Niàm Gabhar | Date d'inscription : 01/12/2020
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| Sorciers |
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| Mar 22 Juin - 20:24 | | Le soleil ne va pas tarder à se coucher pour laisser place à sa sœur, disque d’argent, femme de la nuit. Et toi sa fille, jeune sorcière née sous le signe du capricorne, jeune sorcière de la lune, luciole qui brille dans la nuit, étoile tombée sur terre.
Assise au bord de la falaise tu regardes l’astre diurne passer la ligne de l’horizon, ses rayons illuminants ta crinière rousse pour en faire une couronne de feu, tu aimes la chaleur que l’astre procure à ton derme, mais tu préfères littéralement la fraîcheur de sa jumelle, le froid qu’elle installe quand elle se lève haut dans le ciel nocturne.
Tu comptes les dernières secondes avant sa disparition : « 6, 5, 4, 3, 2, 1 ! »
La boule de feu disparaît dans l’océan, et de ton corps une vague d’énergie s’échappe, bourrasque, explosion d’énergie. Tu le sens au bout de tes doigts, le picotement particulier au bout de tes doigts, synonyme que ton pouvoir s’active et que tes dons de siphon de la nuit, se réveille. Tu te relèves pour faire face à l’océan, écartant les bras et dans un cri de joie intense, ton corps entier s’illumine, comme parcouru par des milliers de lucioles qui volent sous ton derme. « Ô Lune ! Maîtresse de la nuit ! Reine des songes, laissez-moi puiser dans vos rayons, éclairez ma route de votre lueur d’argent et offrez-moi la force… Ô Lune, disque d’argent, sœur du soleil, du disque d’or. Je vous remercie de votre bénédiction »
Tu ouvres les bras, ton corps baignant dans la pluie argenté que t’offre la lune. Comme mue par un instinct qui te dépasse tu tournes la tête, tes yeux illuminés d’argent regardant le sous bois, tu finis par te retourner complètement, ta luminescence nocturne se concentrant dans tes mains pour former deux dagues. « Je te sens, sorcier ! Ne m’oblige pas à te faire du mal ! »
Ta voix normalement douce, joviale et enjouée, est remplacée par une intonation sèche, dure et emplie de haine. Plus jamais tu ne te laisseras avoir par surprise, plus jamais tu ne retourneras dans un cachot, tu as trop besoin de ta liberté. Tu tends le bras devant toi avec vitesse et force, jetant la lame de magie qui vient se ficher dans le tronc d’un conifère. « Je ne me répèterais pas ! Montre-toi! » |
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