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Mar 25 Oct - 14:05
- Oh, mein Gott !!! Theodora fixe avec incrédulité l’homme allongé sous elle qui la contemple avec un sourire entre l’incompréhension et la fascination, les mains ancrées à ses hanches nues. Installée à califourchon sur ses cuisses, la jeune femme est en soutien-gorge, les cheveux emmêlés comme si on avait passé des doigts dedans et les lèvres gonflées. Elle croit comprendre ce qu’il vient de se passer et un flot d’émotion qui va de l’embarras à la rage la submerge faisant ricaner la responsable de toute ceci.
« Il fallait que tu reviennes maintenant… » soupire Sekhmet… « il est à point ! Finissons donc ce que j’ai commencé ! » « Certainement pas ! »
Encore une nouveauté que la déesse d’ingénie à inventer pour lui rendre la vie impossible. Theodora se dégage aussitôt et enfile son pull pour se couvrir, les joues cuisantes de gêne et de colère. « Tu ne perds rien pour attendre ! Tu n’as aucun droit de te servir de mon corps de cette façon ! » « Je suis une déesse. J’ai tous les droits sur toi humaine ! »
Pas tant que Theo aura encore son mot à dire dans cette histoire ! Elle s’explique comme elle peut auprès de l’homme dont elle ne connait même pas le nom, le pousse dehors (parce que oui… en plus Sekhmet a conduit sa conquête dans le lit que Theo essaie de partager avec Ebène). Il tente de la retenir avec beaucoup trop d’instance et lorsque la jeune femme se dégage sèchement, il se montre plus agressif et l’insulte, la traitant de « salope d’allumeuse ». Quand bien même elle ne peut foncièrement pas lui donner tort, l’attitude de l’homme ne plait absolument pas à Sekhmet qui joint sa colère à celle de Theo, ouvre la porte et pousse l’opportun dehors avant de s’enfermer. Theo tremble de partout et remet mécaniquement de l’ordre dans leur petite chambre et dans sa tenue. Après avoir réarranger les draps et ses cheveux, elle grimace en sentant sa peau tirer dans son cou. Avec horreur, elle découvre dans un petit mouchoir de poche qu’elle a en plus un large suçon tout frais.
Elle s’écroule sur le lit, se sentant horriblement nauséeuse et coupable. Depuis son réveil dans les bunkers, elle vit un semi cauchemar ou presque. Non seulement elle doit gérer la colère et la haine de Sekhmet qui la pousse parfois à commettre des mesquineries contre Ebène, mais elle doit en plus faire face à la jalousie d’Erzulie Dantor qui ne semble pas plus aimer le couple qu’ils forment (ou essaient au moins). Leurs déesses respectives se mènent une guerre froide et larvée dont Ebène et elle sont les seules victimes. Résultat, ils ne se touchent qu’à peine et lorsqu’ils tentent de dormir ensemble, l’un ou l’autre fini par terre. Souvent Ebène découche à l’infirmerie et bien que cela la peine atrocement, elle ne peut lui en vouloir. Pourtant ils s’accrochent encore l’un l’autre, sans doute un peu désespérément. Comment contrer la volonté de deux déesses ?
Ils se voient donc de moins en moins souvent et Theo s’abrutit de mille et une tâche la journée pour s’empêcher de réfléchir et endormir un peu Sekhmet au passage. Elle donne quelques cours d’histoire aux classes ouvertes par la sorcière de Malsheem, Ygerne, s’entraine avec Bertus, participe à quelques explorations pour tenter de combler Sekhmet autrement qu’en méchancetés auprès d’Ebène et rend tous les services qu’on lui demande, s’épuisant à la tâche. Malgré tout, la déesse égyptienne a encore trouvé le moyen de repousser les limites de l’insupportable. Que ce serait-il passé si elle n’avait pas lutté pour reprendre le contrôle ? Elle se disait bien que la mission prenait bien trop de temps…
- Ca va trop loin… murmure-t-elle pour elle-même. Beaucoup trop loin. Mais comment faire pour arrêter tout ça ? Cesser de se battre et donc de se voir ? L’idée la rend plus malade encore. Pourtant… qu’elle autre solution a-t-elle ? Elle refuse de revivre ce qu’il vient de se passer une seconde fois…
Lorsque la porte s’ouvre soudain, Theo essaie de se reprendre mais la culpabilité, visible sur son visage comme le nez au milieu de la figure, la prend à la gorge et sans même réfléchir aux conséquences, elle se jette au cou d’Ebène où elle y niche son visage. Elle prend une profonde inspiration pour chasser le parfum de l’autre homme de ses narines. - Je suis désolée Ebène… tellement désolée… Et fatiguée… tellement fatiguée de cette bataille constante contre elle-même. Tout ce qu'elle demande, c'est un peu de paix... et de retrouver quelques instants d'intimité avec l'homme... non l'avatar de son coeur.
Ébène Maintenon
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Mar 25 Oct - 16:58
You a slave And this a slave ship
Cinq mois. Cinq mois et rien ne lui aura été épargné.
A présent qu'il est conscient de la présence d'Erzulie Dantor, il l'entend baragouiner dans un coin de son crâne, indécrottable mouche du coche, semeuse habile de zizanie. Une foutue emmerdeuse, en somme. Non seulement la loa est possessive, mais elle est également agressive et agitée. Prompte à brandir ses couteaux et à railler l'ensemble de la gente masculine, elle cause au brave Docteur Maintenon d'atroces migraines. Pour qu'il en récente à ce point la douleur, c'est qu'il doit mobiliser une quantité d'énergie énorme pour la faire taire. Par les esprits, qu'il préférait quand elle se contentait de le manipuler dans l'ombre de sa cervelle. Au moins sa morne existence ne troublait personne et son comportement n'occasionnait aucun remous. Il lui arrive de perdre conscience de ce qu'il fait et de retrouver celle-ci dans un espace-temps différent. Qu'a-t-il fait durant ce laps de temps de blanc total ? Il n'en a aucune idée, mais il est pratiquement sûr que Erzulie a pris les commandes de sa vieille carcasse. Et les perspectives n'ont rien de rassurant. La victime préférée de sa colocataire divine est Theodora. La peine est double : elle ne trouve pas l'humaine digne de son zombie et elle méprise la chatte qui tourmente son cher véhicule. En parfaite mère poule abusive, elle défend son "fils" et malmène femme et déesse sans concession.
Ebène est à bout.
Il ne trouve la paix qu'en s'alcoolisant (son métabolisme évacuant trop rapidement l'alcool) ou en dormant (un changement radical dans son mode de vie.) Malheureusement, son sommeil n'a rien de réparateur et son teint gris en témoigne. Josie s'inquiète de le retrouver de plus en plus souvent dans un des lits de l'infirmerie, à baver sur un oreiller ou à s'empiffrer de paracétamol. Une fois, elle l'a surpris en train de se taper la tête contre un mur pour faire taire les babillages intensifs de l'esprit squatteur. Il n'avait même pas remarqué qu'il saignait du front.
Ebène en a raz le séant de ces divinités envahissantes et despotiques. Ebène veut sa femme. Ebène veut la paix !
Lorsqu'il se dirige d'un pas décidé vers la chambre qu'il partage avec Theodora, ce jour là, c'est pour en découdre avec toutes ces foutaises. Il est temps de cesser de subir et de commencer à négocier, voir à sévir. Aussi, est-il quelque peut décontenancé par cette soudaine démonstration d'affection sortie de nulle part. Il y a un moment que Theodora ne s'est pas révélée aussi câline. Il reste pétrifié, une poignée de secondes.
Li swe sèks. Li twonpe ou. Trèt! Bouzen! Elle transpire le sexe. Elle t'a trompé. Traitresse! Putain !
- N'importe quoi. s'insurge-t-il( à sa mesure) brusquement. Theodora n'est pas comme ça. Je commence à sérieusement souper de toutes ces mesquineries de femmes hystériques. Déesses ou pas!
Malgré le ton calme, son timbre grondant et ses prunelles sombres trahisse la tempête qui couve. Pour la première fois, le froid Docteur Maintenon, dévoile une facette de caractère inédite : une impérieuse et juste colère.
Theodora Henning
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Mar 25 Oct - 17:47
- N'importe quoi.
Sans comprendre à quoi il fait référence, Theodora recule (il n'a même pas esquissé un mouvement vers elle après tout) et l’observe. Il a l’air mal, presque autant que lorsqu’il n’était qu’une sorte de zombie qui oubliait les fondamentaux de la survie. Elle sait qu’il souffre de la présence d’Erzulie Dantor. Sans doute se montre-t-elle aussi véhémente que Sekhmet. Josie lui a même dit qu’il buvait… Ils se font plus de mal qu’autre chose mais ni l’un ni l’autre ne trouve la volonté d’arrêter et de ne plus se voir. Elle perçoit également une certaine colère dans son regard, rarement expressif. Contre-elle ? A-t-il deviné ?
- Theodora n'est pas comme ça. Elle recule encore alors que sa culpabilité monte d’un cran. Elle n’arrive plus à soutenir son regard et joue avec le tissu de ses gants. Dieu sait ce que sa déesse lui susurre à l’oreille.
« La vérité peut-être. C’était sans doute l’action de trop non ? Qu’on en finisse avec lui et bon débarras. » Theo serre les poings. Comme elle la déteste quand elle joue à ce genre de jeu mesquin sans même en avoir quoique ce soit à faire de ses sentiments. - Je ne suis pas quoi… ? - Je commence à sérieusement souper de toutes ces mesquineries de femmes hystériques. Déesses ou pas ! - Ebène… ?
Elle se laisse tomber sur le lit et ses traits se froissent d’un réel chagrin avant qu’elle n’arrive à se reprendre. - Tu as raison, ça ne peut plus durer comme ça. On se fait bien trop de mal mutuellement sans même arriver à puiser un peu de réconfort ou… de paix l’un avec l’autre. Elle déglutit plusieurs fois et se force à avouer. Sekhmet a… ramené un autre homme dans notre chambre juste pour nous faire du mal et nous séparer et je… si je n’avais pas repris conscience à temps…
Elle frissonne sans pouvoir continuer. « Remets-toi petite humaine. Nous cohabitons non ? Tu m’as fais subir tes coucheries avec cet homme, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas t’imposer les miennes. » Theo se prend la tête entre les mains, enfonce ses doigts dans son cuir chevelu et éructe avec une rage qui l’effraie elle-même et qui semble même surprendre la déesse lionne. - Tais-toi ! Tu n’as aucun droit ! Il s’agit de mon corps, tu n’es qu’un parasite !
Ébène Maintenon
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Mar 25 Oct - 19:09
- Tu as raison, ça ne peut plus durer comme ça.
Ebène baisse le regard vers Theodora, accablée sur le bord de leur lit. Son coeur gratte contre les parois de sa cage thoracique à coups de griffes furieuses.
- On se fait bien trop de mal mutuellement sans même arriver à puiser un peu de réconfort ou… de paix l’un avec l’autre. - Je te vois venir, déclare-t-il sèchement. Je ne te quitterais pas. Je ne leur donnerais pas ce plaisir. Je refuse de plier devant deux grognasses incapables de contenir leurs humeurs. Tu es la seule chose avec ma fille et Josie qui m'apporte réconfort et humanité. Je ne ferais pas une croix dessus. - Sekhmet a… ramené un autre homme dans notre chambre juste pour nous faire du mal et nous séparer et je… si je n’avais pas repris conscience à temps…
Pouri a ! Li se yon chen fi ! La pourriture ! C'est une chienne!
Non , techniquement c'est une chatte.
Li pa merite ou! Elle ne te mérite pas.
Tu ne me mérites pas plus. J'ai toujours eu du respect pour toi, depuis mon enfance, mais là, tu te comportes comme la pire des garces. C'est décevant. Pourquoi ai-je cru en toi ?.
Le toupet de cette pensée coupe la chique de la loa qui reste silencieuse.
- Tais-toi ! Tu n’as aucun droit ! Il s’agit de mon corps, tu n’es qu’un parasite !
Theo semble mener le même genre de conciliabule interne avec la lionne. Ebène en profite pour s'asseoir et enlacer les épaules de sa compagne. Car oui, n'en déplaise aux deux déesses, Theodora était la femme qu'il s'était choisie! Le zombie enfouit son nez aquilin dans l'épaisseur des boucles brunes en vrac et dépose un baiser sur la tempe de la jeune femme.
- Tu as raison. Elles ne sont que des parasites. Elles ne sont pas en mesure de nous dicter les règles... Regarde-moi. Il lui tient délicatement le menton. Les dieux ont perdu leurs enveloppes corporelles parce que le temps passant, plus personne ne croyaient en eux. Ils ont perdu de leur force et de leur tangibilité... Ni Dantor, ni Sekmeth ne se rendent compte du pouvoir de la damnatio memoriae...
Theodora Henning
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Mar 25 Oct - 20:16
Theodora le suit du regard alors qu’il s’approche. Elle se coule contre lui lorsqu’il étreint et soupire de bien-être. Chaque feulement intérieur est tout bonnement ignoré. Elle est bien là, peu lui importe ce que pense leurs deux égoïstes déesses. - Tu n’es pas fâché ? demande-t-elle d’une petite voix en frottant son suçon comme pour le faire disparaitre. Je suis tellement désolée… jamais je n’aurais fait ça…je me sens si sale.
Elle frémit en sentant son nez dans ses cheveux et sa bouche contre sa peau. Sa main gantée se glisse jusque la joue mal rasée d’Ebène et elle tourne la tête pour l’embrasser longuement… effacer le goût de cet autre qui la répugne.
- Tu me manques tellement, souffle-t-elle douloureusement. - Tu as raison. Elles ne sont que des parasites. Front à front, Theo recule la tête et baisse le regard. - Des parasites qui arrivent pourtant à nous rendre la vie…compliqué. - Elles ne sont pas en mesure de nous dicter les règles... - Elles font en tout cas de leur mieux… - Regarde-moi. Elle obéit et se noie dans la noirceur de son regard toujours bouillonnant de quelque chose qu’elle a rarement pu contempler. S’il est prêt à se battre pour eux, elle en fera tout autant. - Les dieux ont perdu leurs enveloppes corporelles parce que le temps passant, plus personne ne croyaient en eux. Ils ont perdu de leur force et de leur tangibilité... Ni Dantor, ni Sekmeth ne se rendent compte du pouvoir de la damnatio memoriae... - Oui sans doute… mais j’ai l’impression que leurs petites démonstrations de pouvoir là-haut leur a donné un léger regain. Tu vois bien comment les gens nous regardent…
Avec méfiance, fascination, crainte ou vénération.
Elle encadre à nouveau son visage et claque le museau de la lionne d’un autoritaire « Silence ! ». Ses pouces vêtus de satin frottent contre ses pommettes.
- Ce qui est certain c’est qu’on fonce droit dans le mur à ce rythme-là. Nous devons reprendre le contrôle de nos vies. J’en ai assez d’être leurs jouets et leur souffre-douleur. Je ne sais même pas pourquoi Erzulie Dantor me déteste à ce point…ni pourquoi elle trouve ça si drôle de me pousser hors du lit…
Elle a une petite moue agacée en ce rappelant ces douloureux réveils. Elle repose sagement ses mains sur ses cuisses et réfléchis à la question. Contraindre les deux déesses demanderait sans doute beaucoup d’énergie et ne ferait que les contrarier davantage.
- Bien. Mesdames les déesses, il est temps de se comporter comme telle et non pas comme des gamines frustrées. « Je ne te permets pas, petite et ridicule humaine ! » - Je me fiche que tu me le permettes ou non, c’est ce que tu es Sekhmet ! Ebène et moi souhaitons la paix et être ensemble sans être harcelés par votre mécontentement. Donc... Erzulie Dantor, que puis-je faire pour que tu cesses de me haïr ?
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Mar 25 Oct - 22:26
- Oui sans doute… mais j’ai l’impression que leurs petites démonstrations de pouvoir là-haut leur a donné un léger regain. Tu vois bien comment les gens nous regardent… - Tu viens de le dire : ils nousregardent. Pas Erzulie, pas Sekhmet. Ils regardent les êtres dotés de pouvoirs qui les ont sauvés : Ebène et Théodora. Les rescapés du musée se fichent éperdument de la fille de Râ, ils respectent avec déférence la conservatrice aux pouvoirs surhumains qui les a sortis du pétrin. Pas elles, nous. - Ce qui est certain c’est qu’on fonce droit dans le mur à ce rythme-là. Nous devons reprendre le contrôle de nos vies. - En effet. Cinq mois, ça n'a que trop duré. - J’en ai assez d’être leurs jouets et leur souffre-douleur. Je ne sais même pas pourquoi Erzulie Dantor me déteste à ce point…ni pourquoi elle trouve ça si drôle de me pousser hors du lit… - Elle... Elle est possessive et hyper protectrice. D'une certaine manière, elle me préserve depuis des années de la souffrance. Elle estime sans doute que toi et surtout les piaulements de ta chatte égyptienne sont une source de souffrance.
Ak engratitid ! Ki moun ki te ede yo pi byen viv avatarizasyon yo? Se pa modi papa l Se mwen ! Et d'ingratitude ! Qui les a aidé avec leur avatarisation ? Pas son foutu père ! C'est moi !
- Bien. Mesdames les déesses, il est temps de se comporter comme telle et non pas comme des gamines frustrées....Je me fiche que tu me le permettes ou non, c’est ce que tu es Sekhmet ! Ebène et moi souhaitons la paix et être ensemble sans être harcelés par votre mécontentement. Donc... Erzulie Dantor, que puis-je faire pour que tu cesses de me haïr ?
Chat la dwe nou respè. Se li menm ki te kòmanse Ou dwe pi byen fòme l pou l obeyi, ti fi mwen an. Pa gen moun ki gen dwa fè ti gason m nan mal ! La chatte nous doit le respect. C'est elle qui a commencé. Tu dois mieux l'entraîner à obéir, ma fille Personne n'a le droit de blesser mon garçon.
Ebène a un froncement de sourcils. C'est la première fois que la loa exprime ouvertement un attachement sentimental et maternel envers lui.
- ....... Elle dit... en gros que Sekhmet nous doit à elle et moi le respect, que nous sommes les seuls à vous avoir tendu la main pour vous aider à mieux gérer votre cohabitation et aussi, je crois qu'elle t'en veux de ne pas maitriser cette ingrate. Ou de ne pas essayer. Elle prétend que c'est ta déesse qui a commencé et qu'elle ne fait que me défendre.
Soupir blasé.
- Une vraie cour de recrée.
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Mar 25 Oct - 23:57
Theo patiente, bras croisés sur sa poitrine. - ....... Elle dit... en gros que Sekhmet nous doit à elle et moi le respect, que nous sommes les seuls à vous avoir tendu la main pour vous aider à mieux gérer votre cohabitation et aussi, je crois qu'elle t'en veux de ne pas maitriser cette ingrate. Ou de ne pas essayer. Elle prétend que c'est ta déesse qui a commencé et qu'elle ne fait que me défendre.
Theo écarquille les yeux et ouvre la bouche, outrée par les propos de cette déesse qui ne comprend absolument rien à la situation. Sekhmet de son côté trouve cela presque amusant.
« Comme elle est certaine et bouffie de son importance la petite loa. Peu m’importe son aide. C’est toi qui en avait besoin. « Oh toi, plus tard hein ! »
- Une vraie cour de recrée. Theo fronce les sourcils, absolument pas amusée par la situation. Elle essaie de maitriser cet élan de rage qui bouillonne de plus en plus et inspire profondément. Être rabaissée pour ses efforts, voilà un terrain bien trop familier et piquant. « On dirait qu’elle a égratigné ta fierté petite humaine. » « La ferme ! »
- Je n’essaie pas ? répète-t-elle d’une voix contenue. Je n’essaie pas ! C’est ce que tu penses aussi ? Elle glisse sur le côté pour mieux dévisager Ebène. C’est… extrêmement gonflé de sa part. Parce qu’elle n’a aucune fichue idée de ce que c’est que de cohabiter avec une déesse du massacre et de la colère. Absolument aucune. Quand on ne sait pas, on ne juge pas Erzulie Dantor. Elle se comporte comme une mère possessive qui de toute façon a décidé de détester sa belle-fille. Ce qui est ridicule. A-t-elle changé de rôle à force de te côtoyer ? Protectrice des femmes et des enfants ? Une vaste blague, oui ! Si c’était le cas, elle ne mépriserait pas une déesse bafouée… peu importe les raisons, peu importe les circonstances. Eh bien qu'elle continue donc de me détester parce que je ne maitriserais personne. J'ai dit que je l'aiderais, c'est ce que je ferai... Si ça ne lui plait pas, tant pis ! Je ferai son job à sa place.
« Elle n'aura jamais ma reconnaissance. Si je devais l'accorder à quelqu'un ça serait à toi. Tu m'as libérée après tout. » - Oh toi parlons-en deux secondes ! Je sais que les hommes n’ont fait que te trahir et que tu considères que ce qu’Ebène t’a fait il a cinq mois est un nouveau couteau dans le dos mais pitié pourrais-tu essayer de passer à autre chose ? « Jamais ! » Elle hurle si fort que Theo se masse les tempes. « Il n’en a qu’après toi et me ferait disparaitre dans l’instant s’il le pouvait ! » - … Tu… tu es jalouse ? «… Bien sûr que non ! Mais je n’ai même pas été digne d’excuse, toi tu en as eu ! … Comment peux-tu lui faire confiance à présent ? … Comment moi je le pourrais ? »
Theo garde le silence un moment, temps qu’elle met à profit pour tenter de démêler les émotions de de la déesse des siennes. - Je crois… que Sekhmet est profondément blessée.
« Ne dis donc pas n’importe quoi ! A force plus rien ne peut m’atteindre. Cesse ton sentimentalisme. » « Tu ne peux pas me cacher quoique ce soit, tu sais… »
- Blessée parce que tu as piétiné la confiance qu’elle t’avait accordée malgré sa méfiance mais aussi parce que tu ne la considères même pas digne d’excuses.
Ébène Maintenon
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Mer 26 Oct - 9:37
- Je n’essaie pas ? Je n’essaie pas !
Ebène hausse les épaules. Il est évident pour lui que qu'il s'agit l'avis biaisé d'une entité déconnectée de la réalité. Aussi trouve-t-il la réaction de Theodora démesurée et... heurtante. (Evidemment rien ne se lit sur sa trogne outre une profonde perplexité).
- C’est ce que tu penses aussi ? - Evidemment que non. - C’est… extrêmement gonflé de sa part. Parce qu’elle n’a aucune fichue idée de ce que c’est que de cohabiter avec une déesse du massacre et de la colère. Absolument aucune. Quand on ne sait pas, on ne juge pas Erzulie Dantor. - Elle sait très bien, sinon elle ne m'aurait pas conduit à t'aider. Elle est juste de mauvaise foi. Inutile de jouer son jeu en le prenant aussi vertement. C'est... du gaspillage d'énergie, achève-t-il d'un timbre monocorde. - Elle se comporte comme une mère possessive qui de toute façon a décidé de détester sa belle-fille. Ce qui est ridicule. - Nous sommes d'accord. - A-t-elle changé de rôle à force de te côtoyer ? Protectrice des femmes et des enfants ? Une vaste blague, oui ! Si c’était le cas, elle ne mépriserait pas une déesse bafouée… peu importe les raisons, peu importe les circonstances. Eh bien qu'elle continue donc de me détester parce que je ne maitriserais personne. J'ai dit que je l'aiderais, c'est ce que je ferai... Si ça ne lui plait pas, tant pis ! Je ferai son job à sa place. - Colère contreproductive, assène-t-il blasé.
Toutes ces piailleries de bonnes femmes commencent sérieusement à le raser. Avec un énorme soupir, il se laisse tomber en arrière, sur le matelas, en se massant l'arrête du nez.
Mwen pa nan move lafwa... Je ne suis pas de mauvaise foi... Si, complétement. Tu sais très bien que Theodora fait ce qu'elle peut. Humpf... C'est ça, boude..
Pendant qu'il rabroue la loa, Theo sermonne sa déesse. Le zombie écoute d'une oreille distraite.
- Oh toi parlons-en deux secondes ! Je sais que les hommes n’ont fait que te trahir et que tu considères que ce qu’Ebène t’a fait il a cinq mois est un nouveau couteau dans le dos mais pitié pourrais-tu essayer de passer à autre chose ? … Tu… tu es jalouse ?... Je crois… que Sekhmet est profondément blessée. - Je ne l'aurais pas remarqué..., déclare-t-il avec un cynisme à peine voilé. - Blessée parce que tu as piétiné la confiance qu’elle t’avait accordée malgré sa méfiance mais aussi parce que tu ne la considères même pas digne d’excuses.
Cette fois, il se redresse sur les coudes avec une mine clairement courroucé (bien qu'il ne hausse nullement la voix et que son faciès se froisse à peine).
- Tu plaisantes ?! Je me suis excusé plusieurs fois ! Elle n'écoute pas. Mes efforts ne sont jamais assez grands pour obtenir son pardon. Qu'elle me dise directement ce qu'elle attend de moi, qu'on en finisse ! Je lui ai déjà dit que j'étais navré d'avoir dû la calmer avec des moyens aussi radicaux. Je n'avais pas le choix : elle risquait de te tuer et elle par la même occasion. À l'état d'essence volatile elle aurait été trop faible pour s'"accrocher à un autre hôte, surtout après une telle démonstration de pouvoir. Je vous ai protégé toutes les deux. Si cette bougresse est incapable de le comprendre, qu'y puis-je ?
Il se laisse retomber à l'horizontal. Les femmes sont fatigantes. Les femmes divines encore plus.
Theodora Henning
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Mer 26 Oct - 10:11
- Je ne l'aurais pas remarqué... Theodora fronce les sourcils devant le cynisme dégoulinant du docteur qui n’aide en rien. - Non… non tu ne remarques pas Ebène. Je ne te parle pas seulement de colère. Je te parle de sentiment… Blessée parce que tu as piétiné la confiance qu’elle t’avait accordée malgré sa méfiance mais aussi parce que tu ne la considères même pas digne d’excuses. - Tu plaisantes ?! Je me suis excusé plusieurs fois ! Elle n'écoute pas. Mes efforts ne sont jamais assez grands pour obtenir son pardon. Qu'elle me dise directement ce qu'elle attend de moi, qu'on en finisse ! Je lui ai déjà dit que j'étais navré d'avoir dû la calmer avec des moyens aussi radicaux. Je n'avais pas le choix : elle risquait de te tuer et elle par la même occasion. À l'état d'essence volatile elle aurait été trop faible pour s'accrocher à un autre hôte, surtout après une telle démonstration de pouvoir. Je vous ai protégé toutes les deux. Si cette bougresse est incapable de le comprendre, qu'y puis-je ?
Sekhmet émet un reniflement de dédain mais Theo sent autre chose, bien dissimulé derrière.
« Il s’est excusé auprès de toi. C’est très différent. Tu vois bien que cet homme n’est bon à rien comme tous les autres. Quant à ma faiblesse présumée, il aime apparemment se raconter de belles histoires pour mieux se regarder en face. »
Theo ferme les yeux un instant et grimpe sur le lit jusqu’à pouvoir le surplomber et fixer ses yeux dans les siens.
- Tu n’es pas très doué en négociation et en psychologie, docteur. Premièrement arrête de l’appeler bougresse. Figure-toi qu’elle n’apprécie pas. Etonnant n’est-ce pas ? Tu penses que ma colère est contreproductive ? Je t’invite à faire le même constat sur ton cynisme. Tu n’as pas l’air de saisir la place que tu avais pour elle avant…
« Veux-tu cesser de dire n’importe quoi ! » « Parce que j’ai tort ? »
Theo considère son silence comme une réponse en soi. - Tu t’es excusé auprès de moi. De nombreuses fois c’est vrai. Jamais auprès d’elle directement. Or c’est elle qui considère avoir été lésée dans cette affaire. Avec n’importe qui d’autres, elle serait certainement passée à autre chose une fois avoir explosé de colère. Avec toi, elle continue à flamboyer comme au premier jour, allant même jusqu’à clamer qu’elle te hait. Tu sais ce qu’on dit sur la haine non ?
Ébène Maintenon
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Mer 26 Oct - 10:30
- Tu n’es pas très doué en négociation et en psychologie, docteur. Ebène grogne à son tour, imitant sa déesse sans en avoir conscience. Premièrement arrête de l’appeler bougresse. - Est-ce ma faute si elle est têtue comme une mule ? - Figure-toi qu’elle n’apprécie pas. Etonnant n’est-ce pas ? - Ce n'est pas fait pour être apprécié, bougonne-t-il. - Tu penses que ma colère est contreproductive ? Je t’invite à faire le même constat sur ton cynisme. Tu n’as pas l’air de saisir la place que tu avais pour elle avant…
Ebène hausse un sourcil en regardant sa compagne en biais.
- Tu t’es excusé auprès de moi. De nombreuses fois c’est vrai. - Auprès de vous, corrige-t-il. - Jamais auprès d’elle directement. Or c’est elle qui considère avoir été lésée dans cette affaire.
Le zombie plisse les yeux.
- Avec n’importe qui d’autres, elle serait certainement passée à autre chose une fois avoir explosé de colère. Avec toi, elle continue à flamboyer comme au premier jour, allant même jusqu’à clamer qu’elle te hait. - Es-tu en train de m'expliquer que Sekhmet est jalouse... de toi ? C'est ridicule, je vous considère sur un pied d'égalité. - Tu sais ce qu’on dit sur la haine non ?
Après un silence, Ebène fait basculer brusquement Theodora sous lui. Il fixe de ses grand yeux sombre les iris de l'humaine ET de la lionne.
- Sekhmet, regarde-moi. C'est à toi que je m'adresse. Je n'ai jamais cessé d'avoir tes intérêt à coeur autant que ceux de Theodora. Je suis bien placé pour savoir que vous êtes comme des vases communicants. Néanmoins, je sais également que vous êtes différentes. Je ne l'ai sans doute pas assez montré.... En ce cas, je vais te demander d'être attentive. Ce geste est pour toi...
Avec une lenteur calculée, sa bouche chute vers la sienne sans la quitter des yeux. Il l'embrasse avec une délicatesse, passionnée mais tendre. Un véritable baiser romantique. Les paroles de sa fille lui sont revenues en mémoire : Ch'aska et Marisol se sont accordées sur leur amour pour un seul homme...
Theodora Henning
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Mer 26 Oct - 11:24
Dos sur le matelas, Theodora le regarde, surprise. Sekhmet n’a pas cessé de s’insurger sur les propos qu’osait proclamer la jeune femme sur ce qu’elle pouvait éprouver. Mais Theo l’ignorait ostensiblement.
- Sekhmet, regarde-moi. C'est à toi que je m'adresse. L’attention de la déesse se traduit par son soudain silence. - Je n'ai jamais cessé d'avoir tes intérêts à cœur autant que ceux de Theodora.
« A d’autres ! Je suis certaine qu’il a pensé plus d’une fois à se débarrasser de moi. » « Tais-toi. Ecoute. »
- Je suis bien placé pour savoir que vous êtes comme des vases communicants. Néanmoins, je sais également que vous êtes différentes. Je ne l'ai sans doute pas assez montré.... En ce cas, je vais te demander d'être attentive. Ce geste est pour toi...
« Empêche-le ! Empêche-le de faire quoique ce soit idiote d’humaine ! Il va chercher à nous manipuler ! »
Mais pour une fois, sans doute aidée par la panique de la déesse, Theo arrive à la tenir en place. Difficile de dire qui de l’humaine ou de la lionne réagit en premier. Sekhmet pose les paumes contre son torse pour le repousser. Theo l’arrête et referme ses doigts sur son vêtement. C’est ensemble qu’elles finissent par se laisser aller, lui rendant son baiser, le pressant contre elles. Les doigts satinés se glissent dans les boucles foncés d’Ebène. Les lèvres cherchent plus de contact, poussées par une volonté double.
Lorsqu’ils se séparent enfin, le cœur de Theo cogne anormalement vite dans sa poitrine. - La négociation vient de prendre un tournant je crois… Alors que la jeune femme s’attend presque à une envolée colérique, la déesse lionne reste anormalement silencieuse. - Elle ne dit plus rien… je suppose que c’est… Elle s’arrête soudain en pleine phrase et ses iris se fendent, prenant une couleur dorée. La déesse referme ses poings sur le tissu déjà malmené du pull d’Ebène et l’attire à elle pour un baiser dévorant qui se termine par une légère morsure possessive sur sa lèvre inférieure. - Je t’ai vu et entendu, humain. Ne me trahis pas à nouveau… « Parce que toi… je t’aime bien. »
Theo papillonne des cils et revient à elle en souriant. Son pouce caresse ses lèvres. - Elle ne veut plus être blessée. Pas par toi en tout cas. Ca ne résout pas le manque de considération qu’Erzulie Dantor éprouve à mon égard mais… c’est déjà un mieux je crois. Tu nous manques...
Sekhmet ne dit rien. Qui ne dit mot consent.
Ébène Maintenon
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Ven 28 Oct - 10:13
- La négociation vient de prendre un tournant je crois… - Positif ou négatif ? s'enquiert le bon docteur. - Elle ne dit plus rien… je suppose que c’est… Je t’ai vu et entendu, humain. Ne me trahis pas à nouveau… - Bien.
Il est naïf de faire des promesses qu'il n'est pas certain de pouvoir tenir. Il préfère s'engager à faire au mieux. C'est la signification de ce laconique "Bien" qu'il ponctue néanmoins d'un "Merci" assorti d'un sourire aussi léger que doux.
- Elle ne veut plus être blessée. Pas par toi en tout cas. - Entendu. - Ca ne résout pas le manque de considération qu’Erzulie Dantor éprouve à mon égard mais… c’est déjà un mieux je crois. - Elle s'y ferra. Il ne lui laisse pas le choix, de toute manière. - Tu nous manques...
Cette fois, les commissures de ses lèvres rebiquent plus longuement. Il contemple la double conscience dans le corps désirable qu'il tient dans ses bras. Avec une langueur calculée, il glisse ses doigts sous le satin des gants, caressant la peau gondolée de cicatrices. Il les lui retire tout en bénissant le derme abîmé de baisers, tout en épinglant ses compagne de son regard incisif.
- Vous aussi.
Et il semble avoir une idée très précise de la manière de rattraper le temps perdu.
Theodora Henning
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Ven 28 Oct - 11:36
- Ca ne résout pas le manque de considération qu’Erzulie Dantor éprouve à mon égard mais… c’est déjà un mieux je crois. - Elle s'y ferra. Theodora arque un sourcil. - J’ai du mal à y croire et je te trouve très optimiste. Tu nous manques...
« Peux-tu éviter de me mêler à tout cela ! La seule chose qui me manque c’est la chaleur de mon père ! »
Mais Theodora ne l’écoute déjà plus, focalisée sur les doigts du docteur qui courent sous ses gants. Des gestes emprunts de langueur et d’une intimité qui lui retourne le cœur à chaque fois. Lui montrer ses mains est toujours un moment difficile pour elle mais il a une façon de les embrasser qui lui fait presque oublier les cicatrices qui les déforment. C’est pourquoi elle se laisse aller à toucher son visage avec ses doigts nus, caressant les coins relevés de sa bouche, sa joue mal rasée. Lorsqu’il la regarde de cette façon elle s’embrase sans avoir besoin d’être touchée par le soleil.
- Vous aussi. - Vraiment ? souffle-t-elle en écartant les cuisses pour les glisser contre ses hanches avec un petit sourire qui se fane un peu lorsqu’elle l’observe plus attentivement. Tu as l’air épuisé mon amour… Elle se redresse légèrement pour pouvoir embrasser son visage avec beaucoup de délicatesse. Je suis tellement désolée pour tout cela. Je sais que quelque part, Erzulie Dantor a raison. Sa main se faufile jusque sa nuque qu’elle pétrit doucement. Si j’avais plus de force de caractère, comme Marisol, je serais capable de lutter d’égale à égale avec Sekhmet. Elle frissonne en repensant à l’homme qui se trouvait sur ce lit il y a quelques minutes encore et se presse contre Ebène pour le chasser loin de son esprit à défaut de pouvoir effacer la marque qu'il a laissé sur elle. Je pourrais utiliser ses pouvoirs sans avoir à la supplier et qu’elle n’en fasse qu’à sa tête.
Ébène Maintenon
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Ven 28 Oct - 13:16
- Vraiment ? - Vraiment, affirme-t-il avec un ton sans réplique. Il presse son corps courbaturé contre le sin si souple et si chaud. - Tu as l’air épuisé mon amour…
"Mon amour". Ce simple mot transforme sa bradycardie en bonds sautillants. Son palpitant se prend soudain pour un cabri. Sans en avoir conscience, ses yeux s'animent d'une flamme puissante.
- Sans toi, le sommeil n'a rien de réparateur... Ce n'est pas du "bon" épuisement.
Il frotte son visage contre ses paumes caressantes. Il ignore pourquoi il trouve ses mains fripées si fascinantes. Il aime leur contact c'est tout.
- Je suis tellement désolée pour tout cela. - Ce n'est pas de ta faute. Nous devons juste... apprendre à faire avec. - Je sais que quelque part, Erzulie Dantor a raison.
Son tarin flatte tendrement la tempe de la jeune femme.
- Si j’avais plus de force de caractère, comme Marisol, je serais capable de lutter d’égale à égale avec Sekhmet. Je pourrais utiliser ses pouvoirs sans avoir à la supplier et qu’elle n’en fasse qu’à sa tête. - Ce n'est pas une question de force de caractère. C'est une question de temps, de circonstances et d'entrainement. Marisol a vécu des expériences traumatiques qui l'ont conduite à devoir apprendre au plus vite. Moi, j'ai eu du temps. Tu dialogues avec Sekhmet, vous pouvez trouver un terrain d'entente, c'est plus que dans d'autres cas d'avatarisation... Erzulie Dantor, à sa manière détournée et pétrie de mauvaise foi, a simplement soumis l'idée qu'il faudrait travailler ce point.
Humpf...
- Elle grommelle mais ne me dément pas, ajoute-t-il avec un sourire en coin.
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Ven 28 Oct - 16:23
- Tu as l’air épuisé mon amour… - Sans toi, le sommeil n'a rien de réparateur... Ce n'est pas du "bon" épuisement.
Le voir chercher le contact de ses mains et l’une des choses les plus érotiques qu’il lui ait été donné d’expérimenter et Theo se mord les lèvres, le corps de plus en plus échauffé. - Alors ne fuis plus notre lit. Reste avec moi… avec nous. Même si j’ai bien compris pourquoi tu le faisais… Je suis tellement désolée pour tout cela. - Ce n'est pas de ta faute. Nous devons juste... apprendre à faire avec. La jeune femme hoche la tête. - Oui…beaucoup de choses ont changés depuis qu’on est ici. Je sais que quelque part, Erzulie Dantor a raison.
Elle ronronne presque en le sentant si proche d’elle à nouveau. Elle a l’impression qu’ils ne se sont pas touchés de cette façon depuis une éternité.
- Si j’avais plus de force de caractère, comme Marisol, je serais capable de lutter d’égale à égale avec Sekhmet. Je pourrais utiliser ses pouvoirs sans avoir à la supplier et qu’elle n’en fasse qu’à sa tête. - Ce n'est pas une question de force de caractère. C'est une question de temps, de circonstances et d'entrainement. Marisol a vécu des expériences traumatiques qui l'ont conduite à devoir apprendre au plus vite. Moi, j'ai eu du temps.
Les doigts brûlés malaxent maintenant les trapèzes du docteur tandis que la bouche de Theo flatte ses mâchoires.
- Le temps… je ne suis pas certaine d’en avoir malheureusement. Surtout si Sekhmet peut se montrer utile pour reprendre la ville, un jour ou l’autre. - Tu dialogues avec Sekhmet, vous pouvez trouver un terrain d'entente, c'est plus que dans d'autres cas d'avatarisation... Erzulie Dantor, à sa manière détournée et pétrie de mauvaise foi, a simplement soumis l'idée qu'il faudrait travailler ce point. Theo revient s’appuyer sur l’oreiller, une moue amusée sur les lèvres. - Elle a dit ça ? - Elle grommelle mais ne me dément pas. Plongée en pleine réflexion, les caresses de la jeune femme se font plus légères. - Trouver un terrain d’entente avec une déesse bornée, tête brulée et orgueilleuse ? … Plus facile à dire qu’à faire… « Je t’entends tu sais ! » - Oui je sais que tu m’entends. Mais c’est ce que tu es… Elle se fiche de sauver les gens comme de notre survie je crois… j’ai peur que le simple attrait du combat soit … un peu trop dangereux et qu’elle refuse d’écouter qui que ce soit comme la première fois contre ces choses dans le brouillard.
« C’est faux. » « Quelle partie exactement ? » « Notre survie de m’indiffère pas. La sienne non plus. »
Les yeux de Theo reviennent se vriller dans les iris sombres d’Ebène. Elle tend le cou pour l’embrasser, fait durer leur baiser qui en devient bien plus passionné. - Toi… murmure-t-elle contre sa bouche avant de la conquérir à nouveau. Peut-être est-ce finalement toi notre terrain d’entente.
Ébène Maintenon
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Ven 28 Oct - 20:50
- Le temps… je ne suis pas certaine d’en avoir malheureusement. - Non, il est évident que dans votre cas nous en manquons. - Surtout si Sekhmet peut se montrer utile pour reprendre la ville, un jour ou l’autre. - Tu dialogues avec Sekhmet, vous pouvez trouver un terrain d'entente, c'est plus que dans d'autres cas d'avatarisation... Erzulie Dantor, à sa manière détournée et pétrie de mauvaise foi, a simplement soumis l'idée qu'il faudrait travailler ce point. - Elle a dit ça ? - Elle grommelle mais ne me dément pas. - Trouver un terrain d’entente avec une déesse bornée, tête brulée et orgueilleuse ? … Plus facile à dire qu’à faire…....Oui je sais que tu m’entends. Mais c’est ce que tu es… Elle se fiche de sauver les gens comme de notre survie je crois… j’ai peur que le simple attrait du combat soit … un peu trop dangereux et qu’elle refuse d’écouter qui que ce soit comme la première fois contre ces choses dans le brouillard. - Ce qui fera donc la différence sera donc l'entrainement pour retrouver rapidement le contrôle et ta persévérance dans celui-ci. Il te faut un instructeur adéquate. Je peux t'enseigner certaines choses, mais je ne suis pas un guerrier. Marisol aurait été plus apte, mais elle entame la seconde moitié de sa grossesse. Il va donc être nécessaire de vous mélanger à d'autres avatars. Nous avons tous des façons de procéder différentes....
Ebène est sauvagement interrompu dans son laïus (pourtant pertinent) pour être embrassé. Copieusement, embrassé. Il en perd le fil logique de sa pensée. Réfléchir devient compliqué quand l'afflux sanguin ne fixe plus sa priorité sur le cerveau mais sur une partie bien plus basse de son anatomie.
- Toi... - Hum.. ? grogne-t-il focalisé sur cette bouche pulpeuse qui ose se dérober, qui lui échappe encore pour murmurer. - Peut-être est-ce finalement toi notre terrain d’entente. - Hum... (ce grognement là sonne plus satisfait.) Votre "terrain d'entente" aimerait faire consensus sur un point : Réfléchir à la situation et y trouver des solution après vous avoir fait longuement l'amour.
Il n'y a vraiment qu'avec elle qu'il exprime des souhaits aussi saugrenus (il est toujours très surpris quand ce manifeste son désir. C'est un phénomène rare ). Dans un coin de sa tête, il entend Erzulie glousser.
Ou renmen, moun fou ! Tout rayisab yo se konsa. Si li fè w kriye, mwen touye l Tu es amoureux, idiot. Tous les amoureux sont comme ça. Si elle te fait pleurer, je la tue.
Theodora Henning
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Ven 28 Oct - 22:18
- Peut-être est-ce finalement toi notre terrain d’entente. - Hum... Elle sourit en entendant le subtil changement dans le vibrato de ce « hum » tout à fait laconique. - Votre "terrain d'entente" aimerait faire consensus sur un point : Réfléchir à la situation et y trouver des solutions après vous avoir fait longuement l'amour.
Son sourire se métamorphose en rire de gorge alors qu’elle sent toute la « dureté » de cette envie contre son bassin. - Longuement comment ? Le sien s’y frotte amoureusement, sur un rythme lent mais précis. Ses doigts se faufilent sous son pull dans le creux de ses reins alors qu’elle vient souffler dans son oreille. - Nous sommes d’accord. Quoique… Elle tire son pull vers le haut et lui fait passer par-dessus la tête avant de le renverser dans un mouvement souple, dos au matelas. Elle le surplombe avec un petit sourire triomphant et passe une main dans sa chevelure pour la discipliner un peu. Très lentement, elle retire son propre vêtement. L’incident avec l’autre homme semble déjà bien loin et ses cheveux en cache la dernière marque.
- Je n’ai pas besoin d’apprendre à être une guerrière, tu sais... Sekhmet l’est assez pour deux. J’ai besoin d’apprendre à appeler ses pouvoirs, contrôler l’afflux qu’elle m’impose et à l’arrêter avant qu’il ne me tue. Elle pose ses mains sur le torse d’Ebène et trace du doigt toutes ses fascinantes cicatrices. - Auprès de qui tu penses que je pourrais trouver de l’aide ? Ton collègue ? Il a lui-même une guerrière celte en lui n’est-ce pas ? Tu crois qu’il maitrise parfaitement sa déesse ? J’ai entendu parler d’une déesse de la nuit… et d’un dieu de l’amour. Eros ?
Elle se penche vers lui et c’est sa langue qui vient remplacer la pulpe abimée de ses doigts. - Qui te semble l’instructeur le plus adéquat Ebène ? demande-t-elle en relevant les paupières pour croiser son regard.