Date d'inscription : 23/02/2021 Messages : 17 Localisation : Au CUPIDOUX
Sam 17 Juil - 22:44
Nuit noire, nuit, ou avant d’être punis par le Roi des Cieux, je volais au-dessus des villes et des champs, cherchant à relier deux âmes
L’Amour naissant, L’Amour violent. Explosif Éros aux ailes d’or.
Comme chaque nuit tu sors du club où tu viens trouver tes clients, les mains dans les poches de ton short en jeans, tu secoues ta crinière de jais et soupirant, cette nuit risque d’être longue, aucun homme pour toi, aucun minet aillant des daddy issues, aucun client fragile que tu aimes prendre dans tes bras et leur promettre une soirée de rêve…
Tu sors de tes poches un paquet de menthol et un briquet en or frappé d’un sceau représentant un arc et une flèche sur une paire d’aile. Tu allumes ta clope, soufflant un nuage blanc âpre, en rangeant ton bien dans ta poche, passant ensuite ton pouce dans la boucle du harnais qui sied ton torse puissant.
Tu tournes au croisement d’une rue et débouche sur une plus grosse artère de la ville, lieu de racolage réputé par les catins de cette ville, aux allures du quartier rouge d’Amsterdam, la rue est éclairée par des néons rouge sang, plusieurs travailleurs de la nuit danse dans les halos, cherchant à attirer dans une toile poisseuse un client, un amant pour la nuit.
Tu viens t’adosser à un mur, et soupire une nouvelle bouffée toxique composée de naphtalène, de chlorure de vinyle et d’un mélange vénéfique. Un homme passe proche de toi, ses doigts courant sur ton torse, mais tu ne lui accordes aucun regard, l’envie de jouer les jouets pour un gars qui ne pourra pas tenir plus de dix minutes ne t’intéresse pas, tu cherches la perle rare, celui qui éveillera ton désir et mon besoin de jouer avec lui, celui qui délivrera chacun de ses plus profonds désirs, que je viendrais décupler sous les caresses de tes doigts sur sa peau nue, alors que dans une lutte aux plaisirs tu plaqueras avec force contre un mur et dans lequel je viendrais faire monter le Désir dont je suis l’origine sur cette terre.
Tu te redresses et commences l’ascension de l’avenue, faisant des signes de tête à plusieurs hommes et femmes, plusieurs employés de ton entreprise de la nuit, toi maître d’œuvre dans cette peinture onirique.
Tu passes devant une femme, picotement électrique qui remonte le long de ta colonne vertébrale, frisson identique que lorsque tu es tombé sur Nott, déesse de la nuit. Cette femme est une hôte, vaisseau d’une divinité et comme toi, c’est une catin… « Bonsoir, la nuit est bonne ? »
Ton monocorde, grave, limite rauque, pas un regard vers cet avatar, elle sait que tu t’adresses à elle dans cette nuit silencieuse, où la lune pleine illumine tout autant la rue que les néons rouges.
Marisol Laciudad
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Sam 24 Juil - 14:24
'Cause you're out of this world Galaxy, space, and time I wonder if this could be love - Venus
Nuit noire, chatouillée par la lumière des néons. Pas de constellations ce soir. La seule étoile qui traine sa poussière sur le pavé, arpente la Red Alley en toute vigilance. Marisol ne travaille plus comme trotteuse de bitume, mais se fond particulièrement bien dans le décor. Cuir, lanières, jupe trop courte, cuissardes affriolantes... Elle a tout de même un manteau. L'hiver irlandais n'est pas spécialement chaleureux. Ce serait con d'attraper un rhume. Elle fait mine d'attendre, adossée contre un mur tout en étant placée stratégiquement de manière à avoir une vue d'ensemble de la rue. C'est calme. La quarantaine tue le métier tout en déchainant les bas instincts des clients qui restent. Les travailleuses du sexe indépendantes morflent en premier et Marisol est là pour nettoyer la racaille qui oserait toucher à leurs dentelles sans payer.
Un frisson électrique lui picore la nuque. Sensation similaire à sa première rencontre avec Theodora.
Marisol a un plissement de regard et jette un regard circulaire. Un homme de haute stature en mini-short à l'épreuve des basses températures et à la musculature saillante sous ses parures de ceintures, s'arrête non loin d'elle en fixant la lune, clope au bec. Les putes masculines ne sont pas légion, encore moins les avatars. Elle tient là une vraie licorne.
-Bonsoir, la nuit est bonne ? -Dépend du point de vue. Météorologiquement, elle est fraiche. Economiquement, je dirais en berne. Esthétiquement, c'est pas mal, déclare-t-elle en fixant ostensiblement son cul. Et toi, raclo ?
Keyllann Fuller
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Mar 24 Aoû - 22:06
Sombre clarté qui illumine les cœurs de tous ceux qui veulent briller dans les éclats de Nyx. Ton galbe bombé, engoncé dans un short qui ne cache en rien les formes de tes courbes, le harnais saillant qui taille ton poitrail et mets en valeur ta carrure de titans. Adossé a un mur de brique, ton corps légèrement luisant rendue brillant par les néons rouges d’une boutique de liqueur, tu tires une clope du paquet qui dépasse de ta poche pour la glisser entre tes lèvres, l’allumant d’une allumette que tu embrasses avec l’ongle de ton pouce.
Fumée âpre. Odeur âcre. Poison.
Tu reprends ta marche, glissant sur la rue pavée de la ville endormie, plus beaucoup d’entre vous continue de faire perdurer le métier, les gémissements en mon nom, se font de plus en plus rare. Cette saloperie de brouillard, de confinement et de couvre-feu, tue le métier… Tue ceux qui ont besoin de se nourrir, des prières des mortels, des offrandes qu’ils font en leur nom alors qu’il touche la jouissance.
Un frisson dans le creux de tes reins, tu passes devant elle, son regard se pose sur ton corps alors que tu t’arrêtes, tes yeux levés vers le ciel, yeux qui épousent les courbes de l’astre nocturne. Au fond de toi tu le sens, je m’agite, elle est comme nous, elle possède l’essence d’une déité d’un panthéon d’un autre monde. Et tu ne peux retenir de l’aborder, une question douce, soufflée, alors qu’une voiture passe en vrombissant, et sa réponse ne tarde pas.
Un sourire amusé se dessine sur tes lèvres… «Bien maigre… Mais disons que toutes les nuits ne peuvent pas être parfaite. »
Tu te retournes pour lui faire face, ton sourire envolé, ton regard presque froid, l’amour qui t’habite aucunement visible. Tu fais un pas vers elle, soufflant une nouvelle nappe de brume putride qui se délite dans la bise.
Moins d’un mètre, c’est ce qui vous sépare, le frisson qui chatouillait le creux de tes reins, maintenant remonte le long de ta colonne vertébrale. « Et que serait pour vous une soirée parfaite, très chère ? »
Tu fais un pas de plus vers elle, posant maintenant au-dessus de son corps, sur le mur en béton une main alors que tu rapproches ton visage du sien, maintenant séparé par quelques centimètres…