Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Sam 20 Juil - 11:32
❝ Take off your silver spurs and help me pass the time And I will give to you summer wine. ❞ ☾☾ -- ft. astérion
Onze heures sonnent sur la grande horloge baroque et le son englobe tout l'appartement jusqu'aux tréfonds de la salle de bain, là où l'on se cache des regards et des oreilles indiscrètes, là on l'on laisse couler l'eau brûlante sans prise de conscience. La cascade est douce aux tympans et la giclée masse les parcelles de la peau. Par les Dieux, ça fait du bien. Tu pousses un soupire en ramenant tes cheveux blond en arrière, le confort aux lèvres. Il faut sortir, être raisonnable, reprendre le cours de la journée, même si l'envie d'y retourner urge. Pourtant, tu dois faire face aux faits de la veille au soir et de ce matin. Tu ne peux pas rester indéfiniment sous la douche et te couper du monde toute la journée. Il te faut réagir, comme un véritable siphon le ferait. Deux ans qu'on t'enseigne, qu'on te protège et que tu gardes le secret profondément enfoui. Deux ans, c'est beaucoup, assez pour te lier d'affection avec certains camarades de classe. Zab', Astérion, par exemple. Ils sont ta seule famille à présent. Tu leur dois donc de les informer et de les protéger, coûte que coûte, même si la situation n'est pas urgente. Après tout, tu es encore en chair et en os, l'irréversible ne s'est pas produit. Et c'est justement cela qui cloche. Tu devrais être mort, ou déjà livré aux Emeraudes. Cependant, il n'en est encore rien. Le sorcier qui t'a hébergé hier soir n'a rien voulu savoir de la nature de ta magie, et cela t'as rendu quelque peu méfiant. Pourquoi ne pas t'avoir livré à son Coven ? Peut-être était-ce une astuce pour mieux te piéger plus tard ? Il faut que tu en informes les autres siphons. La personne d'Astérion saute littéralement aux yeux, craignant quelque peu la colère et l'inquiétude de Zab'. Allons-y pour l'andouille.
Inutile de s'habiller élégamment lorsque tu te rends chez le Taureau, ses goûts vestimentaires frisant le néant. Une chemise noire en soie chinoise et un pantalon ample de la même couleur suffisent à te satisfaire en cette stressante journée. Tu as de toute façon d'autres préoccupations en tête. Une fois dehors, c'est comme si le monde entier faisait parti du Coven le plus dangereux au monde. Chaque regard te met la boule au ventre et le feu au popotin. Vite, vite, qu'on en finisse. Plus tôt tu arriveras au studio où travaille Astérion aujourd'hui, plus vite tu seras rassuré de sa morne mais puissante présence. Tu ne peux siphonner que les créatures blondes ou vierges, le Taureau, lui, est beaucoup plus polyvalent. Certes, il ne fait pas encore nuit, mais dans quelques heures cela ne saura tarder. En passant par la cathédrale, tu entends midi sonner. Parfait.
Sans vraiment prendre attention aux précautions et à la sécurité, tes pas assurés t'amènent jusqu'au studio d'Astérion, devant même la vitre qui vous sépare. On se questionne derrière toi, mais tu n'y prêtes guère. Certains d'ailleurs se souviennent de ton visage et lèvent les yeux au ciel vers leurs collègues ignares. Come on babes, vous m'adorez. Petit sourire à l'appui, tu cognes deux fois du poing pour que ton Emo de frère te voit. Une fois que le contact visuel s'est fait, tu lui fais signe de regarder l'heure. Il est midi, c'est l'heure de manger. Le petit veinard va pouvoir s'abreuver de plein d'énergie tout en ayant l'honneur d'écouter ta dernière péripétie avec un sorcier. Enfin, il sort de sa cage ! Tu prends la pose, un tantinet taquin. « C'est bon, tu as fini ? J'espère que l'horoscope de la vierge aujourd'hui vaut le détour. » Et tu le rejoins avec un petit rire cristallin en gorge. Tu lui ferai bien la bise, mais l'homme sent la bière. How surprising. Rare sont les fois où ton odorat retrouve sa raison en compagnie d'Astérion. « L'un de nous deux s'est au moins enjaillé hier soir, à ce que je vois. » Le ton est morne parce qu'au même moment où le brun s'amusait dans son coin, toi, tu tombais dans les pommes et te réveillais chez un sorcier Emeraude. La vie est injuste. Non pas que la petite sauterie de ton frère d'arme te fasse envie. « Il faut qu'on parle. » Le ton est grave, pesant. « Allez, je t'invite au restaurant. » Parce que tu n'as pas envie de te retrouver dans une salle grise à manger un sandwich vieux de deux jours. Il te faut mordre à la vie, au luxe, te sentir à nouveau capitaine de ton propre navire, comme si hier soir n'avait jamais existé. Sans vraiment attendre le brun aux cheveux d'ébène, te voilà parti pour quitter le studio et vous diriger vers un restaurant chic du centre-ville. J'ai vraiment besoin de gambas à la poêle.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Dim 21 Juil - 10:55
Tu étais arrivé au studio un poil en retard et une bière à la main. C’était dans ces moments là qu’il ne fallait pas te faire chier. C’était dans ses moments là que tu avais besoin de prendre un peu de temps pour toi sinon tu fracassais des crânes. Mais par chance, on t’a laissé faire comme bon tu le sentais et tu avais fait tes prédictions du matin. Mais arrivé au Sagittaire, tu avais entendu que quelqu’un t’attendait en dehors. Tu avais alors levé les yeux en même temps que tu passais au Capricorne et tu entends qu’on cogne à la vitre. Merde ? Il fait quoi ici ?
Tu fronces les yeux en reconnaissant cette blondeur inégalé. Tu lèves la main pour lui faire comprendre que tu l’avais vu et essaye d’enchaîner sur les Verseau et finir avec les poissons. Avertissant ensuite que pour la radio libre c’était demain entre quinze et dix-huit heure. Tu donnes ensuite la voix à tes collègues et pose ton casque sur ton micro. Tu attrapes ta bière que tu termines avant de la jeter dans un coin. Et tes craintes augmente. Que fait Virgo ici ? C’est très très très rare que ta famille Siphons se pointe au studio. Très rare. Très très rare. Impossible même. Alors c’est grave. C’est très grave. Il lui ai arrivé quelque chose. -C'est bon, tu as fini ? J'espère que l'horoscope de la vierge aujourd'hui vaut le détour.
Hein ? C’est quoi ce bordel ? Il fait dans l’humour ? Depuis quand ? Tu lui fais comprendre que tu ne captes rien à son charabia, cherchant tes cigarettes d’une main. Tu le vois qui rigoles et s’approche pour te faire la bise, mais s’arrête et s’éloigne. Ah oui c’est vrai. L’alcool. Et le ton de la discussion prend un autre sens. Plus froid, plus pesant. -L'un de nous deux s'est au moins enjaillé hier soir, à ce que je vois. -Pas vraiment, mais j’te raconterais plus tard. - Il faut qu'on parle. -Bah encore heureux, sinon tu serais pas là. - Allez, je t'invite au restaurant.
Sans déconné ? Tu fronces encore plus les sourcils et lui montre la porte d’un signe de tête en cherchant ton briquet. Il t’invite au resto ? Bon le connaissant ça doit être un endroit bine hupé, blanc as fuck et avec du champagne à la carte et des homard au menu. Tu n’aimes pas beaucoup ce genre d’endroit, mais il a une tête étrange. -Bah go. J’te suis…
Et tu trouves enfin ton briquet. Tu allumes ta cloque et la fume pendant le trajet, assez silencieux. Tu as le temps de la finir d’ailleurs que tu vous êtes devant le… ok c’est grand, ok c’est beau, ok c’est pas ton genre. Tu te grattes la tête en jetant le mégot dans un coin. Tu réajustes tes lunettes de soleil et suit ton ami de toujours pour qu’il vous trouve une table, un coin calme et t’assois en face en grognant. -Tu vas m’dire ce qui se passe ?
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Mer 24 Juil - 16:11
Alors que l'image de gambas fraichement cuisinés à l'ail et à l'huile d'olive parcourt les méandres de ton esprit, Astérion et toi sortez tranquillement du studio et vous dirigez vers une de tes enseignes préférés du Centre-Ville. Là-bas, le client est roi, et les papilles s'éclatent devant leurs mets succulents. Un vraie délice, tu en souris comme un adolescent tellement tu es impatient de revivre cette expérience chez eux. Tu espères que le Taureau l'aimera tout autant. Après moi évidemment. Petit clin d’œil lancé dans sa direction pour apprécier encore plus le moment. « Une table pour deux s'il vous plait. » « A quel nom Monsieur ? » « Virgo. V-I-R-G-O. » « Un moment Monsieur, je ne vous tr-... oh. Monsieur Virgo, toutes mes excuses, par ici si vous voulez bien. » « Je vous en prie. », lâches-tu dans un petit sourire hypocrite, quand même satisfait d'avoir son nom de famille en bas de la liste des tables réservées. Il t'a fallu bien des mois et de nombreuses belles paroles pour obtenir cet honneur. Au moins, tu n'as pas travaillé le Chef pour rien... Il était même bon au lit.
Une fois assis, Astérion et toi pouvez enfin entrer dans les détails. Son visage trahit d'ailleurs une certaine perplexité et inquiétude qui ne lui est pas habituel. Le cœur sursaute dans sa cage, et tu te sens épris par l'intérêt que te porte soudainement ton confrère et ami. Tu as envie que ce regard dure pour toujours, alors tu fais la moue, te convainquant presque toi-même du drame. « Mh... », le regard rêveur et plongé sur ta fourchette que tu tritures comme un enfant. Tu finis par soupirer et planter tes iris bleus dans celle du brun, jouant la comédie jusqu'au bout. « Je me suis réveillé chez un individu pas comme les autres, ce matin. » Plus tu y repenses, plus les détails font forces et irrigue tes veines d'une petite paranoïa. « Rien de charnel, si jamais tu veux savoir, hum. J'ai du faire un tour de magie pour me débarrasser d'un gros moustique. » Astérion comprendra mes sous-entendus, le reste des mortels non. « Et j'ai... je crois que j'ai fermé de l'oeil. », racontes-tu un peu plus rapidement, honteux de ne pas être un siphon de taille comme lui. « Et ce mec m'a recueilli. Seulement, je crois que c'est un sorcier d'un coven... et... et je crois qu'il a vu ma... tu sais. », lâches-tu en levant les yeux vers le plafond, n'osant pas rentrer dans les détails de ta crête. Tu la détestes, et pour rien au monde tu ne voudrais que le Taureau t'imagine avec. Non, à ces yeux, tu dois être parfait. « Il m'a laissé partir, mais je n'arrête pas d'y penser depuis, il était si gentil. Trop gentil, si tu veux mon avis. J'ai un mauvais pressentiment, comme si... comme si j'ai déjà un pieds dans le filet. » Tu frissonnes et tourne ton regard vers Astérion. J'ai besoin de toi mon andouille.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Mar 6 Aoû - 14:57
Virgo qui passe devant toi, qui donne son nom et qui sautille limite sur place. Au moins après que vous soyez posés, tu peux avoir son attention. Et tu vois bien qu’il feint avec drama, qu’il joue et surjoue, mais c’est sa façon d’être. Tu connais la demi-mesure de ses propos. Tu attends juste sa réponse alors. Pour avoir le fin mot de l’histoire. -Mh...
Tu fronces les sourcils en mettant ta tête dans la paume de ta main. Tu l’observes doucement alors qu’il joue avec sa fourchette, dans une certaine impatience. Une rêverie dans les yeux. Tu ne sais pas si tu dois soupirer parce qu’il prend son temps à dire les choses, ou si tu dois soupirer parce que tu es inquiet et que tu veux qu’il parle. Et puis tu as faim aussi. -Je me suis réveillé chez un individu pas comme les autres, ce matin.
Tu te détends un peu, parce que jusqu’à là, cela te semble normal. Pas la première fois qu’Anton s’amuse à aller à droite et à gauche pour passer du bon temps. Que ce soit pour avoir un peu de ressource magique ou simplement passer du temps. Pas la première fois aussi qu’il veuille se défaire d’un coup d’un soir un peu trop collant ou rêveur. -Rien de charnel, si jamais tu veux savoir, hum. J'ai du faire un tour de magie pour me débarrasser d'un gros moustique.
AH ! Bon bah rectification. Tu tapotes des doigts sur la table, nerveux et affamé. Tu sens que ça va être long avant de pouvoir avoir un truc dans l’estomac, alors tu t’affales sur la table, un peu en équilibre sur les pieds arrières. Possible qu’il te le reproche, mais tu es manque de glucide. -Et j'ai... je crois que j'ai fermé de l'oeil. -Chiant ça... - Et ce mec m'a recueilli. Seulement, je crois que c'est un sorcier d'un coven... et... et je crois qu'il a vu ma... tu sais.
Ma… Tu cherches un peu, mais ça fait tilte un peu rapidement. Il doit parler de ce qui le gêne le plus au monde mais que tu n'as jamais vu. Paraît que ça le déforme et que c'est sur sa nuque mais pour toi c'est une andalouse. Tu en entend parler mais tu l'as jamais vu. Pas comme toi avec tes cornes de bovidé, combien de fois il les a vu parce que tu as fais le con? Tu t’arrêtes de de balancer au mot "coven" par contre. Salzen ? Emeraude ? -Il m'a laissé partir, mais je n'arrête pas d'y penser depuis, il était si gentil. Trop gentil, si tu veux mon avis. J'ai un mauvais pressentiment, comme si... comme si j'ai déjà un pieds dans le filet.
Tu te redresses, faisant un drôle de bruit quand tu retombes sur tes pieds de chaise et inspire un grand coup. -Idiot.
Tu te relèves pour lui donner une petite tape sur la tête, gentille mais qui se veut assez autoritaire. -Voilà ce qui arrive quand on est trop gourmand !
Tu grognes un peu, en même temps que ton ventre et revient à ta place en soupirant de plus belle, passant une main sur ton visage. Tu murmures, avec colère. -Une chance qu’on soit pas en train de chercher ton remplaçant au berceau ! Tu as le nom de ce sorcier que je puisse réparer tes bêtises ?
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Lun 16 Sep - 14:51
La réprimande tombe dans une insulte presque mignonne. Tu t'attendais peut-être à quelque chose de plus autoritaire et paniqué. Pourtant, le taureau est aussi calme que les rives d'un lac en hiver. Glacial même, alors que tu t'efforces de lire sur les traits de son visage. Mais rien n'apparaît, rien de très grandiose, alors tu te sens un peu perdu, tu ne sais pas trop ce qu'il faut en penser. Est-ce que c'est grave ? Est-ce qu'il va t'aider ? Tu ne reçois pour toute réponse qu'une petite claque à l'arrière de la tête, deuxième partie de la réprimande du brun. Tu laisses échapper un couinement de surprise -plus que de douleur- et grimace en regardant tout autour de toi pour t'assurer que personne d'autre n'ait vu la petite scène. Et aussi vite que le vent, tes doigts viennent remettre tes cheveux blond en place. Il abuse. Astérion aurait pu viser ton épaule ou ton bras au lieu de s'en prendre à ta chevelure. Maintenant tu ne sais même pas à quoi tu ressembles ! « Aïe. », même si plusieurs minutes après l'acte, les yeux rivés sur son visage, l'air boudeur et vexé. « Je ne suis pas gourmand, ma ligne est parfaite... mes cheveux par contre non. », lâches-tu d'un air embêté en essayant de voir ton reflet dans le cul d'une de tes cuillères. Bon, apparemment, pas d'épis en vu. Deux-trois mouvements de doigts et le tour est joué, comme si tu venais à peine de sortir de chez ton coiffeur préféré. « Si je ne m'étais pas défendu, je ne serais probablement pas là, en train de te parler. J'ai fais ce que j'avais à faire pour faire fuir la bestiole... je ne pensais seulement pas devoir atteindre mes limites en le faisant. » Tu appuies sur les deux mots de fin pour que Astérion se rende compte de la situation précaire dans laquelle tu t'étais fourré. Tu essayes tant bien que mal de te défendre, mais le brun a l'air trop occupé à s'inquiéter. Finalement, derrière ses airs de j'm'en foutiste se cache peut-être un homme tout à fait respectueux et responsable. Et dire qu'il me fait la comédie tous les jours de la semaine. Petit cachotier. « Il s'appelle Earl. Earl Tern- quelque chose. Grand, fin, le regard bienveillant mais transcendant. De très beaux yeux. Plutôt mignon finalement. Dommage qu'il veuille ma peau. » Un sourire un peu désolé se colle à tes lèvres alors que tu soupires de rêverie. Heureusement, le serveur te tire des pensées voluptueuses et te ramène à la réalité. Avec tout ça, tu n'as même pas eu le temps de jeter un coup d’œil à la carte, même si tu sais déjà quoi prendre. Tu aimes être garder au goût du jour. Après t'être éclairci la gorge et lancer un regard à ton compagnon de table, tu commandes. « Je prendrai les gambas au beurre et persil s'il vous plait. Oh, pensez à apporter une bouteille de champagne Nicolas Feuillate, blanc de blanc, cuvée 2017. Et toi chéri, tu prendras quoi ? » Tu lances à Astérion un regard évasif de côté, attendant impatiemment qu'il réponde à ta question. Par Lilith, ce que tu as faim ! Une fois fait, tu peux enfin te contracter de nouveau et reprendre votre conversation. « J'espère que tu as faim. Dis Astérion, que vas-tu faire si tu retrouves le sorcier ? » Le siphon qui te sert de compagnon n'est pas très loquace, et tu penses bien qu'il a acquiert certaines méthodes. En le connaissant tel quel, tu penserais qu'il lui en ferait bien baver, mais tu n'es pas non plus dans son cercle intime, alors tu ne saurais dire. En attendant, tu t'imagines des choses et en frissonne de plaisir.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Jeu 19 Sep - 21:43
Il reçoit la tape et pense bien sûr à recoiffer sa chevelure assez rapidement. Tu reviens sur ta chaise, restant sur les pieds arrières en observant le siphon avec sévérité et inquiétude. Douce inquiétude qui cache quelque chose de plus profond, et ce depuis des années. Mais que tu te gardes bien de dire. Est-il seulement capable de lire dans le regard ? Non. Il l’aurait vu sinon. Mais qu’importe.
-Je ne suis pas gourmand, ma ligne est parfaite... mes cheveux par contre non.
Tu lèves les yeux aux ciels en le regardant faire. Il attrape une des cuillères à soupe et se regarde dedans. Vérifiant bien que rien ne dépasse. Et toi à côté qui oublie une fois sur trois de mettre du gel… Vous êtes décidément bien trop différent l’un de l’autre. Et chaque jour qui passe tu le ressens que trop bien. - Si je ne m'étais pas défendu, je ne serais probablement pas là, en train de te parler. J'ai fais ce que j'avais à faire pour faire fuir la bestiole... je ne pensais seulement pas devoir atteindre mes limites en le faisant.
Tu fronces les sourcils, plus ou moins convaincu de son discours. Tu attends le nom du fameux sauveur en attendant. Prêt à le graver dans un coin de ta mémoire, malgré la faim qui te tiraille et te donne envie de tuer quelqu’un. -Il s'appelle Earl. Earl Tern- quelque chose. Grand, fin, le regard bienveillant mais transcendant. De très beaux yeux. Plutôt mignon finalement. Dommage qu'il veuille ma peau.
Tu vois qu’il affiche un drôle de sourire. A que tu connais ce genre de sourire, mais que tu détestes par dessus tout. Tu reviens sur ton siège, mordant l’ongle de ton pouce. Tu as au moins le prénom du sorcier. Tu iras chercher parmi tes indics et parmi les membres de ta famille au cas où. -Je prendrai les gambas au beurre et persil s'il vous plait. Oh, pensez à apporter une bouteille de champagne Nicolas Feuillate, blanc de blanc, cuvée 2017. Et toi chéri, tu prendras quoi ?
Chéri ? Sans déconner ? Tu regardes le serveur en marmonnant un : -Travers de porc. Saignant. Avec des frites. Et de l'eau
Tu soupires un peu plus pour pouvoir montrer ton énervement au Siphon de la Vierge. -J'espère que tu as faim. Dis Astérion, que vas-tu faire si tu retrouves le sorcier ?
Tu grimaces et attrapes le couteau pointu, à dent que te tends le serveur. Tu souris étrangement en jouant avec, posant ta main gauche à plat sur la table.
-J’en sais rien pour le moment. Je verrais sur place. Tu me dis qu’il t’a rien fait sauf te soigner ?
Que tu demandes, commençant ton jeu du couteau en silence. Entre le pouce et l’index… l’index et le majeur...
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Jeu 19 Sep - 22:33
L'ami à tes côtés t'écoute en grignotant le peu d'ongle qu'il lui reste au bout des doigts. Il a l'air de mauvais poil ce midi. Ce n'était sûrement pas le bon moment pour lui avouer qu'un sorcier pourrait t'avoir dans son viseur. Tant pis, au moins, c'est fait, même s'il s'évertue à vouloir expulser sa frustration et colère sur soi-même. Tu dois te démener pour ne pas l'arrêter dans son mouvement, le regard autoritaire, l'interdisant de toucher à ses ongles. Ces derniers sont déjà en charpie ! Il faut en prendre soin, comme le reste de son corps. Heureusement que tu es parfois là pour le lui rappeler, surtout durant les périodes où il se laisse couler. Tu essayes alors d'être présent le plus possible parce que ça te fend le coeur de le voir dormir dans ses bouteilles vides et ses mouchoirs usagés. Finalement, le serveur arrive et coupe court à tes réflexions, te laissant le soin de commander pour deux. Sans surprise, Astérion prend de la viande, sa bonne dose de protéine. C'est un carnassier. Un bon vivant, là-dessus, il ne se prive, il se fait toujours plaisir, alors tu souris, heureux de pouvoir assouvir sa faim. Mais le nuage menaçant dans lequel réside le sorcier tourne encore autour de vos têtes, et tu ne peux l'ignorer. Alors tu lui demandes ce qu'il fera avec l'information que tu lui as donné. Est-ce qu'il va le surveiller ? Est-ce que d'autres siphons s'en chargeront ? Tu ne sais pas trop comment le système fonctionne lorsqu'un des vôtres est en potentiel danger. Tout ce que tu sais, c'est que tu peux faire confiance en ton ami. Le beau brun te pose une dernière question avant de cloître le sujet. « Oui, on a papoté, rien de bien spécial. Comme deux personnes qui se rencontrent pour la première fois. Je n'ai pas bu sa concoction qu'il m'a offert, de peur qu'elle soit droguée. » Un ange des enfers semble passer dans l'air, assez de temps pour que tu réfléchisses à tout ça. « Tu feras attention, promis ? » Une main posée sur son avant-bras, qui le serre, l'empêchant de continuer son petit jeu dangereux, et un regard inquiet persistent quelques secondes avant de s'atténuer. Le serveur revient pile à ce moment avec une bouteille d'eau et de champagne en mains. « Magnifique. » Les verres sont bientôt remplies et tu peux enfin lever le tien vers ton acolyte, tes yeux rivés sur les siens pour capter son attention. Tu ne serais pas grand chose sans Astérion. « Mon ami. Mon frère. Mon taureau. Que ferai-je sans toi ? Merci. » Puis tu trinques, toujours tourné vers lui, rapprochant le verre délicat contre tes lèvres. Au contact, tu n'as toujours pas brisé le regard, comme si ce baiser artificiel lui est réservé. Parfois, tu aimerai lui témoigner un peu plus de tendresse, il le mérite. Mais tu ignores comment il le prendra, alors tu te tais, tu ne fais rien. Astérion n'est juste pas comme ça, pas comme toi.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sam 21 Sep - 14:55
Les assiettes arrivant devant vous ne t’empêchent pas de continuer à jouer avec ce couteau plus aiguisé qu’une lame de rasoir. Tu es concentré. Les gestes sont lent mais calculés. Tu sais où frapper.
-Oui, on a papoté, rien de bien spécial. Comme deux personnes qui se rencontrent pour la première fois. Je n'ai pas bu sa concoction qu'il m'a offert, de peur qu'elle soit droguée.
Tu lèves un œil vers le siphon en face de toi.
-Tant mieux.
Évidemment qu’il a bien fait, tu le sais, tu le sens. Mais tu sens bien qu’il y a quelque chose qui cloche. Il faudra que t’aille tailler deux mots à ce fameux sorcier et le plus rapidement possible. Tu continues ton petit jeu, sans regarder ton couteau, mais une main sur ton bras t’arrête.
-Tu feras attention, promis ?
Tu grimaces et repose le couteau dans un coin. Tu attrapes ton assiette pour la remettre devant toi. S’il ne veut pas que tu te défoules comme ça, autant le faire sur cette viande chaude et saignante qui n’attend que toi.
-Ouais promis...
Promesse que tu tiens toujours avec lui. Promesse que tu as toujours eu avec lui. C’est comme ça depuis que vous vous connaissez. Ou presque. Tu lèves les yeux lorsque que le serveur s’approche de nouveau et recule du contact d’Anton. Pas que c’était désagréable, mais pour le moment et en dehors de votre cercle intime, tu limites les démonstration d’affection ou autre contact physique avec la Vierge.
-Magnifique.
Qu’il dit en prenant sa flûte de champagne qu’il lève en ta direction. Tu comprends qu’il faut que tu remplisses ton verre et que tu n’échapperas à un petit tintillement. Tu dois trinquer. Tu ne sais pas pourquoi ni comment, mais il le faut. Tu lèves aussi ton verre en souriant un peu, attendant de voir pour quelle putain de raison il le fallait.
-Mon ami. Mon frère. Mon taureau. Que ferai-je sans toi ? Merci.
Tu hoches la tête, le regardant boire. Les mots restent. Tu soupires et boit rapidement ton verre avant d’attaquer ton repas.
-Me remercie pas. Je fais la même chose pour les autres...
Mais pas aussi souvent. Tu coupes un bout et plante la fourchette dedans. Tu observes un peu le résultat. Tu vois d’un regard savoureux le jus qui se laisse couler entre les fibres de la viande. Rouge. D’un léger rouge qui envahit le blanc de l’assiette. Tu vois aussi la belle couleur de la viande qui t’appelle.
-Saignant à souhait. A la limite du bleu…
Tu mâches le tout pour de bon. Lentement. Goulûment. Un sourire se forme sur tes lèvres alors que le goût t’envahit et que tu avales en tapant du poing sur la table.
-Bordel qu’c’est bon…
Tu bascules la tête sur le côté et attrape la mayonnaise.
-Dis moi Virgo… Tu m’as bien dis que tu t’étais assoupis à cause d’un moustique… Pourquoi tu n’as pas siphonné le sorcier ? Il était de quel niveau?
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Lun 23 Sep - 23:10
Pour ton frère d'arme, tu n'es qu'un parmi les autres. Et toi qui croyais que tu avais une place spéciale dans ton coeur. N'était-ce pas ce qu'il te laisse croire de temps à autre, alors que tu acceptes de rester quelques heures dans sa piaule ? C'est ce que tu aimerai croire... comme à chaque fois que tu rencontres quelqu'un et que tu te lies à eux. Tu penses pouvoir percer leur carapace et planter dans leur coeur, leur esprit une graine. Mais, au final, tu n'es qu'un pion parmi des milliers de fourmis. Rien d'extraordinaire ? Oh si, tu graves les esprits avec tes yeux cristallins, ton sourire suffisant et tes cheveux d'or. Tu rends les plus fortunés heureux lorsqu'il revête une de tes chemises de satin brodé. Mais ça n'est pas assez. Ou ça n'a pas l'effet escompté. Tu en viens même à te demander si tu ne te ridiculises pas plus qu'autre chose lorsque tu veux percer l'abcès, aller de l'avant de la scène pour qu'on te remarque. Tu crèves d'attention, c'est ça. Et Astérion vient de t'en arracher un bout. Venant de lui, ça t'arrache une grimace, où un regard glacial aurait suffi. Il n'est pas comme les autres, ses mots sont précieux à tes tympans. Saint Astérion, nous voilà sauvé. La blague. Tu ne dis rien et contente de regarder les assiettes défilés sur la table. L'odeur des plats embaument bientôt l'air tout autour de vous, mais les gambas n'ont plus la même saveur en bouche. Le goût est différent, mais tu ne dis toujours rien, alors qu'à tes côtés, le siphon regarde son bout de viande comme si c'était une œuvre d'art. La subtilité du brun dans toute sa splendeur, ce qui te tire un petit rire moqueur, étouffé au fond de la gorge. « Fais attention, tu baves. » Tu ne retiens pas tes mots, jamais avec lui. Sous ton nez, les gambas attendent que tes doigts viennent les triturer mais tu n'en as même plus l'envie, ni la force. Le plat sur le côté, tu te contentes de tremper tes lèvres gracieuse dans la boisson bullée. C'est tellement plus approprié à ton humeur, et tellement meilleur. Tu te lèches les babines avant de reporter ton attention sur les questions d'Astérion qui dévore son steak. Toi qui croyait que le sujet était clos. Apparemment non, le brun en redemande. Tu soupires avant de prendre la parole, un peu fatigué d'entendre ton coeur sonné creux. « Je ne sais pas si c'est un sorcier. Et je ne l'ai pas touché. Je n'en ai pas eu la chance à vrai dire. J'ai beau être canon, un inconnu ne s'est encore jamais jeté sur moi. » C'est aussi clair que le champagne qui baigne dans ta coupe... vide. Il est temps de se resservir, quitte à quitter ce lieu pompette. Au moins, tu n'auras pas à penser à l'empreinte zéro que tu laisses chez les gens. Un néant. « Je suis désolé, je ne peux pas te dire s'il est puissant ou non. C'est pour cette raison que j'insiste que tu sois prudent. On ne connait rien de lui, je ne veux pas que tu aies une mauvaise surprise. » Qu'y a-t-il d'autre à ajouter ? Tirez-moi d'ici. L'ambiance de ce restaurant ne te plait plus comme avant. Quelque chose a changé, tu ne saurais dire quoi, mais c'est comme si tout ici t'énerve, te frustre. « Si jamais tu es friand de gambas, je te les laisse volontiers. Je n'ai finalement pas si faim. » Menteur, ton ventre gargouille autant que celui d'Astérion avant qu'il ne se jette sur sa viande. On dit d'éviter de boire de l'alcool à jeun n'est-ce pas ? Ils n'avaient peut-être pas si tord.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Mer 25 Sep - 9:32
Le ton se fait plus sombre d’un coup. L'ambiance est plus tendue, comme de l’électricité dans l’air. Ton Siphon préféré semble se renfermer un peu plus sur lui même et ne touche presque pas à sa nourriture. C'est d'ailleurs étrange vu qu'il adore ça. Il adore tellement ça qu’il t’a toujours clamé qu’il s’agissait de son plat préféré. Tu ralentis alors la donne et attend qu’il te réponde, jouant avec une frite dans la mayonnaise.
- Je ne sais pas si c'est un sorcier. Et je ne l'ai pas touché. Je n'en ai pas eu la chance à vrai dire. J'ai beau être canon, un inconnu ne s'est encore jamais jeté sur moi.
Tu fronces les sourcils alors que le Siphon de la Vierge regarde avec tristesse son verre qui semble vide. Il se fait resservir et tu recules, lâchant tes couverts. C’est quoi ce changement soudain d’attitude ? Tu as dis quelque chose de mal ? Tu sais que quelques fois il se fait un foin pour rien, mais là c’est étrange.
- Je suis désolé, je ne peux pas te dire s'il est puissant ou non. C'est pour cette raison que j'insiste que tu sois prudent. On ne connaît rien de lui, je ne veux pas que tu aies une mauvaise surprise.
Tu bascules la tête sur le côté en le regardant boire, juste boire. Les gamba l’attendent, mais il n’y touche pas.
- Si jamais tu es friand de gambas, je te les laisse volontiers. Je n'ai finalement pas si faim. -Rahat…
Que tu lâches, un peu trop fort. Les gens ne comprendront pas, à moins qu’ils parlent la même langue que ta grand-mère paternelle. Tu passe une main sur ton visage.
- Tu me fais chier Virgo. Et pourtant j’suis encore là avec toi dans ce resto chicos. Tu sais pourquoi ?
Tu t’approches, les mains sur la table. Le regard sur lui, braqué sur lui. Pour qu’il comprenne au moins que tu ne plaisantes pas.
- Parce que je tiens à toi spèce d’abruti et que je m'inquiète assez pour rester auprès de toi jusqu'à ce que tu en ai marre. Alors fait moi plaisir en échange et mange un bout.
Avant d’en rajouter tu reçois un appel. Tu regardes rapidement et grogne. Tu te lèves et te tient prêt à décrocher.
-Le taf. Je reviens, promet moi d’avoir fini au moins une gamba avant mon retour ou je te la fait manger moi même. Compris ?
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Mer 25 Sep - 17:15
L'effet du champagne en trop se fait doucement ressentir. Ça ne vient jamais par cascade, mais comme le débit d'une rivière, lentement mais sûrement. Jusqu'à ce que tu te rendes compte à quel point l'eau devient trouble sous tes yeux. Et c'est à ce moment là qu'il est trop tard, tu te dis que tu n'aurais pas du boire la troisième flûte. Mais tu peux encore t'en sortir sain et sauf, sans trop de problème. Tu pourrais t'arrêter à là, mais les paroles que ton frère d'arme a utilisé pour t'immobiliser n'aident en rien ton envie autodestructrice. Si tu veux finir soûl ce midi, tu le seras, rien ne peut t'arrêter, excepté peut-être Astérion lui-même. L'insulte roumain qu'il profère ne te fait pas lever le sourcil plus haut que d'habitude. Pas aujourd'hui. Et comme s'il avait lu tes pensées, le voilà qui baragouine sur ta place dans son coeur et son esprit. Très perspicace le brun. Pourtant, tout ce que tu retiens, c'est que tu l'emmerdes. Ses propres mots. Et oui, tu embêtes pas mal de monde tout autour, avec tes taquineries et tes petits jeux dangereux. Mais sans eux, tu ne serais pas toi. C'est plus fort que toi, il faut que tu les sortes dès que tu croises quelqu'un, il faut que tu joues avec eux, que tu vives à plein éclat. Sinon, la vie est juste morne et sans vraiment d'objectif. Chéri, si j'avais envie de manger, crois-moi que je l'aurais déjà fait. Au lieu de lui répondre, de l'emmerder, comme il le dit si bien, tu finis par soupirer et te renfrogner dans le siège en cuir confortable de votre petit coin gastronomique. Le mal est fait, il s'implante déjà dans ton cœur et ne veut pas partir. Tu es soudainement fatigué et indifférent à ce qui se passe autour de toi. Seul ton myocarde t'intéresse, lui qui bat si fort dans sa cage thoracique. Heureusement, Astrion prétexte un appel et s'éloigne de la table, te laissant ainsi seul. Oui, c'est mieux d'être seul dans ces moments-là, personne n'est là pour s'inquiéter, pour t'irriter. Seul avec tes sentiments. Finalement, tu trempes du pain dans la sauce des gambas, seul geste qui ne te donne pas envie de gerber par terre. Quand le siphon revient, tu lèves les yeux vers lui et ostensiblement tes doigts faussement beurrés. « Content ? » Tu détestes te salir habituellement, mais tu peux faire des exceptions dans certaines situations. Les gambas en étaient une. Sans vraiment être alerté, tu suis Astérion du coin de l'oeil lorsqu'il se rassoit pour continuer le déjeuner. Et tu te demandes ce que le taff lui veut en plein déjeuner. Ou bien était-ce autre chose ? « Qu'est-ce qu'ils voulaient de si important à midi trente ? », le questionnes-tu sur un ton plutôt détaché mais qui se veut assez inquisiteur.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Jeu 26 Sep - 19:30
Tu n’aimes pas vraiment le laisser tous seul quand il commence à boire trop de champagne. Mais tu n’as pas eu le choix en voyant le nom de ton interlocuteur téléphonique. Tu dois faire exception face à ton Virgo. Tu te lèves alors, t’éloignes vers une fenêtre tout en gardant un œil avisé sur le Siphon. La conversation que tu as avec ton patron est d’ailleurs plus ou moins vite réglé. Il ne s’agit que d’un changement d’heure pour la radio libre conseil à partir de la semaine prochaine. C’est là que tu vois que le blond soit se fout de ta gueule, soit quelque chose ne va vraiment pas.
Tu acceptes alors les changements d’horaires sans broncher et revient vers son ami. Tu manques de lui donner une nouvelle tape sur la tête, mais quand il te regarde en levant les doigts à moitié beurré… Tu soupires.
- Content ? - Je sais pas. J’hésite. Je ne sais pas si tu te fous de moi ou si j’ai dis un truc qui t’a froissé.
Que tu réponds alors que tu t’assois, te rapprochant de lui pour attraper son assiette et ses couverts. Mais pour le moment, tu prends juste une gamba sans la moindre délicatesse et détache la queue, un regard noir lancé au Siphon.
- Qu'est-ce qu'ils voulaient de si important à midi trente ?
Tu ne réponds pas, occupé à ta besogne. C’est le reste de la carcasse que tu retires doucement sans amocher le morceau que tu découpes ensuite au couvert. Plantant la magnifique fourchette dans le morceau de chair que tu tends ensuite prêt de ses lèvres. Détermination dans tes yeux noisettes. Tu vas lui faire manger, tu l’as dis. Tu t’en fous de comment les autres personnes du restaurant te juge ou vous regardent d’un air étrange.
- Ouvre… Fait pas ton difficile, ma Virgo chéri… Ta question aura une réponse après.
Que tu dis dans un grand sourire lorsque le serveur vient pou remplir de nouveau vos verres.
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Jeu 26 Sep - 22:07
Astérion voit bien qu'il se passe quelque chose dans ta petite tête d'énergumène en perpétuelle quête d'attention. Il te demande même ton avis, et tu es assez surpris, car d'habitude il n'est pas aussi direct dans ses propos. Le brun est du genre à enfouir ses sentiments, profondément, pour que lui seul arrive à les déterrer, à en prendre conscience. Parfois, tu te demandes comment il fait pour ne pas péter un câble, pour rester aussi impassible. Et quand tu le retrouves à moitié mort chez lui, la veille d'une de ses beuveries solitaires, tu comprends alors ce qu'il en est. Depuis, tu essayes de lui arracher les vers du nez, lui faire comprendre qu'il peut s'exprimer en ta présence sans qu'il n'est peur d'un regard ou d'une observation. Libère-toi Astérion. Tu espères lui donner des ailes, le décoincer un peu sur certains sujets que tu sais sensibles, qui l'intimident. Mais tu fais tout de même attention à ce qu'il ne s'envole pas très loin, à ce qu'il reste proche de toi. Que ferais-tu s'il s'en va un matin ? Que ferais-tu ? Rien qu'en y pensant, tu sens toute l'énergie de ton corps te quitter, et ton coeur s'écraser et pleurer dans sa cage dorée. Quand Astérion ne sera plus, tu en mourras sûrement de tristesse. Mais heureusement, ce temps n'est pas encore arrivé. Il est là, assis près de toi, ton taureau, il te parle, il cherche, s'intéresse, vit. Ne devrais-tu pas t'en réjouir au lieu de broyer du noir pour une petite phrase mal interprétée ? Tu lâches finalement un soupire et lèche le bout de tes doigts pour ne pas t'en mettre partout. Le beurre tâche et ne s'enlève pas. Le gras a toujours été ton pire ennemis à l'atelier, c'est pour cette raison que tu vérifies toujours les paumes de tes employés. « Je ne rie jamais derrière le dos des gens, ce n'est pas mon genre. », que tu décides à répondre pour ne pas laisser sa question sans réponse, en lévitation. Tu l'aimes trop pour envenimer ce repas. Tu l'aimes trop pour être méchant à son égard. Le voir dépiauter une de tes gambas te serre le coeur et tu regrettes un peu d'avoir fait ton enfant gâté. Mais d'un autre côté, il t'es assez plaisant de le voir s'occuper de toi à ce point. Il est capable d'aller loin... très loin. Alors que ta poitrine se réchauffe, Astérion néglige ta question au profit de ton estomac. Tu regardes ses doigts fins et rectilignes s'occuper du sort de la grosse crevette avant qu'il ne plante cette dernière sur une fourchette et ne te la montre, à l'entrée de la bouche. On aurait dit une de ces scènes juteuses et coquines à souhait, à moins que le crustacé ne soit remplacé par un autre type de viande. Oh tease him. Tu te lèches les lèvres tout en ne le quittant pas des yeux, et ouvre sensuellement la bouche pour venir engloutir goulument le gambas. L'acte sexuel déguisé, tu t'amuses d'avance à contempler la réaction de ton frère d'arme. Sincèrement, qui pourrait être plus désespéré par ton comportement dans ce restaurant ? Les tables qui vous entourent ? Non, ceux-là sont plutôt décontenancés ou mal à l'aise de vous avoir comme voisins. « Merci, c'est finalement délicieux en bouche. » Coup de grâce, tu te pourlèches encore les lèvres, lentement. Même pour toi, après rétrospection, tu trouves cela vulgaire. Et Lilith sait combien tu es ouvert d'esprit. Tu oublies le serveur et son stupide accoutrement, n'est présent dans ta ligne de mire que le brun. Qu'importe ce que les autres pensent, disent, chuchotent. « Fait attention Taurus chéri, tu vas te salir. » Tu te rapproches et prends ses mains dans les tiennes. Elles sont si chaudes qu'elles pourraient faire fondre du beurre comme une poêle sur le feu. Ça te fout des vibrations au ventre, mais tu ne t'arrêtes pas là pour si peu. Tu prends sa serviette et nettoie chacun de ses doigts sales avec application. Tu es comme Marie Madeleine qui lave les pieds de son Sauveur. Belle comparaison. « Alors cet appel ? Ton boss ou une belle donzelle ? »
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Ven 27 Sep - 12:45
- Je ne rie jamais derrière le dos des gens, ce n'est pas mon genre.
Qu’il te dit en souriant, léchant goulûment ses doigts. Tu abandonneras un jour de comprendre comment il fonctionne ce petit. Enfin petit. Tu n’es pas plus âgé que lui, mais disons qu’il se comporte comme tel des temps à autre. Tu te contentes alors de le nourrir directement comme tu l’avais dis. Tu vois que le Siphon se laisse prendre au jeu. Il se lèche les lèvres et vient prendre sa bouché de manière assez. Sensuel ? Tu gardes un sourire calme et déglutis un peu en rougissant.
- Merci, c'est finalement délicieux en bouche.
Tu ne sais pas comment le prendre soupire et détournant le regard en rigolant. Rire nerveux, toujours pour cacher tes rougeurs soudaine. Il arrive comment à te rendre comme ça ce crétin ? Tu ne sais jamais mais tu tentes de te reprendre en toussant. Tu dois toujours être aussi rouge et un peu gêné de cette soudaine scène, mais qu’importe. Virgo ne changera jamais.
- Hum.. tant mieux alors... - Fait attention Taurus chéri, tu vas te salir. - Hein?
Tu n’as pas le temps de réagir qu’il attrape déjà ta main. Ah ! Tu soupires et te laisse faire alors que la différence de température te fout des frissons dans le dos. Ta grand-mère t’avais dit un jour que l’élément du feu coulait en toi alors que la terre de ton élément te donnait ta force de caractère. Tu allais dire quelque chose, mais le Siphon en face de toi se contente de nettoyer avec soin la graisse des gambas qu’il y a sur tes mains. Tu ne bouges pas, parce que cela fait bizarre. Tu ne sais pas trop quoi en penser ni quoi faire. Tu n’aimes pas beaucoup mais tu ne sais pas quoi faire d’autre.
- Alors cet appel ? Ton boss ou une belle donzelle ?
Tu lèves les yeux vers ton ami.
- Patron. Mes horaires changent.
Rien qu’en y pensant tu te cognes le front sur la table. Tu te souviens des horaires qu’il veut te faire subir et pourtant Lilith sait que toi et le matin ça fait quinze. Combien de réunion matinale ont vu ta tête et ta rage ?
- Certes, j’aurais mes après-midi la plupart du temps, mais il va me faire lever tôt. J’irais le voir demain pour négocier ce bordel.
Tu te redresse un peu et attrapes tes frites d’une main, l’autre toujours prisonnière de celles du blond. Pas que cela soit désagréable bien au contraire.
- Pourquoi penser qu’il s’agisse d’une fille ? Tu as déjà vu ma liste de contact?
Qui se résume à ta famille comportant, ton père, ta tante, tes deux grand-mère et ton grand-père, les Siphons presque au complet et le personnel du studio d’enregistrement. Tu soupires un peu.
- J’ai personne en ce moment. Puis pourquoi cela t’intéresse ? Tu es jaloux?
Petit sourire taquin que tu lui offres. Évidemment que tu as personne. Cela fait des mois que c’est comme ça.
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Sam 28 Sep - 11:08
Est-ce qu'il serait capable de te mentir, noir sur blanc ? Telle est la question. Mais pourquoi te mentir s'il n'a rien à se reprocher ? Après tout, le siphon a le droit d'avoir de la compagnie à son bras, ce serait même cruel de ta part de l'en empêcher. Astérion a le même droit que toi d'aller chercher le bonheur, l'épanouissement et l'Amour chez autrui. Pourquoi toujours revenir au fait qu'il t'appartient alors que vous n'êtes que des amis, certes proches, mais amis tout de même ? On en revient toujours au même sujet, à la même réflexion de toute à l'heure : ton affection, toujours en demande, qui ne cesse d'augmenter de jour en jour. Tu serais capable de faire des choses terribles et cruelles pour les beaux yeux de quelqu'un, n'importe qui, tant que tu y vois de l'intérêt et de l'affection. Ami, étranger, amant, tous confondus. Parce que, sans eux, tu n'es rien... du moins, c'est ce que tu crois intensément, ce que tu ressens dans ton coeur à chaque fois qu'on se détourne de toi. Tu deviens vide, pâle, l'ombre de toi-même, et seul. Extrêmement seul, l'ennui te faisant faire n'importe quoi. L'envie même de vivre glisse de ton corps et te rend fou pendant quelques heures, jours. Alors, oui, tu veux savoir ce qu'il se passe dans la vie de ton frère d'arme, lui qui est si cachotier et discret, ton opposé. S'il baise quelqu'un d'autre, tu aimerai bien le savoir aussi, pour que ce soit clair dans ton esprit, pour que tu l'acceptes le plus rapidement possible. L'intention toujours cachée derrière le rire. Quoi de mieux que de déguiser son intérêt derrière des manières loufoques et malicieuses. Mais, tout en continuant de laver ses longs doigts fins et brûlants, il reste sur son histoire de patron. Un changement d'horaire qui a l'air de bien l'embêter, et tu comprends rapidement pourquoi. Tu l'écoutes se plaindre sans vraiment avoir un avis sur l'affaire. Tu sais juste que Astérion a besoin d'un bon matin de sommeil à cause de ses réveils nocturnes et de ses soirées quelque peu arrosées. Le siphon change ensuite de sujet et t'arrose de questions concernant la tienne d'il y a une minute. Il a l'air curieux, un peu trop même, de savoir ce qu'il se trame dans ta belle petite tête. Ses interrogations te font sourire, car aussi décalées que les tiennes. Personne, n'est-ce pas. Mon pauvre Térion. Loin de t'alarmer à ce sujet, tu en es presque satisfait. « Rien de tout cela, n'ai-je donc pas le droit de prendre des nouvelles sentimentales d'un ami ? », minaudes-tu en jouant maintenant avec sa main gauche, tripotant ses doigts, frissonnant de temps à autre sous le contact. Tout est dans l'amusement, mais les autres ne se rendent pas compte à quel tu es sérieux malgré tes airs débonnaires. « Et puis, tu ne parles jamais de ces choses là avec moi, à part quand je t'y force. Si tu avais une petite-amie, je suis sûr que tu me l'aurais caché. » Une petite moue triste accompagne tes propos parce que le mensonge fait parfois bien du mal, toi qui est un livre ouvert à ses côtés. Tu ne supportes pas quand il se renfrogne sur lui-même et revêt son visage froid. Cela te donne l'impression que tu n'es rien à ses yeux, qu'un pantin avec qui il fait des tours de magie et qu'il est obligé de surveiller pour le compte du Culte. « Or, mon avis est implacable en matière de couple, et je sais exactement ce qu'il te faut. Aussi, si jamais tu trouves quelqu'un, il me faudra le rencontrer... pour ton bien Térion chéri. Tu ignores combien il y a de folles et de psycho qui rôdent dans ce monde. » Tu hoches la tête tout en déversant ton discours sur les femmes et ton mépris incontesté envers elles, surtout celles qui approcheront le beau brun ténébreux. En vérité, depuis Leoni, ta confiance envers la gente féminine s'est considérablement amenuisée. Certes, tu l'as détruite, au sens propre, mais elle t'a causé beaucoup plus de dommages et intérêt. Elle t'a brisé pour la première fois le coeur qui en garde encore un petit goût amer. Alors, tu te refuses que ton siphon vive la même chose.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sam 28 Sep - 21:57
- Rien de tout cela, n'ai-je donc pas le droit de prendre des nouvelles sentimentales d'un ami ?
Qu’il dit alors que ses doigts s’amusent avec les tiens, t’arrachant toujours quelques frisson le long de l’échine. Cela t’endors un peu en plus. Tu as toujours été un peu sensible sur le plan tactile. Mais tu ne perds pas non plus de vue le fil de la discussion. Puis tu trouves ça aussi étrange que le Siphon s’intéresse à cette facette de ta vie, lui qui préfère ramener la parole sur sa propre personne. Tu préfères alors éviter sa question, te laissant masser.
- Et puis, tu ne parles jamais de ces choses là avec moi, à part quand je t'y force. Si tu avais une petite-amie, je suis sûr que tu me l'aurais caché.
Tu relèves la tête en le regardant d’un air un peu vexé. Tu grimaces et tu te venges sur ta viande, toujours d’une main. Tu pourrais de toute façon la manger à la barbare, mais ce n’est pas du tout le bon endroit. Tu fais alors comme tu peux à la fourchette et t’en régales quand même.
- Or, mon avis est implacable en matière de couple, et je sais exactement ce qu'il te faut. Aussi, si jamais tu trouves quelqu'un, il me faudra le rencontrer... pour ton bien Térion chéri. Tu ignores combien il y a de folles et de psycho qui rôdent dans ce monde.
Tu lèves un sourcil, la bouche pleine. Tu avales après avoir mâcher un ou deux fois de plus et rigole presque trop de bon coeur. Tu t’excuses pour les voisins de table et essaye de te calmer, la tête sur la table, cachée par ton bras libre.
- Alala Virgo… Je t’adore.
Tu reprends un peu de contenance et bois une gorgée d’eau.
- Je te l’aurais dit si j’avais quelqu’un. C’est promis. Tu es mon ami le plus proche. Tu es même peut-être le seul siphon avec qui je discute le plus de façon aussi détendu. Puis tu me connais…
Tu te redresse de nouveau. Le mot ami que tu as dit t’arrache un battement de cœur qui dérape. Mais bon. Pas le choix. Parce que le Siphon comprendrait pas après tout ce temps. Puis tu ne laisses non plus rien paraître non plus. C’est mieux pour tout le monde.
- Et toi ? Si tu avais quelqu’un tu me le dirais?
Bien que cela te rende fou au point d’en boire jusqu’à vomir tes tripes et à t’évanouir dans ton canapé, sur ton tapis, au milieu de mouchoir détruit par les larmes.
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Dim 29 Sep - 17:51
Chaud et froid. Astérion te déteste autant qu'il t'aime, passant d'un sentiment à l'autre en quelques secondes à peine. Tout dépend des mots que tu prononces sur le bout de ta langue fourchue et immuable. Parfois, tu remarques bien à quel point tu l'énerves, tu sais qu'il ne veut pas te voir après, mais tu restes quand même dans son ombre, tu ne peux pas t'en empêcher. Tu es comme ça, tu n'abandonnes pas. Tu as beau être soûlant, et en être conscient, tu ne changes pas. Tu ne peux pas. Tu aimerai quelques fois, quand le siphon n'ose même plus te regarder, ni ne veut te causer. Tu aimerai et tu essayes d'être un peu plus supportable, mais le fait est que tu es forgé tel quel dans le granit. Et Lilith sait combien cette pierre est difficile à tailler, impossible à modeler. Je n'ai plus qu'à espérer qu'on m'aime comme je suis. Certains le font bien, d'autres ont plus de mal et tu ne leur pardonnes pas en général. Pourtant, quand Astérion fait la gueule, quand il s'éloigne, quand il renie qui tu es, tu ne lui fais aucun mal. Tu en es simplement incapable, le coeur trop triste et faible pour que tu ne le déteste à mort. Tu le connais depuis trop longtemps, et il fait comme parti de ton sang, il est ta famille, tu ne peux donc pas le détruire comme Leoni, l’anéantir comme Josh l'année dernière. Gros scoop dans les journaux par ailleurs. Ils ont cru à un serial killer. Les idiots. C'était tout juste un accident passionnel, rien de plus. Venant de ton ami, rien n'est plus un secret pour toi, même pour ce qui est de ces sentiments. Ça te rassure d'un côté, mais d'un autre tu reste sur tes positions, car à ce sujet le brun se montre particulièrement pudique (parce qu'un peu plus que toi). « Ah, tant mieux alors. Me voilà rassurer. », l'air de rien, mais n'en pensant pas plus. Si j'avais quelqu'un, chéri, tu serais le premier à le savoir. Pour une raison qui t'es complètement inconnue, tu aimes bien te vanter de tes exploits amoureux devant Astérion. Et tu l'as déjà fait plusieurs par le passé, comme si tu essayais de le provoquer, de le secouer pour qu'il ouvre les yeux sur sa situation et qu'il trouve chaussure à son pieds. « Je pense avoir toujours été ouvert sur le sujet. Peut-être un peu trop ? Je le concède, mais c'est important d'échanger sur tout ça, surtout après les fiasco que j'ai vécu. On ne sait jamais sur qui on tombe pas vrai ? » Pourquoi tu tombes toujours sur des retardés sentimentaux ? Des gens qui jettent les autres au bout de deux mois sans même s'en soucier. Cela t'énerve au plus haut point. « Peut-être qu'on est destiné à rester célibataire. Tu connais un siphon en couple toi ? Moi non. » La triste vérité vient seulement d'apparaître dans l'ombre de tes pensées. Quelle fatalité de savoir que vous alliez errer sur Terre sans l'étincelle d'un Amour, se cachant sans cesse aux yeux du monde, mettant sa famille en priorité et détruisant les coeurs de vos ressources sur votre chemin. « A moins de tomber amoureux d'une de tes ressources, mais dans mon cas ce serait assez ardu. Ça me fait penser à ce petit français que j'ai rencontré dernièrement, tiens. A croquer. J'ai bien vu que je l'ai sacrément marqué. Apparemment, je suis la première personne qu'il peut toucher en quatre ans. Quatre ans, tu te rends compte ? » C'est beaucoup. Et c'était beau sur le moment, avec tous ces éclairs dorés sur sa peau et la tienne. Mais il s'agit d'un djinn vierge, et quand bien même tu voudras l'amener dans ton lit, ses pouvoirs ne te seront plus utiles. Ce serait du gâchis à tes yeux. Alors mieux vaut le faire languir, lui promettre l'impossible. « Anyway, il a trop de potentiel pour que je ne le salisse. », lances-tu dans un clin d'oeil un peu pervers et pouffant de rire sous ta main libre.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Lun 30 Sep - 18:42
- Ah, tant mieux alors. Me voilà rassuré.
Qu’il affirme. Comme s’il tenait absolument à savoir où tu irais un jour. Tu essayes de le prendre bien, à sa manière. Mais ce n’est pas facile. Tu n’as pas sa légèreté de vie, tu prends les choses à coeur quand tout va bien ou bien au contraire quand cela va mal. Puis finalement tu poses toi même la question, tout en n’aimant pas la réponse, tu le sens.
- Je pense avoir toujours été ouvert sur le sujet. Peut-être un peu trop ? Je le concède, mais c'est important d'échanger sur tout ça, surtout après les fiasco que j'ai vécu. On ne sait jamais sur qui on tombe pas vrai ? - Hum...
Tu hoches un peu la tête, l’esprit ailleurs. Tu veux même plus en parler de ça tient. La première fois, cela t’avait arraché le cœur, piétiné de mille morceau par ta jalousie montante dans ta cervelle qui racle le fond de tes tripes. Ce maudit sentiment qui te donne juste envie de rage quit et de partir te terrer dans un coin de campagne loin de tous le monde.
- Peut-être qu'on est destiné à rester célibataire. Tu connais un siphon en couple toi ? Moi non.
Tu lâches définitivement sa main pour pouvoir couper ta viande pendant qu’il parle. Tu préfères encore rester concentré dessus plutôt que de jeter une paroles que tu regretterais. Anton Virgo… Le seul qui peut te rendre lunatique, bipolaire et complètement fou. Le seul pour qui ta patience est mise à rude épreuve.
- A moins de tomber amoureux d'une de tes ressources, mais dans mon cas ce serait assez ardu. Ça me fait penser à ce petit français que j'ai rencontré dernièrement, tiens. A croquer. J'ai bien vu que je l'ai sacrément marqué. Apparemment, je suis la première personne qu'il peut toucher en quatre ans. Quatre ans, tu te rends compte ? Anyway, il a trop de potentiel pour que je ne le salisse.
CLING !
Tu sursautes en entendant le bruit après ce monologue et regarde ton assiette en comprenant le problème. Dans la rage de l’entendre se vanter encore d’une de ses conquête, tu avais coupé tellement fort et planté la fourchette trop profondément que l’assiette s’était brisée en deux. A moins que ce soit le peu de magie que tu avais emprunté la veille. Le fait est que la sauce de la viande est maintenant sur la nappe et sur ton t-shirt noir, tu soupires alors un bon coup en cherchant la viande qui s'était faite la malle. Tu recules et lèves les mains alors que le serveur vient en s’excusant. A voir tes yeux, c’est comme si on venait de tuer la personne que tu aimais le plus au monde devant toi. Aucun sourire. Tu respires un bon coup alors qu’on va changer ton plat et regarde le siphon en face de toi.
- Donc… avant que je casse maladroitement cette assiette...
Un démon passe avec un silence. Maladroitement hein ?
- Tu as dis que tu avais rencontré quelqu’un ?
Tu n’attends pas la réponse que tu fais signe au serveur.
- Finalement je vais prendre une pression… ou non… un verre de whisky… merci...
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Mer 2 Oct - 22:07
Le sourire passe l'arme à gauche dès que le son parvient à tes douces oreilles. Tu pensais pourtant que ton compagnon de table allait se fendre la poire sous le gros sous-entendu graveleux, l'humour Astérion dans toute sa gloire. Tu en avais rit d'avance, mais la réalité des choses t'a rapidement rattrapé. L'assiette se fend dans un craquement frissonnant, comme une craie crissant contre de l'ardoise. Le pire réside dans la sauce bien grasse qui entreprend un bond pour aller se coller à la chemise et au pantalon du siphon. Sacrilège ! Tu étouffe une exclamation et met ta main devant la bouche. « Astérion ! » Tu restes un moment immobile, retenant ta respiration, attendant je ne sais quoi, puis le serveur arrive en trombe pour changer tout le couvert et débarrasser ton ami de sa viande massacrée. Tu pointes d'ailleurs du doigts et souffle au gars d'aller en chercher une autre. C'est toi qui l'a emmené ici de force, alors tu as intérêt qu'il mange à sa faim, qu'il se régale même. Une fois fait, le brun reprend doucement la parole, l'air de rien. Cela t'amuse et t'inquiète à la fois, car ce n'était clairement pas un incident. Qui donc casse son assiette en deux par la seule force de ses doigts sur le couteau et la fourchette ? Mais qu'importe, car il n'y prête même pas attention et enchaîne avec une question sur ce petit français que tu as rencontré l'autre jour. Astérion prononce sa phrase comme s'il s'agissait d'un rancard. Tu lèves alors les yeux au ciel, un peu morose de devoir te répéter. « Oui, j'ai rencontré quelqu'un Térion. Ça ne t'arrive jamais de tomber sur un ami ou un inconnu dans un coin de rue ? » Tu le taquines encore une fois, tu joues sur sa naïveté et surtout sa pudeur. Qu'est-ce qu'il est timide quand il parle de ces choses là. C'en est presque mignon de le voir tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de plonger. Tu attends qu'il réagisse un peu, qu'il se rende compte de sa bêtise extrêmement adorable. Une andouille sur pattes. En se faisant, tu en profites pour attraper la serviette la plus proche et commencer à essuyer la sauce de son haut. « Plus sérieusement, je t'ai dis que je n'ai personne en ce moment. Je te dis la vérité. » A ce moment là, le serveur arrive avec le verre de whisky qu'a commandé ton ami. Tu soupires, las de le voir s'enfiler de l'alcool à cette heure de la journée. Puis, tu te souviens que tu en as fait de même, il n'y a pas plus de dix minutes de là, alors tu ne dis rien cette fois. Ce serait se foutre de la charité. Une fois son veston terminé, tu t'attaques à son pantalon, osant toucher sans pudeur sa cuisse protégée par la fabrique. « Pourquoi insister ? Ça te gênerait si j'avais quelqu'un ? », lui dis-tu doucement en penchant ta tête sur le côté. Il y a quelque chose de bienveillant sur ton visage, une douceur fidèle.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Ven 4 Oct - 21:27
- Astérion !
Cri de panique qui suit la cassure. Cri qui doit être plus pour ton t-shirt et ton jean que pour autre chose vu que tu n’avais pas eu un accident mortel ou autre. Si ce n’est que la sauce de la viande vient de se jeter à bras ouvert sur toi. Mais tu t’en fiches pas mal de ça en vérité. C’est tout ce qui avait amené à ce moment précis de ta putain de vie. Résumé pour ceux de fond qui dormaient ? Non c’est bon ? Bien. Tu poses alors une question au Siphon alors que tu attends ton verre d’alcool, les mains sur la table, prêt à sortir. Tu es à bout de nerfs.
- Oui, j'ai rencontré quelqu'un Térion. Ça ne t'arrive jamais de tomber sur un ami ou un inconnu dans un coin de rue ?
Tu lèves un sourcils. Vu comment il en parlait… Ou alors il te faisait marcher. Cela arrive avec lui. Il aime bien t’embêter sur ce genre de truc. Comme si tu devais aussi pouvoir te vanter de pouvoir avoir une certaine côte auprès de la gente féminine. Pas que ce ne soit pas le cas, mais tu n’es pas de ce genre. Vieille école diraient certains, coincé dans une histoire inoubliable selon d’autres. Les deux tu dirais. Tu allais répondre, mais un truc t’arrête. Anton qui nettoie lui même tes tâches. Tu aimerais lui dire d’arrêter, mais…
De un ce n’est pas désagréable, de deux, le siphon prend soin de toi comme tu aimerais qu’il le fasse un peu plus chaque jour qui passe et de trois… trois tu en rougis presque alors que tu regardes ses doigts se vouloir si prêt de ton cœur qui accélère, déjà grand et lent qu’il est.
- Plus sérieusement, je t'ai dis que je n'ai personne en ce moment. Je te dis la vérité.
De nouveau coupé par le verre qui vient à toi. Un simple verre avec des glaçons. Tu remercies d’un sourire étrange le serveur et compte boire une gorgée, mais tu manques de tout renverser lorsque tu te rends compte que c’est sur ta cuisse qu’est sa main maintenant. Tu rougis de plus belle et te contente alors de boire ton verre cul sec avant qu’il ne se rende compte de quelque chose.
- Pourquoi insister ? Ça te gênerait si j'avais quelqu'un ?
Et tu manques de tout recracher. Tu avales et tousses. Temps de silence et tu regardes le Siphon. Tu souris. Nerveusement. Tu ris. Tu rigoles fort et tape ta tête contre la table.
- Moi gêné ? Non non bien sûr que non ! Ahaha ! Pourquoi ça me gênerait ? Aha.. ah.. ah...
Tu te maudis et reste finalement là. Le front contre la table à maudire de nouveau ce que tes yeux pourrait traduire maintenant. Férocité, rage, colère, jalousie. Jalousie. Jalousie.
- Excuse moi. J’ai très très mal dormis hier… la faim me fait dire n’importe quoi aussi…
Excuse… Excuse à deux balles. Peut mieux faire.
Emotion : 1 Astérion : 0
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Dim 6 Oct - 15:27
Bingo. C'est à peine si tu vois passer un bout de frite dans l'air lorsque le brun tousse de surprise à ta question. Tu l'as bien eu cette fois, comme beaucoup de fois d'ailleurs, et cela te réjouit rien que de le voir hyperventiler. Tu souris du coin des lèvres avant de venir tapoter son dos et le caresser afin qu'il se remette du petit choc imaginatif. Bien sûr que Astérion n'est pas jaloux, bien sûr qu'il réagit de façon exagéré et débonnaire, ce que tout homme hétérosexuel ou respectable aurait naturellement fait. Il n'y a que toi que cette petite manigance fait doucement rire, à t'en mordre les lèvres. Mais tu n'y peux rien, cela fait longtemps depuis que le ridicule ne te tue pas. « Fais attention darling, tu vas te retrouver avec un bleu au front. » Les yeux levés vers le plafond en guise de réponse, tu jettes un regard aux environs pour voir si le comportement de ton compagnon n'en offusque pas un seul. Heureusement, le restaurant se vide peu-à-peu, après midi passé. Tu continues donc de tapoter son dos pour qu'il s'en remette. « Mais ne t'excuse pas voyons, c'était de la pure rigolade, toi-même tu le sais. », lâches-tu dans un sourire. Pourquoi se justifier quand on connait la folie et la malice de son partenaire d'en face ? Tu pensais qu'il comprendrait, mais le siphon en ce moment comprend de moins en moins de choses, comme s'il avait perdu tout humour et trait de caractère. Où donc est passé le taureau qui t'avait amené de force jusqu'au culte de Lilith ? Où est passé ton cochon d'ami ? On dirait qu'il s'est effacé avec le temps, qu'il se réfrène et n'ose plus dire certaines choses. Q'importe, on fera avec. « Redresse-toi andouille, c'est mal pour ton dos de rester courbé ainsi. », lui fais-tu finalement remarquer, préférant ne pas se lancer dans un sujet délicat. Est-ce la gêne qui le fait comporter de cette façon ? Astérion te mentirait-il sur ses véritables sentiments ? Non, il n'oserait pas... et de toute façon, il sait que tu finiras par apprendre la vérité, d'une manière ou d'une autre. L'idée, toutefois, ne te donne plus le mal de coeur, comme fut un temps. Tu t'es fais à sa présence peu recommandable à tes côtés, tu t'es habitué à beaucoup de choses, comme le bordel ambiant de son appartement (cannette, bouteilles en tout genre, mouchoirs, fringues usagés, et j'en passe). Tu as même accepté une fois de dormir dans son lit, c'est dire à quel point tu fais des efforts de ton côté. « Je te promets de finir ce déjeuner en toute tranquillité. » Tout le monde a ses limites, et parfois tu t'épuises toi-même. « Tu passeras en coup de vent à la maison juste après ? Je ne peux pas laisser ta chemise et ton pantalon dans cet état. » Not on my watch. Que Lilith t'en soit témoin.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Dim 6 Oct - 21:32
- Fais attention darling, tu vas te retrouver avec un bleu au front.
Merci Virgo, j’avais pas vu. Tu le penses très fort, ironiquement. Comme si c’était la seule chose qui importait en ce moment même. Tu sens sa main dans ton dos et cela te rassure un peu d’un côté et te rétracte encore plus de l’autre. Il y aura toujours ce truc entre vous qui n’a que peu de sens à ses yeux. Mais qui compte beaucoup trop pour toi. Qu’importe.
- Mais ne t'excuse pas voyons, c'était de la pure rigolade, toi-même tu le sais.
Ahahaha… Tu esquisses un léger, très léger sourire. Très léger parce que tu n’as pas le coeur à la taquinerie. Tu n’as pas le coeur à rire. Tu restes dans le noir à contempler la couture de la nappe. Tu t’imagines d’ailleurs très bien le boulot que cela à du être de faire chaque fleur.
- Redresse-toi andouille, c'est mal pour ton dos de rester courbé ainsi. - Ouais ouais... Je te promets de finir ce déjeuner en toute tranquillité.
Tu soupires alors que ton nouveau travers arrive. Enfin. Tu te redresses et attrapes tes couverts pour couper en morceau tout ce bordel et pouvoir enfin manger calmement, loin des questions sur le sujet des relations intimes. C’est trop le bordel dans ta tête pour lui en parler. Surtout lui en plus.
- Tu passeras en coup de vent à la maison juste après ? Je ne peux pas laisser ta chemise et ton pantalon dans cet état.
Tu secoues la tête.
- Non t’en fais pas. J’irais à mon appart pour me prendre une douche. J’ai des trucs à ranger en plus… Te fais pas de soucis pour moi.
Ta beuverie de la veille d’ailleurs. Tu avais fini par avoir l’un des pires nuit de ta vie. Tu as fait quoi ? Trois heures de sommeil ? Quatre ? Un mal de crâne et de ventre magistral. Des bouteilles vidées de leur contenu en une soirée. Des mouchoirs usés de larmes. Parce que quand tu veux boire pour oublier, c’est l’inverse qui se produit. Tu te souviens de tout et tout te revient à la gueule.
- Je m’occupe aussi de ton problème demain. D’ici là j’aurais les infos qui me manquent..
Rapide le taureau. Mais c’est qu’il a des contacts. Après tout, c’est comme ça qu’il a trouvé la Vierge, non ?
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Mar 8 Oct - 22:06
Mais même Lilith ne peut s'opposer à Astérion Earth lorsque celui-ci renie toute aide venant de ta part. Plus têtu, je meurs. Cette pensée s'accompagne évidemment d'une habituelle grimace frustrée et de deux yeux le nez en l'air vers le plafond. Tu ne peux rien ajouter, ni insister, car le brun a pris sa décision. Rien ne pourra le faire changer d'avis, pas même un signe astrologique venu de l'au-delà. La première fois que tu t'étais frotté à son caractère, cela remontait à Londres, alors que tu fuyais ton pays natal, l'Italie, à la recherche d'un endroit sain et sauf. Tu avais trouvé un travail dans une entreprise familiale et réputée de la mode, et un drôle de gentleman s'était présenté, ébranlant tout sur son passage. Oh qu'il t'avait énervé, qu'il t'avait fait suer et pourri tes courtes nuits. Mais il n'avait rien lâché... et te voilà maintenant à Tir nà Nog, en bonne santé, vivant et jouissant de la communauté du culte de Lilith. Parfois, l'entêtement d'un bénéficie grandement à l'autre. « Comme tu veux, c'est ton pantalon, pas le mien. » En gros, tant pis pour toi parce que les tâches t'insupportent, qu'elles soient sur tes propres vêtements ou sur ceux de quelqu'un d'autre. La frustration pourrait s'envoler rapidement si seulement on ne venait pas de te refuser une petite sortie, ta bonne action de l'année, une opportunité pour passer un peu plus de temps en compagnie de ton ami. « Demain ? Rien que ça ? » Tu sembles peut-être un peu trop ironique, alors tu murmures à nouveau un "merci" du bout des lèvres. Tu ne voudrais pas qu'il croit à une certaine désinvolture de ta part alors qu'il t'aide à percer à jour un dangereux mystère. « Je te revaudrai ça un jour. », lui lances-tu, ajoutant ce service à une liste déjà bien longue. Puis, ne sachant quoi rajouter, le silence entre vous se prolonge et tu préfères regarder la chair d'un gambas rebondir sur les pics de ta fourchette. Le temps que ton compagnon de table finisse son travers et vous serez prêt pour affronter la légère brise dehors. Et tu devras retourner à l'atelier ou ton appartement seul.
Astérion Earth
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Date d'inscription : 04/07/2019
Messages : 118
Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Sorciers
Date d'inscription : 04/07/2019 Messages : 118 Localisation : Moto, radio, dodo, salle de sport et son appart
Ven 11 Oct - 12:47
- Comme tu veux, c'est ton pantalon, pas le mien.
Qu’il te dit alors que tu manges à ta faim, presque voracement. L’heure tourne et l’après-midi entame sa course. Tu sais qu’il est frustré de te voir dans cet état, mais tu n’as vraiment pas envie de l’amener chez toi, tu n’as pas envie non plus d’aller chez lui. Tu dévies alors la discussion ailleurs alors pour finir ton repas, en disant que demain son problème sera de l’histoire ancienne. Tu ira toi-même confronter le sorcier d’ailleurs. On ne sait jamais.
- Demain ? Rien que ça ?
Tu fronces les sourcils en l’entendant, avalant la dernière bouchée de ton repas improvisé. Tu ne sais plus s’il dit la vérité ou non du coup, mais peut-être aussi que tu n’aurais pas du boire ce verre de whisky d’un seul coup. Tu pensais que cela suffirait avec ce que tu avais déjà avaler. Mais le contre coup de la veille est encore là. Pourquoi tu avais bu comme un trou encore ? Trop émotif. Le round deux est perdu d’avance.
- Je te revaudrai ça un jour.
Qu’il rajoute tout en laissant le silence entre vous. Tu souffles un peu, un peu trop fort d’ailleurs. Des fois tu réagis un peu trop comme l’animal totem de ton signe. Mais qu’importe. Tu sauces ton plat avec du pain et essuie le coin de tes lèvres avec la serviette.
- Hum…
Seule réponse. Tu termines une gorgée d’eau et le regarde. Tu ne sais pas trop comment faire ou dire, mais bon. C’est compliqué avec lui… Tu te contentes alors d’aller dans son sens, en essayant d’être de meilleur humeur. Tu poses ta main sur la sienne.
- Aller fait pas cette tête. On paye et j’te racompagne. Tu vas chez toi ou à l’atelier?
Tu préfères encore insister à le raccompagner quelque part. Tu flippes un peu de le savoir seul après cette histoire, et ce malgré ta mauvaise humeur. Puis après ça, tu pourras prendre une bonne douche chaude pour calmer tes nerfs. Et finir cette journée qui était déjà bordélique.
Anton Virgo
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Date d'inscription : 26/03/2019
Messages : 217
Localisation : dans mes bottes gucci.
Embrumés
Date d'inscription : 26/03/2019 Messages : 217 Localisation : dans mes bottes gucci.
Dim 13 Oct - 12:26
L'hésitation se fait ressentir quand le brun te demande où te déposer. Un petit sourire fatigué s'élève sur la peau de ton visage, rassuré de pouvoir partager encore quelques minutes en compagnie de ton ami. Tu ne veux pas te retrouver seul. Pourquoi ? Un manque particulier d'affection ? La journée ne fait que commencer, la nuit sera longue, tu peux te trouver une âme en perdition pour combler chacun de tes désirs, facilement. Est-ce que tu as peur alors ? Peur d'affronter les ruelles inquiétantes de Tir nà Nog... peur du Coven auquel tu as réchappé de peu... mais pour encore combien de temps ? Tic toc. Les minutes passent, les heures aussi de façon affolantes. Combien de temps tiendras-tu en vie avant qu'ils ne te retrouvent et terminent ce que cet Earl a commencé ? Tu avais évité d'y penser jusqu'à maintenant, et ce n'est qu'en voyant la réaction d'Astérion que tu as commencé à vraiment t'inquiéter. Et s'il y restait lui aussi par ta faute ? Ton cœur bondit dans sa cage alors que tu le regardes dévorer les derniers morceaux de viande, si naïvement. Était-ce une erreur que s'être confié à lui sur cette affaire ? La dernière chose que tu souhaites est sa mort. Il t'a sauvé trop de nombreuses fois pour que ce soit lui qui paye le prix. Mais le mal est déjà fait, et tout ce que tu peux faire, c'est essayer de le seconder au mieux, de le suivre s'il refuse, pour s'assurer que tout aille bien. « Je vais rentrer à la maison. Je ne me sens pas assez inspiré pour faire quoique ce soit à l'atelier. Le bustier peut attendre demain matin. », déclares-tu en sortant ton porte-monnaie et jetant sur la table assez de billets pour payer votre repas. Cela suffira et le serveur pourra garder le reste. « J'espère que ça t'a plu ? » Un sourire satisfait vient frôler tes lèvres alors que tu regardes son assiette vide. Maintenant il peut aller se reposer chez lui, dormir et rêvasser. D'un pas sautillant, tu le suis jusqu'à l'extérieur afin que vous preniez la rue en direction de ton appartement.