Le soleil commence à descendre dans le ciel, continuant sa course, sa danse à éternelle avec la lune. Tu le sens dans ton sein, tu sens la nuit arrivée et avec elle l’énergie qui emplira tes veines.
Tu cours dans le sous bois, profitant de cette liberté qui t’es chère.
8
Plus que quelques secondes, et tu te sentiras enfin complète, forte. Cette force, tu la domptes, apprends à la contrôler.
7
Ta course te mène dans une clairière, une trouée dans le bois te permet de regarder le ciel, de voir l’astre lunaire devenir de plus en plus présent.
6
Tu ralentis ta course, marchant finalement vers le centre de la clairière, ton petit nez toujours levé vers le ciel.
5
Tu te laisses tomber par terre, ta tête dans une touffe d’herbe verte fraîche.
4
Quatre secondes avant que la nuit remplace le jour, quatre longues secondes avant de sentir en toi le flot d’énergie cosmique, pénétrer dans ta chair et ton esprit.
3
Tu trépignes, tes pieds et tes mains tapant le sol comme un enfant le jour de Noël sous l’excitation. Un léger rire angélique s’échappe de ta gorge.
2
Le vent commence à se lever, soulevant du sol des odeurs de terre, de mousse et d’herbe. Un plaisir pour le nez.
1
Le soleil disparaît à l’horizon et la lune prend sa place dans le ciel, le vent se renforce et une vague d’énergie éclate de ton corps, sous ta peau fourmille cette force lunaire, tes yeux brillent d’un éclat blanc, ta peau irradie telle la lune dans le ciel. Tu pousses un long soupir, tu te sens enfin bien, complète et finis par crier ta joie dans la forêt.
Magni Oxärsson
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Sam 27 Fév - 23:12
Me v’la beau, tiens ! Tout salopé de sang de suceur. J’en suis couvert des pieds à la tête…ma belle chemise…mon cuir…putain j’suis vert ! Je venais de le foutre au pressing…et ça coûte juste une blind et demi ! Mais ce gars ressemblait trop à l’ordure qui m’a fait cocu. Du coup j’ai pété un plomb. Du coup j’me suis fait une petite transe et j’ai pas retenu mes coups. Du coup j’suis juste dégueulasse…
SU-PER.
Ce connard à réussi à m’ouvrir le flanc avant de crever. Assez profond, mais ça va guérir tout seul au bout de quelques jours…enfin j’espère. Pas la thune non plus pour me payer un bon médecin et ma prime est partie en morceau…
Merci Magni ! Pauvre tâche va ! Pas foutu de laisser cette histoire derrière moi.
Bref c’est donc un poil irrité que je retourne vers ma bagnole, Christine, que je risque de saloper aussi…JOIE. Vraiment pas mon jour !
Je déboule dans une toute petite clairière en m'essuyant les yeux et tombe sur un spectacle…louche ? J’ai pas d’autre mot. Une jolie nana sniffe le sol et s’allume comme un putain de spot ! La vache ! C’est original comme truc. Jamais vu ça encore…je pourrais montrer mon étonnement mais après la troisième personne un poil bizarre que je rencontre dans cette forêt, j’suis plus en mode blasé. Mais sérieux ! C’est une spécialité locale du coin, les gens chelous dans la forêt ? Je pousse un gros soupir et m’apprête à contourner l’apparition. Un : j’suis toujours couvert de sang et vu ma carrure ça fait pas de moi un innocent petit agneau. Deux : j’ai un mal de chien maintenant que l’adrénaline du combat est descendu et Trois : juste…j’veux retrouver ma Christine et m’écrouler sur mon siège pour le siècle à venir…ou deux, tiens. J’me fais trop vieux pour ces conneries.
Mais j’ai dû me montrer un peu imprudent à cause de ma blessure et Miss Spot tourne la tête vers moi. Comme j’sais pas bien ce dont elle est capable, je préfère la jouer cool et détendu. Je fais le salut vulcain de Star Trek d’une main (ouais y’a sans doute que moi que ça fait marrer mais, faut pas laisser passer une occasion de se faire plaisir…la vie est courte), l’autre main est occupée à tenir ma blessure (nannn mes intestins vont pas se barrer si je le fais pas ! C’est déguelasse enfin !) et balance un :
- Je viens en paix ! Je fais que passer. Tu peux continuer à euh…sniffer la terre si tu veux ! J’ai rien vu, rien entendu. Ah ouais euh…pour le sang…t’inquiète c’est pas que le mien… quoique j’suis pas sûr que ça soit rassurant. Je ricane comme un con…qu’est-ce que je me trouve drôle quand même… L'essentiel à retenir de tout ce blabla c'est que j'te veux pas de mal.
Niàm Gabhar
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Sorciers
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Sam 27 Fév - 23:53
Un bruissement dans les fourrés, te fais tourner de la tête, une branche qui craque te fait arquer un sourcil. Non pas encore... même ici, perdue au milieu de la forêt, à profiter de ce beau ciel étoilé, tu arrives à tomber sur des gens. Mais bon dieu pourquoi ! Tu te redresses alors qu’une ombre hirsute sort à la lisière de la clairière. Tu poses une main sur ton front et pousse un long soupire de désespoir.
Il lève la main en écartant son annulaire de son majeur en un signe sûrement remplis d’une connotation que tu ne connais pas... « Je viens en paix ! Je fais que passer. Tu peux continuer à euh… sniffer la terre si tu veux ! J’ai rien vu, rien entendu. Ah ouais euh…pour le sang…t’inquiète c’est pas que le mien… quoique j’suis pas sûr que ça soit rassurant. L'essentiel à retenir de tout ce blabla c'est que j'te veux pas de mal. »
Tu te relèves et passe une main sur ta robe bleue, enlevant brins d’herbes et plies sur les tissus « Heu... Oui s’tu veux. Fait ta vie ! Mais si tu veux un peu d’aide pour ta blessure j’peux regarder ! »
Tu hausses les épaules et te rapproche de l’ours, l’illuminant l’herbe verte sous tes pieds nues, éclairant de plus en plus le visage et le corps couvert de sang du géant. « Il t’arrive quoi ? »
Ton insouciance te perdra Capricorne, d’où tu te rapproches des inconnus sans pouvoir fuir en cas de danger ?
Tu passes une main prêt de son visage pour voir apparaître des croutes de sang sécher ! « Ouuuuuh! Ta une sale gueule mon gros! »
Tu pousses un long sifflement qui résonne dans la nuit, tu viens te coller à lui, sous son bras, l’aidant à marcher. « Tvas pas clams quand même ? »
Magni Oxärsson
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Ven 25 Fév - 23:53
- Heu... Oui s’tu veux. Fait ta vie ! Mais si tu veux un peu d’aide pour ta blessure j’peux regarder ! - Naaan c’est sympa mais j’suis livré avec l’option « guérit tout seul »…aoutch putain ! J’aurais bien aimé la mise à jour, « ne sent pas de douleur après le combat » par contre.
La nana se relève et allume le sol en s’approchant. C’est joli mais ça doit pas être hyper pratique pour la chasse ces conneries. Elle est quoi elle ? Fée ? Sorcière ? Druidesse ? Halogène ? - Il t’arrive quoi ? - J’suis tombé, je réponds du tac au tac avec un sourire idiot, l’air de rien. Non parce que c’est pas parce que Miss Spot a l’air sympa que j’vais lui raconter ma life. Quoique…je serai assez con pour le faire. Mais il doit me rester un brin de prudence qui m’empêche de déblatérer comme un con.
- Ouuuuuh! Ta une sale gueule mon gros ! - J’me suis vraiiiiiment éclaté par terre. Mais dis ! J’te permets pas, j’suis pas gros ! Grand, fort, baraqué voire charismatique comme un dieu ouais…j’veux bien ! J’te montrerai bien mes abdos en béton armé en retirant mon bras du bide mais j’ai peur que des trucs pas cool s’en échappe. Et j’suis pas certain de pouvoir faire repousser des organes internes…ça serait une expérience à mener c’la dit.
Eberlué, j’la regarde venir se coller sur mon flanc pour me soutenir. Elle est trognonne vraiment ! Elle pense que son poids plume est capable de maintenir ma carcasse douloureuse debout ? Owwww, la naïve petite choupette.
- Tvas pas clamer quand même ? J’ai un sourire un peu triste sous mon masque à l’hémoglobine vampirique. Parait que ça fait des miracles pour la peau. - Nope j’suis un dur à cuir. Et puis c’est pas prévu au programme mais bon la nuit est pas finie et peut me réserver d’autres merdes. Heureusement pour moi t’as pas l’air d’en faire partie. Dis… t’es mignonette tout plein mais j’suis pas certain que ça m’aide beauc…
J’ai pas le temps de finir ma phrase. J’suis tellement occupé à pas l’écrabouiller sous mon poids que j’oublie un peu le reste et mon corps me lâche soudain. On s’écroule tous les deux au sol et je pousse tout un tas de jurons islandais avec un vivacité de mitraillette. Maladroitement j’essaie de me dépêtrer du corps de la nana alors qu’il commence à neiger devant mes yeux.
Putain ! T’évanouis pas Magni !
La situation est tellement what the fuck que je finis par me rouler sur le dos, un bras protégeant à nouveau et tout à fait inutilement mon ventre sanguinolant alors que je me bidonne comme une baleine. - Ah putain…ça fait…un mal de chien…j’arrive à articuler entre deux fous rire. Désolé…hein… mon corps à décider…que j’allais faire une pause…là. Au bout de longues secondes, j’arrive enfin à me calmer même si j’ai toujours le sourire sur ma tronche carmine. J’inspire à fond l’air nocturne, les yeux dans la voute étoilée. Si on laisse de côté mon corps qui n’est que souffrance, j’suis presque bien là. - P’t-être bien que je vais quand même clamser cette nuit. T’inquiète mignonette ! Ca serait pas un drame et c'est de toute façon comme ça que ça doit finir. J’t’ai pas fait mal au moins en m’écroulant comme un sac ?