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 Workaholic // Salomon & Octavia

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Octavia Tiberia
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Toussotements, gémissements et ronflements émaillent les nuits d’Octavia Tiberia depuis quelques jours.
Elle fait tout son possible pour ne pas montrer à quel point la situation lui est parfaitement désagréable et nuit à son sommeil, en témoignent ses cernes légers. Mais tout cela est en partie de sa faute, Salomon Grass lui a bien proposé sa chambre et elle a refusé tout net. Pourquoi ? Elle se pose encore la question.

La Marquise des Infanticides… réduite à dormir dans un dispensaire de campagne… On aura tout vu ! Le matelas est si fin qu’elle en sent chaque ressort.
La voilà bien en détresse ! Et personne ne viendra la kidnapper, elle… l’idée la fait rire toute seule !

Pourtant, tout cela la ramène également des années et des années en arrière. Avant sa métamorphose, avant sa mort… Sa villa n’était jamais parfaitement silencieuse, sans porte et avec des dizaines d’esclaves, c’était chose impossible. Sans compter que son fils, Lucius, dormait parfois avec elle, son petit corps chaud tout contre elle. Que cet enfant bougeait la nuit !
Elle a perdu toutes ces habitudes comme elle a perdu de vue tout ce qui faisait d’elle une humaine. Elle soupire puis finit par allumer sa petite lampe, créant des ombres chinoises sur les paravents qui lui servent de murs dérisoires. Que ne donnerait-elle pas pour un peu d’intimité ! Mais ses conditions très spécifiques de logements n’aident en rien sa situation. Avec application, elle reprend la rédaction de ses pensées et des informations qu’elle a collecté durant le jour.

Les chuchotements de deux personnes âgées, certainement en train de comploter quelque chose, lui font hausser un sourcil. Fort heureusement, Octavia a une capacité de concentration qui lui permet de faire fi de tout cela et elle replonge dans son carnet et les quelques feuillets volants qu’elle a piqué à Salomon.
Ses pensées dérivent vers le Jardinier des Enfers et sa touchante demande d’amitié. Elle en sourit dans la faible lueur de la lampe. La pureté de sa franchise et de son enthousiasme est parfaitement nouvelle pour elle. Lorsqu’on louvoie et complote pendant des siècles dans une cour pleine de démons prêts à tout pour de l’avancement, toute forme de sincérité vous parait soudain à la fois adorable et parfaitement stupide. Non, Salomon n’a rien de stupide. Naïf, certainement mais son génie ne fait aucun doute.

Et puis naturellement, le fil de ses pensées dérive vers le couple qu’il forme avec Jhaelynra. Elle a évidemment fini par croiser l’humaine sans lui être présentée officiellement. Quelle magnifique créature ! De quoi emballer les plumes des poètes ou chatouiller les pinceaux des peintres, c’est un fait. A eux deux, ils forment un couple apte à inspirer Füssili qui les aurait dépeints dans toute la beauté de leur différence dans une pose lascive. L’Ingénue et le démon. Elle a déjà un titre.

« Concentre-toi sur l’essentiel veux-tu ! »
Octavia revient docilement à son carnet et relit les notes qu’elle a prises lors des explications excessivement complètes et très – trop – scientifiques pour elle de Salomon. Elle tente d’en retirer la moelle pour y donner un sens concret à ses yeux. Tâche peu aisée. Elle n’est nullement biologiste ou mathématicienne. Heureusement, elle a assez de logique pour finir par y voir clair. En grande partie. Elle bute encore sur quelques concepts et idées et sa frustration est si grande qu’elle en oublie … à peu près tout le reste.

Mue par cette volonté de savoir, elle se téléporte devant la porte de Buër. C’est vêtu d’un kimono fleuri un peu trop long qu’elle a piqué dans l’incroyable dressing du démon,(qui lui fait une robe tout à fait flamboyante d’élégance agrémentée d’une ceinture) et pieds nus qu’elle frappe fermement contre le battant. A peine celui-ci pivote-t-il qu’elle assaille son ami, donc, les yeux encore braqués sur son carnet, ouvert entre ses mains.  
- Navrée de vous déranger mais j’étais en train de revoir vos explications sur les composants nécessaires à la maturation de vos Mandragores et je pense avoir mal noté quelque chose. De même je pensais à une engrais capable d'accélérer les … choses...oh…
Elle vient de lever les yeux pour constater qu’il est torse nu et légèrement échevelé. Mortifiée, Octavia pince les lèvres pour cacher son sourire.
- Hummm je dérange, je crois…
Enfin elle pense à jeter un œil à sa montre.
- Sans doute parce qu’il est deux heures du matin. Une heure peu conventionnelle pour une visite, j’en conviens. Je crains m'être un peu oubliée. Cela lui arrive encore souvent, le temps s'écoulant si différemment ici... Son visage se plisse dans une moue d’excuse. Je suis affreusement désolée. Je reviendrais plus tard. Lorsque le soleil sera levé, préférablement.
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Salomon Grass
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There was a boy
A very strange enchanted boy
[...]
And sad of eye
But very wise was he
And then one day
One magic day he passed my way...

Le patio dont il a fait son antre lui offre à voir la voute étoilée, dégagée de toute pollution lumineuse. Les astres brillent avec davantage de force, tels des joyaux incrustés sur les ténèbres. Est-ce l'influence de la Faërie dont la trame se mêle au tissage de leur monde, mais il lui semble voir apparaitre de nouvelles nébuleuses chaque Nuit. Qu'en pense la Mère des Infinis ? Est-elle la même pour tous les univers ?
Oui, c'est une évidence.
Pourquoi se pose-t-il la question ?
Il faudrait établir une nouvelle cartographie astronomique et consulter celle des sidhes si d'aventure ils consignent leurs étoiles sur papier...

Le sommeil le fuit et comme souvent son esprit encombré et volubile l'emmène à explorer des contrées incongrues. Depuis qu'Octavia est parmi eux, chaque journée se colore d'exaltations dont il avait oublié la saveur. Elle est intelligente, curieuse, cultivée, il n'est pas obligé de s'interrompre chaque seconde pour expliquer la signification d'un mot ou la provenance d'une citation. Elle lui répond avec esprit, pertinence et souvent un humour qui le fait rire aux éclat.
"Vous devez vous sentir bien seul, Salomon. Je me trompe ?"
Il n'avait pas su identifier cet état de fait, cette mélancolie fugace l'étreignant de temps à autres et pesant sur son plexus solaire, avant qu'elle ne l'exprime à voix haute. Il avait pourtant rétorqué qu'il était toujours entouré de monde mais au fond de lui, il savait déjà que ça n'était pas ce qu'elle avait voulu dire.
Dysderie lui manquait terriblement et il en venait même à regretter le chaos apporté par sa nièce, la petite Sizreïs. De plus, malgré une certaine stabilité dans sa relation à Jhaelynra, il percevait sans cesse le spectre de sa nature véritable projeter son ombre sur leur amour. La jeune femme s'absorbait avec dévotion dans ses œuvres diligentes sans jamais évoquer l'effroyable vision qu'elle avait eu au Palais d'Emeraude. Ce non-dit obligeait le Jardinier à toujours mesurer son attitude afin de ménager sa dulcinée. Leur couple demeurait d'un platonique frustrant. Ce comportement, à la longue, commençait à grignoter son humeur et son énergie.
Octavia lui offrait une respiration bienvenue où il pouvait être lui même.

On frappe à sa porte avec empressement.
Il s'extirpe de son lit de mousse, enfilant un pantalon de pyjama à la hâte pour aller ouvrir. Dans l'encadrement, baignée de la lumière lunaire qui fait chatoyer les motifs de soie de son peignoir, Octavia se tient là, tout en tâche de rousseur et en courbes subtiles. Un babillage - inintelligible sur l'instant - s'échappe de ses lèvres rondes dont les mouvements agitent le charnu gourmand.
Salomon bat des cils, soudain envahi par son parfum de vigne et de soleil, éberlué, choqué peut-être, par un spectacle qui fait naitre un frisson inattendu le long de sa colonne vertébrale jusqu'à allumer un drôle de pétillement dans ses reins.

- .. Je... Plait-il ?
- Hummm je dérange, je crois…


Le démon s'ébroue, cligne des paupière et passe une main dans sa chevelure broussailleuse. Il se fait l'effet d'un épouvantail.

- Non, point du tout. Jamais, voyons ! fait-il en retrouvant ses bonnes manières.
- Sans doute parce qu’il est deux heures du matin. Une heure peu conventionnelle pour une visite, j’en conviens. Je crains m'être un peu oubliée.
- Toujours ce décalage temporel, n'est-ce pas ?
- Je suis affreusement désolée. Je reviendrais plus tard. Lorsque le soleil sera levé, préférablement.
- Ne le soyez pas, je ne dormais pas. Mon cerveau brillant est un athlète qui rechigne à vouloir trouver le repos alors qu'il y a encore tant de sujet sur lesquels réfléchir. Pardonnez ma mise déplorable et entrez si vous le voulez bien. Je vais nous préparer un peu de tisane.


Le Jardinier des Enfers invite élégamment la Marquise à fouler le seuil de son humble refuge pour la deuxième fois. En refermant la porte, il penche la tête sur le côté, arquant un sourcil.

- Portez-vous l'un de mes kimonos ? s'enquiert-il, sentant une chaleur inopportune l'envahir à l'idée qu'elle se drape dans des vêtements qui ont touché sa propre peau.

Pourquoi s'en troubler ?
C'est ridicule.
Le démon se donne contenance en activant une lampe à huile qui diffuse un halo de lumière chaude dans l'endroit et actionne un réchaud à gaz sous une bouilloire en métal.

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Octavia Tiberia
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- Toujours ce décalage temporel, n'est-ce pas ?
- Tout à fait ! confirme-t-elle avec un petit rire. Elle agite son poignet ceint d’une vieille montre au fin bracelet de cuir. Je devrais me rappeler de la consulter plus souvent. Je suis affreusement désolée. Je reviendrais plus tard. Lorsque le soleil sera levé, préférablement.
- Ne le soyez pas, je ne dormais pas. Mon cerveau brillant est un athlète qui rechigne à vouloir trouver le repos alors qu'il y a encore tant de sujet sur lesquels réfléchir.
- Il va pourtant falloir le mettre au pas. Un esprit épuisé n’est bon à rien comme vous le savez.
- Pardonnez ma mise déplorable et entrez si vous le voulez bien.
Octavia hésite sur le seuil mais après tout, comme ils ne dorment ni l’un ni l’autre… pourquoi pas s’occuper à deux jusqu’à peut-être tomber dans les bras de Morphée.
- Si vous êtes certain que je ne dérange pas. En passant devant le Jardinier, elle remet une mèche blonde en place dans un geste parfaitement naturel. Vous êtes tout pardonné et elle n’a rien de déplorable. De fait, elle n’a l’air nullement gênée par sa semi-nudité qu’elle observe avec un petit sourire indéchiffrable. Pas au milieu de la nuit en tous les cas. Vous vous fondez parfaitement dans le décor si vous voulez mon avis.

Dépourvu d’artifice, comme la nature qui l’entoure dans cette serre. Elle se fait soudain la réflexion qu’elle aimerait le voir sous sa forme d’arbre démoniaque pour voir à quel point il est à sa place dans toute cette verdure. Et par curiosité également. Elle est persuadée qu’il doit être magnifique dans ses atours d’homme végétal.

- Je vais nous préparer un peu de tisane.
Octavia referme son carnet et acquiesce d’un mouvement de tête élégant.
- Avec plaisir.

Elle tourne lentement sur elle-même pour apprécier le décor pittoresque de la chambre de Salomon qui se pare d’ombres et d’une atmosphère très différente qu’en plein soleil. Jour comme nuit en révèlent des charmes différents. Un peu comme leur propriétaire si elle se permettait ce genre de comparaison facile. Elle lève le nez pour contempler la voute céleste qui s’expose dans toute sa splendeur estivale.

- Quelle chance vous avez de pouvoir assister à ce spectacle. Petite fille, il m’arrivait fréquemment d’aller m’endormir au milieu de l’atrium et de me faire réveiller par la pluie, se remémore-t-elle à voix basse.
- Portez-vous l'un de mes kimonos ?
- Hum ? Octavia se tourne vers le démon et caresse du plat de la main la splendeur et le lisse de la soie qui enrobe les courbes de son corps comme une douce caresse. Oh oui… elle a soudain l’air contrite. Je suis allée à la laverie cet après-midi parce que je n’avais plus rien à me mettre sur le dos et… je suis tombée sur cette merveille. Un coup de foudre. Je n’ai pas su résister. Je me suis doutée qu’il vous appartenait et comptais vous demander la permission dès demain ! Mais en attendant… sa bouche se part d’une petite moue suppliante, puis-je le garder ? Je veux bien vous la rendre mais je crains de ne rien porter d’autre en dessous, ajoute-t-elle avec une lueur malicieuse dans les yeux. J’ai dessiné quelques vêtements pour vos couturières mais cela prendra sans doute du temps à confectionner. Mais pour l'heure je suis littéralement à nu.

Toujours avec le même naturel, la démone s’assoit sur le lit de mousse avec un petit soupir de contentement. Oh oui… comme elle l’avait deviné la première fois, il est absolument parfait de tendre fermeté. Elle glisse délicatement les doigts sur le duveteux naturel de la végétation.

- Dites-moi ! A quoi était occupé votre illustre cerveau ? Peut-être qu’en parler à haute voix l’apaisera suffisamment pour vous aider à trouver le sommeil. Elle agite doucement l'échancrure de son décolleté peu habituée à la moiteur du lieu.
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Salomon Grass
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Le geste familier et -ose-t-il le penser- tendre recourbe les coins de sa bouche en un fin sourire. Il regarde la démone évoluer au milieu de la touffeur des plantes qui tendent presque leurs feuilles vers cette jolie intruse, entorse à leur sommeil paisible.

- Hum ? Oh oui…

La voir caresser le tissus avec une telle langueur oblige Salomon à déglutir, ses glandes salivaires soudainement hyperactives. Il ne peut décrocher ses prunelles de la manière dont la soie épouse si fluidement son corps voluptueux. Cependant se sont ses minauderies de petite fille penaude qui lui font manquer la marche d'un battement de coeur. Léger vertige.

- Je suis allée à la laverie cet après-midi parce que je n’avais plus rien à me mettre sur le dos et… je suis tombée sur cette merveille. Un coup de foudre. Je n’ai pas su résister.
- Vous... M'en direz tant,
fait-il les gestes toujours suspendus.
- Je me suis doutée qu’il vous appartenait et comptais vous demander la permission dès demain ! Mais en attendant…

Ses lèvres se gonflent et s'arquent de façon hypnotique. Des sons sortent de cette danse labiale fascinante mais il peine immédiatement à les raccrocher à un sens. Le manque de sommeil serait-il réellement à l'oeuvre ?

- Puis-je le garder ? Je veux bien vous la rendre mais je crains de ne rien porter d’autre en dessous.

Salomon écarquille les yeux et détourne brutalement le regard pour verser de l'eau de pluie distillée dans la bouilloire. Il tente désespérément de ne pas l'imaginer sans son peignoir.
Quelle drôle d'idée !

- Vous pouvez, naturellement ! Un silence. Il glisse une oeillade vers elle, comme si l'observer était chose défendue. Il vous sied magnifiquement....
- J’ai dessiné quelques vêtements pour vos couturières mais cela prendra sans doute du temps à confectionner. Mais pour l'heure je suis littéralement à nu.


Il se secoue d'un rire embarrassé. Il ne devrait pas éprouver cette gêne : il a pour sa part vu suffisamment de typologies de corps nus, vivant ou morts, pour ne plus s'offusquer de la nudité de qui que ce soit et encore moins de la sienne.
Pourtant, s'agissant d'Octavia, la donne semble différente et il ne s'explique pas pourquoi, pas plus qu'il ne comprend ces brefs moments où il se sent le besoin de la toucher, d'établir un contact.
Bizarre.

La préparation d'herbes composée, il n'a plus qu'à attendre que l'eau frémisse. Il volte pour découvrir qu'Octavia a investi son lit. Il ne peut s'empêcher d'arborer une expression amusée.

- Mon lit est-il confortable ? Je sens poindre comme un regret... Je vous avez proposé son usage pourtant ! Vous avez manqué votre chance, ma chère.

Il s'assoit sur le rebord du lit de mousse qu'il a lui même fait poussé à sa convenance.

- Dites-moi ! A quoi était occupé votre illustre cerveau ? Peut-être qu’en parler à haute voix l’apaisera suffisamment pour vous aider à trouver le sommeil.
- Je pensais à vous
, déclare-t-il sans détour, avec cette honnêteté spontanée qu'il ne saurait falsifier. A la manière dont votre présence habille des journées, autrefois routinières, désormais exaltantes à tout point de vue. Je retrouve un allant que je ne soupçonnais pas avoir perdu ! C'est vivifiant !

Il lève le nez vers les étoiles et y promène son regard verdoyant.

- Et avant cela je m'interrogeais sur la nouvelle disposition des étoiles. Des constellations inconnues apparaissent, l'aviez-vous remarqué ? Je suppose que cela est du à la fusion des mondes. Une question en amenant toujours une autre, je me demandais si les Sidhes cartographiaient leur ciel comme nous le faisons ? Quelle est votre opinion sur la question ?

Ce n'est que lorsque son regard retombe qu'il atterrit sur l'échancrure de son décolleté dévoilant la naissance d'un sein pâle et délicatement moucheté.

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Octavia Tiberia
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- Mon lit est-il confortable ?
- Infiniment, soupire-t-elle de manière appuyée. Vous savez bien que oui...
- Je sens poindre comme un regret...
- Nullement ! J’apprécie la sobriété et la finesse de mon matelas. Je n’avais jamais eu conscience d’à quel point les ressorts vous massaient si… agréablement le dos ! ironise-t-elle avec un sourire grinçant.
- Je vous avais proposé son usage pourtant !
Octavia claque de la langue.
- Inutile de remuer le couteau dans la plaie, Salomon, plaisante-t-elle avec un sourire. Je sais voir lorsque j’ai commis une erreur !
- Vous avez manqué votre chance, ma chère.
- Croyez-vous ? Je reste néanmoins à l’affut d’une nouvelle opportunité… chuchote-t-elle comme une conspiratrice avant de rependre. Dites-moi ! A quoi était occupé votre illustre cerveau ? Peut-être qu’en parler à haute voix l’apaisera suffisamment pour vous aider à trouver le sommeil.
- Je pensais à vous.
Un petit rire lui échappe.
- Voilà qui est franc ! Comme d’ordinaire. Dans ce cas, veuillez me pardonner d’investir votre esprit. Oserai-je vous demander à quel propos ?
- A la manière dont votre présence habille des journées, autrefois routinières, désormais exaltantes à tout point de vue. Je retrouve un allant que je ne soupçonnais pas avoir perdu ! C'est vivifiant !
Ravie et flattée, le dos des phalanges d’Octavia caresse brièvement la joue du Jardinier.
- J’en suis heureuse. C’est à cela que servent aussi les amis, je crois.

Le menton du démon se dresse vers les étoiles et Octavia fait de même, légèrement penchée vers l’arrière, les deux mains en appuient contre le matelas.
- Et avant cela je m'interrogeais sur la nouvelle disposition des étoiles. Des constellations inconnues apparaissent, l'aviez-vous remarqué ?
- Non, avoue-t-elle en observant le ciel avec plus d’attention. J’avoue n’avoir pas encore pris le temps d’observer la voute céleste depuis mon arrivée. Figurez-vous que repenser à nos conversations m’occupe suffisamment le soir pour que j’en oublie le temps qui s’écoule, alors le ciel…

Elle se concentre sur les lointains corps célestes et lève la main pour tracer des lignes entres elle avant de froncer les sourcils, perplexe.  

- Où se trouve Cassiopée ? Nos constellations auraient-elles disparues ?
- Je suppose que cela est dû à la fusion des mondes. Une question en amenant toujours une autre, je me demandais si les Sidhes cartographiaient leur ciel comme nous le faisons ? Quelle est votre opinion sur la question ?
- C’est une réflexion intéressante. Toutes les civilisations de notre monde ou presque se sont intéressées aux étoiles. Je ne vois pas de raison de penser qu’aucune des races de faerie n’ait pas fait de même. Peut-être une race dont le ciel constitue un élément important… donc les créatures pourvues d’ailes. C’est une question à poser aux ambassadeurs… ou pourquoi pas au dragon ?

Octavia baisse le regard pour découvrir celui de Salomon perdu sur … son décolleté. Et il ne fait pas mine de s’en détourner.  Figée, elle ne s’en offusquer même pas. Au contraire, elle trouve ce regard… plaisant et se surprend à vouloir lui délivrer un peu plus de peau à contempler. Just un peu. Sa respiration s’accélère doucement marquant son trouble léger. La trouve-t-il agréable à regarder ? Ou est-ce le manque de… développement physique dans sa relation avec son humaine qui le laisse avide de chair féminine ? Quoi qu’il en soit, Octavia n’est pas un substitut. Et puis, quelque chose lui dit qu’il serait totalement mortifié si elle faisait mine d’avoir intercepté son « intérêt » particulier pour sa poitrine. L’eau se met à siffler soudain et afin de les sortir habillement tout d’eux de cet embarras, Octavia pose aussitôt sa main sur la cuisse de Salomon.

- Laissez. Je m’en occupe.
Elle se lève, faisant mine de n’avoir rien remarquer et finit la préparation des tisanes qu’elle verse dans deux tasses comme si elle se trouvait dans sa propre chambre. D’ailleurs, elle se sent ici aussi à l’aise que si c’était le cas. Au passage, elle s’emplit les poumons de cette odeur de terre humide et de plante qu’elle associe à présent immanquablement à son ami. Elle soupire.
- J’aime le parfum qui émane de votre chambre, Buër.
La Marquise revient vers le lit et lui tend son breuvage avec un sourire, ses moyens retrouvés.
- Vous… vous allez bien ? … Voilà au moins une interrogation qui pourra peut-être trouver réponse demain matin. Les étoiles, j’entends…
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Salomon Grass
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- C’est une réflexion intéressante. Toutes les civilisations de notre monde ou presque se sont intéressées aux étoiles. Je ne vois pas de raison de penser qu’aucune des races de faerie n’ait pas fait de même.
- Effectivement. Il doit bien y avoir des voyageurs et des navigateurs parmi eux qui usent des éléments célestes comme point de repère.
- Peut-être une race dont le ciel constitue un élément important… donc les créatures pourvues d’ailes.
- Peut-être existe-t-il des fées spécifiquement reliées aux étoiles ? J'ai eu la sensation que ce peuple s'organisait autour d'éléments naturels : végétation, vent, eau, terre, peut-être qu'il en existe d'autres...
- C’est une question à poser aux ambassadeurs… ou pourquoi pas au dragon ?
- En effet. Ce sont de bonnes piste à explorer...


Le reste de sa pensée s'effiloche dans les méandre du néant. Il ne peut détacher son regard de cette gorge voluptueuse aux valons si charmants. La soie, fluide comme de l'eau suggère les contours d'un sein lourd mais ferme, qu'il pourrait tenir dans l'écrin de sa main.

"As-tu perdu l'esprit !" se fustige-t-il mentalement, chassant l'image lubrique et irrespectueuse qui lui envahit pourtant le crâne, et s'accompagne de sons fantasmatiques. Couve-t-il une fièvre maligne ?
Le sifflement de la bouilloire est un échappatoire bienvenu. Il sacrifie son sens aigue de la politesse pour se recomposer une dignité. Son corps semble réagir étrangement et se raidir à des endroits inopinés. Il a suffisamment documenté son étude des moeurs humaines pour comprendre qu'il s'agit présentement d'une réaction mécanique à un stimuli visuel.
"Ou bien est-ce ce fameux charme qui opère..."

Quelques profondes respirations plus tard, ses constantes reviennent à la normale et il offre à Octavia un visage détendu. Ils sont trop bien élevées tous deux pour revenir sur ce petit incident si, d'aventure, la Marquise s'en était aperçue. Mais elle n'a rien vu, n'est-ce pas ?

- J’aime le parfum qui émane de votre chambre, Buër.
- C'est le parfum de la nature que vous aimez avant tout autre, ma chère, je n'en suis qu'un modeste résidu.
Il lui sourit avec un étrange poids sur le coeur. Je peux toujours vous céder cet endroit le temps que le sergent Wilson trouve un endroit qui répond à votre pathologie. C'est celui qui coche le plus de critère dans l'immédiat. Davantage si vous vous y sentez à votre aise.... Merci.

Il récupère la tasse fumante entre ses doigts d'un air songeur.

- Vous… vous allez bien ?

Salomon lève vers son amie ses grand yeux d'enfant grandi trop vite.

- Je... Je ne ne saurais le dire. Je me sens quelque peu confus. Cela passera, j'imagine. Ma tisane est excellente pour assainir le sommeil : lavande, tilleul et une pointe de fleur d'oranger.
- … Voilà au moins une interrogation qui pourra peut-être trouver réponse demain matin. Les étoiles, j’entends…
- Oui... Les étoiles... Bien entendu.


Mais trouvera-t-il la réponse à toutes les autres interrogations qui l'assaillent : comment peut-il prétendre résoudre les plus épais mystères cosmogoniques quand il n'est même pas capable de solutionner ses propres énigmes intimes ?
Où sont les Infinis absents ?
Pourquoi Rêve a-t-il été tué et s'est il morcelé en petits éclats, fichés dans des corps plus "humains" ?
Comment réformer le Pandémonium sans Mort ?
Que restera-t-il de l'univers une fois Vie défaite ?
Pourquoi comprend-il le langage des arbres de Faërie et des leshis ?
Quels sont ces nouvelles étoiles dans le ciel ?
Pourquoi éprouve-t-il toutes ces choses auprès d'Octavia alors que son cœur appartient déjà à une autre ?
Est-il malade ou simplement fou ?


- Vous me visitiez pour des précisions, il me semble ? A quel propos ? s'enquiert le Jardinier, espérant que ses pensées s'organisent autour de ce point de focal plutôt que de s'éparpiller.
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- C'est le parfum de la nature que vous aimez avant tout autre, ma chère, je n'en suis qu'un modeste résidu.
Elle rejette son objection d’une main.
- Certes, mais il y a quelque chose de particulier ici. Et puis ces plantes vous les avez choisis, n’est-ce pas ? C’est leur ensemble qui me plait.
- Je peux toujours vous céder cet endroit le temps que le sergent Wilson trouve un endroit qui répond à votre pathologie. C'est celui qui coche le plus de critère dans l'immédiat. Davantage si vous vous y sentez à votre aise.... Merci.
- Ne rendez donc pas ma victoire si facile ! Ça n’a rien de drôle ni de très stimulant comme challenge ! Elle balaie la chambre du regard. Et puis je ne suis qu’une intruse en ces lieux. Je m’en voudrais beaucoup de vous arracher à votre élément. Elle referme ses doigts autour de la tasse sans savoir si elle se brûle ou non. Où iriez-vous dormir ? Constatant son air rêveur, elle se penche légèrement vers lui et pose sa main sur la sienne. Vous… vous allez bien ?

Le regard de Salomon trahit un trouble qui la fait soudain se sentir coupable. De quoi exactement ? Elle a bien du mal à le définir.
- Je... Je ne ne saurais le dire. Je me sens quelque peu confus. Cela passera, j'imagine.
- Je vois, fait-elle avec un sourire poli en buvant une gorgée. Tant mieux dans ce cas.

Elle ne peut que lui donner raison. Le désir est versatile et passager. S’il s’agissait bien de désir. Rien n’est moins sûr. Peut-être était-ce simplement de la curiosité. Sans doute que tout rentrera dans l’ordre une fois qu’il aura régler ses soucis de couple. Octavia ne sait même pas pourquoi elle s’attarde sur ce non-sujet.

- Ma tisane est excellente pour assainir le sommeil : lavande, tilleul et une pointe de fleur d'oranger.
- Savoureuse, commente-t-elle sobrement en ressentant une gêne certaine qu’elle tente de diluer au mieux. Nous verrons son efficacité … Voilà au moins une interrogation qui pourra peut-être trouver réponse demain matin. Les étoiles, j’entends…
- Oui... Les étoiles... Bien entendu.

A nouveau, il semble perdu dans des abimes de réflexions qu’Octavia ne perturbe pas. Elle se contente de siroter sa boisson chaude, le nez vers le ciel étincelant.

- Vous me visitiez pour des précisions, il me semble ? A quel propos ?
- Oh des précisions sur les nutriments et matériaux nécessaires à la maturation des Mandragores.

D’une main, elle ouvre son carnet et fait défiler les pages sans essayer de dissimiler quoique ce soit. Elle lui fait suffisamment confiance pour ne pas jouer les fouineurs ou tout du moins ne pas divulguer ce qu’il peut y lire, notamment sur ses descriptions détaillées des liens qui se tissent entre les membres importants de la Surface. Elle s’est même fendue de quelques dessins notamment des paysages et des bâtiments. Sans être douée d’un sens artistique épatant, elle se débrouille toutefois pour capturer l’atmosphère d’un lieu. Enfin elle trouve la bonne page et lui montre les notes qu’elle n’arrive plus ni à déchiffrer, ni à comprendre.
Elle n’a pas conscience que la pulpe délicate de ses doigts a effectivement rougie et légèrement cloquée.

- Au passage, je me dois de vous dire que Patrick et Andrew fomentent une nouvelle escapade ce soir pour aller voir des fées. Vous me pardonnerez mais je les ai laissé sortir. Elle émet un petit rire en les entendant encore « chuchoter » dans le noir. Oui je sais, vous allez devoir les remettre sur pied demain matin et ils vont râler tout leur saoul. Mais nous savons qu’ils ne passeront pas le paddock ouest, comme tous les soirs d’ailleurs, puis rebrousseront chemin. Toutefois j’ai le sentiment que c’est important pour leur moral. Ils gloussaient comme des jeunes hommes prêts à s’encanailler. C’était charmant !
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Salomon Grass
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Qu'Octavia trouve la tisane à son gout le rassénère inexplicablement. Il s'attarde sur le spectacle ravissant de la Marquise, étendue sur la mouse, dans ce drapé de soie accrochant la chaleur de la lumière, telle une nymphe moderne dans un jardin mythique. Son myocarde connait de nouveau des arythmies cardiaques inquiétantes : son pouls accélère sans raison, il s'entend soupirer comme si le poids sur sa poitrine gênait sa respiration, alors que son amie porte une fois de plus la porcelaine à ses lèvres charnues.
Il ne comprend pas que ce tableau intime l'émeut. Sa conscience ne lui formule aucune explication à ses symptômes. Il met cela sur le compte d'une mélancolie passagère due au manque de sommeil.

"Ressaisis-toi, Buër !"

- Vous me visitiez pour des précisions, il me semble ? A quel propos ?
- Oh des précisions sur les nutriments et matériaux nécessaires à la maturation des Mandragores.
- Ma technique initiale était plutôt rudimentaire. J'usais de femmes comateuse sur le point d'être débranchée pour implanter mes embryons génétiquement modifiés dans leurs utérus. La maturation se déroulait donc de manière intra-utérine sur un corps maintenu en vie artificiellement. Mais il s'est avéré que cela était non seulement contraignant mais aussi moralement douteux. J'ai du trouver un procédé différent et moins dépendant de la chair...


Il se penche vers son carnet, ployant son grand corps noueux jusqu'à elle, ses cheveux blonds chatouillant l'épaule d'Octavia.

- Vos croquis sont d'une vivacité indéniable ! Cela agrémente la lecture de plaisante façon. Il plisse les yeux en remarquant le dessin gratté d'un laboratoire qui ressemble fort au sien, ainsi qu'un grand échalas en son sein qui pourrait bien être lui. Serait-ce ma personne que vous avez représenté sur cette estampe ? demande-t-il curieux en tournant son visage vers elle avec un sourire malicieux.

Ils sont si proches, qu'il a tout loisir de se perdre dans les milles nuances d'écorces de ses iris. Pourtant, il s'en désintéresse promptement, les yeux attirés par les cloques sur ses phalanges.

- Octavia ! Vos doigts !

Il lui soustrait sa tasse avec empressement -déposant la sienne au passage- et récupère les mains meurtries entre les siennes.

- Vous n'avez rien senti ?

Déjà les facultés de cicatrisation de la démone sont à l'œuvre, mais cela n'empêche en rien le Jardinier d'user de sa propre magie pour la soigner. De minuscule filaments lumineux, tels des racines translucides aussi délicates que des cheveux d'ange, poussent de la paume de Salomon, et s'infiltrent par les pores d'Octavia pour mieux investir sa chair, activant ainsi la régénération. Durant le processus, ses prunelles vertes ont pris une teinte viride irradiante qui transperce l'atmosphère de cocon chaleureux.

- Voilà qui devrait aller mieux.... fait-il, ses appendices refluant puis coupant tout contact pour regagner son corps.
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Octavia Tiberia
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- Ma technique initiale était plutôt rudimentaire. J'usais de femmes comateuse sur le point d'être débranchée pour implanter mes embryons génétiquement modifiés dans leurs utérus. La maturation se déroulait donc de manière intra-utérine sur un corps maintenu en vie artificiellement. Mais il s'est avéré que cela était non seulement contraignant mais aussi moralement douteux.
- Oui effectivement, approuve la Marquise, songeuse. Il va falloir songer à créer qu’elle chose de plus adéquat. Quelque chose qui s’appuie tant sur les avancées considérables de la science que de vos pouvoirs. Une sorte… d’utérus végétal…  
- J'ai dû trouver un procédé différent et moins dépendant de la chair...
- Oh vous avez déjà trouvé donc ? Octavia lui sourit affectueusement en tournant les pages. Je ne sais même pas pourquoi je m’étonne encore. Qu’utilisez-vous dans ce cas ?
- Vos croquis sont d'une vivacité indéniable !
- Vous trouvez ? s’étonne-t-elle. J’avoue m’y essayer essentiellement parce que souvent un dessin vaut mille mots.
- Cela agrémente la lecture de plaisante façon.
- Je vous remercie, fait-elle, légèrement rougissante. Elle sait que ce compliment n’a été dicté que par la franchise la plus brute et non pas par la simple flatterie facile.  Même si je ne destine pas vraiment ce carnet à être lu par quiconque en-dehors de moi.
Il stoppe son avancée en désignant un dessin particulier qui fait sourire la démone.
- Serait-ce ma personne que vous avez représenté sur cette estampe ?
- Je ne sais pas si je dois me sentir soulagée que vous vous soyez reconnu ou outrée que vous en doutiez ! réplique-t-elle, se moquant d’elle-même, avant de relever la tête.

Le vert de son regard est décidément particulièrement intense et lorsqu’il pétille de cette façon, il a plus que jamais l’air d’un jeune garçon facétieux dans le corps d’un homme. Avec beaucoup de tendresse, Octavia glisse une mèche blonde derrière l’oreille du Jardinier.

- Je ne pouvais décemment pas rendre au mieux ce laboratoire sans l’énergie du maitre de ces lieux. Même si ce ne sont que quelques traits esquissés à la va vite. Ses doigts s’attardent sur sa joue avant qu’elle ne les retire. Cette chambre risque fort de s’y retrouver un jour. Elle m’a fait forte impression, glisse-t-elle sur le ton de la confession interdite.

- Octavia ! Vos doigts ! s’exclame-t-il soudain sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Elle tourne ses mains débarrasser de sa tasse pour en voir les meurtrissures. Sa bouche se plisse d’une moue agacée.
- Ca n’est rien, ne vous inquiétez pas.
- Vous n'avez rien senti ?
- Non. Comme vous le voyez j’ai une désensibilisation certaine de la peau. Dans quelques minutes, il n’y paraitra plus, lança-t-elle alors que ses mains sont englouties par celles de Salomon.

Néanmoins, Büer se sent malgré tout obligé de la soigner et Octavia observe le phénomène avec une curiosité aussi avide qu’il n’en a montré auparavant pour une certaine partie de sa personne. Ses doigts aventureux et sans crainte vont à la rencontre de ses filaments étranges qui éclairent le spectacle d’une lueur dorée.

- C’est magnifique ! admire-t-elle dans un souffle.
Elle ne sent rien ou presque, comme de légères chatouilles au bout de ses doigts.
- Voilà qui devrait aller mieux…
La Marquise observe les filaments s’en retourner sous la peau de leur propriétaire, parfaitement fascinée.
- Effectivement. Sa peau neuve a perdu la moindre trace de brulure. Vous n’étiez pas obligé mais merci. Votre pouvoir est absolument incroyable ! Il est rare que le Pandémonium offre des capacités ainsi tournées vers le vivant. Elle n’a que la douleur et la mort en elle et rien d’autre. Son sourire se fait plus mélancolique. A croire que même Mort s’est inclinée devant votre volonté de faire s’épanouir la vie d’une façon ou d’une autre. Votre existence même prouve que le Pandémonium est capable de façonner des êtres d’exception qui transcendent cette unique fonction de psychopompe. Même si les moyens utilisés pour arriver à ce résultat restent affreux, évidemment.

Elle a gardé ses mains prisonnières des siennes sans même y prêter attention, en caressant et pressant la chair délicatement. Elle observe ce manège l’air perdu dans ses pensées.

- C’est étrange… si la douleur ne me fait rien, je ressens encore les sensations plus agréables… votre peau contre la mienne par exemple. Que l’on soit démon ou humain, le pouvoir de l’esprit reste fascinant.
Elle semble sortir soudain d’une sorte de transe et émet un petit rire en libérant enfin les mains de Salomon.
- Navrée… je me suis laissée emportée, je crois.  
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Salomon Grass
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- C’est magnifique !

Une fleur de feu déploie ses pétales au creux de la cage thoracique de Salomon, diffusant une douce chaleur qui lui colore les joues. Cette expression d'émerveillement sincère est en contraste saisissant avec le visage horrifié de Jhaelynra la seule fois où elle a été témoin de sa véritable forme.
C'est doux et réconfortant, deux mots qu'il associe très souvent à la présence d'Octavia.

- Voilà qui devrait aller mieux…
- Effectivement. Vous n’étiez pas obligé mais merci.
- L'idée de vous savoir blessée m'est insupportable. Que nous soyons doté d'une constitution solide ne change rien au fait qu'une blessure demeure une blessure.
- Votre pouvoir est absolument incroyable ! Il est rare que le Pandémonium offre des capacités ainsi tournées vers le vivant. Elle n’a que la douleur et la mort en elle et rien d’autre. A croire que même Mort s’est inclinée devant votre volonté de faire s’épanouir la vie d’une façon ou d’une autre. Votre existence même prouve que le Pandémonium est capable de façonner des êtres d’exception qui transcendent cette unique fonction de psychopompe. Même si les moyens utilisés pour arriver à ce résultat restent affreux, évidemment.
- Je n'ai pas toujours su guérir, à la vérité. Mes premières capacités se tournaient avant tout sur la création de miasmes, microbes et autres bactéries nuisibles, en plus de mon don de commander à la vie végétale de manière plutôt offensive et nocive. C'est à force de travail sur moi même que j'ai pu transcender mes propres limites : si je pouvais contaminer, je pouvais également guérir, si je pouvais rendre la nature agressive et empoisonnée, je pouvais également la rendre foisonnante et curative. Il n'y a pas d'ombres sans source de lumière, de la même façon qu'il n'y a pas de Mort sans Vie. Je reste persuadé que nous ne sommes pas que les côtés piles de la pièce, comprenez-vous ? J'ignore de quelle nature sont vos pouvoirs, mais je sais que vous êtes également en mesure de produire leur effet inverse, avec un long, patient et courageux travail de déconstruction pour décloisonner notre esprit du carcan qu'on lui a imposé. L'âme est capable de tout, Octavia ! Elle mue, se métamorphose, se transcende, se récrée. C'est ma conviction la plus profonde et la plus ferme.


A mesure qu'il discourt, Salomon presse avec ferveurs les mains de la démons. Leurs phalanges s'élancent dans un étrange balai de caresse et d'effleurement d'une tendresse qui émeut profondément le Jardinier des Enfers sans qu'il ne sache réellement pourquoi.

- C’est étrange… si la douleur ne me fait rien, je ressens encore les sensations plus agréables… votre peau contre la mienne par exemple. Que l’on soit démon ou humain, le pouvoir de l’esprit reste fascinant.....Navrée… je me suis laissée emportée, je crois.

Elle s'échappe soudain, prise d'un sursaut de pudeur que son comparse ne partage pas. Il rattrape ses deux mains fuyantes pour les garder prisonnières de ses doigts.

- Nullement, ma douce et belle amie. Je suis plus que ravi de pouvoir vous procurer quelques bienfaits. Cela me prouve que c'est effectivement votre esprit qui par discipline déconnecte les carneaux de la douleur pour vous protéger de vos traumatismes enfouis.

De sa large paume gauche aux pattes effilées, il sert les dextre et senestre de la Marquise contre son torse. De sa main libre, il caresse avec délicatesse la joue de cette femme exceptionnelle à l'âme si tristement contusionnée.

- Touchez-moi autant que vous le désirez si cela vous est bénéfique, déclare-t-il tout de go, sans réfléchir le moins du monde à la portée ambigüe d'une telle tirade. Il n'a en ligne de mire que le fait d'être secourable auprès d'une amie qu'il affectionne profondément.


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Octavia Tiberia
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La bouche d'Octavia esquisse un petit sourire alors qu'elle écoute attentivement le plaidoyer passionné de Salomon.
- C’est… une conviction réconfortante mais je crains qu’elle ne s’applique pas à tous. Je prends des vies mais n’en donne pas Salomon. Je ne peux vous en faire la démonstration ici au risque de faire mourir tout ce que vous avez patiemment planter. Elle pince les lèvres puis poursuit. Mon pouvoir est la suite logique de ma forme démoniaque, tout comme vous. Vous êtes très certainement familier du phénomène de nuée ardente libérée par un volcan ? C’est ce qui m’a tuée. Et dans cette nouvelle vie, mon corps est capable d’en créer une, calcinant tout sur son passage. Il n’y a pas d’autres faces à ce pouvoir. A peine puis-je favoriser le renouveau mais le processus est long et n’est qu’une conséquence du pire. Peut-être cela se joue-t-il au mérite ? Au hasard ou à l’ancienneté ? Peut-être n’avais-je pas ce qu’il fallait en moi, tout simplement.

Elle se fait l’effet d’être l’une de ces vieilles personnes qui envie la jeunesse, la passion et l’allant des jeunes générations et cela n’a rien de très réjouissant. Elle ne peut qu’utiliser sa valeur ailleurs plutôt que de gâcher son temps et son énergie à une hypothétique mutation. Son regard se perd sur leurs doigts enlacés.
- Quoiqu’il en soit, cela n’est pas très grave. D’autres choses sont à accomplir et penser présentement…  C’est étrange… si la douleur ne me fait rien, je ressens encore les sensations plus agréables… votre peau contre la mienne par exemple. Que l’on soit démon ou humain, le pouvoir de l’esprit reste fascinant... Mais elle finit par refluer, consciente soudain de franchir quelques limites. Navrée… je me suis laissée emportée, je crois.

Sa retenue retrouvée ne semble pas être au goût de Salomon qui revient cueillir ses mains.
- Nullement, ma douce et belle amie. Je suis plus que ravi de pouvoir vous procurer quelques bienfaits.
Elle émet un petit rire et secoue la tête attendrie.
- Vous le faites bien plus que vous ne vous en doutez, Salomon.  
- Cela me prouve que c'est effectivement votre esprit qui par discipline déconnecte les carneaux de la douleur pour vous protéger de vos traumatismes enfouis.
- Oui, c’est un effet la conclusion la plus logique. Ma douleur est enfermée, quelque part et je ne suis pas si pressée que cela de lui ouvrir la porte.

Elle écarquille les yeux lorsqu’il attire ses mains contre son torse et clôt les paupières lorsqu’il attarde ses doigts sur sa joue. La caresse est douce et elle pousse un mince soupir. Sous sa paume, elle sent son cœur battre avec force et son métronome à quelque chose d’apaisant. Rarement on l’a touchée avec autant d’égard.  

- Touchez-moi autant que vous le désirez si cela vous est bénéfique.
Tout le visage de la démone se plisse d’une affection sincère.
- Salomon… Je sais que vous ne pensez nullement à mal mais gardez vous de prononcer ce genre de paroles devant autrui. Vos mots, bien qu’emprunts d’une sincère démonstration d’amitié, je le sais, pourraient être mal interprétées, me comprenez-vous ? Si vous ne souhaitez pas peiner votre aimée, ne laissez aucune place aux folles rumeurs de médire sur notre relation.

Néanmoins, pour apaiser sa remontrance et parce qu’elle en a envie, Octavia se penche et vient déposer un délicat baiser sur la joue du Jardinier, y attardant peut-être une ou deux secondes de plus ses lèvres.
- Vous êtes un bon ami, carissime, fait-elle en lui souriant. Le surnom affectueux lui est revenu spontanément dans sa langue natale. Toujours ployée vers lui, ses yeux marrons brillent soudain d’une lueur de convoitise. Me trouverez-vous affreusement inconvenante si je vous demandais d’un jour me montrer votre véritable forme ? Je sais que vous considérez cela comme un geste un peu trop intime alors je n’insisterais pas si cela vous gêne, pas mais je suis affreusement curieuse.
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Salomon Grass
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- Il n’y a pas d’autres faces à ce pouvoir. A peine puis-je favoriser le renouveau mais le processus est long et n’est qu’une conséquence du pire. Peut-être cela se joue-t-il au mérite ? Au hasard ou à l’ancienneté ? Peut-être n’avais-je pas ce qu’il fallait en moi, tout simplement.
- Cela n'a rien à voir. Comme vous l'avez si habilement souligné le pouvoir de suggestion est puissant. Si vous refusez vous même d'admettre votre légitimité, alors cette nouvelle facette de vos dons se dérobera éternellement à vous. Il n'est nulle question de critères à valider, mais davantage de la conviction d'en être parfaitement capable. C'est un acte de foi et de volonté pure.
- Quoiqu’il en soit, cela n’est pas très grave. D’autres choses sont à accomplir et penser présentement…
- Tout ce que je peux vous dire c'est que toute coulée de lave est amenée un jour à être colonisée par une végétation débordante de vie. Chaque diamant est un morceau de charbon avant d'être taillé et poli. Chaque période de destruction entraine des élans d'innovations... Un jour viendra où vous ne serez plus esclave des douleurs de votre passé.


La discussion dérive sur son sens du toucher, sur sa stupéfaction de pouvoir éprouver la délicatesse d'un contact mais pas la peine d'une plaie.

- Touchez-moi autant que vous le désirez si cela vous est bénéfique.
- Salomon… Je sais que vous ne pensez nullement à mal mais gardez vous de prononcer ce genre de paroles devant autrui.
- Pourquoi, donc ?
demande-t-il ingénument.
- Vos mots, bien qu’emprunts d’une sincère démonstration d’amitié, je le sais, pourraient être mal interprétées, me comprenez-vous ?
- Je n'en suis pas certain. Réconforter une amie est-il si répréhensible devant témoin ?
- Si vous ne souhaitez pas peiner votre aimée, ne laissez aucune place aux folles rumeurs de médire sur notre relation.


L'expression du jardinier se froisse d'incompréhension.

- Jhaelynra touche un bon nombre d'indigents à qui elle dispense sa générosité de coeur. Elle se déploie en contact répétés et cela n'a jamais mis en péril nos sentiments l'un pour l'autre. Au contraire, c'est une qualité que j'admire immensément chez elle. Pourquoi me serait-il refusé de vous prodiguer à vous, mon amie précieuse, ma merveilleuse camarade entre tous, un peu de ce même secours ? Cela ne fait aucun sens. Du reste...ajoute-t-il en se penchant la tête vers elle pour lui chuchoter à voix basse. Il n'y a aucun témoin pour jaser de je ne sais quelle ineptie, ici.

Salomon darde sur elle ses grands yeux verts et franc. Il ne saisit pas en quoi être un bon ami serait antinomique d'être un bon amoureux. Le baiser sur sa joue, moelleux et délicieusement agréable semble lui donner raison.

- Vous êtes un bon ami, carissime.

Il sourit la poitrine pétillant d'étincelles de joie virevoltante.

- Me trouverez-vous affreusement inconvenante si je vous demandais d’un jour me montrer votre véritable forme ?

Buër se prend à rougir plus violemment que si elle lui proposait de s'exhiber parfaitement nu.

- Je sais que vous considérez cela comme un geste un peu trop intime...
- En effet.
- Alors je n’insisterais pas si cela vous gêne, mais je suis affreusement curieuse.

Il darde sur elle une oeillade intense avant de finalement lever les mains qu'il retient toujours en otage à sa bouche. Il dépose ses lèvres sur les sommets des métacarpes bosselés à la naissance de ses doigts, sans la quitter des yeux.
Peut-être qu'Octavia saura le trouver beau sous son véritable aspect ?

- Un jour, ma mie, je vous en fais la promesse. Mais si je dois me dépouiller ainsi crûment, promettez-moi d'en faire autant.
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- Pourquoi me serait-il refusé de vous prodiguer à vous, mon amie précieuse, ma merveilleuse camarade entre tous, un peu de ce même secours ? Cela ne fait aucun sens.
Evidemment qu’il ne comprend pas. Elle se doit toutefois d’insister.
- Pour vous mon cher… parce que vous n’avez pas la même tournure d’esprit déplorable de certains. Elle grimace. Comme la mienne. Je sais de quoi sont capables de simples rumeurs. Savez-vous précisément ce à quoi pense Jhaelynra ? Je n’en suis pas certaine. Le doute est un sentiment qui vous grignote méchamment alors même que vous vous en croyez prémuni.
- Du reste… Il n'y a aucun témoin pour jaser de je ne sais quelle ineptie, ici.
- Il est vrai… C’est bien pour cela que je vous suggérai de garder ce genre de choses entre nous, chuchote-t-elle en l’imitant avec un rire léger.
C’est d’ailleurs ce qui la décide à l’embrasser sur la joue, marque impulsive d’affection qui ne lui est pourtant pas coutumière.

- Vous êtes un bon ami, carissime. Me trouverez-vous affreusement inconvenante si je vous demandais d’un jour me montrer votre véritable forme ?
Voyant son visage se parer d’écarlate, elle ajoute aussitôt.
- Je sais que vous considérez cela comme un geste un peu trop intime...
- En effet.
- Alors je n’insisterais pas si cela vous gêne, mais je suis affreusement curieuse.

Il la fixe avec tant d’intensité qu’elle se demande quelques secondes si elle n’a pas commis un grave impair en laissant parler sa curiosité naturelle. Finalement il lui baise les mains sans jamais la libérer de son regard pénétrant. Elle en frissonne délicieusement et lui sourit pour lui signifier que quoiqu’il décide, elle ne lui en voudra nullement.

- Un jour, ma mie, je vous en fais la promesse.
- Vraiment ? Son visage s’éclaire soudain comme s’il venait d’être illuminé de l’intérieur. Merci de satisfaire les caprices de la vieille démone indiscrète que je suis ! Je vous laisserai évidemment choisir le bon moment. J’ai… pratiquement toute l’éternité devant moi. En théorie, plaisante-t-elle.
- Mais si je dois me dépouiller ainsi crûment, promettez-moi d'en faire autant.
Son enthousiasme s’éteint subitement alors qu’elle reprend possession de ses mains.
- Oh. Je vous ai déjà fait part de mon apparence sous cette forme, non ? Ça n’a rien de … elle se mord l’intérieur de la joue, cherchant ses mots… d’élégants ou de plaisant à l’œil.

Elle se rend alors compte à cet instant qu’elle n’a pas envie de paraitre laide ou repoussante à ses yeux. Or ce sont exactement les mots qu’elle emploierait pour se décrire. Ses doigts se faufilent dans ses cheveux, les repoussant sur un côté.

- Soit, s’il n’y a que cela pour vous décider, je promets. Les coins de sa bouche rebiquent tristement. Je crains que cette image de désolation ne s’inscrive durablement sur vos rétines… que vous ne me perceviez plus qu’ainsi par la suite, avoue-t-elle, un peu gênée de se montrer futilement frivole. C’est stupide je le sais bien, vous avez certainement vu une quantité indénombrable de corps mutilé… j'aimerai simplement ne pas compter parmi ceux-là...
Parce qu'il s’agit d’elle… et de lui… Et elle n’a pas de meilleure explication à lui donner.

Elle ramasse sa tasse et boit une gorgée pour tenter de retrouver contenance.
- Je vais finir ma tisane et vous laisserai tenter de trouver le repos.  
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Infernaux

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- Un jour, ma mie, je vous en fais la promesse.
- Vraiment ?
- Le mensonge ne fait nullement partie de mes habitudes.


Son expression suscite chez le démon une multitude de micro-réactions en chaine : accélération du pouls, pétillement dans la cage thoracique, l'impression de gagner en légèreté, une grêle substantielle de la peau, un sentiment de félicité aussi enfantine que le visage poupon d'Octavia serti de son regard rieur. Tout de même, quel contraste saisissant de la voir passer de la femme de tête au contrôle irréprochable à la gamine espiègle émerveillée.

- Merci de satisfaire les caprices de la vieille démone indiscrète que je suis ! Je vous laisserai évidemment choisir le bon moment. J’ai… pratiquement toute l’éternité devant moi. En théorie...
- En théorie seulement. Je vous fais la promesse de ne guère tarder à le choisir. Mais si je dois me dépouiller ainsi crûment, promettez-moi d'en faire autant.


Le ravissement de la Marquise s'étiole et la lueur juvénile dans ses prunelles disparait aussitôt. Salomon se fait l'impression d'être un énorme lourdaud écrasant une fleur rare et fragile sous sa botte pataude. Son si vaillant coquelicot... A-t-il encore été trop loin ? A-t-il manqué de tact ou de pudeur ? Il craint tant de lui paraitre grossier.

- Oh. Je vous ai déjà fait part de mon apparence sous cette forme, non ? Ça n’a rien de … d’élégants ou de plaisant à l’œil.
- A moi seul d'en juger,
rétorque-t-il avec douceur. “Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.” Votre âme est l'une des plus belles qu'il m'ait été donné de croiser au cour des siècles.
- Soit, s’il n’y a que cela pour vous décider, je promets. Je crains que cette image de désolation ne s’inscrive durablement sur vos rétines… que vous ne me perceviez plus qu’ainsi par la suite.
- Octavia, jamais rien ne pourra ternir l'opinion que j'ai de vous
, déclare-t-il avec cette solennité franche et directe tout en lui tenant les épaules.
- C’est stupide je le sais bien, vous avez certainement vu une quantité indénombrable de corps mutilé…
- C'est juste, je me suis accoutumé à bien des maux.
- J'aimerai simplement ne pas compter parmi ceux-là...


Il ploie vers elle, accrochant son regard avec cette intensité qui lui est si propre.

- Je vais simplement vous voir sous tous les angles, vous connaitre de tous les points de vue... souffle-t-il comme on murmure à un prêtre dans un confessionnal. Je veux pouvoir croire qu'entre nous, une confiance absolue et totale règne, et vous le prouver.

Un silence s'installe, recueilli, respectueux. Le Jardinier ne brusquera jamais la Marquise. Lorsque tous deux seront prêts à affronter le regard de l'autres, le moment sera venu : demain, dans plusieurs semaines, dans quelques années voir des siècles si la guerre n'écourte pas leur espérance de vie.

- Je vais finir ma tisane et vous laisserai tenter de trouver le repos.

Reproduisant un geste qu'elle lui a déjà prodigué, il repousse délicatement une mèche de ses cheveux derrière le lobe de son oreille.

- Faites. Je me tiens à disposition d'autres de vos questions à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Toujours, pour ma chère amie.
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