ne les calcule même pas en étant son ami... C’est pour ça que je ne m’avance pas avec lui… Je ne sais pas ce qu’il m’a prit tout à l’heure quand on dansait… j’ai juste... - Écouté ton coeur ?
Tu hoches lentement de la tête dans sa direction. Souvent il finit tes phrase ou tu finis les siennes. Tu entends qu’il lâche un long soupire. Tu ne saurais dire s’il est exaspéré ou inquiet. Ou alors triste pour toi. Tu attends qu’il rajoute quelque chose alors que tes doigts viennent arracher l’herbe fraîche devant toi.
- Tu n’es pas sous la maison sept pour rien… Le fait est que je comprend mieux… Cela fait combien de temps ? - … Plus d’un an... - Un an ? Mais… Astérion… Je… non oublie… Tu es un adulte. Je n’ai pas à te dire qui tu dois aimer ou non. Je désires juste que tu trouves ta place dans ce monde et que tu sois heureux… Promet moi juste de... - De ne pas sombrer comme avant…. Oui je sais… je t’ai déjà fait cette promesse..
Que tu termines en levant les yeux vers lui, dans un demi sourire. Il hoche la tête et te prend dans ses bras l’espace d’un instant, te soufflant quelque chose d’assez naturel et pudique chez vous avant de se relever.
- Aller !! J’y retourne ! Si le chef Earth est absent, ils vont se poser des questions. Tu viens ?
Tu secoues la tête négativement dans sa direction
- Non je… je vais rester un peu dehors encore un peu… Tu sais bien que moi et le monde ambiant..
Il a un petit rire avant de repartir vers la fête. Tu souris en voyant d’ailleurs cette tente de loin. Tu as fais du bon boulot, Anton avait raison. Tu lâches un rictus nerveux alors que tu profites d’être enfin seul pour relâcher cette pression d’un coup. C’est à ton tour d’avoir des larmes qui s’échappent de tes yeux. Des larmes silencieuses qui quittent tes prunelles noisettes. Tu renifles un peu et te redresses en passant tes mains dessus pour te sécher. Tu te recoiffes et te retournes pour marcher lentement en direction de la fête. Tu dois revenir… Tu n’as pas envie… Tu hésites un temps devant l’ouverture… Tu ne sais pas ce que tu y verras… Tu serres les dents et entre pour retrouver ta place assisse devant ton assiette de dessert à moitié entamée.. Tu ne comptes pas la finir et te contentes alors de boire un verre d’eau. Tu relèves la tête et balayes les invités du regard. Inconsciemment, tu le cherches… Anton.. Tu le cherches et ton cœur se serre petit à petit. Ne m’oublie pas qu’il a dit… mais lui ? Tu murmures à toi même…
- Ne m’oublie pas… Ne m’oublie pas toi non plus...
Où il est passé ?
Anton Virgo
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C'est dans le sac. Qu'importe ce que le brun entendra de la bouche de son père à ton sujet, qu'importe les idées qu'il lui envenimera l'esprit à ton égard, ton envoûtement ne s'effritera pas sans difficultés. Il lui faudra des jours, des semaines, des mois qui sait, pour tenter de décoller de sa peau le sort que tu lui as jeté. Simple précaution. Tu es persuadé de ne faire aucun mal, de ne pas envahir un terrain qui n'est même pas à toi. L'idée t'est venue si naturellement. « Allez, va. » Tu le pousses à s'éloigner alors que des cris en direction de la jeune mariée et des demoiselles d'honneur fendent l'air. Tu essayes de ne pas trop montrer ta préoccupation et rompts donc tout échange avec le siphon qui sort d'ailleurs de la tente pour rejoindre son paternel dehors, dans la pelouse. Tu t'approches de la foule en agitation, le surveillant discrètement du coin de l'oeil, puis d'autres cris finissent pas absorber complètement ton intérêt. A moi ! A moi ! Non, à moi ! Les filles sur le devant de la scène s'arrachent presque les cheveux et les robes pour être la plus proche du bouquet que la mariée désire apparemment jeter dans la foule. La tradition le veut et tu n'as jamais réellement compris le délire. Pourquoi pas ? Tu ne t'attendais juste pas à ce que le bouquet dépasse l’attroupement et tombe non loin de la table où tu t'es adossé. Pendant une seconde, tu le regardes sans rien faire, puis tu prends le temps de t'abaisser. Et au moment où les filles se ruent dans ta direction, tes doigts enserrent déjà le beau bouquet. « Sorry, ladies, une autre fois peut-être. », tu leur lâches dans un petit sourire, satisfait de la chance qui t'a effleuré. Tu ne lâches donc pas les fleurs et attends patiemment que ton brun revienne pour lui montrer ton butin de la journée. Le temps s'allonge, s'étire et tu décides finalement d'aller t'assoir un peu plus loin, tes doigts fins percutant le bois dans un bruit stressant et répétitif. Finalement, tu le vois arriver, à l'entrée de la tente, et te redresses directement, comme pris d'une décharge électrique. Tes yeux inspecte chaque trait de son visage à la recherche du moindre indice. Mais le taureau a juste l'air las et un peu fatigué. Fausse alarme ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Tu t'avances alors vers lui à grandes enjambées, le bouquet coincé sur ta poitrine. « Hey, le revenant, je suis là. Regarde ce que j'ai attrapé au passage. » Tu lui agites le bouquet sous les yeux, les tiens toujours obnubilés par la moindre réaction négative à ton encontre. « J'ai fais des jalouses et des malheureuses. Apparemment, j'aurais l'anneau au doigt l'année prochaine. » C'est ce que veut la tradition. Toi, tu n'y crois plus trop. « Ça va Taurus chéri ? Tu m'as l'air un peu penaud. » Et voilà que tu oses enfin entrer dans le vif du sujet sans trop le cacher.
Astérion Earth
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Mar 17 Mar - 12:17
Tu plantes la fourchettes dans ta part de gâteau en faisant la moue, une moue triste et abattue. Tu rechignes presque à le finir alors que tu aimes le parfum, alors que tu l’as choisi soigneusement pour l’occasion. Pourtant, tu te forces à prendre un morceau, l’amener à tes lèvres et le mâcher lentement. Le chocolat possède un arrière goût étrange. Un peu fade. Tu soupires et continue de manger à un rythme complètement décalé par rapport à l’ambiance qui a autour de toi. Tu relèves les yeux de temps en temps, en cherchant une tignasse blonde. Mais il t’a devancé.
- Hey, le revenant, je suis là.
Tu sursautes un peu en le voyant enfin dans ton champ de vision. Tu recules un peu pour croiser son regard alors que tu lâches ta fourchette. Tu attrapes ta serviette pour t’essuyer rapidement et prend ton verre d’eau pour en boire une gorgée. Ton cœur massacre ta poitrine dans le peu de place qu’il dispose. Les rumeurs disent qu’il est trop gros entre tes deux poumons de sportif. D’autre disent simplement qu’il est lent. Dans les deux cas, il te fait mal maintenant. Mal parce que tu ne gères pas tes émotions. Et du coup, là, encore une fois, tu as chaud. Trop chaud. Finalement, tu étais mieux dans l’herbe dehors.
- Regarde ce que j'ai attrapé au passage.
Tu baisses les yeux, cherchant à comprendre de quoi il parle. Mais un regard sur ses mains suffit et tu as un demi sourire en voyant l’amas de roses blanches odorantes. Tu devines qu’il a eu le bouquet de la marié pendant le lancé. Est-il allé le chercher lui même au milieu des furies que sont les lointaines cousines servant de demoiselle d’honneur ? Ou le bouquet est tombé à ses pieds parce que ta demie-sœur n’a pas contrôlé sa force ? La réponse ne viendra pas d’elle même en y réfléchissant, mais tu n’as pas le temps de poser la question au Siphon. De toute façon c’est toujours comme ça avec lui.
- J'ai fais des jalouses et des malheureuses. Apparemment, j'aurais l'anneau au doigt l'année prochaine. - Bon à savoir et content pour toi...
Que tu murmures à toi même en déglutissant un peu et en hochant la tête. C’est la tradition après tout non ? Quelques fois, avec de belles surprise, elle s’avère utile. D’autre fois non. Cette fois tu ne sais pas. Tu gardes un œil vague dans les fleurs qu’il a à la main. Tu t’y perds un peu. Tu voudrais y croire. L’an prochain… un an… Un an de plus ? Un an de plus à ne pas lui avoir dit ? Et tu auras quelle place du coup si effectivement il se marie l’an prochain ? Au mieux, encore une fois le témoin… pire, le révérend… Tu serres les dents à cette possibilité et détourne le regard vers ton assiette.
- Ça va Taurus chéri ? Tu m'as l'air un peu penaud.
Tu soupires.
- Ca va...
Que tu dis d’une petite voix. Le "pas" qui devrait suivre se perd dans un long soupire. Tu joues un peu avec la nourriture d’ailleurs en guise de réponse. Ta part de gâteau se consume sous tes coups de fourchette, l’esprit ailleurs, les nerfs à vif. Tu t’arrêtes un peu.
- Enfin je crois...
Parce que tu n’es sûr de rien. Et tu ne veux pas l’inquiéter ni lui mentir. Tu te l’étais promis, toujours lui dire la vérité. Toujours… Même encore aujourd’hui…Tu te redresses un peu mais…
Bam !
Tu te retrouves le front contre la table avant même de dire ouf, une poigne de fer sur la tête qui t’empêcher de te lever. Tu ne comprends pas bien ce qui se passe et tu entends juste une voix étrangement familière qui s’adresse à Anton.
- Allons petite Vierge, ce n’est pas comme cela qu’il faut dresser un taureau voyons...
Un petit rire suit cette étrange phrase, dorée d’un accent roumain reconnaissable à deux milles miles. C’est… Attend… elle n’a jamais parlé en anglais avant...
- Gra’Ma? Qu’est-ce que...
Tu t’agites, mais elle ne te fais pas bouger d’un pouce. Tu te demandes bien comment elle fait, elle qui approche bien de la soixante-dizaine maintenant, même plus. Elle t’ignore complètement et continue de parler à Anton. Tu ne vois pas la scène, mais de loin elle doit être cocasse… burlesque… et surnaturelle… Elle murmure...
- Un taureau s’apprivoise de trois manières très cher… par le cœur… par les cornes...
L’emprise est lâchée, tu peux enfin te redresser. Tu n’as pas spécialement mal et tu regardes ta grand-mère avec interrogation. Tu allais lui dire quelque chose, hurler ton incompréhension pour tout ça, mais… elle te fourre une cuillère pleine de gâteau avant quoi que ce soit.
- Hum!! - Et par l’estomac ! Hihihihi...
Qu’elle rajoute en te tapotant le haut du crâne, comme on fait avec les enfants. Elle s’éloigne en faisant un clin d’œil au blond et s’éloigne de vous, râlant en roumain vers les enfants qui tourne en rond après le corgi familial. Tu n’as absolument pas compris ce qui se passe et avale ta bouchée… Tu te tournes vers Anton…
- Ils ont quoi tous, aujourd’hui ?
Anton Virgo
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Que t'a-t-il dit pour que tu reviennes aussi penaud ? Presque triste. Tes prunelles s'enfoncent dans les siennes et sur la longueur de ses traits, dans le but ultime de récupérer le moindre indice qui soulèvera le voile d'inquiétude. Et si son père avait découvert quelque chose qu'Astérion ignorait jusqu'à encore ? Et s'il lui parlait de Leoni et de son corps retrouvé dans un bar milanais ? De son implication totale dans ce meurtre qu'il n'a pu contrôler ? Ou bien d'autres histoires, racontées par tes contemporains et te décrivant comme l'infant du Diable en personne ? C'est à ce moment là que tu regrettes réellement de ne pas t'être confié plus sur ton passé. Tu n'aurais alors rien à lui cacher et la peur qui tord tes tripes à présent n'aurait pas lieu d'être. Par Lilith, j'aurais du m'en douter... Qu'un jour, on te jugerai pour tes actions passées. Qu'un jour, quelqu'un viendrait se mettre entre ton ami et toi. Votre relation était trop belle pour qu'elle ne puisse durer. Tu feignes une bonne humeur mais la vérité est que tu frissonnes au plus profond de toi de ce que la bouche de son père a bien pu lui avouer. « Qu'est-ce qui- » La question ne trouve pas de finalité, car une main veinée et fripée empoigne la tête du brun et l'oblige à la baisser. What the actual fuck ? Ton regard de merlu fris se pose alors sur le visage d'une vieille dame aux cheveux longs et blancs. Une rivière d'argent. Des yeux de serpent. Un sourire espiègle et malicieux. Mais une voix douce et allègre. Tes bras à moitié levées pour aider ton frère d'arme se décontractent alors et retombent le long de tes hanches. La vieille dame n'est pas un danger, mais bien un centre d'attraction, tu ne le comprendras qu'un peu plus tard. Un sourire naît aux commissures de tes lèvres à mesure qu'elle te parle et te prodigue mille et un conseils sur comment apprivoiser un Taureau. Enfin, un rire cristallin sort de ta gorge pour aller mourir contre la paume d'une de tes menottes. « Enchanté Madame ahah, et merci pour le conseil. Je ferai de mon mieux. » Ton visage rayonne de bonheur, la moindre de tes frayeurs reléguées au second plan. Toute la famille de ton ami n'est donc pas derrière toi, à ramasser la moindre information pour l'éloigner de toi. Tu regardes la seconde grand-mère d'Astérion s'éloigner, dans un petit gloussement, et une fois disparue dans la foule, le coeur transporté d'une joie éphémère, tu t'assieds à ses côtés, brisant totalement la distance intime qui vous sépare normalement. « Par le cœur, les cornes et la nourriture, mh ? », lâches-tu dans un petit sourire taquin. Tu te mords la lèvre de délice, satisfait qu'on t'ait révélé ses petits secrets qu'il te manquait pour le connaître complètement. Entièrement. Sans plus aucune barrière. « Ils t'aiment. Tu ne le vois donc pas ? » Astérion est aussi aveugle qu'un taureau qui ne regarde que la terre qu'il foule de ses pieds. C'est fou... même sa propre famille alala. Tu lui prends alors la fourchette des doigts et la plantes toi-même dans le gâteau au chocolat, l'approchant ensuite tout près de ses lèvres. Tu es maintenant capable de t'occuper de lui, de contenter le moindre de ses désirs, pour mieux t'y attacher et ne l'avoir que pour toi. « Ton père essaye de te protéger de moi. Ta grand-mère pense sûrement le contraire, et elle te témoigne son amour de cette façon. Aujourd'hui est un jour spécial Térion, où l'on ose montrer son affection pour les autres. » Les mariages sont toujours les lieux de déclarations d'amour les plus émouvantes. Que ce soit le marié envers son épouse, une famille qui renoue les liens entre eux, ou bien une âme soeur qui se déclare à sa moitié. Tu reposes la fourchette et prends sa main dans la tienne, caressant au passage ses phalanges de titan. « Qu'est-ce que t'a dit ton père à mon sujet ? Quoique ce soit, je peux t'expliquer... » L'honnêteté perce tes paroles alors que tu baisses des yeux, trop anxieux de voir le brun se renfrogner et te cracher à la figure tes quatre vérités. « Je pense qu'il est d'ailleurs temps que je te raconte tout. » Tu n'osais pas t'y replonger, mais aujourd'hui est source de témérité.
Astérion Earth
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Sam 21 Mar - 21:37
Tu essayes de te recoiffer en secouant la tête et glissant tes doigts dans tes cheveux en soupirant. Tu ne comprends même pas ce qu’Anton entend par "Je ferai de mon mieux." à ce que vous dis ta grand-mère. Mais le fait est que le blond s’est soudainement rapproché de toi alors que tu reposes ta fourchette sur la table au moment où vous êtes de nouveau seul à seul.
- Par le cœur, les cornes et la nourriture, mh ?
Tu fais les grands yeux alors qu’il se mord la lèvre suite à son rire en posant cette question. Un peu joueur et taquin dans son ton et son regard. Il va sérieusement prendre aux mots ce que cette vieille roumaine, à moitié sorcière sans doute, lui a dit ? Quoi que. Tu penses ça, mais tu sais qu’au fond, elle ne l’a pas raconté dans le vide et à n’importe qui. Tu penses bien qu’avec Virgo, ces paroles ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Bien au contraire. Tu lèves les yeux aux ciels en faisant mine d’avoir rien entendu et serre les dents. Tu ne vois même pas ce qu’elle voulait dire concrètement avec ça. Le coeur… à la limite… l’estomac bon… c’est connu que tu es un gros mangeur… mais les cornes ?
- Ils t'aiment. Tu ne le vois donc pas ? - Oh vraiment ? Merci j’avais pas remar...
Tu t’arrêtes net dans la continuité de ta phrase, pleine de cynisme, en te retournant vers lui… et tu te retrouves face à une fourchette pleine de gâteau qui se rapproche de tes lèvres. Tu lèves les yeux vers le blond, passé la surprise et… Il va vraiment te… Tu hésites un peu, déglutissant lentement et lèves de nouveau les yeux aux ciels avant d’ouvrir la bouche pour qu’il te donne cette part. Tu te doutes bien qu’il serait capable de rester comme ça jusqu’à ce que tu capitules. Tu mâches lentement et ne sait pas s’il va continuer ou s’il va te laisser finir cette interminable assiette seul. Dans les deux cas, tu as retrouvé un semblant de bon humeur. Semblant, hein ? Faut pas non plus pousser pépé dans les fougères.
- Ton père essaye de te protéger de moi. Ta grand-mère pense sûrement le contraire, et elle te témoigne son amour de cette façon. Aujourd'hui est un jour spécial Térion, où l'on ose montrer son affection pour les autres.
Tu le vois qui pose au final le couvert et vient prendre ta main en te disant ça. Tu poses un regard sur ses doigts qui caressent tes phalanges, passant lentement sur chaque lettre rouge que tu t’es tatoué, jadis. Tu ne bouges pas… du moins en apparence… Tes mains te trahissent et ton pouce vient alors à la rencontre de sa peau, dans un élan d’affection caché. Que tu aimes avoir sa main dans la tienne. Que tu aimes quand il est comme ça avec toi… sans vraiment l’assumer bien sûr.
- Qu'est-ce que t'a dit ton père à mon sujet ? Quoique ce soit, je peux t'expliquer...
Tu fronces les sourcils alors que tu continues tes caresses. Tu te mords l’intérieur de la joue à cette question. Il va bien falloir que tu t’y mettes toi aussi. Que ce soit pour expliquer ce qui vient de se passer entre vous pendant la danse et ce que ton père t’a dit. Tu as déjà caché des choses au Siphon. Bon, oui, mais venant de toi… A part tes sentiments inconditionnés, tu n’aimes définitivement pas lui mentir.
- Je pense qu'il est d'ailleurs temps que je te raconte tout.
Tu le regardes. Parce que la situation semble inversée. Normalement, c’est toi qui parles, les yeux baissés vers le sol, incapable de savoir sa réaction à chaque fois que tu t’ouvres à lui un peu plus. A chaque fois que tu laisses entrevoir une part de toi, un bout de ton passé morcelé de bon et mauvais souvenir. Chaque morceau que tu as placardé dans un coin de ta mémoire et que tu brûles sans cesse. Que les cendres font revivre tel un phénix. C’est étrange d’être à sa place maintenant. Tu ne sais pas ce qu’il va te dire, tu ne sais pas comment tu pourrais réagir… Mais une choses est certaine… Tu ne veux pas le perdre. Tu l’as défendu bec et ongle la première fois. Tu as failli te faire arraché le dos un soir, pour le protéger. Tu as failli éventrer un sorcier pour lui. Tu pourrais tuer pour lui… alors quoi ? Tu poses ta deuxième main sur la sienne et t’approche encore plus… Et comme à chaque fois, dans ces moments où tu ne peux que montrer tout l’amour que tu lui portes, tu pose ton front contre le sien. Tu inspires un bon coup et pose ton regard sur vos mains… entrelacées…
- Dis moi… Raconte moi… n’omet aucun détail que tu veuilles bien me partager… je t’écouterais jusqu’au bout, jusqu’à la fin...
Parce que jusqu’à cette fin… je resterais là… Parce que mon cœur t’appartiens… Parce que je veux enfin te voir en entier… Parce que je veux que tu puisses compter sur moi. A chaque instant A chaque putain d’instant de ta vie.
Virgo…. Dis moi...
Anton Virgo
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Il est grand temps. Toutes ces années en sa compagnie, tu es resté silencieux à ton égard, n'osant pas replonger dans un passé aux souvenirs trop néfastes. Ton arrivée à Londres puis à Tir nà Nog étaient source de renouveau, de changement. Tu devais aller de l'avant, sans trop te soucier de ce que tu avais laissé en Italie. Mais maintenant que vous vous étiez apprivoisé (le terme est plus que correct), que tu en es arrivé à un point où tu ne te vois pas vivre sans ton ami, Astérion, il te faut retourner dans le passé. Le revivre encore une fois pour ne plus avoir à y faire allusion. Balayer les poussières et attendre encore plusieurs années avant de s'y replonger. Je peux le faire. Tu deviens soudainement bien nerveux à l'idée de tout avouer au brun. De quoi as-tu peur réellement ? Lui t'a bien conté nombre de ses aventures, n'a eu aucun remord à te les faire découvrir. Alors pourquoi ravaler soigneusement ta salive et remuer sept fois ta langue dans la bouche avant de te lancer ? Parce que j'ai tué. A tes yeux, c'est un détail qui n'a rien d'offusquant, mais connaissant la morale du siphon, tu en trembles d'avance. Et si tes confessions ne lui plaisent pas ? Et si tu crées un gouffre au lieu de rapprocher vos liens déjà très serrés ? Tu t'en mordrai les doigts. Pire. J'en mourrai de tristesse. Heureusement, le brun remarque ton air grave et tes commissures de lèvres en détresse, et finit par entrelacer amoureusement vos phalanges ensemble. Le contact t'enrobe d'un cocon sucré que tu ne saurais décrire et le temps s'arrête quand l'espace entre vos fronts meurt. Là, sur cette chaise, tu te serais bien réfugié dans ses bras, mais le lieu n'offre pas cette possibilité. Seuls vos menottes et vos fronts ont la chance de se connecter l'un à l'autre. Ainsi rassuré, tu lâches un soupire avant de rouvrir les yeux, de reculer ta tête de la sienne et commencer ton récit. Le commencement. Tu n'omets aucun détail sur le monastère, les bonnes soeurs qui t'ont élevé de loin et ton ami imaginaire. Le chat. L'histoire du chat. Ce n'était pas ma faute. Tu croies si bien savoir. La faute à cet ami que tu as d'ailleurs délaissé une fois à l'orphelinat. Là où la saleté faisait rage avec l'abandon. Là où tu as passé une bonne partie de ton enfance et adolescence, jusqu'à ta majorité. La douceur et la beauté des tissus m'ont sauvé de cet endroit. Tes débuts en tant qu'ouvrier ne restent pas inédits, le réveil de ta passion pour la couture et la découverte de ton talent non plus. Armani, quel petit con. Tu lâches deux ou trois astuces sur le roi de la mode italienne, gros porc qu'il est et restera. Puis, tu arrives enfin au sujet fâcheux. Celui de Leoni. Celui de ton amour souillé. Alors je lui ai fais regretté d'être né sur Terre. Et boum. La colère, le cœur et les espoirs brisés, la peur d'être seul, tout ce meltingpot dans un corps où la magie s'est emmagasiné pendant plusieurs années, sans même le savoir. « Plus rien. » C'est aussi simple que ça, et pourtant tes prunelles glaciales ne quittent pas le visage d'Astérion, guettant sa réaction, bonne, neutre ou mauvaise. La nervosité te reprend et fait bouger ton pouce contre le sien. « Quand les sorciers italiens m'ont attaqué à Londres, j'ai d'abord cru qu'ils enquêtaient et me filaient. Puis, tu m'as sauvé, on s'est rencontré, et voilà. »
Voilà, tu sais tout. Alors, l'aimes-tu encore Astérion ?
Astérion Earth
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Lun 30 Mar - 23:12
Soupire. Un soupire sort de ses lèvres en simple réponse à ton contact rapproché. Tu ouvres alors les yeux pour croiser son regard vert bleuté. Il se redresse et recule pour commencer son récit. Tu ne bouges pas. Tu ne bouges pas d’un pouce alors que chaque mots qui sortent de sa bouche reste ancrés sur ta peau. Tu n’entends même plus le bruit ambiant de la fête autour de vous. Ils sont comme au ralenti alors que l’italien en face de toi te raconte son enfance au monastère.
I'm in love with an angel, heaven forbid Made me a believer with the touch of her skin ~
Tu gardes tes mains dans les siennes, tu serres et caresse chaque parcelle de peau pour lui donner du courage. L’envie de continuer à s’ouvrir. Les sœurs sont là elles aussi, dans son récits qui prend une tournure étrange quand il parle de son ami imaginaire. Tu souris un peu alors que tu t’imagines chaque précieux instant qu’il décrit avec sa mémoire d’enfant abandonné.
I'd go to hell and back with you Stay lost in what we found. Worlds apart we were the same Until we hit the ground ~
Imaginaire… et si dévastatrice comme amie. Tu te demandes bien si tu aurais eu la même chose si tu n’avais pas eu Victor pendant ton enfance… Qui sait… Tu serais même déjà mort noyé sans lui… Sans vraiment connaître et accroître tes pouvoirs. Il raconte pour le chat qui s’est retrouvé expérience de sa curiosité d’enfant. Tu ne bouges toujours pas, ton expression devenant alors neutre alors que ton cerveau ne fait qu’enregistrer les données, le passé de l’homme en face de toi. Tu ne veux pas imaginer la tête du chat. Il passe ensuite à l’orphelinat alors qu’il s’est retrouvé livré à lui-même avec ses troubles, ses angoisses et ses peurs. Tu déglutis alors que tu ressens la solitude dans son regard au fil des phrases qu’il énoncent dans son récit.
Maybe I'm crazy, maybe I'm weak Maybe I'm blinded by what I see You wanted a soldier but it wasn't me 'Cause I could never set you free ~
Il parle de couture, son nouveau don. La découverte de son amour pour les tissus et le design. Son ancrage à cette vie adolescente traîtresse. Un ancrage qui a du lui valoir des brimade et des jugement mais qu’il a su braver avec courage alors qu’il grandissait. Un esprit qui s’est alors forgé tout seul. Un esprit combatif et de survie dans cette fosse au lion. Puis la liberté… la majorité. Là où il s’est lancé dans le monde du travail pour de bon. Là où il a vu la vrai douleur de la vie.
So fly on your own It's time I let you go ~
Il parle. Il parle et n’omet aucun détail alors que tu baisses la tête pour regarder vos mains, toujours liées… C’est à ce moment là qu’il dit ce nom… Leoni. Le parallèle est doux. Le parallèle est traître. Tu frisonnes quand il te raconte avec joie et douceur ses moments de bonheur qu’il a eu avant que l’illusion ne tombe et ne laisse place qu’à la rage et la souffrance.
I'm in love with an angel who's afraid of the light Her halo is broken but there's fight in her eyes Walls are built to keep us safe Until they're crashing down Worlds apart we were the same Until you hit the ground ~
Tes mains relâchent leur emprise lentement. Tué… Il a fait ce que toi tu n’as pas pu. Il a tourné la poignée de la porte des enfers que tu n’as fait que frôler. Il la réduite au silence pour ne plus souffrir alors que toi, tu l’as laissé voguer dans l’inconnu sans souvenir. Tu te redresse peu à peu alors qu’il termine sur un :
- Plus rien.
Sobre. Silence. Un temps. Temps qui reprend son cours derrière vous. Te donne soudainement le tournis et fait battre ton coeur qui s’emballe. Qui frappe ta poitrine dans une couleur lancinante. Froide. Tu as chaud, tu as froid. Tu frissonnes, tu pourrais trembler d’un instant à l’autre. Tu pourrais hurler, pleurer, fuir. Mais tu es encore là, devant lui. Tu remets les morceaux en place. Vous deviez vous fiancez. Chacun de votre côté. Elles vous ont trahit. Elles vous ont traîné dans la boue. Elles ont laissé du sang sur vos mains. Leoni entre les ongles de blond. Ton propre sang entre tes mains et le couteau qui t’a lacéré le dos…
Maybe I'm crazy, maybe I'm weak Maybe I'm blinded by what I see You wanted a soldier but it wasn't me 'Cause I could never set you free ~
- Quand les sorciers italiens m'ont attaqué à Londres, j'ai d'abord cru qu'ils enquêtaient et me filaient. Puis, tu m'as sauvé, on s'est rencontré, et voilà.
Voilà ? Tu redresses la tête pour croiser son regard. C’est pour cela qu’il avait tant eu peur ? Où c’est pour cela qu’il était si méfiant ? Tu ne sauras jamais… Ou alors si, c’est le bon moment, mais les questions ne viennent pas.
So fly on your own It's time I let you… ~
- ...
Tu laisses le silence encore une fois planer entre vous. Tu lâches ses mains lentement et te lèves.
- Je… j’ai besoin de prendre l’air...
Que tu souffles. Tu commences à marcher pour aller dehors, retrouver un air différent. Mais à la frontière entre la fête et la solitude, tu te retournes. Tu le vois lui. Tu ne peux pas le laisser seul comme ça, alors qu’il s’est ouvert à toi comme tu ne l’as jamais fait. Ta voix portes au loin, vers lui. Tu l’appelles. Tu tends la main.
- Tu viens?
Parce que la vérité est que tu as besoin de l’avoir pour toi seul, loin de la foule, maintenant. Tu attends qu’il te rejoigne pour avancer, fouler l’herbe, t’éloigner du bruit ambiant. Le trajet se fait en silence pour toi, alors que tu reprends sa main dans la tienne, ses doigts entre les tiens. Lorsque la distance entre la tente et vous te semble acceptable, tu te retournes vers le blond… que tu prends dans tes bras, tes mains dans sonn dos. Simplement. Tu poses ton menton sur son épaule, ton nez dans ses cheveux et murmures :
- Pourquoi tu ne m’as pas dit ça plus tôt…
Anton Virgo
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Bien sûr que non. Comment un être aussi sensible que le taureau, aussi terre-à-terre puisse t'aimer, toi, la vierge instable et dangereusement affective ? Quelle autre réaction t'attendais-tu après que tu lui dévoiles ton passé dans un tel lieu, à un tel événement ? N'est-ce pas horrible, comme on te l'a tant répété ? Il diavolo con la faccia di un angelo. Quelqu'un autre que le brun te l'aurait asséné, tu n'aurais pas pris la mouche. Mais il s'agit de ton ami, de ta moitié, et sa réaction est à l'image d'un couteau planté dans ton cœur. Elle te fait si mal, là, à ce côté gauche de la poitrine. Elle t'écrase l'organe vitale et t'empêche presque de respirer, de parler pour t'excuser, pour t'expliquer. Ta gorge semble pris sous un étau dont tu ne peux pas te libérer. Quel enfer. Tu ne lui réponds même pas lorsqu'il prétend vouloir prendre l'air et tu jauges la pesanteur de ses mots. Prendre l'air... celui que vous respirez ensemble ne lui suffit plus ou ne lui convient plus. Il a besoin de s'éloigner le plus de toi, de creuser la distance, car l'existence en ta présence lui devient insupportable, irrespirable... Mais une question t'arrête en plein délire, en pleine divagation, et tu relèves la tête brusquement, le regard surpris. « Quoi ? », tout ce dont tu es capable de lâcher du bout de la langue. Tes yeux s'encrent sur la main qu'il tend dans ta direction. Il n'y a aucun sourire sur son visage, preuve que tes confidences ne l'ont point enchanté, mais il ne te coupe pas de toute communication. Il ne te rejette pas, comme tu pensais qu'il allait le faire. Un battement doté d'un espoir immense finit par réchauffer ton poitrail sous le tissus rouge de fête. Sans attendre plus longtemps, de peur qu'il range sa poigne le long de son corps, tu prends sa main, si douce, avec un léger sourire. Et sans mot, tu le suis jusqu'à la pelouse, hors de la tente, ignorant ses intentions mise à part se promener et essayer de prendre du recul par rapport à ce que tu lui as révélé. Seulement Astérion s'arrête en cours de chemin et te prend dans ses bras, te serrant dans le dos. Le contact t'est totalement grisant et rassurant et tu plonges ton nez dans sa touffe de cheveux noirs en fermant les yeux, le coeur battant la chamade de bonheur. « Je crois que je n'étais pas prêt. J'avais peur de te perdre. C'est toujours le cas aujourd'hui, mais j'ai eu peur que ton père ait découvert la vérité, je voulais que tu l'entendes de ma bouche. » Tes lippes d'ailleurs se perdent dans ses mèches qui les chatouillent agréablement. Tu n'aurais pu rêver meilleur position pour te rassurer. Le taureau ne t'en veut finalement pas, et n'est pas effrayé. C'est déjà plus que tu n'espérais. « Tu n'es pas fâché ? », t’enquis-tu à son encontre en grimaçant quelque peu contre sa tempe.
Astérion Earth
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Sorciers
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Jeu 9 Avr - 21:12
- Je crois que je n'étais pas prêt.
Personne n’est jamais prêt à ça. Personne. Personne n’est vraiment préparé à raconter la vérité, son passé, à quelqu’un auquel on tient. Par peur sûrement la plupart du temps. Tu as dû le faire toi aussi. Par peur du jugement aussi, d’un certain côté. Il y a des choses que tu as fais dont tu n’es pas fier, mais que tu ne lui cacheras pas. Ton corps est déjà assez marqué par tout ça que ton cœur ne le supporterait plus.
- J'avais peur de te perdre. C'est toujours le cas aujourd'hui...
Tu fermes les yeux à cette phrase. Tu le serres plus fort contre toi, tu inspires doucement et te rassure de son odeur. Toi aussi tu as peur de le perdre, à chaque instant. Chaque nuit qu’il passe chez toi t’empêche de mourir sous tes cauchemars. Et quand tu reviens dans ton lit, seul, son parfum encore présent sur les coussins et les draps, tu rêves un peu. Cela te raccroche un peu à la réalité.
-... mais j'ai eu peur que ton père ait découvert la vérité, je voulais que tu l'entendes de ma bouche.
Tu comprends. Bien sûr que tu comprends. Tu déglutis un peu et lui caresse le dos du bout des doigts. Tu te dis que ton père aurait été capable de chercher le passé d’Anton, c’est vrai. Tout comme chaque Earth présent sous cette tente. Mais non.
- Tu n'es pas fâché ?
Tu recules pour croiser son regard. Tu serres les dents, détournes les yeux un instant avant de venir poser ton front contre le sien. C’est fou comme cette position te rassure. C’est fou comme tu aimes sentir sa chaleur contre toi comme ça. Cela combien de fois dans la soirée ? Deux ? Trois ? Tu ne comptes plus. Tu ne veux plus compter. Tu inspires un peu. Tu t’approches, tes lèvres touchant presque les siennes.
- Non… juste… un peu...
Tu déglutis de nouveau. Tes mots s’entrechoquent dans ta cervelle. Tu as du mal à digérer et pourtant tu es encore debout. Tu trembles un peu alors que tu es encore debout. Tu n’as pas eu le temps de bien tout prendre en compte.
- Déçu… déçu que tu ne me l’ai pas dit plus tôt...
Tu lèves les yeux vers lui. Tu cherches inlassablement ses prunelles. Tu soupires, longuement. Tu n’arrives pas bien à sourire. Tu voudrais, pour le rassurer. Pour te rassurer.
- Je suis heureux que… que tu ai raconté toute l’histoire… sans mentir...
Tes mains viennent sur ses joues, dans une tendresse inégalable. Pourquoi es-tu comme ça ? Alors qu’il vient de dire qu’il avait tué ? Tu n’en a aucune idée.
- Virgo… je...
Tu te mors la lèvre. Encore…
- Je ne veux pas te perdre non plus…
Je ne peux pas te perdre...
Anton Virgo
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Embrumés
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Astérion t'a pris dans tes bras, mais ce n'est pas assez pour que toutes tes peurs arrêtent de te coller au ventre et ne s'envolent. Il te faut des mots. Sincères et intenses, sortis de sa propre bouche. Des mots qui te donneront la force d'aller de l'avant et de ne pas regretter les confidences que tu viens de lui faire. Tu vois bien que c'est beaucoup. Trop à supporter, d'un coup, et surtout en si peu de temps. Tu aurais du lui faire part bien avant, mais n'avais pas nécessairement l'envie d'étaler ton passé qui te rend si faible et si différent aux yeux des autres. Je ne voulais pas que son regard et ses gestes changent. La vanité t'a fait oublier le sens de l'amitié, celui à travers lequel on se raconte des histoires, on partage des moments marquants. Le brun se recule pour mieux toucher vos fronts, un contact qu'il semble apprécier et que tu ne trouves pas déplaisant, bien au contraire. C'est apaisant, doux et sacrément grisant. Ton ventre en papillonne à chaque fois que tes prunelles sont rivées sur la peau rosée de ses lèvres. Tu te demandes parfois quel goût elles ont, mais à cet instant ce n'est pas une pensée qui te vient à l'esprit. Tu es beaucoup trop inquiet et émotif pour réfléchir à quoique ce soit, si ce n'est à sa réaction. La déception frappe aussi fortement ta cage thoracique que les attentes de ton ami à ton encontre. DÉÇU. Le mot est puissant et te fait flancher, comme si on venait de t'asséner un coup de poing contre le sternum. Tu peines à respirer, oubliant d'inspirer une grande bouffée d'air frais. Ta vision se perd dans les méandres de tes propres pensées qui s'agitent, paniquent et font rage intérieurement. « Je suis désolé. » Tu voudrai pleurer, mais tu ne le fais pas, par fierté ou par honte. Ta gorge se serre au point de faire mal, mais tu ne craques pas. Heureusement, les mots suivants arrivent à te rassurer, assez pour que tu reprennes ton souffle. Assez pour que ton cœur ralentisse au point d'entendre chaque battement distinctement. Assez pour qu'une furieuse envie ne naissent dans le creux de reins. Celle de t'accrocher au siphon pour ne plus le quitter. Ne faire qu'un avec lui et lui montrer tout l'amour, toute l'affection que tu éprouves à son égard. Son regard, son mordillement de lèvre et sa dernière phrase finissent par avoir raison de toi. Tu le reprends vivement dans tes bras, l'embrassant sur la joue. « Tu ne me perdras pas. Jamais. », tu lui avoues à l'oreille, la voix cassée sous l'émotion. Toi et moi, contre le monde entier. Vous formez une même entité et ravagerez tout sur votre passage, en l'honneur de la relation si spéciale qui vous lie. Tu l'ignores encore qu'il s'agit de l'Amour. Simple mais subtil. Celui qui fait battre puissamment ton myocarde. Du bout de tes lèvres, tu goûtes à nouveau à sa joue, dans l'espoir et la réjouissance. Mais tu n'arrives plus à t'arrêter jusqu'à ce que vos lippes se rencontre, unis, comme vos âmes.
Astérion Earth
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Jeu 16 Avr - 19:40
- Je suis désolé.
Qu’il peine à souffler, toujours dans tes bras. Qu’il peine à te répondre lorsque tu annonces que tu es déçu. Un peu déçu qu’il ne t’annonce cette confidence que tardivement. Mais tu ne peux pas le blâmer en vérité. Cela fait combien de temps que vous vous connaissez ? Bientôt vous fêterez les trois ans, trois ans que tu l’as arraché à Londres, arraché à son passé et que tu l’as aidé à se tourner vers le cercle. Une chaise vide en moins. Il en manque encore quelques uns… il n’en fait pas partir grâce à toi. Et si au début tu maudissais cette rencontre, tu l’as chérie de jour en jour désormais.
Alors oui. Tu es déçu. Mais il faut passer outre, se ressaisir. Tu lui dis. Tu lui avoues. Tu avoues que tu as peur de le perdre. Si peur de le voir partir loin de toi. Tes mains sur ses joues en sont la preuve, tes pouces caressant chaque coin de peau que tu peux sous ses yeux. Et là… c’est comme si vos cœurs battaient à l’unisson. Tu ne le sais pas, tu ne le sens pas, tu ne l’entends pas, mais c’est le cas. Ton grand cœur de timide suit son rythme Il bat à t’en perforer les côtes quand les lèvres du Siphon atteignent ta joue.
- Tu ne me perdras pas. Jamais.
Jamais… Un jamais qui frappe ton oreille alors qu’il est dit dans une voix brisée. Non pas négativement, bien au contraire. Tu ne sais pas si c’est la joie qui emplie l’espace d’un instant ta cervelle, mais tu souris, plus que d’habitude. Tu as un large sourire qui traverse ton visage. Tu rougis de plus en plus alors que le blond te couvre de baiser sur les joues. C’est beau, c’est beaucoup. Tu tentes de reculer pour le calmer dans son élan, tes mains revenant sur ses hanches. Tu le reconnais bien là, ton Virgo. Toujours dans un certain excès. Pas que cela te fait peur, juste que tu sais que ton pauvre myocarde n’arrive jamais à suivre la cadence imposée.
- Attend Virg..
Tu n’as pas fini ta phrase. Tu ne la finiras jamais. Parce que les lèvres d’Anton rencontre les tiennes. Tu ne sais pas si c’est à cause du choc, mais… te te revois à ce fameux Noël, où sous le coup de la joie, tu t’étais plus moins retrouvé dans cette situation. Tu te revois où un nombre incalculable de fois tu t’es retrouvé dans ses bras, dans ses caresses et ses baisers fous sur les joues. Tu en trembles. Tu en trembles mais ne le rejette pas cette fois. Tu ne peux plus le nier, tu ne peux plus te détourner. Tu restes là, savourant l’instant. Cela a toujours été aussi doux ? Tu ne saurais dire…
Tu recules uniquement pour respirer, tu recules uniquement pour calmer ton cœur et croiser le regard de celui pour qui tu éprouves des sentiments des mois. Tu le regardes, un instant avant de revenir vers lui. Tu reviens… tu entrouvres les lèvres et effleure les siennes des tiennes… avant de l’embrasser à ton tour. Tu l’embrasses… pour de bon. Tu t’accroches, cherche ses lèvres, à approfondir ce baiser. Si tous les mots du monde tu les as cachés, ce geste est plus que révélateur sur ce que tu ressens pour lui, s’il l’avait pas déjà deviné il y a longtemps. Ta langue embrasse sa jumelle dans une courte danse. Si douce, si charnelle… interrompue par un espèce de coup de feu. Tu rougis en sursautant, reculant et lève les yeux…
Tu souffles alors que ta peur s’en va. Il ne s’agit que du feu d’artifice en l’honneur du mariage de ta demi-sœur. Tu avais oublié cette partie là de la fête. Tu grimaces et baisses les yeux, toujours dans les bras d’Anton… Tu grimaces et te rend compte de ce qu’il vient de ce passer… Tu as laissé tes émotions te guider plutôt que la raison. Tu as soudainement une angoisse. Un forte angoisse qui t’envahit. Peut-être qu’il a juste poser ses lèvres sur les tiennes pour les mêmes raisons que ce Noël… juste pas amitié dont il a toujours fait preuve et toi tu… tu en a profité... Tu déglutis, coupable et lève lentement les yeux vers lui...
-... je..
Comment va-t-il réagir ?
Anton Virgo
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Embrumés
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Tes lèvres avancent vers les siennes, comme des aimants qui s'attirent. Tu te laisses aller dans le moment, si silencieux, si doux, et dépose ta bouche sur la sienne dans une caresse simple. Et pourtant, le baiser révérencieux fait frissonner tout ton être et bondir ton palpitant dans sa cage. Tu t'envoles un moment, sans même avoir conscience de ce nouveau lien que vous partagez. Il est différent des baisers que tu as pu cueillir sur ses joues ou ses lippes. Il est plus intense et électrifiant. Il chamboule tout sur son passage. Il vous en fait perdre le souffle. Tant, que ton taureau recule, ses prunelles noirs lumineuses et sa respiration saccadée. Une seconde s'écoule ? Peut-être deux ? Tu ne saurais dire, le temps autour de vous semble s'être arrêté. Il n'y a que lui qui s'étend sous ton regard, et l'impression semble réciproque. Un sourire commence à peindre ton visage, mais n'arrive pas à conclusion, soudainement happé par les lèvres du brun qui t'attire à nouveau à lui dans un baiser plus profond, cette fois. Oh par Lilith. Il n'attend guère avant de percer ta frontière de sa langue et de te goûter du bout. Vos deux chairs humides et charnues s'enroulent entre elles, dansent magnifiquement bien, s'accordant parfaitement dans cet union qui réchauffe ta poitrine et le creux de tes reins. Tu n'aurais jamais pensé pouvoir ressentir autant de choses pour ton ami, et pourtant les preuves sont à l'appui. Tu ne peux pas les nier. Tu ne peux plus t'aveugler. Tu veux continuer, même, d'embrasser cet homme que tu aimes comme une âme soeur. Tu voudrai fondre dans ses bras, mais un coup de feu percute vos tympans et brise l'effusion de vos sens l'un pour l'autre. Vous vous retrouvez comme deux idiots, l'un en face l'autre, en train de vous regarder dans le blanc des yeux, obligés de poser vos mots maintenant qu'on vous a tiré de votre étreinte. Malgré le tourment qui fait fureur dans ton esprit et dans ton coeur, tu n'as jamais eu une once de pudeur à avouer la vérité telle qu'elle se présente. Aussi, tu commences à entrouvrir tes lèvres pour parler et briser le silence, mais Astérion se jette la tête la première, à son habitude, sans même savoir quoi dire. Cela te tire un petit sourire. Pas étonnant. Tu lèves les yeux au ciel en grimaçant du coin des lèvres. « Tu ? », l'interroges-tu du regard, de plus en plus amusé par la situation. Tu le sais terriblement viril parfois, incapable de faire face à ses émotions et surtout incapable d'avouer qu'il t'a embrassé. « Ne t'inquiète pas, va, Taurus. Tu y survivras. », tu lui jettes sur un ton des plus sarcastiques. « Je sais que tu as aimé ça... » Tu baisses soudainement le ton et viens croquer ses lippes des tiennes, les mordillant gentiment au passage. Oh que j'aime l'émoustiller. « Et puis, toi et moi, c'est plus que ça, non ? », tu lâches finalement, dans un registre un peu plus sérieux, canalisant tes iris verts dans les siens. Toi et moi, on s'aime vraiment. Deux âmes réunies en une, pour ce qu'il te semble l'éternité.