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 Viens ici petit con !

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Tristan Babhdán
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Viens ici petit con ! @Nardus Vulpe &  Tristan BabhdánLa fête foraine est encore calme à cette heure matinale. Tout est encore fermé et la plupart des occupants commencent à peine à se réveiller, d’ici deux heures tout le monde s’affairera à faire tourner la boutique pour une journée de plus. Malgré la quarantaine de la ville, beaucoup cherchent à se distraire et à oublier, le temps d’un instant, la réalité de la situation. De mon côté je ne dors pas mais je reste là dans le noir, assis dans ma roulotte, la tête entre mes mains alors que mes jambes ne cessent de s’agiter de tremblements impatients, mes talons tapant frénétiquement le plancher. Mais putain ! Je n’arrive pas à décolérer, bien que je ne sois pas dans un de mes états de rage qui ne se calment que par une chasse violente et sanglante. Je n’ai pas réussi à dormir et il n’y avait pas de combats clandestins hier soir… je n’ai donc pas pu me défouler face à la frustration de la situation. Frustration qui n’a cessé de grandir.
La raison de mon état : Nardus. Enfin, ce qu’il a fait ou plutôt pas fait dernièrement. Une équipe d'exploration a été levée dans le secret pour partir s'aventurer dans le brouillard... et Nardus n’a rien trouvé de mieux que de se joindre l'expédition sans m’en parler…
Je me lève d’un coup, et commence à faire les cent pas. Je ne tiens plus en place et ressasser encore et encore ce qui s’est passé ne m’aide pas.
Trop de merde se sont passées ces derniers temps. Mais bordel ! Pourquoi il est parti casser les saloperies du brouillard sans moi ? Je dois de veiller sur ses miches pour qu’elles soient en sécurité, ce n’est pas compliqué putain de merde ! C’était déjà assez la merde avec les clans qui se font la gueule et Aria qui disparu... Voilà qu'en plus, il la retrouve mais elle a perdu la mémoire. Un de ces jours je vais le retrouver dans un caniveau…

Bien que j’ai réussi jusque-là à garder à peu près mon calme, évitant la démolition pure et simple de ma roulette, cette dernière pensée me donne un coup de sang que je n’arrive pas à canaliser. Mon regard prend sa couleur émeraude surnaturelle et se pose sur le premier objet à portée de main, tandis que la bête roule sous mon épiderme.
Voilà comment un grand fracas de verre brisé finit par se faire entendre dans le silence de fête foraine encore endormie et qu’une table basse qui n’avait rien demandé se voit offrir un baptême de l’air gratuit à travers ma fenêtre fermée. Malheureusement pour elle, l’atterrissage en douceur n’était pas compris dans le forfait et elle vient s’écraser contre le sol.

Ma respiration est plus forte que ce que je n’aurais voulu, mais je garde le contrôle. Un coup d’œil rapide m’indique que mes griffes sont toujours cachées et je ne sens pas mes dents s’aiguiser en crocs. Je garde le contrôle malgré cette tempête qui gronde en moi. C’est à cet instant que la brise matinale m’envoie une odeur par l’ouverture de la fenêtre brisée. Je me fige alors que je la reconnais.

– Nardus ! Faut qu’on parle !

Il ne se défilera pas cette fois, je l’ai senti et j’entends le bruit de ses pas. Je sais qu’il est là et vu comment j’ai gueulé, il ne peut pas m’ignorer. Il faut qu’on parle et qu’il arrête ses conneries. La prochaine fois que j’apprends qu’il a fait un truc du genre « aller dans le brouillard », je débarque et je le ramène par la peau du fion. Et qu’il ne tente pas d’esquiver la conversation sinon je lui course après dans toute la Milky Way Parade s’il le faut.
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Nardus Vulpe
Nardus Vulpe
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Faes

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Un bordel.
Mes aïeux, un bor-del !
Ça m’a coupé l’envie de foutre les pieds dans un centre commercial avant… avant jamais, je crois. Le shopping se fera dans des petites boutiques indépendantes qu’il faudra soutenir avant l’arrivée de l’Apocalypse.
Parce que là, plus que jamais, il va falloir s’unir.
Unseelie est à nos portes, et la cohésion de mon clan est plus importante que jamais. Je le ressens dans mon cœur de renard, comme dans celui de frère : le pire est à venir.
Quelques jours se sont passés depuis qu’on a survécu à la première expédition dans le brouillard. J’en garderai des traces qui ne pourront jamais s’effacer. Des souvenirs et une tête en vrac, un regard qui me qualifiera d’assassin.
Aria…
… Ou Jolhane.
Les deux faces d’une même renarde.

Je remercie ce bon vieux Kaelig d’avoir pu l’installer, elle et les gosses perdus, loin du tumulte. On a tous besoin de repos, et si mon nid se trouve dans le terrier des roulottes, le sien est ailleurs. Pour l’instant.
J’arrive pas à comprendre, ni à me décider sur la suite. Je sais juste que je dois en parler à grand-mère, qui doit déjà être au courant. Qui doit déjà me maudire de pas être rentré plus tôt.
Mais j’avais, moi aussi, besoin d’être seul.
C’est bien la première fois depuis longtemps…

J’ai le pas ferme et décidé quand je reviens vers la Milky Way. Il est tôt, mon sac sur le dos pèse une tonne sur mes quelques blessures. La téléportation de Ciulin, grâce à son mec nordico-démoniaque, s’est avérée plus remuante que prévue. J’en ai gardé des séquelles pendant des jours… et une maudite envie de gerber.
Rien à voir avec mon siphonnage de cerveau par une fée maléfique, bien sûr.

J’arrive vers le chemin de terre, autour des tentes que les gars de Guido sont en train de monter. J’aperçois le chasseur susnommé qui se retourne vers moi, les yeux grands ouverts malgré la fatigue de ses cernes. Ses balafres en blanchissent d’un coup.

« Salut. Faut que j’vois Paula, elle est réveillée ? »

Bon, ok, j’ai manqué de tact. J’ai bien mérité la tarte dans la gueule qu’il m’assène. Enfin, qu’il essaie de me flanquer, si son coup ballant ne s’était pas retenu avant de m’atteindre. Ce mec a généralement la main leste quand il est inquiet.

« Attends Nar, tu déconnes là !? », qu’il peste, l’haleine puant le cigare et les remords. « Tu vas nous dire où t’étais passé tout ce temps !! On a cru qu’t’étais clamsé !!
- Guido putain, c’est pas le moment là !! Faut que absolument j- »

Un bruit de verre, provenant d’une roulotte voisine, nous interrompt. D’un regard commun, on tourne les yeux vers le cadavre de table basse qui gît dans l’allée.

Ah.
Ah merde.


« Nardus ! Faut qu’on parle ! »

Oh oh.
A mon tour de blanchir. Mon teint de pêche déguerpit aussi vite que mes jambes.
Je tapote l’épaule du chasseur avant de me carapater vite fait, la silhouette du "lounard" – petit néologisme de mon cru, inventé par mon génial cerveau de bambin de huit ans – se découpant dans la lumière du matin.

« Guido mon chauve-chéri, dis à Mamie que j’l’aimais !! 
- Mais Naaaaar’ !!! »

Pas le temps de répondre à ses protestations, mon bien aimé Tristan me course comme un lapin. Je cours aussi vite que possible à travers la foire pour ne pas me faire choper. J’ai ni le temps, ni l’envie, pour un sermon musclé. Laissez-moi tranquille, merde !!

« Tristooooouille, arrête tes conneries ! », que je balance, passant de stands en stands, d’artistes en saltimbanques, jusqu’à me perdre vers les infrastructures métalliques des manèges encore endormis, à l'autre bout du terrain. Il va réussir à me faire faire mon cardio de la semaine, ce con ! « C’est pas raisonnable de courir comme ça à ton âge, tu vas nous faire un claquage mon gros clébard !! »
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Tristan Babhdán
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Viens ici, petit con ! @Nardus Vulpe &  Tristan BabhdánJ’entends le cœur de Nardus qui s’emballe, signe qu’il m’a bien entendu et qu’il sait que je suis en pétard contre lui. Sans prendre la peine de passer par la porte, je me hisse hors de ma roulette par la fenêtre éventrée et me tiens sur le toit afin de mieux repérer le renard. Mon regard est des plus fauves, brillant d’un vert surnaturel intense. Le loup est tout près, guettant sa cible. Nardus est là, je le vois avec Guido. Je comprends à son regard ce qu’il a en tête. P’tain, Nanard, ne fais pas ça… Il va se barrer… je sens qu’il va… et putain il se barre ce petit con !
Cette fois il ne m’échappera pas… et ne se défilera pas. À peine j’ai perçu un début de mouvement de fuite que je grogne avec force. Il va vraiment me mettre en rogne… déjà je sens ma mâchoire légèrement craquer sous l’influence de ma colère qui monte, faisant sortir mes crocs. Il va réussir à me faire me transformer…

Je finis par m’élancer à sa suite quand il commence à détaler. Mais bon sang, Nardus ! Tu sais que fuir devant moi ne fera qu’attiser mes instincts… et me pousser à te courser ! Alors que je passe près de Guido, j’entends ce vieux bougre m’engueuler au passage et vociférer.

– Putain Tristan t’fais vraiment chier !

Je ne lui réponds même pas. Mieux vaut éviter que je l’ouvre, les seuls sons qui sortiraient seraient des grognements bestiaux. Je ne fais plus attention à ce qui m’entoure, la seule chose qui m’obsède à ce moment précis est de mettre les pattes sur Nardus. Je DOIS avoir une discussion avec lui… Je sens que la bête en moi prend un peu le dessus dans cette course effrénée. Je suis rapide et agile, mais Nardus reste un Vulpe et je dois lui reconnaître une capacité hors norme pour ce qui est de fausser compagnie.

« Tristooooouille, arrête tes conneries ! »

Non, pas de Tristouille, là je suis vraiment en pétard. Pour seule réponse, il a le droit à un autre grognement. Je suis toujours derrière lui, à le courser, mais il continue de feinter à tenter de me perdre parmi le dédalle de roulote. Je finis par perdre patience et saute sur une des roulottes le plus proches. Et tant pis si notre course réveille tout le monde.

« C’est pas raisonnable de courir comme ça à ton âge, tu vas nous faire un claquage mon gros clébard !! »

Gros clébard ? Il me cherche là. Très bien, on va jouer. Il va voir, je vais lui faire faire son cardio et on verra lequel de nous deux va faire un claquage en premier. Je suis remonté contre lui, mais une partie de moi semble toutefois s’amuser de la situation et aimer l’idée de chasser mon Nanard à travers la Milky Way.

– Reviens ici petit con ! T’as pas assez de souffle pour m’échapper.

Ma voix est anormalement caverneuse, signe que la transformation est proche, mais il y a un peu d’amusement derrière, un peu de provocation. Je continue de le suivre, sautant de roulottes en roulottes pour finir par atteindre la limite du campement. Il est là, juste devant moi qui court pour se diriger vers les structures métalliques des attractions. La cible est verrouillée et je suis prêt à l’attaque, jambes fléchies, avant de bondir avec force et rapidité vers Nardus, à découvert. Un instant je suis au-dessus de lui, une main tendue, griffes sorties, prêt à l’attraper, le moment d’après je roule au sol et mord la poussière. Littéralement. Je m’écrase face contre terre et je sens quelques gains terreux croquer sous mes dents. Non mais il est sérieux ?

– BORDEL ! Nardus ! Maudit renard ! T’es où encore ?

Je sens que je vais craquer. L’amusement a disparu de ma voix. Mes nerfs, que j’avais réussi à garder jusque-là, finissent par lâcher et je me mets à hurler, non pas avec ma voix d’homme, mais avec celle du loup. Ce n’est pas tout à fait le hurlement de la chasse qui raisonne, mais pas loin. Ma patience atteint ses limites et la transformation arrive. Comme d’habitude, ça fait un mal pas possible, mais je sais qu’une fois sous mon autre forme, ça ira mieux… Et je pourrais rattraper cet emmerdeur qui m’esquive depuis trop longtemps.

Je m’empresse de retirer mes vêtements pour ne pas entraver la transformation, et éviter de ruiner mes fringues. La peau semble se déchirer pour révéler ma fourrure, les os craquent et se disloquent pendant que je me retiens de crier, respirant fortement pour encaisser cette douleur familière. Mon dos se courbe, mon corps double de volume, se contorsionne, et progressivement l’homme laisse place à la bête.

La douleur finit par disparaître pour laisser place à une sensation plus grisante : celle du jeu de la chasse. Je reprends ma course, humant l’air à la recherche de son odeur. Je finis par le localiser dans une attraction non loin. J’y cours, j’y fonce, j’y vole. Les idées un peu plus claires à présent, je jubile car il ne s’attendait probablement pas à ce que j’en vienne à me transformer pour venir lui botter son petit cul.
Son odeur est proche, juste derrière le manège à ma gauche. C’est une de ses attractions à sensations fortes dont raffolent les jeunes : plein de petites nacelles qui tournent en faisant des mouvements de balancier. Personnellement, ça me file plus la nausée qu’autre chose.
Tapi, avançant au ras du sol, je me dirige vers la source de son odeur. Il s’est probablement caché dans une des nacelles…
A présent que la proie est localisée, je m’avance et au dernier moment, vais pour bondir quand...

BONG !

Le bruit est assourdissant alors que mon nez, et tout le reste de ma gueule, vient se fracasser contre l’un des bras articulés qui maintient la nacelle la plus proche. Putain de poutre !
Sonné, mais conscient, je gis à terre, voyant des étoiles et trente-six chandelles au-dessus de moi. J’ai glissé… j’ai glissé juste avant de sauter… Tu parles d’un chasseur expérimenté…
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Nardus Vulpe
Nardus Vulpe
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Ok, c’est ABSOLUMENT n’importe quoi.
Mais genre, vraiment !
Et au fond, ça me fait un bien fou, cracher mes poumons au milieu des manèges en riant à gorge déployée, juste pour éviter que mon pote d’enfance me la croque de colère. Je fais marcher le cardio à fond les ballons, saute, grimpe, court, m’emporte sur les montagnes de ferrailles et autres stands de confiserie. Tout les renards nous regardent avec des yeux comme des soucoupes, tandis que je file, volant, littéralement, vers d’autres structures sur lesquelles m’abriter. J’ai l’impression d’être un gros chat poursuivi par le doberman du coin, et qui cherche l’arbre le plus haut possible pour s’échapper.
On est pas si loin de la vérité, hein ??

Tristan perd un peu d’allure derrière, un rien, et ça me déçoit presque un peu. Il abandonne déjà, mon lupin chéri ? Allons, allez, vas-y, du nerf copain !
Mais c’est pour mieux se foutre à poil et même si je SAIS ce que ça veut dire, franchement, je peux pas m’empêcher de le charrier un peu en lui jetant un coup d’oeil par dessus mon épaule :

« Eeeeeh dis-dooooonc, mais c’est que t’as fais un peu d’muscu ou c’est moi ?? T’es sec comme un-- »

L’arrivée des poils et des pattes arquées finit la vanne avant même que je trouve de quoi rebondir. On va dire que quand mon pote sort le grand jeu, j’ai vraiment intérêt à filer dard-dard.

« … Oups. TAÏAUT ! »

Je reprends la course avec un peu plus de sérieux. Tristan est vraiment en rogne, c’est pas la première fois, sûrement pas la dernière. Les instincts de loup-garou en sus, je décide de grimper littéralement à la grande roue inanimée, sous l’oeil médusé de Garvin, chargé de sa maintenance. Il s’en écarte immédiatement dés que Tristan-garou saute près de lui, et grimpe à son tour. Garvin baragouine quelque chose dans le tumulte, j’entends vaguement les mots « attention », « dangereux » et…
« poutre. »

BLONK.
Instant suspendu la truffe de mon compère. Il s’est viandé comme un professionnel… et me laisse comme deux ronds de flan.
La surprise passée, j’éclate d’un rire plus franc que jamais, à m’en faire mal aux côtes.

« OH MERDE !! »

J’ai clairement du mal à respirer, tout se relâche dans ce moment digne de benny hill, et je descend bien vite de mon perchoir, haletant encore de rire et de ma course.

« Ok ok ok… Temps mort mon loulou ! Oh putain, j’vais crever… ! »
J’en pleure, sérieusement ! J’essuie une larme au coin de l’oeil et m’approche du toutou casse-cou.
« Rahat, tu m’as carrément tué là… !! Ça mérite bien qu’on en reste là !! »

Je soupire, retrouvant un peu de contenance. Sans déconner… C’était tout ce qu’il fallait pour cesser ces conneries, mais diable, c’était génial !
Je reste un instant à côté de lui, et l’aide à se redresser pour finalement secouer la tête alors que je lui fais face. Bon, tout ça… ça part de moi, aussi.

« Bon, d’accord… J’suis désolé. J’ai merdé. J’aurais dû vous prévenir que j’me taillais en mission. Mais crois-moi, avec c’qui s’est passé là-bas… J’suis plus ou moins vacciné. Puis bon… Y’a plus grave. »

Mine durcie qui fait place à un sourire contrit. Je frotte sa tête, ma bouille se parant d’un papillonnement de cils digne du plus bel ange du monde. Il peut pas résister et me pardonnera tout de suite… nan ?

« Alors fais pas la gueule, ok ? Ça ternit ton joli poil et tout... »

Soupire, alors que mon bras pend de nouveau dans le vide. Ma nuque se raidit à ce que je vais lui dire, je la masse pour la détendre. Mais il a le droit de connaître la vérité, le plus important dans tout ça… et tout ce que ça implique.

« … Tristan, Aria est vivante. »

Ça me fait encore plus mal, de le dire comme ça.
Car au final… ce n’est plus vraiment le cas.
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Tristan Babhdán
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Viens ici, petit con ! @Nardus Vulpe &  Tristan BabhdánJe suis bien sonné, me demandant si je vais tomber dans les vapes ou non. Pendant ce temps, j’entends le rire de Monsieur Nardus qui résonne et vient me narguer les oreilles. Salopiot, va… Je remercie cependant ma bonne étoile que personne n’ait filmé la scène… Ce moment imprimé dans la mémoire de mon renard préféré est amplement suffisant. Le bruit de ses pas se rapproche tandis qu’il descend de son perchoir pour venir me rejoindre tout en demandant un temps-mort. Ouais, je crois que c’est nécessaire vu le boucan que font mes oreilles. J’entends encore cette saleté de poutre vibrer.

Ma vue commence à cesser de se troubler quand Nardus vient caler son joli minois de minet au-dessus de moi. Bon, il apparait un peu en double encore un court instant avant que la sensation de coton commence à s’atténuer. Il est toujours hilare et la respiration saccadée. Va pas me claquer de rire entre les pattes, petit con. Je lâche un grognement à son égard, indiquant que la trêve est acceptée. Promis, je ne mordrais pas son petit cul aujourd’hui.

Je finis par me redresser doucement, avec un peu d’aide de la part de mon renard, pour éviter que la tête ne retourne de plus belle et je m’assois, non sans massez ma tête d’une de mes pattes. Il vient à son tour me caresser le sommet du crâne et je le laisse faire.
Il s’excuse alors, reconnait ses torts et je me fige, l’écoutant attentivement. Je vois bien qu’il est sérieux quand il dit que ce qu’il a vu dans le brouillard l’a vacciné. Je veux lui faire comprendre que je suis vraiment fâché qu’il ne m’ait pas prévenu et qu’il soit parti seul.

Je reste silencieux, fixant un point invisible. Je suis vraiment fâché… Je lui lance un regard au coin et soupire bruyamment, mais très vite je repense à toute la scène et surtout de cette course-poursuite à travers la fête foraine à la fin des plus inattendues. Bon, je dois l’avouer, c’était du grand n’importe quoi. Digne d’un Bipbip et Coyote… Je sens Nardus qui vient me masser le crâne pour la seconde fois, laissant ses doigts parcourir ma fourrure. Je laisse alors un petit rire s’échapper, un souffle et un grognement étrange. Mon rire parait toujours très bizarre sous cette forme mais Nanar me connait assez pour reconnaître mes différents grognements.

« … Tristan, Aria est vivante. »

Je me fige alors et tourne lentement ma truffe vers lui. Qu’est-ce qu’il vient de me dire ? J’amorce alors ma transformation pour reprendre forme humaine. Il faut qu’on parle, encore plus avec cette information cruciale.

– Quoi ?

Ma voix est toujours caverneuse tandis qu’il me reste encore quelques caractères lupins.

– Aria est…

Ma voix se brise un instant. Aria est en vie et je ne l’ai pas ressenti… Je redresse cependant la tête et respire profondément, achevant en même temps de reprendre forme humaine.

– Comment ? Est-ce qu’elle va bien ?

J’ai plus d’une question mais je sais que Nardus comprendra mes attentes. Je me demande également pourquoi il ne l’a pas ramenée avec lui, ça aurait calmé la vieille peau qui aurait dû se rendre à l’évidence et abdiquer en faveur d’Aria. À moins que… Nardus craint-il que pour garder le pouvoir, la vieille en vienne à tuer sa propre petite-fille ? Je vais bientôt le savoir. Je reste figé et suspendu aux lèvres de Nardus.
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