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 Run. Run for your life // feat Beitris

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Magni Oxärsson
Magni Oxärsson
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A quel moment « Eh Merde » devient l’euphémisme du siècle ?

Réponse A : avec un ou deux suceurs sur votre cul (ahah de la rigolade)
Réponse B : avec plus de cinq Sonur tík (mouais, gérable)
Réponse C : avec plus d’une dizaine de ces saletés à croc (ouais là ça commence à être tendu)
Réponse D : la réponse D.

Pourtant tout partait plutôt bien dans cette petite chasse.
Pépère je dirais même puisqu’encore une fois, cet espèce de troufion sans vie m’a mené vers les bois qui bordent la ville. Sérieusement je vais devoir ajouter « Vampire des bois » dans mon encyclopédie personnelle de créatures. Qu’est-ce qui leur prend tous à vouloir prendre un bol d’air pur entre les conifères ? Les écureuils vont en avoir marre de voir leurs sales tronches à force. Et la mienne aussi d’ailleurs.  J’ai un peu digressé non ?
Bref donc, je chassais ce connard qui a fini par s’arrêter près d’une grande étendue d’eau alors que le soleil descend doucement sur la forêt presque paisible et qui semble retenir son souffle en attendant notre face à face.

AH

Ça pue méchamment non ? Mais boooon quand on m’invite aussi gentiment à danser, j’y vais hein. Je vais pas laisser mon cavalier en plan. Du coup je fonce dans le tas et je le dézingue en deux-deux. En me méfiant un poil quand même ! J’suis pas complètement stupide non plus, faut pas déconner.
Coup de hache au niveau du genou pour lui sectionner une jambe. Je l’achève ensuite les doigts dans le nez d’une bonne petite décapitation des familles.
J’étais prêt pour du renfort. Plus que prêt même. Mais j’avoue que j’en ai juste complètement sous-estimé le nombre. Du coup j’ai la gueule un poil surprise quand ils sont presque quinze à me sauter sur le râble.

- Eh Merde, que je balance donc avec éloquence.

Ma hache coupe des membres comme du petits bois mais ils se protègent les uns les autres ces enfoirés et je commence à me dire que ça va devenir compliqué.
Bon, bon, bon… on va donc devoir passer à la phase trois directement.
« Qu’est-ce donc que cette phase trois super Magni ? » vous allez me dire.

Bah ouvrez grandes vos mirettes les gars parce que ça va envoyer du lourd. J’évite deux ou trois attaques, tranche dans le lard de mes ennemis mais sens vite que je vais finir dépasser. Là, je risque d’y laisser ma peau.

- Allez ! Pour vous mes tous beaux, je vais enfiler ma tenue des grands soirs !

Ca m’enchante pas tellement parce que clairement si je me transforme, y’a une chance sur trois que je reste coincé. Mais bon... faut bien mourir d’une manière ou d’une autre hein. Et quitte à choisir, je préfère crever dans une peau d’ours en amenant tous ces connards avec moi. Je recule un peu, prêt à souffrir le martyr comme d’hab.

- Messieurs les mochetés, je vais devoir tirer ma révérence. Mais je vous laisse en bonne compagnie, hein.

Pour la forme je leur balance un clin d’œil coquin. Hey si ça se trouve c’est la dernière fois que je pourrais le faire alors j’en profite. J’ai soudain le bref regret de ne pas avoir accepter de baiser cette nana qui demandait que ça sur la route qui m’a amené à Tir Na Nog (j’ai vu l’alliance à son doigt. Pour moi c’est un no-go). Ça aussi ça me manquera. Plus le temps de tergiverser. Je canalise ma rage de vaincre, l’envie d’écraser mes ennemis. La magie grimpe, fait picoter ma peau et la transformation s’amorce en quelques clignements de paupières. Mon nez s’allonge, la fourrure me gratte sous mon épiderme alors que mon corps prend de l’épaisseur. Ca fait un putain de mal de chien ! Mais bientôt mes quatre pattes retombent sur le sol meuble.
Eh remerde, j’ai encore perdu les commandes.

L’ours gigantesque culmine à plus de trois mètres, dressé sur ses pattes. Il est rapide, impitoyable, meurtrier et surtout guidé uniquement par la rage. Une rage brute que rien n’apaise, nourrit de la mort de chaque ennemi qui tombe, décapité à coup de griffes ou de crocs. Rapidement, les Hurlants tombent comme des mouches, noyant la fourrure d’un brun très foncé d’un rouge carmin. L’animal ne ressent ni la souffrance, ni la fatigue. Il continue sa besogne, inlassablement. Lorsque plus aucun bipède ne se tient debout, il effectue une simple ronde pour achever les blesser. Aucun survivant. Il ne le supporte pas. C’est lui ou eux.
L’ours s’arrête lorsqu’il est seul. Ou presque. Il se dresse sur ses pattes arrière, hume l’air, détecte de nouvelles cibles, de nouvelles proies. Il ne peut en rester aucune. Humaine et canines. Rien qui ne puisse arrêter sa divine fureur. Il pousse un grondement soudain et se tourne. Là. Plusieurs silhouettes. Les pupilles dilatées, l’ursidé retombe lourdement sur quatre pattes. Sans attendre, il se met à courir.
Tous les tuer. Jusqu’au dernier.

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Beitris Quiry
Beitris Quiry
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Out there are hunters
Let's say predators
I have weapons
That could destroy them
You must out-create
It's the only way
I am the hunter
And the hunted
Joined together


Calmes après-midis, repus et alanguis. Un thermos de thé à la bergamote, encore tiède sur la langue, génère une buée parfumée qui danse sur ses lunettes. Les chiens aboient et jouent dans l'herbe verglacée. Rosée qui jamais ne sera bue, figée sur ses tiges, pétrifiées sur ses feuilles et ses branches. La forêt est en suspend. Les fées hibernent-elle ? Quelle charmante idée! Il faudra leur demander. Le soleil d'hiver, natte le coton des nuages sur le pourpre d'un ciel qui prépare ses dentelles pour la nuit.
Miss Quiry songe à rentrer.
Mais pas trop vite, point avant la fin de son chapitre. Qu'importe que ses doigts, endoloris de froid, se plaignent sous leur petite laine, on ne gâche pas une bonne lecture, surtout lorsqu'il y a un mariage à la fin.
Finalement, c'est le peu de lumière, qui l'oblige à plier bagage.
Miss Quiry soupire, contrariée.
Si même la neige s'y mets ?

La voilà donc, le pas menu, la robe vaporeuse, le parapluie déployé, gambadant à travers bois. Ses souliers vernis suivent un sentier pavé de feuilles mortes à défaut de briques jaunes. La boue n'est qu'une idée dont on peut se passer et qui ne semble pas corrompre ses atours de chaperon rouge. Ses canidés en farandole la suivent comme feu le firent les enfants d'Hamelin et le fameux joueur de flûte. Connaitront-il la même tragique fin ?
Allons bon, pas les chiens, voyons !

- Sur le chemin qui mène à la maison, j'ai rencontré un écureuil mignon et un lapin aux jolis yeux tout ronds... chantonne la demoiselle. Sur le chemin qui mène à la maison, j'ai rencontré un petit hérisson qui s'amusait avec un papillon... Elle s'interrompt. Les papillons sont des vilains, retirons-les de la chanson ! Elle reprend de sa voix enjôleuse. Sur le chemin qui mène au village, j'ai rencontré un canard pas très sage. Il poursuivait une petite oie sauvage....

Ses pas la conduisent, hors du bosquet, tout prêt d'un point d'eau. L'air est saturé de la fragrance âcre et capiteuse du sang. Ses trois chiens à l'arrêt, se sont regroupés autour d'elle, grondants. La lune claire et haute, accroche les contours indistincts de cadavres éparpillés aux quatre vents.

- Sur le chemin qui mène au grand bois, poursuit-elle, imperturbable, en s'engageant au milieu du charnier... j'ai rencontré un méchant loup ma foi qui m'a dit : rentre vite chez toi ! Lalalala.... Rentre vite chez toi !

Vanille, Chocolat et Caramel aboient à présent, dirigeant leur menace vers la forme hirsute et gigantesque qui batifole au milieu de la chair déchiquetée. Son pelage luit d'hémoglobine fraiche. Ses prunelles brillent dans les ténèbres.

- Toi, tu n'es pas un Méchant Loup, déclare-t-elle, en penchant la tête, curieuse et imperméable à la peur.

La terreur qui précède généralement l'instinct de survie lui est inconnue. Miss Quiry est ainsi faite, que sa tête n'a pas jugé bon de s'encombrer de cet élément. La peur c'est ennuyeux. Son imagination la comble bien mieux.
L'Ours, puisque c'est là le visiteur de sa singulière promenade, repère sa présence. Les cabots, terrorisés, jappent et couinent, avant de simplement détaler. Miss Quiry observe la foulée puissante de la bête avec un ébahissement certain. C'est bien plus impressionnant que les reportages à la télévision. Ce n'est que lorsque l'animal est enfin à portée de Voix, qu'elle profère d'un timbre suave.

- Tu ne me feras aucun mal. Tu es bien trop sage pour cela, n'est-ce pas?
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Magni Oxärsson
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L’animal se stoppe net devant l’humaine sans savoir pourquoi. Et ça l’agace. Il secoue sa grosse tête, gronde, mais quelque chose l’empêche d’aller plus loin. Au lieu de déchirer la chair, ses griffes labourent le sol et sa fureur ne fait qu’augmenter. Les canidés ont disparu mais il s’en moque. C’est l’humaine qu’il veut broyer et chaque seconde qui passe sans pouvoir le faire attise son incompréhension. Il est fait pour tuer. C’est sa seule raison d’être. Alors pourquoi s’arrête-t-il ? Qu’est-ce qui l’empêche de verser le sang de cette petite chose fragile.

« Peut-être parce qu’elle te l’a gentiment demandé et qu’au fond t’es qu’un gros nounours en manque de câlins qui sait ? »

Cette fois l’animal grogne de souffrance, la tête basse, d’autant plus surpris qu’il n’a jamais connu cette sensation avant. La douleur lui est totalement inconnue, en témoigne les nombreuses plaies qui entachent son pelage et auxquelles il semble complètement hermétique. Il reconnait la voix qui jette son sarcasme dans son esprit ancestral. Elle est insupportable et pourtant il sait confusément qu’elle est une partie de lui. Quelque chose lui déchire le crâne comme si on le fissure à main nue.

« Tu croyais quand même pas que j’allais passer cette belle occaz de reprendre les rênes ? Allez la peluche, laisse-moi reprendre le contrôle ! »

Cette fois, la voix grogne sous l’effort.
Non ! C’est lui le maître !
Hors de question de céder maintenant qu’il peut déchainer sa colère sur le monde. Cela fait si longtemps qu’il en a été privé…


« Putain de bestiole coriace. C’est. Mon. CORPS ! CASSE-TOI ! »

L’ours tient difficilement sur ses grosses pattes, titubent comme s’il a été mortellement blessé. Le grondement qu’il pousse vibre de rage autant que d’impuissance.
Il perd la partie.
Mais il n’a pas dit son dernier mot.
Il reviendra. Il le sait.
Dernier regard plein de haine pour l'humaine.
La prochaine fois, il dévorera pour de bon cette horripilante Voix.
Pas de laisse.
Par pour lui.


A genoux dans la terre, mes mains s’enfoncent dans le sol meuble et je souffle comme un bœuf.

- Putain de bordel de merde !

J’ai mes grands moments de poésie.
Mais la détransformation fait aussi mal qu’elle est rapide.
J’ai les muscles contractés comme l’utérus d’une femme qui accouche (z’aimez pas mes comparaisons ?) et je saigne de partout (j’hésite à continuer ma comparaison sur la femme enceinte là du coup…à quel point c’est de mauvais goût ?).
Bref c’est un carnage. Ça m’inquiète pas plus que ça, elles vont guérir toutes seules comme des grandes.  
Je me redresse, complètement groggy et à poil (dans le sens nu quoi, pas à fourrure, suivez bordel !) (ah ouais j’ai peut-être pas précisé ce détail mais les vêtements de Berserkers réapparaissent pas par magie. Dommage pour notre dignité...et notre compte en banque. Ahhah j’vous ai eu ; j’ai ni l'un ni l'autre depuis longtemps !).
Du coup ma nudité me passe carrément au-dessus et est loiiiiin d’être ma principale préoccupation. Ça caille sévère mais ma nature fait que je ressens pas le froid. Une sorte d’autorégulation quoi…bien pratique quand on est obligé de passer ses nuits dans sa voiture, croyez-moi. Je mate mes doigts humains comme un con, j’ai encore du mal à réaliser que j’ai été libéré aussi facilement de mon état. La bêbête m’avait refoulé loin. Remonter à la surface dans ces moments-là, c’est comme tenter d’escalader une paroi savonneuse. Un chouillat compliqué quoi… Rester prisonnier de son propre corps, c’est pas l’expérience du siècle.  

Je baisse la tête vers l’étrange nana qui m’a aidé à mettre l’Ours au tapis. Elle est minuscule ! On dirait une poupée. Enfin une poupée démoniaque à priori si elle a pu échapper au vrai Berserker. Je la domine largement et pourtant elle a l’air super sereine. Je hausse un sourcil, carrément perplexe.

- T’es bizarre toi.
 
J’aime pas mettre des gants avec les gens. Trop énergivore, trop chiant, trop de flemme. Ce qui m’intrigue le plus c’est plutôt comment elle s’est démerdée ?

- T’as survécue à Grizzlila et tu l’as renvoyé dans son panier !

J’éclate de rire. Bordel ce que c’est bon d’être en vie ! J’inspire profondément l’odeur de la forêt. Ça a quelque chose d’apaisant. Sauf qu’en fait ça sens plus la charogne qu’autre chose et je grimace comme un abruti.

- Putain mais t’es qui ?
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Beitris Quiry
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Miss Quiry observe l'énorme ursidé gronder et gratte le sol. Son ombrelle rouge cerise lustrée au dessus de sa tête, ses yeux immenses derrière ses carreaux, elle a tout de la fillette de conte égarée dans la vaste et dangereuse forêt. Cependant, elle ne semble pas apeurée par les vociférations du prédateur qui écume de rage et de frustration sans pourtant pouvoir l'atteindre.

- Ne sois pas vilain, petit Ourson. Ne sois pas un papillon, ou je te donnerais à manger à Chachou. Elle bat de ses cils roux sur ses joues mouchetées. Sa voix n'est que miel et stupre. Une ode aux caresses que l'on se donne dans la solitude des fourrés. Sois sage et tu auras un câlin.

Ses lèvres, perlées de sucre, s'ourle sur un sourire plein de quenottes blanches. Miss Quiry glousse.

- Mais avant tout câlin, il te faudra un bain. Je me demande si tu rentres dans ma baignoire ? songe-t-elle avec une moue de reflexion.

Toute bonne histoire comporte un retournement de situation. La Belle constate que la Bête se métamorphose en barbu-tout-nu. Moins de poils à brosser, assurément. L'aspirateur de Miss Quiry l'en remercie.

- Putain de bordel de merde !
- Voilà de très gros mots,
déclare-t-elle de son timbre suave d'opératrice de téléphone rose. Difficile à avaler. Vous en avez encore quelques morceaux dans votre barbe.

Elle sourit en battant des paupières, tête penchée sur le côté. Visiblement, toute sa tuyauterie à l'air n'a pas l'air de la gêner.

- T’es bizarre toi.
- On me le dit souvent, mais je ne parviens vraiment pas à comprendre pourquoi. Qu'est-ce que la normalité, ma foi ? Vous êtes un Ourson-garou après tout.
Elle hausse les épaules.
- T’as survécue à Grizzlila et tu l’as renvoyé dans son panier !
- Oh ! Un mélange de Godzilla et de Grizzli ! Oh c'est drôle ! Très drôle !
Elle a un rire musicale qui accompagne l'éructation de son nouveau compagnon. Dites... Je sais que les testicules sont suspendues à l'extérieur pour être maintenues à une température inférieure de celle du corps humain, mais tout de même, il fait froid. Votre appareil génitale va se rétracter et devenir riquiqui. Pauvres petits spermatozoïdes perdus, sacrifiés sur l'autel du rude hiver irlandais.... Elle arbore une expression sincèrement peinée, paume sur le coeur. C'est compliqué de faire des tombes de cette taille, en plus ! ajoute-t-elle avec un froncement adorable du museau, comme si elle avait songé sérieusement à faire une stèle à la mémoire du contenu de ses bourses.
- Putain mais t’es qui ?
- Miss Beitrys Quiry, et je ne suis pas prostituée. Il est toujours bon de le préciser vu l'importance que vous semblez accorder au métier.


Elle tend une main gantée avec d'adorables pompons. Tout chez elle est désuet, jusqu'à la forme de ses grosses lunettes à écailles.

- Vous voulez mon parapluie, pour cacher votre robinet ?
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Magni Oxärsson
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- Vous voulez mon parapluie, pour cacher votre robinet ?

Je la regarde comme deux ronds de flan cette petite nana bizarre et l’écoute me parler de mes bijoux de famille avec une voix suave et caressante digne d’une actrice porno. Ouais, non c’est pas terrible comme compliment…digne d’une très bonne actrice porno. Voilà c’est mieux !

Je me gratte la tête, largement dépassé par la façon de penser de cette poupée et lui dédie un sourire plein de dents blanches lorsqu’elle parle de mettre en terre mes petits soldats. Parler sperme avec une sorte de chaperon rouge moderne entouré d’un charnier alors que je suis à poil…j’avoue que j’avais pas encore expérimenté la chose et c’est foutrement drôle. Je ricane donc comme une hyène sous amphète, les épaules secouées par le fou rire que je retiens super mal.

- C’est gentil de t’inquiéter pour moi et mes boules, Miss, mais on va s’en sortir. Elles et moi on a jamais froid. Garde ton pépin pour ta jolie tête. Normalement si j’ai pas été trop con j’ai dû au moins laissé quelque chose… Je balaie les lieux de regard et tombe enfin sur ce que je cherche. En quelques enjambées je retrouve mon vieux manteau de cuir que j’ai réussi à faire glisser de mes épaules avant de me grizzlier.
1 point pour moi – 0 pour la bestiole.
C’est que j’y tiens à mon cuir. Lui et moi on a bourlingué pas mal et il en a vu des parties de chasse.
Je retourne auprès de la Miss après l’avoir enfilé et boutonné un peu pour qu’il cache « mon robinet ». J’ai sans doute l’air très con avec mes guibolles nues à partir des genoux mais on a déjà établi que j’avais aucune dignité, c’est donc pas un fashion faux pas qui va m’arrêter sur le beau chemin de la honte.

- T’as raison, être normale c’est chiant et ça veut pas dire grand-chose mais toi t’en tiens quand même une couche ! C’est un compliment hein ! En tout cas Magni Oxärsson t’en dois une, Miss Beitris. Sans toi, l’Ourson Grognon aurait fini par avoir ma peau en plus de pas mal autres. Si jamais t’as un jour besoin d’un truc, jsuis ton homme ! Ou ton ours comme tu veux. A condition que tu refasses la même que ce soir pour m’en sortir après. Tu me croiseras surement en ville avec ou dans Christine...C’est ma bagnole. Je souris comme un gosse. J’aime ma voiture. Sur ce, tu ferais mieux de regagner tes pénates avec ce temps moisi, moi j’ai une tête à retrouver avant le lever du soleil.

En sifflotant un air à la mode, je me dirige vers les morceaux de cadavre. Putain, j’espère que j’ai pas trop abîmé ma cible ! Ça m’ferait chier qu’il soit plus identifiable. Je sais pas pourquoi j’me sens de bonne humeur. Passé près de l’annihilation de ce qui fait de vous ce que vous êtes, ça vous change un homme ! Je me mets à trier les têtes que je trouve (quand elles sont encore entières et pas trop dégueulasses à prendre en main.) et commente à voix haute mes trouvailles.

- Moches. Vraiment très moches. Ta mère te reconnaitrait pas. C’est ton cul ou ta tête ? J’arrive pas à savoir !

C’est sans doute un peu pathétique de ce parler à soi-même comme ça. Ouais carrément pathétique même…mais à vrai dire j’me carre pas mal les miches en fait. Faut savoir pimenter son quotidien. Moi c’est trier des têtes coupées de vamps. On juge pas ici ! Chacun ses hobbys. Avec tout ça, je trouve pas la gueule de celui que je cherche... je sors mon portable de mon manteau pour allumer la lampe de poche et observe les alentours. P't-être qu'elle a roulé quelque part ?

- Eh merde … c’est pas mon jour... que je lâche avec fatalité en ne voyant rien.
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Beitris Quiry
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- C’est gentil de t’inquiéter pour moi et mes boules, Miss, mais on va s’en sortir. Elles et moi on a jamais froid. Garde ton pépin pour ta jolie tête. Normalement si j’ai pas été trop con j’ai dû au moins laissé quelque chose…

Miss Quiry suit les fesses de l'homme nu du regard avec une certaine curiosité -moins pour cette partie de son anatomie que pour le miracle de la génétique qu'il vient d'évoquer.

- Alors ça ! fait-elle ébahie. Vous pensez que c'est du à votre nature d'ourson-garou ?

Mais l'homme poursuit sur sa lancée.

- T’as raison, être normale c’est chiant et ça veut pas dire grand-chose mais toi t’en tiens quand même une couche ! C’est un compliment hein ! En tout cas Magni Oxärsson t’en dois une, Miss Beitris. Sans toi, l’Ourson Grognon aurait fini par avoir ma peau en plus de pas mal autres. Si jamais t’as un jour besoin d’un truc, jsuis ton homme ! Ou ton ours comme tu veux. A condition que tu refasses la même que ce soir pour m’en sortir après.
- Miss Quiry est toujours contente de découvrir une bonne histoire sur sa route, Magni Oxärsson.
Répond-elle sur le même ton enjoué, à la différence que son timbre semble charrier du chocolat chaud fouetté de crème onctueuse. Ne vous inquiétez pas, je sais comment m'y prendre pour parler aux gens ! déclare-t-elle sa frimousse se plissant sur une expression enfantine qui tranche avec la tessiture de sa voix.
- Tu me croiseras surement en ville avec ou dans Christine...
- Oh ! vous pénétrez souvent  Miss Christine ?
- C’est ma bagnole.
- Oh ! Je pensais que c'était une amie péripatéticienne à vous .
- Sur ce, tu ferais mieux de regagner tes pénates avec ce temps moisi, moi j’ai une tête à retrouver avant le lever du soleil.
- Une tête ? Pourquoi une tête ?


Magni ne semble pas l'entendre, tout accaparé qu'il est par sa besogne de fossoyeur de crânes. Miss Quiry, tourne la tête vers la la lisière du bois. Ses chiens l'attendent, trop inquiets et gênés par l'odeur pour oser revenir à elle. Elle hausse les épaules avec une petite moue pincée. Allumant la fonction lampe-torche de son téléphone portable (avec une coque adorable en forme de corgi, avec oreille et petite queue dépassant de la forme rectangulaire de l'écran), elle trottine derrière son nouveau compagnon d'aventures. Miss Quiry apostrophe l'ourson-garou toutes les deux secondes, environ.

- Est-ce que c'est celle-ci ?... Oh , et celle- là ? Lui il a un tatouage sur le morceau de joue qui lui reste ! ... Et celui là ? Il lui manque un oeil par contre....

Apparemment, le charnier, l'odeur pestilentielle de sang frais, la gadoue, n'ont pas raison de son enthousiasme. Miss Quiry n'est comme aucune autre femme au monde malgré ses airs de poupée.

- Eh merde … c’est pas mon jour...

Miss Quiry braque sa source de lumière sur Magni, l'éblouissant à plein phare.

- Votre nuit, en fait. Qu'a-t-elle de particulier cette tête ? Je me dis que, tout de même, il aurait été plus simple de la repérer tant qu'elle était sur le corps de son propriétaire. Comme ça, hop ! Vous auriez été certain de faire mouche avant que le massacre ne complique l'identification. Ceci dit, je suis novice en matière de meurtre, vous me semblez plus chevronné ! Fait-elle sans une once de jugement, comme si elle venait d'évoquer les aléas du métier de plombier ou de tourneur-fraiseur. On peut attendre que le jour se lève, sinon ! En plein jour on y verra sans doute plus clair. Vous ne croyez pas ?
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Magni Oxärsson
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Je tourne la tête quand je m’aperçois que la jolie poupée cheloue me rejoint avec sa p’tite loupiote et semble très concentrée à reluquer le sol.

- V’la autre chose ! Qu’est-ce que tu fous ? Tu vas quand même pas m’aider à chercher ma tête, si ? C’est pas une activité très… recommandable pour une jeune fille ! T’as pas quelqu’un qui t’attends chez toi ?

Bah si, c’est exactement ce qu’elle fait et avec sérieux en plus ! Ce qui fait qu’on se retrouve comme des cons au milieu d’une belle boucherie et qu’il est possible d’entendre un dialogue complétement surréaliste même pour moi.

- Est-ce que c'est celle-ci ?
- Nope
- Oh, et celle- là ?
- Toujours pas.
- Lui il a un tatouage sur le morceau de joue qui lui reste !
Je glousse comme une poule en voyant le truc moche qu’il a de dessiner sur la joue à moitié mâchouillée.
- C’est pas lui nan. Mais merde ! ll devrait presque me remercier d’avoir mis fin à sa vie tellement son tatoo est hideux ! Heureusement que c’est pas un truc comme ça qu’on m’a collé sur la peau.  
- Et celui là ? Il lui manque un oeil par contre…
- Oups j’ai dû le bouloté ! Enfin l’ours ! Fais voir ? Rhaaa non toujours pas !

- Votre nuit, en fait. Qu'a-t-elle de particulier cette tête ? Je me dis que, tout de même, il aurait été plus simple de la repérer tant qu'elle était sur le corps de son propriétaire. Comme ça, hop ! Vous auriez été certain de faire mouche avant que le massacre ne complique l'identification. Ceci dit, je suis novice en matière de meurtre, vous me semblez plus chevronné !

- Ahah ouais vaut mieux pour toi, le meurtre non plus c’est pas hyper recommandable comme hobby. C’qu’elle a de particulier ? C’est celle de ma cible, tiens ! Pas de tête. Pas de récompense. Pas de thune et donc pas de bouffe ce soir ! Hey c’est pas ma faute à moi si ce connard a appelé ses potes. Et puis l’ours se fout pas mal de tout ça. Tout ce qu’il veut c’est jouer à Jacques-à-dit massacre tout sur ton chemin et ne laisse pas de survivant. D’où cet espèce de puzzle un peu glauque… faut prendre ça du côté ludique de la chose ma p’tite dame ! Ou pas. Tu peux aussi me laisser me démerder maintenant. J’ai l’habitude. Hein qu’elle nous a bien aidé ? J’ai ramassé une autre tête et joue au ventriloque en jouant avec ses joues pour faire parler le mort. Oh oui merci Beitris !
Je me marre comme un abruti devant ma connerie.

- On peut attendre que le jour se lève, sinon ! En plein jour on y verra sans doute plus clair. Vous ne croyez pas ?
- Noooon j’peux pas attendre malheureusement. Au lever du soleil tout ça partira en fumée…j’me rends compte que j’en ai sans doute trop dit. J’sais pas trop où elle en est question bébête surnaturelles. Même si elle semble pas tellement choquée par ma transformation… enfin façon de parler.
Je lève soudain les yeux et me bidonne encore plus en désignant les branchages d’un grand arbre.
- On dirait que le puzzle est en 3D. Y’a des bouts là-haut. Putain j’y suis pas aller avec le dos de la cuillère ! Ca devait presque être joli ces bouts de chairs qui volent de partout ! Va falloir que je grimpe pour vérifier si ma tête est pas là-haut.

Sauf que je commence à fatiguer sévère. L’adrénaline retombe et la transformation à pomper une bonne partie de mon énergie. Je pousse un soupir assez profond pour marquer mon immense envie de me coller à la tâche (c'est de l'ironie là au cas où c'était pas assez clair !) et m’approche de l’écorce pour trouver des prises solides. C’est que je pèse mon poids.
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Beitris Quiry
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- Ahah ouais vaut mieux pour toi, le meurtre non plus c’est pas hyper recommandable comme hobby. C’qu’elle a de particulier ? C’est celle de ma cible, tiens ! Pas de tête. Pas de récompense. Pas de thune et donc pas de bouffe ce soir !
- Ooooh vous êtes chasseur de prime ? Que cela est exaltant ! Quoique je n'avais pas souvenir que la police réclamait des têtes. Ils ont sacrément durci le ton depuis la quarantaine, dites donc.
- Hey c’est pas ma faute à moi si ce connard a appelé ses potes. Et puis l’ours se fout pas mal de tout ça. Tout ce qu’il veut c’est jouer à Jacques-à-dit massacre tout sur ton chemin et ne laisse pas de survivant. D’où cet espèce de puzzle un peu glauque… faut prendre ça du côté ludique de la chose ma p’tite dame ! Ou pas. Tu peux aussi me laisser me démerder maintenant. J’ai l’habitude. Hein qu’elle nous a bien aidé ? Oh oui merci Beitris !


Miss Quiry pouffe de rire dans sa main. Quel drôle d'individu ! Avec un nom pareil, il doit certainement être suédois comme Sasha. Elle qui avait toujours pensé que les suédois n'avaient que deux emplois possibles : vendeurs de meubles chez Ikea ou romancier de polards. Voilà la deuxième exception qu'elle rencontre à cette règle.

- Vous êtes amusant Magni !... On peut attendre que le jour se lève, sinon ! En plein jour on y verra sans doute plus clair. Vous ne croyez pas ?
- Noooon j’peux pas attendre malheureusement. Au lever du soleil tout ça partira en fumée…
- Oh....
- ...Enfin façon de parler.


Miss Quiry fronce les sourcils. D'après ce que lui a dit Sasha, il n'y a que les vampires qui se dispersent en fumée eu point du jour. Tout à sa réflexion, elle avance droit devant elle jusqu'à se cogner le nez sur le dos de son étrange compagnon.

- Ouille... fait-elle en se frottant la truffe.
- On dirait que le puzzle est en 3D. Y’a des bouts là-haut. Putain j’y suis pas aller avec le dos de la cuillère ! Ca devait presque être joli ces bouts de chairs qui volent de partout ! Va falloir que je grimpe pour vérifier si ma tête est pas là-haut.
- Voulez-vous que je demandes aux écureuils de nous aider ? demande-t-elle avec grand sérieux. Ou à un hibou ? Il ne faudra pas être regardant sur l'animal, je ferais avec ce qu'il y a. Hum hum...
fait-elle en s'éclaircissant la Voix avant de fredonner.
A toute les bêtes qui vivent là
Ramenez cette tête en éclats
qu'un gros nounours éparpilla
à Magni présent, ici-bas !


Elle glousse.

- C'est toujours plus rigolo en chantant, je trouve, chuchote-t-elle avec un froncement de frimousse enfantine.

Dans un premier temps, il ne se passe absolument rien. Puis finalement, c'est un loir, une chouette puis une cohorte de chauve-souris qui se mettent à pied d'œuvre pour réunir les morceaux égarés et les amonceler au pied de l'ours-garou.
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